Hier, nous
votions pour le premier tour des élections législatives. Les résultats
démontrent que les Français, s’ils confirment le vote de l’élection
présidentielle, le font sans grand enthousiasme, comme le démontre le niveau
élevé de l’abstention, au-delà de 40%.
Une
mauvaise campagne
La
campagne présidentielle n’avait déjà pas été brillante, entre un François
Hollande qui s’était contenté du service minimum, en comptant sur le rejet du
président sortant pour l’emporter. Nicolas Sarkozy, en menant une campagne très
clivante, a paradoxalement réussi à remobiliser une partie de son électorat, outré
par les réactions agressives que suscitaient le président, du fait même de
la tonalité très droitière de sa campagne, comme
l’avaient analysé Gaël Brustier et Jean-Philippe Huelin.
Là, les
partis ont donné dans le service minimum. L’UMP s’est cantonnée à une
opposition outrancièrement caricaturale, après
avoir constaté le 6 mai que la polarisation pouvait lui permettre de sauver les
meubles. Résultat, le moindre fait et geste du gouvernement est attaqué
sans la moindre nuance, du décalage de l’horaire de l’annonce du gouvernement, à
la cérémonie du passage de pouvoir ou l’excès de vitesse de la voiture du
président, cédant souvent à une outrance ridicule.
Le
gouvernement n’est pas exempt de critiques non plus, entre
quelques annonces mal organisées et une insistance parfois également
caricaturale sur le caractère « normal » de cette présidence,
soulignée par une attention assez stupéfiante aux moyens de transport de
l’équipe au pouvoir. La chronique de ces premières semaines est ainsi dominée
par ce résumé un peu dérisoire de notre vie politique alors
que la crise de l’euro dure depuis plus de deux ans.
Un choix
par défaut
Mais les
Français semblent vouloir (assez raisonnablement il faut dire) confirmer le
vote de l’élection présidentielle et donner au président une majorité. Elle
sera sans enthousiasme car pas
grand monde ne semble penser que le PS pourra sortir le pays de la crise dans
laquelle l’euro l’a plongé. Le Front National fait un score de 13%, sous
son record de 1997, ne lui permettant de se maintenir que dans une cinquantaine
de circonscriptions, contre plus de 100 envisagées il y a un mois.
Le Front de
Gauche rassemble 7% des suffrages et perd la moitié des voix du 22 avril. Les
écologistes redressent la tête, grâce aux circonscriptions réservées par le PS.
Le Modem poursuit sa descente aux enfers avec moins de 2%. DLR, qui présentait
300 candidats, franchit un nouveau cap car beaucoup franchissent le cap des 1%,
gage de financement public. NDA
réalise le très beau score de 42% dans sa circonscription, devant le PS
(30%) et l’UMP (13%), éliminé.
C'est vrai les Français semblent a l'heure actuelle victimes de sideration la vrai victoire aujourd’hui étant l'abstention . Je pense qu'il est souhaitable que le ps ait la majorité seul c'est la le piège ac pour une élimination en 2017 ; bon encore 5 ans mais les Français vont bien un jour sodomiser l'umps !
RépondreSupprimer@patrice lamy
RépondreSupprimerJe fais exactement le même calcul que vous, et j'irai même plus loin : je ne donne pas six mois au PS et à Hollande pour être totalement déconsidérés.
Sancelrien
oui je suis d'accord
SupprimerIl faudrait pouvoir changer le système électoral (présidentielles et législatives): un seul tour et le meilleur gagne...
RépondreSupprimerMes félicitations à tous les candidats DLR qui se sont engagée dans une bataille qu'ils savaient sans issue élective.. et félicitations spéciales à NDA pour son score contre l'UMP
Il faudrait limiter au maximum le nombre de scrutins pour réduire l'abstention.
SupprimerJe retiens plusieurs bonne nouvelles :
RépondreSupprimer- le score de NDA
- la claque que s'est pris le tribun justicier dans le Pas de Calais
- le fait que plus de 50 candidats DLR font plus de 1%
Et si je peux me permettre une petite critique : j'ai bien sûr voté pour la candidate DLR dans ma circonscription. Cette dernière a fait un score très bas, et pour cause... Elle n'est pas du coin et personne ne la connait, de plus elle n'a participé à aucun débat. Je trouve le procédé moyen, même si je peux comprendre l'importance du financement public pour un parti comme le notre.
Anthony FOUDRAIN
Félicitations aux candidats de DLR qui ont mouillé la chemise sur le terrain! Tout mon respect à eux, et sans verser dans le jeunisme, particulièrement aux "petits" de 20-25 (voire 30) ans qui ont voulu vaillamment y aller. Chapeau bas, à 32 ans, je n'ai pas encore envisagé d'en faire de même!
RépondreSupprimerFélicitations à NDA qui réalise un score magnifique en laminant le candidat UMP face à lui!
Par contre, seule réserve, puisque la notoriété est quelque chose de très important (les meilleurs scores sont réalisés par ceux qui en ont un minimum), la prochaine fois, il faudra que ceux qui ont la chance d'être implanté localement évitent les calculs...
@ Laurent Pinsolle
RépondreSupprimerVous faites référence à un article 49-3... qui n'existe.
Vous faites sûrement référence à l'article 49 alinéa 3 ?
Cette précision peut sembler pointilleuse mais elle est importante, il me semble, parce que dans la constitution de 1958 l'écriture "numéro-numéro" désigne des articles (qui complètent celui portant le 1er numéro) et non pas un article et l'un de ses alinéas.
Lorsqu'on veut désigner en particulier un alinéa d'un article il convient donc de dire
"article 49 alinéa 3".
Il est vrai que c'est un peu fastidieux...
C'est pour cela que dans certains pays les alinéas des articles sont numérotés (comme en Allemagne par exemple). Ce qui permet de dire :
article "5.a" ou "5.1" selon les cas.
En France certains écrivent "article 49.3" pour désigner tel alinéa de tel article. Mais ce n'est pas très réglementaire et porte à confusion...
Bien à vous.
y'a un truc que je comprends pas ... F-X. Villain est bien toujours DLR ?
RépondreSupprimersur le site du ministère de l'intérieur, il est clairement sous étiquette "UMP", mais semble aussi toujours être vice président de DLR ... en outre, les journeaux le présentent tantot comme "Divers Droite (DVD)", "UMP" ou "DLR" ...
*malocrane*
Il est vrai que l'étiquette de monsieur François-Xavier Villain n'est pas claire :
Supprimerhttp://www.lavoixdunord.fr/region/francois-xavier-villain-largement-en-tete-le-depute-jna13b0n507241?xtor=RSS-2
http://www.nosdeputes.fr/francois-xavier-villain
Il est tour a tout présenté comme :
- vice président de DLR
http://www.debout-la-republique.fr/equipe-dirigeante
- et " sans étiquette, mais investi par l'UMP " pour reprendre la Voix du Nord.
Curieux...
je ne sais comment fonctionne les étiquettes du ministère de l’intérieur est ce un fonctionnaire qui classe plus ou moins au pif dans les divers ?
SupprimerMaintenant que nous allons avoir un financement peut être seront nous nommés ?