On comprend
un peu mieux pourquoi
la France a cédé sur les euros obligations (et la réforme de la BCE, et le
juste échange). Angela
Merkel a donné son accord pour un plan de croissance qui permet à François
Hollande d’avoir une victoire diplomatique, illusoire dans les détails.
Un plan
principalement cosmétique
En
affichant ce plan à 120-130 milliards d’euros, les dirigeants européens
donnent le change, à condition de ne pas trop regarder dans les détails. François
Hollande peut fanfaronner : « qui
aurait pu dire, il y a encore quelques semaines, qu’elle aurait été à ce point
à l’ordre du jour du conseil européen ? », mais le nouveau
président de la République n’a pas tellement infléchi l’agenda européen. Il a
aussi cédé sur les euros obligations, le statut de la BCE ou le juste échange…
En outre, ce
plan semble bien léger par rapport aux plans de soutien aux banques ou aux
créanciers des pays en difficulé. Il a déjà fallu deux plans d’une taille
équivalente pour sauver les créditeurs de la Grèce : il sera difficile de
faire croire qu’un tel montant permettra de relancer l’économie de l’Union
Européenne toute entière. 1% du PIB européen, ce sera léger pour relancer des
économies tombées dans la récession, surtout si cette somme n’est pas dépensée
sur une année.
En outre, la
description du plan donne l’impression qu’il est un assemblage de brics et
de brocs. Il mêle des fonds européens non dépensés (55 Mds), une augmentation
des moyens de la Banque Européenne d’Investissement (ce qui permet d’utiliser
l’effet de levier, un euro de capital permettant d’en emprunter dix fois plus…
sic) et des « projects bonds » communs pour financer des
infrastructures… ce qui signifie que les dépenses s’étaleront sur une assez
longue période.
Chauds-froids
allemands
Elle a
soutenu « qu’il faut de la
solidarité et de la compétitivité », et que « la
croissance et des finances solides sont les deux faces d’une même pièce »,
ce qui est démenti par les études du FMI, refroidissant les demandes de
solidarité des autres dirigeants. La chancelière a défendu « plus
de mécanismes de contrôle » et soutient que la recapitalisation
des banques par les fonds de secours « viole des traités ». Elle
rejette toujours la monétisation des dettes publiques par la BCE.
Bref, même
si le chef de la diplomatie allemande assure « qu’il
faut accélérer l’intégration de l’Union Européenne », comme Angela
Merkel, il ne faut pas oublier que quand l’Allemagne parle d’intégration, elle
parle de contrôle renforcé des fonds communs alors que les autres parlent
de transferts venus d’Allemagne, ce qu’elle refuse complètement. Le dialogue de
sourd continue. Et honnêtement, cela
est compréhensible devant les montants envisagés…
120 milliards d'euros, disons 20% pour la France soit 24 milliards: même à 3%, de bonnes conditions, ça fera toujours au moins 700 millions de plus d'intérêts qu'il faudra emprunter chaque année.
RépondreSupprimerMais bon, ce n'est qu'une goutte d'eau comparée aux 130 millions d'intérêts que nous devons payer par jour !
De toutes les façons il ne faut pas se leurrer l'Allemagne défend sa conception de l'Europe tandis que ses partenaires défendent l'Europe pour elle-même c'est-à-dire une Europe rêvée et non réelle. Madame Merkel a de son point de vue raison: l'UE telle qu'elle est permet à l'Allemagne d'engranger des excédents commerciaux sur le dos de ses partenaires qu'elle critique sans retenue parce qu'en raison du vieillissement de sa population et de son déclin démographique ils sont indispensables. Cet argument fort devrait être répondu au parti allemand qui se cache en France sous l'alibi européen.
RépondreSupprimerCe qui est "inquiétant" (pour nous) c'est que 75% des français restent opposés à une sortie de l'euro
RépondreSupprimerhttp://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202135996148-les-europeens-sceptiques-sur-le-maintien-de-la-grece-dans-la-zone-euro-337009.php
Peu importe les sondages dont on sait que la réponse dépend de la question posée! Comme en Grèce la victoire des conservateurs et complices d'un système malfaisant comme les "socialistes" du Pasok et autres n'empêchera pas l'effondrement de ce système. Depuis 4 ans les réponses de l'UE sont toujours trop peu et trop tard, la réalité est sur le point de s'imposer avec la chute de tout le système bancaire espagnol, les difficultés italiennes, portugaises, irlandaises. Le réel se venge sur ceux qui veulent par aveuglement ou idéologie l'ignorer, les faits sont têtus comme disait Lénine! Lisez donc le blog de Paul Jorion, vous serez édifiés!
SupprimerUn autre avis d'économiste qui accable l'euro, Charles Gave :
RépondreSupprimerhttp://www.atlantico.fr/decryptage/marche-arriere-euro-pour-eviter-explosion-europe-charles-gave-396439.html
Qui s'ajoute à d'autres avis accablants dont celui très argumenté de Jacques Sapir :
http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/71/03/75/PDF/FMSH-WP-2012-12_Sapir1.pdf
Nicolas Dupont -Aignan s'est encore exprimé récemment sur le même sujet :
http://www.dailymotion.com/video/xroqzx_nicolas-dupont-aignan_news
A mon avis si 75% des français restent opposés à une sortie de l'euro, c'est que beaucoup d'entre eux n'ont pas encore compris les tenants et les aboutissants de l'union monétaire. Et actuellement on est dans un aboutissant : la crise actuelle.
Faut-il retenir que 74% des Français restent attachés à la monnaie unique ou craignent les conséquences d'une sortie de l'eurozone, ou que 39% des Allemands interrogés dans ce même sondage expriment le souhait d'un retour au mark ? C'est ce dernier point que Bloomberg a plutôt choisi pour présenter cette enquête d'opinion : http://www.bloomberg.com/news/2012-06-24/germans-show-lowest-support-for-keeping-euro-in-four-nation-poll.html
RépondreSupprimerIl suffirait de peu de choses pour que l'opinion allemande bascule en faveur d'un soutien majoritaire à l'option d'une sortie de l'euro. Dans tous les cas de figure envisageables, cela augure assez mal de la capacité allemande à jouer complaisamment le rôle de banquier de l'Europe dans le scénario envisagé par les tenants du fédéralisme.
YPB
Ce qui est amusant quand je pousse dans leur retranchement les partisans Français de l'euro c'est de dire qu'il est agréable de ne pas avoir a changer de monnaie quand on change de pays surtout pour ceux qui ne vont jamais en ue
SupprimerBravo pour tous vos articles sur l'Europe que je reprends parfois sur mon propre blog.
RépondreSupprimerConcernant le reniement de Hollande déguisé en pseudo-victoire que vous évoquez, j'avais pris le temps dans un article (http://blogdenico.fr/?p=1055)de retracer ce qu'il s'était passé avec Jospin en 97 avant et après le Traité d'Amsterdam et son Pacte de Stabilité, et c'était effarant de voir à quel point la même mise en scène s'était déjà produite. J'en mets juste quelques extraits ci-dessous, issus d'articles de l'époque de Libération.
Acte 1 : Avant la dissolution et les élections de 97
9 novembre 1996, Michel Sapin : «Nous refusons un pacte de stabilité qui serait limité à la seule question des déficits budgétaires. Nous proposons un pacte de stabilité et de croissance.»
21 mai, Jospin : «Le pacte de stabilité ajoute des conditions qui ne sont pas dans le traité de Maastricht. Le pacte de stabilité, c’est du super-Maastricht, et c’est une concession que le gouvernement français a faite absurdement aux Allemands ou à certains milieux allemands. Donc, je n’ai aucune raison de me sentir engagé par rapport à cela. Je ne vois pas pourquoi l’Europe devrait continuer, pendant dix ou quinze ans, à être une zone de basse pression économique par rapport aux autres grands ensembles économiques.»
Acte 2 : Victoire du PS aux élections début juin : 10 jours pour faire bouger le texte du Traité avant le sommet d’Amsterdam
7 juin : Interrogé sur ses intentions, Lionel Jospin est apparu plus qu’embarrassé. Mais en son for intérieur, le choix est fait : le nouveau gouvernement a en effet décidé de ne pas s’opposer à l’adoption du pacte, lors du prochain sommet européen d’Amsterdam. L’idée est de le «compléter» par un renforcement de la coordination économique et un volet « emploi », afin de ne pas laisser la future banque centrale européenne seul maître à bord de l’Europe de la monnaie unique. Reste donc à habiller ce retour au réalisme sans paraître se déjuger. 8 juin : La commission de Bruxelles est prête à jouer les bons offices pour que la France se sorte la tête haute de cette affaire. Yves Thibaut de Silguy, commissaire européen chargé des questions monétaires est passé à Bercy pour prodiguer quelques idées et conseils au nouveau ministre des Finances, Dominique Strauss Kahn, avant la réunion du Conseil des ministres des Finances des Quinze, à Luxembourg.
Pour le symbole, Silguy propose de rebaptiser le pacte de stabilité et de croissance, en ajoutant les mots «et d’emploi». Le mot «croissance» avait déjà été adjoint pour complaire au gouvernement Juppé.
Acte 3 : Sommets de Luxembourg puis d’Amsterdam : le PS obtient des concessions symboliques et prétend s’en être sorti par le haut…
15 juin : Le ministre de l’Economie et des Finances, Dominique Strauss-Kahn, est depuis hier soir à Luxembourg pour exposer à ses homologues européens la position française. Avant de partir, il a eu instruction de délivrer un message très ferme quant à la volonté française de rééquilibrer le pacte de stabilité par la constitution d’un gouvernement économique.
Helmut Kohl a lâché un peu de lest en acceptant l’insertion d’un chapitre sur l’emploi, qui ne prêtait pas à conséquence car Bruxelles n’acquérait ni pouvoir ni fonds en matière de
lutte contre le chômage.
17-18 juin à Amsterdam : Au final, Jospin a avalisé, sans en changer une virgule, le Pacte de stabilité.
Le premier secrétaire délégué du PS, François Hollande, s’est voulu optimiste. Estimant sur LCI «dommage» que le pacte de stabilité reste «aussi rigoureux», il a ajouté que «la parole de la France avait été donnée en décembre» et qu’«Amsterdam n’est pas l’étape finale, il y aura d’autre rendez-vous».
@ Nico
RépondreSupprimerMerci pour ce rappel utile. Il était prévisible que Hollande ne fasse rien.
@ YBP
Le poids de l'opinion publique allemande condamne par avance toute solution fédéraliste de type euro obligations (79% contre, 14% pour). Du coup, l'euro est condamné. Sachant que même avec les euros obligations, cela ne marcherait pas...
@ Anonyme
Merci pour ces liens.
@ A-J et Cording
Très juste. Il faut du temps pour faire évoluer les peuples. La réalité devrait leur ouvrir les yeux. Malgré la victoire de ND en Grèce, les scores montrent un gros progrès avec la mort du bipartisme d'antan, l'émergence de nouvelles forces politiques...
Karlsruhe recadre :
RépondreSupprimerhttp://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120619trib000704653/angela-merkel-recadree-par-la-cour-constitutionnelle-de-karlsruhe.html
http://www.bundesverfassungsgericht.de/pressemitteilungen/bvg12-042.html
Apparemment François Hollande n’a pas complètement abandonné sa proposition des euro-obligations. Il dit : je "Je considère que ça doit être une perspective, pas à dix ans »
RépondreSupprimerhttp://www.lejdd.fr/International/UE/Actualite/Hollande-a-obtenu-que-1-du-PIB-europeen-soit-consacre-a-la-croissance-et-lache-du-lest-sur-euro-obligations-521517/
Tout esprit responsable sait que pour qu’il y ait des euro-obligations et d’autres systèmes de risques mutualisés en zone euro, il faudrait d’abord qu’il y ait des transferts de souveraineté à un pouvoir européen. Pour les allemands il faut non seulement qu’il y ait les transferts de souveraineté mais aussi que les pays de la zone euro actuellement en situation problématique aient d’abord assaini leur situation financière.
En tout état de cause on sait maintenant que pour régler la question de la crise de la zone euro, il n’y aura pas le choix : Soit il y aura des transferts de souveraineté importants à un pouvoir européen permettant les euro-obligations, une mutualisation des risques bancaires, etc. Soit il faudra revenir aux monnaies nationales.
Donc ceux qui soutiennent la monnaie unique, le président de la république et le gouvernement français en font partie, sont normalement dans l’obligation de proposer les transferts de souveraineté qui permettraient à cette monnaie unique d’exister où au minimum de mettre la question à l’étude au niveau du parlement par exemple car, en principe, les transferts de souveraineté sont une question importante qui mériterait des débats approfondis.
Donc pourquoi cette question des transferts de souveraineté n’est pas encore officiellement à l’ordre du jour dans les propositions du nouveau pouvoir en France ? Est-ce qu’il pense que la monnaie unique qu’il soutient peut être sauvée sans transferts de souveraineté et comment ?
Allemagne/Transfert de compétences à l'UE: Schäuble envisage un référendum
Supprimerhttp://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp-00451143-allemagne-transfert-de-competences-a-l-ue-schauble-envisage-un-referendum-337308.php
« Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble s'est montré favorable à la tenue d'un référendum afin de réviser la Constitution allemande pour permettre un transfert de davantage de compétences à Bruxelles, dans un entretien avec l'hebdomadaire Der Spiegel paru lundi.
"On peut donner davantage de droits à Bruxelles mais la population allemande devra se prononcer là-dessus", a déclaré M. Schäuble, interrogé sur le fait que ce transfert de compétences, qu'il défend personnellement, se heurtera à la Constitution allemande.
"Je pars de l'idée que cela peut arriver plus vite que je ne le pensais il y a quelques mois", a ajouté le ministre à propos du référendum, soulignant que les responsables européens "veulent faire des propositions concrètes pour une intégration plus prononcée" dès le sommet de jeudi et vendredi à Bruxelles.
Il n'a pas souhaité évoquer un calendrier mais a estimé que cela était tout à fait envisageable avant cinq ans.
Cette déclaration intervient alors que la Cour constitutionnelle de Karlsruhe (ouest), garante du respect de la Loi fondamentale allemande, vient une nouvelle fois d'intervenir dans le processus d'adoption des mesures de sauvetage de la zone euro.
Elle a réclamé cette fois au président allemand de surseoir à la signature des textes de loi sur le Pacte budgétaire et le mécanisme de sauvetage MES, ce qui devrait retarder la mise en application de ce dernier, initialement prévue le 9 juillet.
Dans son entretien au Spiegel, M. Schäuble a souligné que le transfert de compétences, qui constitue pour Berlin un préalable à toute avancée sur le thème d'une union budgétaire synonyme entre autres d'émissions de dette commune, devait s'accompagner d'une légitimation démocratique.
"La Commission doit devenir un vrai gouvernement, et pour cela elle doit être élue soit par le Parlement soit au travers de l'élection directe de son président. Je suis pour la deuxième option", a-t-il dit.
Le Parlement européen doit de son côté "être renforcé", notamment en lui donnant le droit d'initiative législative. "Que ce rôle appartienne à la Commission seul est un anachronisme", a-t-il jugé.
Quant aux Etats nationaux, ils seraient représentés dans une deuxième chambre à l'exemple du Bundesrat allemand ou du Sénat américain, "où toutes les lois devront être approuvées à la majorité, comme au Parlement", a ajouté M. Schäuble. »
"Le nouveau gouvernement grec devrait arrêter de demander de l'aide et plutôt mettre rapidement en oeuvre les réformes prévues, en échange des plans de soutien de ses partenaires européens, a déclaré dimanche le ministre des Finances allemand.
RépondreSupprimerDans un langage exceptionnellement cru, Wolfgang Schäuble a précisé au journal Bild am Sonntag que la Grèce avait perdu une bonne part de la confiance de l'Europe au cours de la crise de la dette souveraine, comme le révèle un sondage mené dans les quatre plus grandes puissances européennes, publié par l'hebdomadaire.
« De son côté, le président de la Bundesbank Jens Weidmann a rejeté une proposition du Premier ministre italien Mario Monti pour le rachat de dettes souveraines par les fonds de soutien. "Les propositions de Mario Monti reviennent à un financement de l'Etat via la planche à billet de la banque centrale, ce qui est interdit dans les traités de l'Union européenne", a-t-il déclaré samedi au quotidien allemand Sueddeutsche Zeitung. »
http://fr.news.yahoo.com/arr%C3%AAtez-demander-laide-dit-lallemagne-%C3%A0-la-gr%C3%A8ce-162702135--finance.html
Lundi 25 juin 2012 :
RépondreSupprimer"Quand je pense au sommet du 28 juin, je crains qu'une fois encore, nous nous attachions trop aux différentes manières de partager la dette", a dit Angela Merkel lors d'une conférence à Berlin.
"La mutualisation des dettes au sein de la zone euro ou la création d'un fonds de rédemption seraient inconstitutionnelles", a-t-elle ajouté.
"Je considère en outre que ce partage du fardeau des dettes et cette mutualisation des dettes seraient économiquement erronés et contre-productifs", a-t-elle dit.
Chypre fait appel à l'aide européenne.
"Chypre a fait officiellement appel à l'aide européenne aujourd'hui", a annoncé le gouvernement chypriote par communiqué.
"L'objectif de cette demande d'aide est de contenir les risques pour l'économie chypriote", explique le gouvernement, notamment ceux liés "à la forte exposition des banques du pays à l'économie grecque".
Chypre aura recours également à un emprunt de 3 à 5 milliards d'euros réalisé auprès de la Russie.
Il s'agit du deuxième pays à faire à l'aide européenne ce lundi, après l'Espagne ce matin.
A terme, cinq pays de la zone euro bénéficieront, avec ces deux nouveaux États, de l'aide européenne (Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, Chypre).
(Dépêche Reuters)
Les Bourses européennes ont clôturé lundi en forte baisse, les marchés étant nerveux et inquiets à quelques jours d'un sommet européen censé apporter un début de réponse à la crise de la dette souveraine en zone euro.
Paris a perdu 2,24 %, Londres a perdu 1,14%, Francfort a perdu 2,09%, Milan 4,02%, Madrid 3,67% et Athènes 6,84 %.
L'indice Stoxx des banques (-3,02%) a accusé la plus forte baisse sectorielle en Europe, les financières étant fortement corrélées aux aléas de la crise de la dette en zone euro.
"Il y a une grande nervosité sur le marché à l'approche du sommet européen de la fin de semaine. Il y a un gros consensus négatif sur le déroulé des opérations. Les investisseurs craignent que ce soit une nouvelle fois une déception", explique un analyste financier basé à Paris.
A quelle sauce allons-nous être mangé ?
RépondreSupprimerRéponse par Jean Quatremer: " Fédérer sans le dire "
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2012/06/ne-dites-pas-vers-le-f%C3%A9d%C3%A9ralisme-europ%C3%A9en-mais-dites-vers-une-v%C3%A9ritable-union-%C3%A9conomique-et-mon%C3%A9taire-sur-l.html (ou http://tinyurl.com/7zfht7y )
Les faits semblent demontrer que les gaullistes libres sont d'un autre temps. Apres le sommet les bourses remontent, et oui, on ne peut que constater une strategie politique dont la droite Francaise etait incapable.
RépondreSupprimerComme quoi les illusions parfois.....