Des primaires qui se clarifient
Le cru 2012 des primaire républicaines restera sans doute dans les annales tant la bataille est féroce et les rebondissements sont nombreux. Tout d’abord, après avoir été confronté à une succession incroyable d’opposants aussi vite discrédités qu’apparus, Mitt Romney fait un excellent départ en gagnant de justesse l’Iowa et le New Hampshire. Tout le monde le croyait alors parti pour une formalité tant ses adversaires semblaient parfaitement inéligibles.
Puis, il perd la Caroline du Sud face à Newt Gingrich et un recompte donne finalement la victoire en Iowa à Rick Santorum, cassant sa belle dynamique, d’autant plus que le premier prenait la tête dans les sondages en Floride. Mais, le millionnaire mormon ensevelit son adversaire sous un déluge de publicités négatives et gagne cet Etat. Puis, il se partage les Etats suivants avec Rick Santorum, qui s’accroche malgré un budget et une organisation largement inférieure à la sienne.
Mitt Romney manque perdre le Michigan, son Etat de naissance, le 28 février, ce qui aurait pu porter un coup fatal à sa campagne. Puis, mardi, il l’a emporté dans 6 Etats sur les dix en jeu, contre trois à Rick Santorum et un à Newt Gingrich. Il l’emporte d’une courte tête dans l’Ohio, ce qui lui permet d’augmenter son avance puisqu’il dispose de 354 délégués contre 147 à Rick Santorum et 87 pour Newt Gingrich, qui l’a emporté dans son Etat d’élection, la Georgie.
Un candidat mal aimé
Malgré tout, la course promet d’être longue puisqu’il faut plus de mille délégués pour être élu. Qui plus est, on peut s’interroger sur ce que va faire Newt Gingrich : pourrait-il s’allier à Rick Santorum pour abattre la candidature de Mitt Romney ? Car ce dernier a du mal à franchir le cap des 40% des voix aux primaires, ce qui indique bien qu’il n’y a pas une majorité du parti pour le soutenir et que c’est la division du camp conservateur qui lui permet de gagner.
Bien sûr, il a pris une nette longueur d’avance et a démontré du caractère et une capacité à rebondir dans l’adversité, bien aidée par ses poches bien garnies. Mais le Grand Old Party n’apprécie toujours pas cet ancien gouverneur très modéré du Massachussetts qui avait mis en place une réforme de l’assurance santé très proche du plan Obama et qui était à l’époque extrêmement libéral (au sens étasunien du terme) sur les questions de société (et notamment l’avortement).
Il est bien évident que s’il ne semblait pas être le meilleur candidat pour battre Barack Obama, jamais les républicains ne pourraient le choisir comme leur candidat. Cet atout est sans doute crucial pour un électorat devenu très radical. Bien sûr, Mitt Romney ne plait pas spécialement à l’électorat du Tea Party, mais la perspective d’un second mandat du démocrate pourrait bien les pousser dans les bras du millionnaire mormon plutôt que de risquer la défaite avec un autre.
Mitt Romney vient de franchir une nouvelle étape vers la nomination. Mais s’il conserve sa position de favori, elle n’en reste pas moins inconfortable et pleine d’incertitudes. Il est probable que nous aurons d’autres rebondissements au printemps…
Bon résumé de la situation. Coquille : "au SENS étasunion".
RépondreSupprimerétasunien.. Arroseur, arrosé..
RépondreSupprimer@ CJWilly
RépondreSupprimerMerci !
C'est pour ces raisons que je pense qu'Obama sera réélu.
RépondreSupprimerSuites d'articles sur l'Euro :
RépondreSupprimerIl me semble quand même que le climat de panique entretenu par les politiques, qui prétendent que l’éclatement de l’euro ferait éclater l’Europe, est exagéré et contreproductif. Ce qui met l’Europe en péril en réalité c’est bien plus un taux de chômage des jeunes de 50 %, des tensions sociales et des dissonances entre pays liées à la crise de la dette qu'une éventuelle dissolution de l’union monétaire. Il est évident que cette dissolution devrait être préparée en détail à l’avance et appliquée quasiment du jour au lendemain.
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Olaf
Très franchement que se soit Obama / Romney ou un autre c'est comme chez nous blanc bonnet bonnet blanc républicains et démocrates se partage le pouvoir alternativement et se moquent des citoyens par leurs campagnes puantes au dessous de la ceinture ( les bisounours peuvent remplacer puantes par nauséabondes)
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