8.3% : c’est la croissance du PIB Argentin prévue en 2011, une performance à peine inférieure à celle de la Chine. Un pays très intéressant puisqu’outre le fait d’avoir cassé son lien avec le dollar en 2002, il mène une politique ouvertement protectionniste, comme son voisin Brésilien.
L’Argentine renforce son arsenal protectionniste
C’est The Economist du 24 septembre qui revient sur les nouvelles mesures prises à Buenos Aires et Brasilia. L’hebdomadaire britannique détaille comment l’Argentine, qui en avait marre d’importer 96% de ses téléphones mobiles, a réussi à imposer à RiM d’assembler des Blackberry en Argentine, même si le coût du travail y est 15 fois supérieur à celui de l’Asie, par la mise en place de quotas qui limitaient les importations. L’objectif est de réduire les importations à 20% du marché.
L’Argentine impose même aux entreprises qui importent des produits de développer des activités d’exportation, comme ce vendeur de Porsche, Nordenwagen, qui s’est trouvé contraint d’investir dans le vin et les fruits et légumes ! Le gouvernement a également récemment introduit des limites aux rachats de terres par les étrangers (la Chine notamment). Enfin, une entreprise est considérée comme étrangère à partir du moment où 25% de son capital est détenu à l’étranger.
Le Brésil, encore et toujours protectionniste
Le Brésil n’est pas en reste. L’augmentation de la part des véhicules importés sur le marché automobile, de 16 à 23% depuis 2009, a provoqué l’instauration d’une taxe de 30% pour tous les véhicules fabriqués en dehors du Mercosur. Les nouvelles taxes mises en place par le gouvernement font également en sorte que les tablettes produites au Brésil sont un tiers moins cher que celles fabriquées à l’étranger. Foxconn va donc ouvrir une usine au Brésil pour produire des iPads.
Le Brésil refuse également que l’exploitation de ses ressources pétrolières se fasse principalement au profit d’entreprises étrangères, qui ne peuvent que prétendre au titre de partenaire minoritaire de l’entreprise nationale Petrobras. Comme en Argentine, le Brésil a introduit des limitations drastiques à l’achat de terres agricoles, suite aux achats massifs de Pékin. Cette décision aurait provoqué l’annulation de pas moins de 15 milliards de dollars d’investissement dans le domaine.
L’Europe, victime de moins en moins consentante de l’anarchie commerciale
Ce qui est intéressant avec ces deux exemples, c’est qu’il s’agit de deux pays dont l’économie va bien. Certes, l’inflation est trop élevée en Argentine, mais le taux de chômage, qui avait dépassé 20% en 2002 est retombé à 7.3%. Bref, le protectionnisme, bien utilisé, peut permettre la croissance. Mieux, au contraire, il semble plutôt un pré requis pour la croissance. Les ayatollahs de l’anarchie commerciale oublient bien souvent qu’il est au cœur de la réussite économique asiatique.
Ces exemples sont particulièrement intéressants parce qu’ils touchent des produits (Blackberry, iPad) que plus personne en Europe n’imagine pouvoir faire produire ici. Que Buenos Aires parvienne à le faire montre qu’il ne s’agit que d’une question de volonté politique. S’il est évident que l’UE pourrait imposer des quotas visant à augmenter la production de téléphone en Europe, cela montre que la France pourrait imposer à Apple ou RIM de faire assembler leurs produits localement.
Keynes avait bien raison : un développement économique harmonieux suppose un équilibre des échanges commerciaux, comme il avait essayé de le faire reconnaître dans la charte de la Havane. Malheureusement, les imbéciles qui nous gouvernent ont fait du libre-échange une religion qui ne peut pas être remise en cause, à droite par adhésion au libéralisme, à gauche, par un internationalisme qui rejette toute notion de frontières, comme un principe quasiment sataniste.
Bref, merci à l’Amérique Latine et à l’Asie de montrer qu’au contraire, la croissance économique se conjugue avec le protectionnisme. Reste à se battre contre les préjugés qui dominent qui se fracassent contre le mur de la réalité. Heureusement, nous gagnons des points dans l’opinion.
Nein, nein, nein, le PS n'est pas de gauche. Nous sommes ici dans l'alliance des libéraux et des girondins contre la révolution française. La gauche a disparu, c'est-à-dire que les classes instruites ont abandonné les classes populaires. C'était la situation avant 2008 et déjà la fin de la démocratie. J'espère que nous trouverons quelque chose pour faire de l'égalité des chances entre les bacs + 3 et les bacs - 3 ainsi qu'entre leurs enfants.
RépondreSupprimerJardidi
Bonjour Laurent et longue vie à ce Blog.
RépondreSupprimerL'OMC annonce pour 2012 5% de croissance mondiale. 5%, de croissance, ce n'est pas exactement ce que l'on appelle une crise.
La crise n'est pas mondiale, comme on voudrait nous le faire croire. La crise est bien réelle pour ceux qui ont abandonné leur production industrielle : l'UE et les US, l'UE copiant en cela les US. La crise est bien réelle pour ceux qui ont abandonné tout protectionnisme.
En 2012, les français auront à choisir entre une UMPS qui continuera la politique suicidaire menée depuis la préparation de Maastricht, avec toujours moins de justice sociale, toujours plus de cette "rigueur" qui n'en est pas une d'ailleurs (déficit budgétaire attendu pour l'année prochaine : 81 Milliards d'Euros soit plus de 500 milliards de francs, bonjour la gestion "père de famille" promise par NS) mais qui lamine les français les plus fragiles et une véritable autre politique, celle que propose Debout la République et Nicolas Dupont Aignan : de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ...
Pour ma part, le choix est fait.
Bonjour,
RépondreSupprimerTrès intéressant le style très offensif de ce premier article. Perdurera-t-il ?
@ anonyme...
RépondreSupprimerBah voui, ça perdurera! Il suffit de lire tout ce que Laurent a écrit précédemment pour s'en convaincre ( http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/)...Nouveau blog certes, mais pas premier blog de Laurent.
Je parlais de la forme ["les imbéciles qui nous gouvernent"], pas du fond.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerLa crise financière va se traduire dans les prochains jours au défaut de la Grèce et l'aggravation de la situation de l'Italie et l'Espagne. Autrement la conjoncture économique et financière de l'UE va bousculer la situation de la campagne électorale. Voir le dernier article de Jacques Sapir sur Marianne2.fr.
RépondreSupprimer@ Jardidi
RépondreSupprimerPas faux. J'aurais pu mettre des guillemets.
@ Philippe
Remarque extrêmement juste.
@ Anonyme
Disons que je suis protectionniste et anti-monétariste depuis que j'ai 18 ans. Donc 19 années d'opposition à des politiques suicidaires énervent...
@ Lilian
Merci. Le papier de Yann (que j'ai mis en lien) est aussi une très belle démonstration. Je vais revenir dessus dans la semaine.
@ Anonyme
Je ne crois pas. Je crois malheureusement que la situation va continuer à pourrir pendant de longs mois.
Très bon papier de Sapir (en lien dans le fil Twitter)
@ Laurent
RépondreSupprimerPas mal ce nouveau blog. Le fond mauve j'adore pas, mais je comprends, c'est "corporate"… Pour compléter ton excellent billet je suggère celui non moins excellent de Yann, ici (comme ça je teste l'éditeur de commentaires Blogger version plus par la même occasion) :
http://lebondosage.over-blog.fr/article-la-double-panne-85604478-comments.html#anchorComment
@ Lilian Caule
Vous allez finir par lui faire de la peine à Quatremer. Ce n'est pas très charitable, il est déjà sur la corde raide en ce moment. L'autre jour il répondait dans ses commentaires : "Todd ferait mieux de la fermer"…
Donc cet éditeur de commentaires ne fait pas les liens, ou alors peut-être qu'il faut causer le html ?
RépondreSupprimerLu dans la Tribune de ce jour :
RépondreSupprimerDans l'UE, la valeur des marchés publics octroyés à des entreprises de pays tiers représente 312 milliards d'euros, d’après la Commission, alors qu’elle ne dépasserait pas 34 milliards d’euros aux Etats-Unis et 22 milliards au Japon.
L'UE est une passoire.
Les exportations (subventionnées?) de la Chine ne sont pas pas synonyme de prospérité, comme on l’a longtemps dogmatiquement admis, pour les pays développés. Au contraire, c’est ce qui ressort d’une étude économétrique très récente de plusieurs universitaires issus d’organisations réputées (néo-)libérales, et commentée dans les Wall Street Journal (Tallying the toll of US-China trade). Pire, elles seraient à l’origine de prestations sociales élévées (pour compenser la précarité causée par le libre échange) et a donc contribué au fardeau de la dette.
RépondreSupprimerExtrait de l’article du WSJ:
For years, economists have told Americans worried that cheap Chinese imports will kill jobs that the benefits of trade with China far outweigh its costs. New research suggests the damage to the U.S. has been deeper than these economists have supposed. The study, conducted by a team of three economists, doesn’t challenge the traditional view that trade is ultimately good for the economy [Yes it does, but the WSJ feels the need to sugar coat the message]. Workers who lose jobs do eventually find new work or retire, while the benefits from trade, such as lower prices, remain. The problem is the speed at which China has surged as an exporter, overwhelming the normal process of adaptation
La mise à la connaissance de Peyrelevade de cet extrait est puni par la censure dans son billet Marianne aux Chiffres faux (7) et suscite la réponse énigmatique suivante de Georges Ugeux (qui fait le gros de ses affaires en Chine et en Inde):
«et la croissance du PNB par habitant de 4000 a 10000 dollars, ce n’est pas avantageux pour la Chine?» Rédigé par : Georges Ugeux | le 02 octobre 2011 à 16:44
Les exportations (subventionnées?) de la Chine ne sont pas pas synonyme de prospérité, comme on l’a longtemps dogmatiquement admis, pour les pays développés. Au contraire, c’est ce qui ressort d’une étude économétrique très récente de plusieurs universitaires issus d’organisations réputées (néo-)libérales, et commentée dans les Wall Street Journal (Tallying the toll of US-China trade). Pire, elles seraient à l’origine de prestations sociales élévées (pour compenser la précarité causée par le libre échange) et a donc contribué au fardeau de la dette.
RépondreSupprimerExtrait de l’article du WSJ:
For years, economists have told Americans worried that cheap Chinese imports will kill jobs that the benefits of trade with China far outweigh its costs. New research suggests the damage to the U.S. has been deeper than these economists have supposed. The study, conducted by a team of three economists, doesn’t challenge the traditional view that trade is ultimately good for the economy [Yes it does, but the WSJ feels the need to sugar coat the message]. Workers who lose jobs do eventually find new work or retire, while the benefits from trade, such as lower prices, remain. The problem is the speed at which China has surged as an exporter, overwhelming the normal process of adaptation
La mise à la connaissance de Peyrelevade de cet extrait est puni par la censure dans son billet Marianne aux Chiffres faux (7) et suscite la réponse énigmatique suivante de Georges Ugeux (qui fait le gros de ses affaires en Chine et en Inde):
«et la croissance du PNB par habitant de 4000 a 10000 dollars, ce n’est pas avantageux pour la Chine?» Rédigé par : Georges Ugeux | le 02 octobre 2011 à 16:44
Ils ont surtout depuis cette année changé la planche à billet par une rotative a billets.
RépondreSupprimerCette "croissance" c'est donc des subventions publiques avec des ressources qui n'existent pas derrière et l'obligation pour les argentins de dépenser leur pécule de sécurité.
HSBC pratique les taux suivants 60 mois à 47.82% par an.
http://www.hsbcadvance.com.ar/es/productos/prestamos/prestamos.asp?tbs=4&op=6
avec 22% d'inflation estimée.
http://www.indexmundi.com/fr/argentine/taux_d_inflation_%28indice_des_prix_a_la_consommation%29.html
ça fait 25% de taux reel, ça doit pas être simple d'investir pour de la vraie croissance.
Encore et toujours des foutaises prohibitionnistes et keynésiennes.
@ Alf
RépondreSupprimerLa défense n'est pas très convaincante.
@ °C
Merci pour l'information
@ Joe
Il faut que j'aille trifouiller dans les réglages pour voir si je peux changer cela. Ce sont les aléas de l'ouverture...
@ Philippe
Excellent et triste à la fois ce chiffre !
@ Alf : "La défense n'est pas très convaincante."
RépondreSupprimerça sera plus facile quand vous aurez appris les bases en économie. Et en particulier les conséquences de l'inflation.
@ Alf
RépondreSupprimerLes Argentins n'ont pas besoin des marchés financiers et alors ?
Pourquoi vous ne parlez pas de l'evolution sur les dernieres années de l'economie Argentine ? Parce que dans la zone neoliberale ou nous sommes c'est pas brillant c'est le moins qu'on puisse dire !
L'inflation seule est un chiffre qui ne veut pas dire grand chose sauf pour les revenus des rentiers. Les neoliberaux l'utilisent pour proteger les rentes au mepris de l'emploi.
@TeoNEO
RépondreSupprimerSous de Gaulle, dé 58 et le plan Rueff, la à choisi le libre échange, c'est tout à son honneur.
de Gaulle et Rueff doivent se retourner dans leur tombes à écouter ceux qui se présentent comme leurs héritiers, de Chirac à DNA en passant par Sarko.
Je ne vais pas faire de la théorie économique avancée ici, mais l'inflation à bien d'autres tors que de taxer la détention de monnaie (et fragiliser ainsi l'économie). Elle conduit les acteurs à prendre des décisions erronées du fait de la destruction du système des prix dans le temps. ses bien faits ne sont qu'apparent et temporaires, ses effets sont durables, comme la drogue.
La haine du capital n'est assurément pas un bon guide pour assurer l'avenir d'un pays.
@alf
RépondreSupprimerLe capital a pourtant été chouchouté par nos dirigeants depuis les dernieres decennies. Et L'U.E nous a fait entrer dans le libre echange vers le debut des années 90. Maintenant ca fera bientôt 20 ans: ou est la croissance et le plein emploi qui a été promis ?
Les seuls a avoir profité de la mondialisation sont les detenteurs de capital ceci est largement admis.
Nous demandons juste de le remettre a sa place. L'economie a besoin de gens qui produisent et de gens qui consomment, pas de gens qui accumulent la masse monetaire sans limite.
"Aux imbéciles qui nous gouvernent"...
RépondreSupprimerVotre attirance pour les politiques conduites en Amérique du Sud ne devrait tromper personne.
Votre tropisme dénote d'abord une méconnaissance crasse des principes économiques les plus élémentaires(vous êtes énarque?),et puis surtout votre appartenance politique.
Vous n'avez jamais quitté le PS,pis vous avez rejoint l'extrême gauche.
Vous êtes un imposteur(!),votre mépris de la liberté est une insulte à la mémoire du général de Gaulle.
Il y a quelques mois Mélenchon quittait le parlement européen pour protester contre la venue...d'un dissident cubain(après le facteur de Neuilly voilà qu'un sénateur se prend pour Guévara...)!
Vous vous nous expliquez sans rire que c'est une idée formidable que de forcer un importateur de voiture à investir dans l'agriculture(et Généreux encore plus fort voudrait obliger les détenteurs de capitaux français à financer ses amis polititiens et fonctionnaires!)!
En Argentine le gouvernement fait la chasse à ceux qui démontent la propagande officielle,des listes sont constitués(...),tous ceux qui contestent les chiffres d'inflation(qui doit tourner autour de 30%!)sont dans le collimateurs(ils sont aujourd'hui menacés par des amendes de plusieurs milliers d'euros!).Bientôt les camps de travail(comme les homosexuels sous l'ère Castro/Guévara)?
Votre démonstration de l'intérêt du protectionnisme est toujours aussi pauvre,en URSS aussi les chiffres du chômage étaient remarquables,c'est très facile pour un gouvernement de créer des emplois,plus difficile de produire des biens et services échangeables sur le marché international!
Et ce n'est pas parce que le Brésil adopte des mesures protectionnismes que le protectionnisme est un "pré requis".
Si le théorème de Pinsolle est;le Brésil a une forte croissance,le Brésil devient protectionniste,le protectionnisme favorise la croissance(...),ne comptez pas trop sur la médaille Field.
La réalité c'est que le Brésil de Lula a prospéré en adoptant des mesures d'essence libérales,aujourd'hui la croissance est si élevée que le gouvernement peut bien prendre de mauvaises mesures,les dégâts seront dilués.Jusqu'au jour ou la demande de matières premières(aujourd'hui tirée par le developpement prodigieux de la Chine)s'effondrera,alors le pays paiera la note de la gestion calamiteuse de ses gouvernants(en France "les imbéciles qui nous gouvernent" se sont bien amusées pendant 30 ans...).
"Keynes avait raison"
"Le magicien de Cambridge"(Rueff)est adoré par les politicards et les fonctionnaires de toute la planète,grâce à lui et à ses théories fallacieuses ils continuent à faire croire qu'ils sont indispensables,et ils détruisent les économies les unes après les autres.
Comme la hausse de la productivité détruit beaucoup plus d'emploi que la mondialisation pourquoi ne pas la "réguler",vous seriez bien en phase avec vos congénères(décroissants).Soufflez à NDA qu'il faudrait réguler l'efficacité,l'innovation,le progrès en somme.
Alf a bien raison;
"Je veux qu'on sache que je n'ai rien à voir avec ce qui se passe[...]Naturellement,ils mettent ma photo partout.Je ne peux pas les en empêcher,mais il faut que nul n'ignore que de Gaulle n'a rien à voir là dedans..."
PS:Comme vous étiez favorable au "sauvetage" des banques peut être que vous devez quelques explications à vos lecteurs,la faillite de Dexia a déjà coûté aux contribuables 3 milliards(comme la note finale nous sera présentée dans des années Fiaskozy sera déjà loin...).
Evidemment "les imbéciles qui nous gouvernent",et les imbéciles qui voudraient nous gouverner,veulent maintenant "sauver" toutes les banques(nationaliser le secteur entier)!
Et puis merci de nous expliquer quel est l'intérêt du protectionnisme européen,puisque par exemple les coûts en Espagne sont inférieurs de 20% aux nôtres(sans même parler du différentiel avec les pays d'Europe centrale ou de l'Est...).
RépondreSupprimer@Balthazar :
RépondreSupprimerEn attendant, les fruits de la croissance n'ont jamais été aussi bien répartis et redistribués en Argentine et le niveau de vie des Argentins augmentent, comme leur bien-être matériel. Personne n'est dupe, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, du taux d'inflation réel, mais sa tendance suit aussi le pouvoir d'achat des Argentins. L'inflation est supportable lorsque le pouvoir d'achat augmente aussi.
Pour le Brésil, il faut faire attention aux qualificatifs sur sa croissance : elle sera de 3,5% cette année. C'est évidemment très bien, mais ça n'est pas énorme ou démesuré, tant s'en faut : avec le Venezuela, ça sera même la croissance la plus modeste en Amérique du Sud. En revanche, je suis assez d'accord sur un point : le Brésil a longtemps été assez libéral et ce sont les mesures de Cardoso qui ont permis, avec du "retard", à Lula d'être populaire.
Après Apple c'est BMW qui va produire ses voitures au Bresil.
RépondreSupprimerhttp://www.leblogauto.com/2011/10/une-usine-bmw-au-bresil.html
Tres bon blog !
RépondreSupprimerAprès avoir imposé l'assemblage de l'iphone en terres francaise, je le paye toujours le meme prix ?