Mercredi dernier, Angela Merkel annonçait que l’Allemagne ne donnerait pas un mark, pardon, un euro de plus en garantie pour le fonds européen. Pourtant, surprise, jeudi matin est annoncée une augmentation drastique des moyens du FESF. Une annonce qui reste bien mystérieuse.
Un serpent de mer
Cela fait des mois que les dirigeants européens et les éditorialistes se posent la question d’une hausse des moyens du FESF. En effet, les 250 milliards d’euros qui restent après les plans grecs, irlandais et portugais paraissent bien légers si jamais il fallait participer au refinancement des dettes publiques espagnole et italienne (respectivement 700 et 1900 milliards d’euros). Pour l’instant, la question a été résolue par la BCE qui rachète ces dettes sur le marché secondaire.