Les
résultats du second tour de l’élection présidentielle viennent de tomber :
avec 52% des voix, François Hollande sera donc le septième président de la
Cinquième République et Nicolas Sarkozy est le second président à ne pas être réélu,
sanctionnant
un bilan et une campagne calamiteuses.
Sarkozy,
le nouveau Giscard
Comme
d’autres, j’avais
évoqué assez tôt les parallèles entre le président sortant et désormais sorti
et Valéry Giscard d’Estaing. Une même élection assez jeune, la première
fois qu’il se présentait, une même hyper présidentialisation effaçant le
gouvernement et son chef, une même tentation de la surexposition médiatique,
une même déconnexion d’avec la réalité et la majorité de la population, mais
aussi une gestion hasardeuse d’une grave crise économique.
La
défaite du président sortant est une sanction largement méritée. Le bilan
de Nicolas Sarkozy était très mauvais, avec un taux de chômage record, un
pouvoir d’achat en berne pour la majorité de la population, une insécurité qui
n’a cessé de progresser, un système éducatif en grave crise. Si la crise a été
un peu moins dure en France qu’ailleurs, c’est uniquement à cause des
stabilisateurs automatiques hérités du passé et qu’il souhaitait plutôt
démanteler.
Postures
et impostures
En outre, cette
présidence aura été celle des postures qui n’ont rien résolu. Nicolas
Sarkozy n’a cessé de s’agiter devant les caméras et en créant de nouvelles lois
pour lutter contre l’insécurité. Mais cette agitation n’a produit aucun
résultat concret puisque les violences aux personnes ont progressé de près de
70% en dix ans. Le président sorti a également promis une profonde réforme du
capitalisme suite à la crise. Nous
attendons toujours les conséquences concrètes de ses discours.
Globalement,
cette présidence a souffert de deux carences : un président plus soucieux
de lui que du pays et une action le plus souvent superficielle et conçue à des
fins de communication politicienne plutôt que de résolution des questions qui
se posent au pays. Même la réforme des retraites a une portée assez limitée. Le
projet de TVA sociale, qui baisserait de 3% le coût du travail, est
anecdotique. Bref, les Français ont eu raison de sanctionner Nicolas Sarkozy.
Hollande,
vainqueur logique, sans illusion
Malgré tout,
le score ne démontre pas un grand enthousiasme étant données les immenses
carences de son adversaire. On ne sent pas un grand élan en sa faveur, comme si
les Français avaient déjà des espoirs très limités pour ce futur mandat. Mais
une attente moins grande pourrait être un atout dans un premier temps car cela
limitera la déception. Mais
notre pays continuera à se heurter au mur de la mondialisation et de l’Europe,
comme depuis 30 ans.
ce qui se passe en Grèce est plus intéressant ; la fin de l'euro n'est peut être pas si loin ?
RépondreSupprimer@ Patrice,
RépondreSupprimerA priori, les partis pro-mémorandum seraient malgré tout en tête...
Mais les partis opposés ont beaucoup progressé.
Etant assez peu soupçonnable d'avoir voté Sarkozy en 2012 je me permets de relever dès lors sans intentions militantes aucune la phrase suivante :
RépondreSupprimer"un président plus soucieux de lui que du pays et une action le plus souvent superficielle et conçue à des fins de communication politicienne plutôt que de résolution des questions qui se posent au pays."
Une telle affirmation, si large et péremptoire, mériterait tout de même une explication détaillée quant à des éléments centraux et déterminants de sa politique, et ce pièces à l'appui.
A défaut, cela ressemble, il me semble, à un trait politicien.
Il y a l'exemple de la lutte contre l'insécurité dans le papier et tout ce que j'ai écrit depuis 5 ans.
SupprimerA chaque fois vous bottez en touche : j'en ai parlé pendant 5 ans dites-vous... ça ne me convainc pas - ce qui peut tout à fait n'être à aucun moment votre ambition, je le comprends bien.
SupprimerS'agissant précisément de la lutte contre l'insécurité, je ne vois pas de quoi il s'agit ; pas plus que je ne vois ce seul élément, quand bien même il serait enfin fondé, suffire à justifier l'expression "une action le plus souvent superficielle". Mais je peux me tromper.
Anonyme,
SupprimerPinsolle deteste sarkozy il y a rien à faire, c'est irrationnel. On brûle des drapeaux français à Toulose ville qui a connu un drame pour l'armée aussi pas seulment antisémite? Il s'en fout l'important c'est que sarko soit viré. Ce qui intéresse DLR c'est pas la France mais leur idée de ce que doit être un président gaulliste c'est tout. D'où leur score.
@ Anonyme
SupprimerJe ne vais pas ré-écrire en permanence des billets déjà écrit. J'en ai écrit plus de 2000 en 5 ans. Il y a toute la matière qui faut dans les liens que j'ai mis. Nicolas Sarkozy est en charge de la sécurité des Français depuis 10 ans. Les violences aux personnes ont augmenté de près de 70% malgré les innombrables lois (mais qui étaient souvent des lois de circonstances, en réaction à des faits divers). Il n'a pas fait de travail de fond, il a juste réagi à l'actualité, joué le "premier flic de France", sans rien résoudre.
Idem sur la réforme du capitalisme. Beaucoup de mots, trois fois rien en actes, y compris en comparaison avec la GB et les USA. Voici deux faits vérifiables et concrets.
L'assertion " je l'ai dit, écrit, pendant 5 ans," n'est pas une argumentation recevable illustrant précisément la phrase que j'ai pu mettre en exergue et interroger quant à son caractère pour le moins général et facile. Vous ne pouvez pas, manifestement, démontrer le propos fort et catégorique que vous mettez au débat ; c'est là un constat et ce n'est pas même un reproche. La preuve en est, votre formule fonctionne tout le temps pour n'importe quelle situation ; elle est donc une non-réponse. Il n'y a pas de mal à assumer une non-réponse, cela peut arriver à tout le monde, le tout est de le reconnaître. Mais peut-être pouvez-vous illustrer précisément le propos que vous avez tenu ? Non ?
SupprimerAnalyse bidon,
RépondreSupprimerC'est le voix du FN qui ont manqué à Nicolas Sarkozy. En tout cas cette campagne calamiteuse à conduit à une défaite honorable pas l'humiliation que vous éspèriez, mais bon continuez avec ces billets regardez plutôt les drapeaux algériens, syriens et palestinies à la bastille et comparez le avec le drapeaux français à la "calamiteuse" du Trocadéro. La realité c'est que le score est assez serré, donc pas de place pour l'explosion de la droite.
"A défaut de sortir de l’impasse, le style du président ne pourra qu’être meilleur."
RépondreSupprimerOn verra bien, le style de la fête c'est totalement different ça je vous l'accord très peu de drapeau français.
51,56 90%
RépondreSupprimerJ'éspère pour vous que les militants de dlr ont voté en partie car si on a raté l'élection à cause de votre partie on vous fera un beau procès du style de celui fait a taubira.
Non mais c'est dingue ici, pinsolle éspère dans une victoire de l'extrême gauche et de nazi pour faire sauter l'euro en Grèce. Je pense que votre mouvement joue avec le feu.
RépondreSupprimerLe terrorisme intellectuel qui règne ici est effrayant... Cher Fiorino, pourquoi ne pas aller déverser votre haine ailleurs ?
RépondreSupprimerMais la haïne c'est plutôt cet article, le terrorisme intellectuel c'est autre chose, desolé mais moi l'arrivé d'un parti nazi au parlement grec me semble pas une question de terrorisme intellectuel, surtour pour pinsolle qui parle à longeur de journée de valeur et propos innaceptables.
SupprimerFiorino vous nous gonflez .... je vote pour la modération en ce qui concerne vos écrits.
SupprimerLe Point http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/nicolas-sarkozy-seme-le-doute-sur-son-avenir-personnel-07-05-2012-1458863_324.php?google_editors_picks=true :
" En 2008, Nicolas Sarkozy se voyait parcourir le monde pour gagner de l'argent. "Quand j'vois les milliards que gagne Clinton, moi, je m'en mets plein les poches ! Je fais ça pendant cinq ans, et ensuite, je pars faire du fric comme Clinton, 150 000 euros la conférence", confiait-il en petit comité, comme le rapportait Le Point. Selon nos informations, il n'aurait d'ailleurs pas attendu la fin de la campagne pour engager de sérieuses discussions avec des personnalités du monde des affaires."
Anonyme vous n'acceptez pas la contradiction? Quelle est le rapport avec ces potins sur sarko? Je ne suis pas les seul à avoir remarqué que Pinsolle joue à la politique fiction sur le dos de la France. Esperer dans l'explosion de l'euro parce qu'il n'arrivent pas à convaincre les français de sa nocivité presumée c'est vraiment une attitude antidémocratique qui ne fera que se confirmer si vous moderez mes écrits. Bon sarkozy est parti vous êtes content? Alors maintenant il y a les législatives sachant que NDA est totalement discredité, reste à savoir comment faire barrage à Terranova Ferrand qui est candidat. ça vous intéresse? Ou il n'y a que la Grèce qui compte?
Supprimer@ Fiorino,
RépondreSupprimerVous êtes pitoyable. Encore plus excité que votre modèle Sarkozy. Vous inventez des arguments complètement ridicules et totalement imaginaires :
1- Où ai-je écrit que je me fous des histoires de drapeaux ? Vous êtes fatiguant avec vos mauvais procès digne de ce quinquennat lamentable.
2- L’explosion de la droite, je n’ai jamais pensé qu’elle aurait lieu et je l’ai souvent écrit
3- Je parlais du « style du président » pas du style de ses soutiens.
4- Où ai-je écrit que je souhaitais une victoire des nazis en Grèce ? Je vous signale qu’il y a un parti regroupant les opposants au mémorandum issu de Nouvelle Démocratie par exemple…
Vous touchez le fond avec votre argumentation sur l’euro. Dire que l’euro est nocif serait donc antidémocratique. La défaite ne vous va pas bien au teint. Il faudrait peut-être créer des Cours de Justice pour les déviants intellectuels. Il y a juste une multitude d’économistes qui expliquent la même chose que moi. On décèle un petit côté totalitaire chez vous très sympathique…
Rassurez-moi, vous aviez bu (et pas qu’un peu) avant d’écrire votre torrent de commentaires plus ridicules les uns que les autres.
Allez, un calmant et au dodo !