C’est
une question dérangeante pour la zone euro. Même si tout n’est pas rose,
loin de là, aux Etats-Unis, la situation s’y améliore progressivement alors que
les pays européens s’enfoncent dans une nouvelle récession, moins de trois ans
après la grande crise.
Etats-Unis
2, Europe 0
Bien sûr, le
taux de chômage outre-Atlantique reste au-delà de 8%, un niveau extrêmement
élevé pour eux (minoré par toutes les personnes qui ont quitté le marché de
l’emploi), mais ce taux a baissé de près de deux points alors qu’il bat des
records en Europe, à plus de 11%. Et même si la croissance faiblit, autour de
2%, elle reste positive, quand
la zone euro va traverser une nouvelle récession en 2012, dont on se
demande s’il sera possible d’en sortir en 2013…
Cette
situation est paradoxale car la crise que nous traversons est venue de la
finance dont New York est un centre mondial (comme Londres et Singapour) et que
le marché immobilier étasunien s’est totalement effondré. Du coup,
théoriquement, la récession devrait être plus dure outre-Atlantique que chez
nous et la reprise plus lente. C’est tout l’inverse en réalité. La récession a
été aussi forte des deux côtés de l’Atlantique, et nous ne parvenons pas à
relancer l’économie.
Pourquoi
un tel écart ?
Les raisons
de cette divergence atlantique sont nombreuses. Les deux principales sont assez
évidentes. A Washington, on compte sur la reprise économique pour réduire les
déficits et priorité claire est donnée à la première. Dans les capitales
européennes, une austérité sauvage a cassé la croissance dans beaucoup de pays,
fragilisant du coup le rééquilibrage des finances publiques. Cette
austérité suicidaire est notamment dénoncée par Paul Krugman et Joseph Stiglitz.
Mais il y a
également eu une grande divergence dans la politique monétaire. Alors que la
BCE augmentait légèrement ses taux il y a un an, avant de les baisser,
constatant son erreur, la Fed les a maintenu au plus bas. En outre, alors que
la BCE aide presque exclusivement les banques (en
leur prêtant notamment 1000 milliards en début d’année), la Fed monétise la
dette publique, poussant les taux à la baisse. Bref, la banque centrale
soutient bien plus l’activité outre-Atlantique.
Un écart
qui devrait s’accentuer
Ensuite, le
maintien d’un dollar bon marché aide les exportateurs. Le pays a réduit d’un
tiers son déficit commercial, ce qui a apporté 2 points de PIB depuis 2006. Le
marché immobilier semble avoir atteint son point bas et semble devoir se
retourner positivement, procurant un soutien à la croissance. Les banques se
sont bien plus restructurées qu’en Europe. Enfin, le pays profite également de
la manne des gaz de schistes, qui font même revenir l’industrie pétrochimique.
Il ne s’agit
pas ici de dire que la politique suivie aux Etats-Unis doit servir d’exemple,
loin de là. Mais cela permet de constater à quel point les pays européens sont
coincés dans une impasse qui pousse nos économies dans la récession. Et cette
impasse a un nom : l’UE, l’euro et le libre-échange.
Mis à part le fait que vu la disinvolture avec laquelle non seulement vous ne lisez pas bien les chiffres quand on vous propose des liens et que vous utilisez souvent des méthodes aproximatifs avec des chiffres déjà à la base subects à caution je n'ai pas une grande confiance dans vos demonstration, je trouve assez amusant que vous êtes maintenant contraint de vanter la réussite économique des USA pays du libéralisme, tout en faisant attention en ne pas le prend comme modèle. Ce n'est pas parce que vous rabachez tous les jours que le problèmes c'est l'UE et l'euro que les gens vont vous croire et je crois que vous rendez un mauvais service aux français en faisant croire cela car ça les empêche de voir leur propres responsabilités dans la crise économique, sociale mais aussi idéntitaire qu'ils vivent. Comme le disait très bien malika sorel sur son blog, votre parti est spécialisé dans la haïne de l'Europe comme bouc-émissaire de tout et n'importe quoi. On voit par ailleurs l'amateurisme que vous avez sur les autres sujets comme la politique internationale ou encore la naïveté sur les questions identitaires en France. Mais bon ce qu'il y a de bien sur le net c'est que même si les souveranistes on tendance à censurer plus que les autres les commentaires qui ne leur conviennent pas, ce qui ont écrit restera pour toujours, et dans dix ans je crois qu'on se rendra compte que vous avez fait diversion en niant certains problèmes pour rejeter toute la faute sur l'UE. Entre-temps je signale un pays qui s'en sort encore mieux des USA: Israël avec un taux de fecondité exceptionnel du à sa confiance dans l'avenir. Et c'est sans doute cette jalousie envers ce petit pays qui vous pousse à l'haïr.
RépondreSupprimerla vous dérailler Fiorino je ne connais personne a DLR qui haï Israel au contraire
Supprimer@Fiorino
SupprimerQuand on ne sait pas de quoi on parle il vaut mieux se taire mon pauvre. Sachez d'une part que la dynamique américaine est le fruit d'une injection monétaire constante totalement inimaginable dans d'autres pays, et pour cause les USA ont la monnaie internationale par excellence et peuvent à loisir avoir des déficits commerciaux monumentaux sans avoir d'effondrement monétaire. Les USA font du demi-keynésianisme depuis trois décennies avec des effets des plus en plus limités pour cause de déficits commerciaux structurels et croissants.
Ensuite sur la question de la démographie je ne m'étonne guère de lire de telles âneries de la part d'un néolibéral nous mettant en exemple cette nation fortement inégalitaire d'Israël avec les USA pour sa fécondité exceptionnelle. Sauf que là encore si vous aviez étudié la question vous n'auriez pas usé d'un tel argument. Aux USA la natalité est aussi faible qu'en Europe chez les autochtones. Ce sont les Latino-Américains qui gonflent les chiffres de la natalité avec une fécondité moyenne à trois enfants par femme nettement au-dessus des Magrébins à titre de comparaison. Les latinos représentent déjà un tiers des naissances. D'ailleurs l'un des problèmes majeurs pour cette triste nation c'est que cette dynamique démographique est frontalière et qu'elle ne sera pas sans conséquence géopolitique lorsque la totalité des états frontaliers du Mexique auront une majorité d'origine sud-américaine. Le plus drôle c'est que les néoconservateurs dans votre genre usent pourtant de cet argument lorsqu’ils parlent de la fécondité française, mais s'aveugle automatiquement lorsqu'ils regardent leur foutu modèle américain. Les blancs aux USA c'est 1,7 enfant par femme, c'est-à-dire un taux inférieur à la natalité française. D'ailleurs depuis le début de la crise la natalité américaine moyenne baisse constamment.
alors reparti pour un tour sur la guerre des chiffres ?
SupprimerAlors répétons-nous une fois de plus : ces chiffres sont dépourvus de sens, ce sont des artefacts parce qu’ils prêtent une "essence" à des populations migrantes dont la vocation n'est pas de persister dans leur particularisme de génération en génération mais de s'assimiler dans leur pays d'installation.
SupprimerJe me contrefous de savoir combien seront les arrière- petits-enfants d'immigrés, parce qu'ils seront Français et que leur généalogie ne sera plus qu'anecdotique. Ceux qui croient que les migrants sont par nature inassimilables sont des racistes plus ou moins déguisés, et potentiellement plus dangereux encore que leurs faire-valoir islamistes.
Ce qui pourrait disloquer la société française (ou la société américaine), c'est la déréliction de nos cultures, de nos capacités d'intégration par l'école, le voisinage, le travail ou l'église. Si ces mécanismes qui nous forment en nation se disloquent, ce n'est pas à cause de l'immigration mais à cause du néolibéralisme (économique et culturel). Je vous accorde que faciliter une immigration importante dans l'état présent de crise du pays est idiot. Mais pas à cause des immigrés, et encore moins à cause des générations précédentes dont l'intégration est déjà bien avancée.
Cela me rappelle les arguments du professeur Halpernovitch, de l'université de Belgrade, au sujet du Kosovo.
SupprimerNon que je pense que les problèmes soient inévitables, ou permanents. Mais inversement, on ne voit pas ce qui permet d'affirmer qu'une issue paisible est absolument garantie...Cela dépendra de ce qui se passera, au niveau politique interne et dans le contexte économique et politique plus général.
Il vous a peut-être échappé que les Kosovars ne sont pas des immigrés, et que la destruction de la Yougoslavie n'a été accomplie que sous les bombes occidentales dont les Kosovars et les Bosniaques n'ont été que les idiots utiles...
SupprimerBien d'accord mais sans église quel qu elle soit le dogmatisme assumé ne fait pas parti du culturel
Supprimer@ Fiorino
SupprimerQue de haine ! je laisse les lecteurs juge de ma propension à la haine. Votre commentaire est une bouillie caricaturale à laquelle il ne sert à rien de répondre.
je pense avoir été suffisamment patient dans le débat sur les chiffres de l'immigration pour y mettre fin.
@ J Halpern
Complètement d'accord. Sur le fond, ces querelles de chiffres gênent le républicain que je suis. Mais si cela peut ouvrir les yeux et faire reculer la peur, je crois qu'il faut le faire.
L'Amérique a de nombreux atouts. Son potentiel est énorme en terme de recherche et développement, ce pays dispose d'un vaste territoire où l'on parle un seule langue officielle. Un scientifique ou ingénier indien ira plus volontairement aux USA pour se créer une base d'existence, au lieu de se coltiner des pays comme l'Allemagne ou la France.
SupprimerLe pays souffre encore des déboires causés par le milieu bancaire et financier. Exemple: j'ai visité récemment Sillicon Valley (en Californie).On me disait que de nombreux travaux ont été délocalisés parce que l'on ne trouverait pas assez d'ingénieurs. Par contre, des économistes, des financiers ou des spécialises en affaires bancaires, on en trouverait des masses. L'accent économique s'est donc très nettement déplacé vers l'économie financière. Je pense que les américains sont suffisamment réactifs pour corriger les erreurs du passé.
L'autre aspect est celui du produit intérieur. Leur économie est essentiellement soutenue par la consommation des particuliers. Les allemands par contre estiment que c'est le commerce extérieur qui fait vivre le pays - ce qui peut être profitable quand tout va bien, quand il n'a y pas de crises ou frictions internationales, mais cela reste une orientation assez risquée.
Israel "brille" surtout par ses déséquilibres et conflits sociaux. Ce pays est favorisé - pour des raisons politiques - économiquement et matériellement par les occidentaux.
SupprimerUn "taux de fécondité exceptionnel" ne veut rien dire.
@ yann
Supprimer"Les blancs aux USA c'est 1,7 enfant par femme, c'est-à-dire un taux inférieur à la natalité française."
Puis je savoir d'où vous sortez ces chiffres? D'ailleurs c'est vraiment fort d'incompétence comparer la fecondité des blancs américains à la "natalité française" qui ne veut rien dire il faudrait connaître le taux de fecondité des blancs français. Or au dernières nouvelles le taux de fecondité des blancs américains est 1,9 et le taux de fecondité des femmes françaises d'origine européennes est éstimé être inférieure à 1,7.
@ Lohengrien
Taux de fecondité exceptionnel ce ce que dit roland hureaux sur son blog pour Israël.
@ Patrice Lamy
SupprimerPinsolle vodurait boycotter Israël et le sanctionner s'il était au pouvoir alors qu'il veut renforcer les liens avec la russie pays fort democratique et respectueux des droits de l'homme.
Renforcer les liens avec la Russie oui bien sur j'y suis favorable et même plus et il faut en même temps protéger Israel que les USA laisseront tomber un jour ou l'autre car les pays alentours veulent lui faire la peau il est temps de revoir notre politique étrangère car nous ne sommes plus dans les années 60
SupprimerConcernant les États-Unis, il est vrai qu'ils évitent le déflationisme inepte de l'Europe mais... beaucoup d’États fédérés sont en cessation de paiements (Californie...) et le Congrès bloque le gouvernement qui n'est pas si hardi que cela. je suis donc plus réservé que vous sur le caractère "massif" de la relance : il y a bien création de liquidités, mais une grande part s'engloutit dans la trappe à liquidités. Et comme vous l'indiquez à juste titre, une telle politique doit soit être coordonnée internationalement (ce qui est hors de portée) soit protégé par une politique d'écluses commerciales. Dans cette perspective, la faiblesse du dollar ne suffit pas.
RépondreSupprimerDans ce contexte, je crains malheureusement que ce soit l'Europe qui précipite l'économie mondiale dans la seconde phase de la crise, plutôt qu'une sortie par le haut dans le sillage des Américains...
Sans avoir vos compétences en économie, j'aurais tendance à relativiser aussi l'idée d'une relance américaine significative. Le chômage structurel connaît une évolution inquiétante, comme le montre cette étude du printemps 2012 : http://cebl.vmbl.ca/Economics/15/Observateur_09052012_f.pdf
SupprimerPar ailleurs, l'endettement des ménages se réduit, mais celui des étudiants commence à faire parler de lui, même s'il n'atteint pas encore un niveau totalement incontrôlable : http://www.consumerfinance.gov/blog/too-big-to-fail-student-debt-hits-a-trillion/
YPB
@ J Halpern et YPB
SupprimerL'économie étasunienne n'est pas tirée d'affaire loin de là. Mais le principal point de ce papier est de dire qu'il est incroyable que l'économie aille mieux outre-Atlantique qu'en Europe. La crise de 2008 impliquait l'inverse.
Bien sûr, le risque de rechute reste fort, mais je crois que l'on sous-estime quelques forces des Etats-Unis bien soulignées par The Economist :
- la reprise possible du marché immobilier (les premiers signes sont là), sachant que les mises en chantier sont plus de moitié inférieure à la moyenne longue depuis 2009, ce qui donne du potentiel de croissance
- l'attitude de la Fed, plus pragmatique que la BCE
- l'apport des hydrocarbures non conventionnelles
@ J.Halpern
RépondreSupprimer"Ceux qui croient que les migrants sont par nature inassimilables sont des racistes plus ou moins déguisés, et potentiellement plus dangereux encore que leurs faire-valoir islamistes"
De Gaulle était donc plus dangereux pour la France que les sbires d'Al Qaeda, intéressant ... Plus sérieusement les identitaires ( dont De Gaulle faisait partie, et moi aussi même si je suis sans importance ) sont chez eux, sur la terre de leur ancêtres, et n'ont rien demandés à personne : ils sont légitimes à penser ce qu'ils veulent chez eux.
De plus les accuser de diviser la société est tout à fait malhonnête : ces types n'ont jamais voulu de l'immigration massive; si on avait fait comme ils le preconnisaient il n'y aurait actuellement aucun problème d’intégration, de racisme ou de ghettos urbains : ils sont donc cohérents, pas comme les types qui pronent l'immigration massive et se plaignent ensuite des problèmes d'intégration.
Je précise que ce message n'a rien d’agressif, je suis ouvert au dialogue, et m'excuse du fait qu'il soit hors sujet par rapport au post de l'auteur du blog.
Cordialement.
En 1940 De Gaulle était à Londres, et les "identitaires" à Vichy et à Berlin.
Supprimer@J.Halpern
SupprimerLes "identitaires" ne sont pas des nazis (peut être qu'une petite minorité l'est mais ce n'est pas mon cas ). Je n'ai rien de spécial contre les noirs et les arabes ( puisque c'est d'eux qu'il s'agit ) et ça ne me dérange pas que quelques dizaines de milliers d'entre eux soit français mais pas 15 millions parce que j'estime que cela altère l'identité de la France ( qui pour moi est avant tout un pays de blancs qui sont les autochtonnes). En ce qui concerne De Gaule j'ai trouvé cette citation sur internet ( et d'autres aussi ) je ne sais pas si elle est véridique mais elle résume parfaitement ma pensée :
"Il ne faut pas se payer de mots ! C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne."
(A l'Elysée, le jeudi 5 Mars 1959. Dans "C'était De Gaulle - Alain Peyrefitte - Editions de Fallois/Fayard, Paris 1994".)
J'espérais pouvoir discuter avec vous tranquillement sans tomber dans ce genre d'extrémités ( nazis ... ), je suis déçu, finalement les plus sanguins ne sont pas forcément ce que la propagande de gauche désigne ( à savoir la caricature du gros beauf d’extrême droite).
j'aimerai que l'on me renseigne sur les identitaires sont ils des fédéralistes européens et des régionalistes c'est a dire a des années lumières des souverainistes Français ?
Supprimerje crois qu'il y a ambiguïté sur le terme
Bonjour,
SupprimerJ'imagine que vous faites allusion au bloc identitaire, quand je disais que j'étais identitaire c'était pour dire que pour moi le peuple Français est majoritairement un peuple européen de race blanche ( je sais que ça parait ridicule à beaucoup mais je suis comme ça j'y peux rien, c'est instinctif), de culture grecque et latine et de tradition chrétienne ( la phrase de De Gaulle). Je ne fais absolument pas parti du bloc identitaire.
Sur wikipedia il est écrit qu'ils sont régionalistes et fédéralistes européens, peut être parce que ce qui est commun à (presque)tous les peuples européens autochtones est la race blanche et le christianisme. Et aussi que cela va à l'encontre de la "république" française par tradition universaliste ( du moins ce que les pseudos élites qui l'ont dirigés ont voulus qu'elle soit ).
Personnellement je ne peux pas blairer l'Europe actuelle qui n'est qu'un ramassis de technocrates corrompus, antidémocratiques, et qui écrasent les peuples européens. Je crois en la légitimité de l’autochtone, je ne vois pas de quel droit je vais demander à un polonais de devenir laïc, universaliste et de pratiquer le libre échange. Je suis donc souverainiste ; c'est pour ça aussi que j'apprécie Dupont Aignant même si nous ne somme pas d'accord sur la question identitaire ( et que je trainne sur ce blog ).
Bonjour,
Supprimerj'imagine que vous faites allusion au bloc identitaire.
Quand je disais que j'étais identitaire c'était pour dire que pour moi le peuple français est majoritairement un peuple européen de race blanche ( je sais que ça parait ridicule à beaucoup mais je suis comme ça , j'y peux rien c'est instinctif) de culture grecque et latine et de tradition chrétienne ( la phrase de De Gaulle). Je ne fait absolument pas partie du bloc identitaire.
Sue wikipedia il est écrit qu'ils sont régionalistes et fédéralistes européens. J'imagine que c'est parce que la race blanche et le christianisme ( qu'ils défendent parce qu'ils pensent qu'ils sont menacés ) sont les principaux points communs aux pays européens.
Personnellement je ne peux pas supporter cette Europe actuelle qui n'est pour moi qu'un ramassis de technocrates corrompus et antidémocratiques. Je crois en la légitimité morale des peuples autochtones, je ne vois pas de quel droit je vais demander à un polonais de devenir laïc et universaliste ou encore demander à un allemand de payer mes dettes. Je suis donc souverainiste. C'est pour ça aussi que j’apprécie Dupont Aignant mais si nous ne sommes pas d'accord sur la question identitaire ( et que je traine sur ce blog).
Excusez moi pour le double post ( plantage de l'ordi )
Supprimerd'accord dans le chapitre F comme FRANCE du petit livre mauve de Nicolas Dupont Aignan celui ci declare la Nation Française n'est pas une ethnie ni une religion mais un vouloir vivre ensemble .
SupprimerLes trois dernier mots sont intéressant
@ Patrice Lamy,
SupprimerEn ce cas toutes les nations au monde peuvent se définir selon cette même définition. Ce qui en démontre le peu de pertinence et de réalisme.
@ Raiden,
SupprimerJe reprendrai le débat sur la question identitaire dans un prochain papier car les échanges de la dernière semaine ont été très enrichissants. Mais je vais attendre un peu car cela suscite beaucoup d'échanges...
Il n'y a pas un type d'identitaire bien sûr. Ce que je dénonce, ce sont les identitaires qui attisent la guerre civile en véhiculant des fantasmes démographiques totalement irréalistes ou qui traitent les musulmans comme un tout qui obéirait à des islamistes qui souhaiteraient imposer la charia dans notre pays.
Sur la citation attribuée par Peyrefitte au Général : même si elle est sans doute véridique, il y a plusieurs limites, à savoir qu'il ne s'agit pas de propos publics (qui ont un autre sens que des propos privés) et que le Général n'hésitait pas à utiliser la provocation en privé, en allant parfois un peu plus loin que ce qu'il pensait...
@Laurent Pinsolle
SupprimerJe vous remercie de votre réponse. En fait quand je parlais de débat c'était peut être exagéré, en réalité pour ma part en disant que j'étais d'accord avec la phrase du Général de Gaulle j'ai à peu près tout dit : je ne suis pas démographe ni expert en immigration, il me serait difficile d'aller plus loin, je me base juste sur mon vécu d'étudiant en Ile de France. Je ne suis pas obsédé par la question identitaire, je veux juste que les populations européennes autochtones puissent perdurer et garder leurs spécificités ethniques et culturelles ce qui participe à la diversité mondiale ( la vraie diversité ). Malheureusement je ne peux pas donner mon point de vue sans me faire traiter de nazi. Si le nazisme était un extrémisme ( que je condamne ) j'ai l'impression qu'on est tombés dans l'extrémisme inverse.
Au passage je comprend que vous préférez les sujets économiques et que vous êtes fatigué des querelles identitaires, j'essaierais à l'avenir de ne plus faire de hors sujet, malheureusement comme c'est un sujet qui est peu abordé dans les médias ( et quand c'est abordé on assiste à la propagande bien pensante ) votre blog joue le rôle de défouloir.
Si vous êtes fatigués de l'économie ou des questions identitaires vous pourriez parler d'autre chose comme l'énergie ou l'armée par exemple.
Cordialement.
Il faudrait surtout replacer les propos du général de Gaulle dans leur contexte : celui d'un moment de la guerre d'Algérie où certains proposaient une sortie de conflit par l'intégration totale de la population musulmane dans la communauté civique française. Il en aurait inévitablement découlé des flux de population incontrôlables qui auraient bouleversé les équilibres sociaux, économiques et culturels de la France. Traduit en termes simples : l'immigration et le métissage à dose mesurée enrichissent la France ; l'immigration de masse et brusquée de populations très différentes des autochtones ne pourrait par contre qu'affaiblir le sentiment d'identité et de solidarité des Français entre eux. Il ne faut pas se focaliser sur l'usage du mot « race » par le général : il était d'un usage banal et encore peu connoté à l'époque où il a été formé intellectuellement. De nos jours par contre, il est trop lourd de sous-entendus, et l'anthropologie lui dénie toute caractère opératoire pour décrire les différences entre groupes humains.
SupprimerYPB
Il ne me semble pas que la question de la différence de politique entre les Etats-Unis et l'Europe soit la question pertinente. Car si l'Europe fait d'évidents mauvais choix, les Etats-Unis ne sont pas dans une situation très reluisante non plus.
RépondreSupprimerIl me semble que nous soyons à la fin d'un cycle important qui va de la fin du 18ème siècle à nos jours caractérisé par une forte démographie corrélée à une forte croissance économique et un cycle essentiel d'innovations.
J'aurais tendance à penser que la fin de la croissance démographique mondiale conduira à la fin de la croissance économique (il serait intéressant de regarder ce qui se passe en Chine depuis que les générations de "l'enfant unique" arrivent sur le marché du travail et de la consommation). Je pense également que l'héritage écologique va peser très lourd dans la balance. Notre modèle de vie n'est peut-être plus viable, mais à quelle échéance ?
Le modèle dans lequel nous nous trouvons me fait furieusement penser à la crise du 14 ème siècle qui présente des caractères similaires (C'était le temps où Philippe Le Bel pouvait déclarer ses banquiers hérétiques et les brûler, ce qui n'était pas si mal). Plus sérieusement, la crise du 14ème a été réglée par un facteur exogène (la peste) qui a fait disparaître (heureusement ? malheureusement ?) un tiers de la population, puis est resté à l'état endémique. Mais je ne suis pas sûr qu'une épidémie de peste noire soit quelque chose dans lequel on puisse mettre un espoir.
Quel modèle serait viable pour une économie en croissance faible (voie négative) ? C'est, me semble-t-il, la question. Pour ce que j'en sais, c'est le modèle chinois (17ème siècle) le plus fonctionnel. Mais cela implique des marchés peu ouverts, des formes de protectionnisme avancé, des nations solides susceptibles d'organiser la répartition des richesses et de faire face aux catastrophes. Or ce n'est pas le choix retenu ni par les Etats-Unis (très déficitaires) ni par l'Europe (où la concurrence est exacerbée par la rigidité de la monnaie).
Il me semble que DLR apporte des réponses fortes à cette situation, mais qu'elle ne fasse pas encore le diagnostic de cette inexistence de la croissance qui justifie ces réponses.
J'ajoute un point. Vous posez des questions très intéressantes et qui ouvrent à débat et à discussion. On peut marquer son accord ou son désaccord, donner des arguments qui peuvent être pertinents ou non pertinents (nous ne sommes pas tous des spécialistes et il nous arrive de dire des bêtises).
SupprimerMais qu'il est désagréable de voir ces vraies questions parasitées par des questions extérieures, fantasmagoriques et redondantes. Il y a ici une question de manque de politesse. Si chacun a le droit d'avoir ses fantasmes, mais de ré-imposer systématiquement les mêmes a quelque chose qui tient au manque de savoir-vivre.
En tout cas, c'est ce que j'en pense.
J'imagine que vous faites allusion à moi. Excusez moi, j'intervient très rarement sur ce blog ( pas une seule fois ces derniers mois ) mais je n'ai pas pu résister à la tentation de répondre à J.Halpern.
SupprimerMais vous avez raison cet article n'est pas le lieu pour un tel débat, j’attendrais un article plus favorable.
Quant au fait de désigner certains sujets de fantasmes, c'est une technique dialectique bien commode pour ne pas les traiter.
Cordialement.
Interview NDA,BFM radio,"Programme/Replay","Le grand journal"(12 juillet).
RépondreSupprimer"Ne sous-estimez pas NDA..."
Manifestement je ne suis pas le seul,il s'enfonce encore et encore(et les discours langue de bois sur les résultats électoraux de DLR,"très prometteurs",sont vraiment désespérants).
Vous vous sous-estimez le potentiel électoral d'une proposition alternative sérieuse.
Les Etats-Unis
La preuve par l'exemple de l'échec lamentable de la relance keynésienne;déficit budgétaire 2010 9% du PIB,2011 9.8%,2012 8.5%.
Et maintenant?
Pauvre Krugman.
Avec la médiacratie vous vous trompez,les Etats-Unis vont entrer en récession en 2013/2014,les expédients monétaires(le QE3,4,5...) n'y pourront rien.Comme les "européens" sont bien incapables de rallumer le moteur de la croissance le désastre sera total.
Obama est en train de faire le même numéro que le misérable Hollande,pendant la campagne il fait croire que les riches paieront,et puis après il présentera la note aux pas riches,et baissera la dépense publique(et si il n'était pas élu le républicain taillerait dans la dépense publique à la hache!).
"La manne des gaz de schistes"
Quel est la position de DLR sur ce sujet(sur les réserves supposées dans le pays)?
PS:Comme annoncé ici même à plusieurs reprises le prix des céréales a rejoint les plus hauts de 2008.Une très bonne nouvelle pour les céréaliers français(pour le commerce extérieur),une mauvaise pour les éleveurs(déjà en difficulté) et le consommateur.
Et une très mauvaise nouvelle pour les pays "émergents" dans lesquelles l'alimentaire pèsent lourd dans le budget des ménages(les militaires en Algérie et le roi du Maroc feraient bien de se préparer à des mouvements sociaux).
La médiacratie va bientôt faire les gros titres sur les niveaux atteint,"historiques"(alors qu'on est bien loin du compte si on considère l'inflation...),et les imbéciles de service vont nous annoncer la fin du monde(du capitalisme,de la société de consommation,des stock finis,et naturellement accuser "la Finance"...),alors que le secteur souffre simplement de sous-investissement.
En somme c'est une très bonne nouvelle pour un pan de l'économie française(et mondiale)et un problème politique de plus(encore du grain à moudre pour le Front familial).
Là encore,au lieu de seriner les Français avec la sortie de l'euro NDA serait bien inspiré de prendre la mesure de la réalité.
d'accord mais la proposition alternative sérieuse quelle est t'elle ?
SupprimerJe réfute totalement l'analyse de NDA(quand on ne comprend pas l'énoncé du problème on ne risque pas de le résoudre...).
SupprimerNDA pense que le déficit budgétaire(la dette)est le résultat d'une croissance insuffisante.
C'est le contraire!
Pour l'expliquer à un ami médecin(de gôche...)j'ai trouvé une analogie.
Il arrive qu'un nouveau né souffre d'une hypertrophie rénale,un de ses reins se développe plus vite que l'autre,il prend trop de place,empêche l'autre de se développer normalement.L'enfant grandit,le rein atrophié trop petit n'est pas calibré pour remplir sa fonction naturelle,il s'épuise,l'enfant risque de le perdre.
L'économie française souffre de cette malformation,l'hypertrophie du secteur public a finit par étouffer le secteur privé(et la productivité est le signe de cet atrophie,le secteur privé est en train de s'épuiser,de mourir)
De 81 à 85 la dépense publique a explosé(c'est le mots juste),près de 7 points de PIB(pas un budget n'a été équilibré depuis)!Naturellement les prélèvements obligatoires ont sensiblement augmenté.
Résultat des courses,en 95 la dette publique pesait près de 60 points de PIB(contre 20 en 1980!),le budget était structurellement déficitaire,et le chômage atteignait près de 12%.
La droite a fait deux erreurs,la première c'est qu'elle n'a pas rétabli les finances publiques(et donc trahi un des principes qui devrait gouverner sa politique,la "rigueur" budgétaire),la seconde,elle a poursuivie le projet d'union monétaire(alors même qu'au début des années 90 l'arrimage du franc au mark avait déjà provoqué un effondrement du secteur productif,un avertissement qui a été méprisé par l'énarchie).
C'est sur cette ligne que devraient se trouver les gaullistes!la charge devrait viser ceux que je qualifie de fédéralistes socialistes(pas les neolibéraux,la Finance,ou les Chinois).
En somme aujourd'hui le challenge consiste à dégonfler la sphère public pour regonfler une sphère privée atrophiée(parce que malheureusement l'analogie avec une malformation des reins a ses limites,le secteur public ne doit pas peser le même poids que le secteur privé).
Augmenter encore les impôts c'est une politique folle(à plus forte raison si l'ajustement budgétaire est supporté par les entreprises),funeste,baisser la dépense publique improductive pour doper le secteur privé anémié c'est le contraire de la rigueur!
Si NDA n'avait pas perdu la raison il attaquerait violemment Hollande,non seulement pour le pêché originel(81/85)mais aussi pour la nouvelle saignée.
Une autre analogie...
La 1ère décision de la gôche(murie depuis 10 ans...)a été d'annoncer une augmentation de la dépense publique de 20 milliards(délirant!),et une augmentation des impôts de 7 milliards,c'est un peu comme si un salarié au SMIC(la dépense publique pèse 1100 milliards,le SMIC à peu près 1100 euros...),en grande difficulté,avec les huissiers à sa porte,n'arrivait même pas à économiser...près de 7 euros(alors même qu'il dépenserait sans vergogne depuis des lustres),et dépenserait encore!
Je ne vois plus qu'un bâtiment public pour les héberger,le centre hospitalier Sainte-Anne(référence pour la psychiatrie).
Et avant que Christian Saint-Etienne ne démissionne du CAE ces imbéciles promettaient plus de 30 milliards d'impôts nouveaux pour les entreprises,et 10 de plus pour les ménages!
C'est délirant(!),ils s'acharnent,voilà qu'il poignarde maintenant le flan de la France pour essayer d'atteindre le rein défaillant!
Je ne vois plus qu'un bâtiment public pour les héberger,le centre hospitalier Sainte-Anne(référence pour la psychiatrie).
PS:Quand à l'euro
C'est un désastre complet(!),mais il ne faut pas tout confondre,il n'y a évidemment aucun rapport entre la dette et l'Europe,et on peut être furieusement contre mais croire que son effondrement complet serait aujourd'hui désastreux.
@ Balthazar :
SupprimerLa prétention qui vous fait dans toutes vos interventions rayonner d'un mépris universel (pauvre Krugman, pauvre Dupont-Aigan, pauvre ami de gauche qui ne comprendrait rien sans vos explications, stupides politiciens, minables journalistes, médiocres experts ; c'est cocasse et odieux comme un extrait d'Ubu roi) ne vous rend pourtant guère pertinent dans vos interventions sur les sujets économiques.
Il y a bien évidemment un rapport étroit entre l'euro et la dette, comme cela a été démontré depuis déjà longtemps et régulièrement réaffirmé par nombre d'économistes parfaitement lucides et compétents. Le blog de Laurent Pinsolle s'en est fait suffisamment l'écho, avec beaucoup de pédagogie par ailleurs. Les contraintes nées de l'euro n'expliquent pas toute la dette, mais une large part de son ampleur, comme elles expliquent les difficultés des pays endettés à réagir efficacement. Si l'on résume en quelques points ce qui a pu en être dit ici même ou ailleurs (mais nous avons tous plus ou moins les mêmes lectures) cela tient dans la synthèse suivante.
Le péché originel de l’euro tient à la tentative de mise en œuvre d’un espace monétaire unifié dans une zone pourtant marquée par de profondes hétérogénéités économiques et sociales : en termes de niveaux de revenu et de prix, dotations en facteurs de production, fonctionnements des marchés du travail et spécialisations productives. Loin de jouer dans le sens d’une atténuation des hétérogénéités initiales, l’euro a au contraire contribué à accentuer les divergences de croissance entre les pays membres, principalement au détriment des plus fragiles (le groupe des PIIGS en tout premier lieu).
1. L’euro a renforcé le désavantage compétitif des économies périphériques, en les dotant d’une monnaie trop forte qu’il était impossible de dévaluer, alors qu’elle pénalisait leurs exportations et encourageait aux délocalisations ; le renforcement des déficits commerciaux a aussi encouragé à l’accroissement de la dette publique.
2. La monnaie unique a facilité la constitution de bulles immobilières colossales comme en Irlande et en Espagne, du fait de taux d’intérêts inadaptés aux réalités de leurs économies (en Espagne, on empruntait par exemple à 2%, comme en Allemagne, mais avec une inflation de 5 ou 6%, d’où des taux d’intérêts réels extraordinairement favorables aux emprunteurs).
3. L’impossibilité de jouer sur la baisse des coûts salariaux par le biais des dévaluations a aussi favorisé une pression constante sur les salaires, ce qui a, en contrepartie, pesé négativement sur la croissance ; la stagnation du pouvoir d’achat et la faiblesse des taux d’intérêts réels se sont traduites par un recours massif des agents privés à l’endettement.
4. Les difficultés de la zone euro et son évidente hétérogénéité économique ont constitué un motif d’inquiétude sur les marchés, tandis qu’elles encourageaient même certains investisseurs à spéculer sur un possible éclatement de la zone, d’où une prime de risque imposée aux emprunteurs les plus vulnérables ; elle a contribué à nourrir leur dette dans le cadre d’un cercle vicieux, en leur imposant des conditions d’emprunt nettement plus défavorables qu’à des pays « sûrs » comme l’Allemagne.
5. Les politiques d’austérité imposées aux pays surendettés ont visé principalement à satisfaire les attentes des marchés, lesquels avaient pourtant allègrement encouragé les PIIGS à emprunter, plutôt qu’à garantir les intérêts vitaux des peuples européens ; l’obsession fétichiste de la « défense de l’euro » à tout prix, la peur paralysante des conséquences artificiellement dramatisées d’une sortie de l’euro, ont joué dans le même sens, conduisant les dirigeants des pays en crise à préférer le choc destructeur de politiques déflationnistes à la perspective d’une reconquête de la souveraineté monétaire.
YPB
@ YPB
SupprimerPas mieux. Et merci pour la réponse à Balthazar.
@ Balthazar
Par-delà la forme de vos réponses, à laquelle YPB a très bien répondu, je pense que NDA a totalement raison quand il ne met pas la priorité sur la réduction des déficits à court terme.
Aujourd'hui, en l'absence de croissance, l'austérité sauvage ne ferait que plonger notre économie dans la récession, augmentant plus encore le poids de la dette par rapport à un PIB réduit, d'autant plus qu'une bonne partie des économies ainsi réalisées sont annulées par la diminution des recettes fiscales provoquées par la réduction du PIB. C'est ce qu'expliquent Keynes, Krugman, Sapir ou Sapir.
Après, il ne s'agit pas de gérer le budget de manière irresponsable. Dans le projet de chiffrage du programme de NDA, nous équilibrions le budget en 2016, mais en stimulant la croissance, car les déficits actuels sont en bonne partie le résultat d'un manque de croissance, comme l'explique NDA.
L'Union monétaire européenne n'est-elle pas la zone économique intégrée à la plus faible croissance mondiale depuis dix ans, soit depuis sa création ? Cette explication se suffit déjà à elle-même, au-delà des objectifs statutaires de leur banques centrales respectives, pour expliquer les discordances perçues entre l'UE (en particulier l'eurozone) et les Etats-Unis.
RépondreSupprimerQuand vous ne remplissez - et ne remplirez pas - les conditions préalables et nécessaires à la viabilité d'une zone monétaire optimale, a contrario donc de ces derniers, encore ne faut-il venir se plaindre par la suite des conséquences économiques désastreuses que cela ne manquera pas d'entrainer.
les Etats Unis n'ont pas les handicaps structurels de la zone euro. C'est ce que ne veulent pas voir les dirigeants européens. Par aveuglement volontaire ou involontaire, ils n'admettront sans doute jamais qu'ils ont créés une machine à perdre avec la zone euro qui est structurellement handicapée. Pourquoi ? Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, voir par exemple :
RépondreSupprimer1) La fin de l'euro, par Christian Saint-Etienne :
http://www.youtube.com/watch?v=W1fI_tOHnfM
2) « Zone euro : l’erreur de conception est l’oubli de l’hétérogénéité structurelle ; elle peut conduire à l’éclatement de l’euro » par Patrick ARTUS :
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=63579
Du même auteur « Etats-Unis : vers un financement domestique du déficit public, à long terme ». Cette étude estime que les Etats Unis sont actuellement dans une voie favorable (même s'ils ont certainement fait des bêtises dans la conduite de leur politique économique dans le passé).
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=64825
@ Julien et Anonyme
SupprimerJe suis d'accord.
Dimanche 22 juillet 2012 :
RépondreSupprimerUne seconde région espagnole va demander l'aide financière de Madrid.
La région de Murcie, dans l'est de l'Espagne, a annoncé dimanche qu'elle allait demander à son tour une aide financière à Madrid, deux jours après une demande similaire formulée par Valence.
Le président du gouvernement régional de Murcie, Ramon Luis Valcarcel, a indiqué au quotidien régional La Opinion de Murcia que son gouvernement demanderait « environ 200 à 300 millions d'euros » au nouveau fonds public, doté d'un montant total maximum de 18 milliards d'euros, mis en place la semaine dernière par Madrid pour venir en aide aux régions en difficulté.
M. Valcarcel a affirmé que la Murcie demanderait formellement cette aide au cours du mois de septembre, ajoutant qu'il s'attend à ce que les conditions posées par le gouvernement central en échange de ces fonds soient « très strictes ». « Personne ne doit penser qu'ils vont nous faire cadeau de cet argent », a-t-il ajouté.
Pour sa part, la région de Valence, très fortement endettée, avait indiqué vendredi qu'elle allait faire appel à ce fonds faute de pouvoir trouver l'argent nécessaire pour remplir ses obligations financières.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202183920504-une-seconde-region-espagnole-va-demander-l-aide-financiere-de-madrid-346171.php
En Espagne, ce sont six régions qui sont en faillite.
Deux régions ont officiellement demandé l'aide de l'Etat : la région de Valence, et la Murcie.
Les quatre autres régions en faillite sont la Catalogne, Castille-La Manche, les Baléares et l'Andalousie.
http://economia.elpais.com/economia/2012/07/20/actualidad/1342813051_914812.html
Espagne : taux des obligations à 10 ans : 7,267 %. Record historique battu. Le taux n’avait jamais été aussi haut depuis la création de l’euro.
http://www.bloomberg.com/quote/GSPG10YR:IND
@ Laurent
RépondreSupprimerVous savez que les panneaux solaire chinois sont maintenant taxés à 250% aux USA :
http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/20120601trib000701535/apres-les-panneaux-solaires-les-etats-unis-s-en-prennent-aux-eoliennes-chinoises.html
Alors qu´en Europe :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/05/15/l-allemand-sovello-derniere-victime-de-la-crise-de-l-industrie-solaire_1701235_3234.html
Sinon, si vous rencontrez M.Dupont-Aignan, vous pouvez lui annoncer qu´il vient officiellement de rentrer dans le club très fermé des visionnaires ;-) lisez ceci :
http://www.usinenouvelle.com/article/huawei-et-zte-suspectes-d-espionnage-economique-en-europe-et-en-france.N1791
et ensuite cette article de M : Dupont-Aignan datant de 2010 :
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2949
Sur cette video de 2009 un formidable NDA qui illustre bien le postage d'Addel notamment en 3,30 avec Cohn Bendit
Supprimerhttp://www.dailymotion.com/video/x9emtb_nda-face-au-ps-a-l-ump-au-modem-et_news
Ce n'est pas une afaire de vieux? Le Japon a une croissance très faible, je crois. Les vieux ont le pouvoir de tout bloquer, de faire tourner la société autour d'eux, de la détruire pour pouvoir rester dans leur conformisme. L'Europe meurt naturellement, il est peut-être normal qu'elle soit totalement sclérosée.
RépondreSupprimerLes girondins sont structurellement dans cette politique, la défense du patrimone et le sacrifice des enfants. Pour les latins, il est révélateur que l'UMP ne soit probablement qu'un parti de vieux.
le conformisme c'est la jeunesse ou vous ne vous souvenez plus de la votre
Supprimer@ BA
RépondreSupprimerMerci.
@ Abdel
On peut également relire tout ce qu'il avait dit à l'Assemblée Nationale début mai 2010 au sujet du premier plan grec : tout s'est vérifié ou presque !
Merci pour les liens.
Au sujet de la Grece , NDA n´etait pas le seul à constater le probleme grec.
RépondreSupprimerMais sur le sujet particulier des reseaux de telecommunication et informatique (secteur strategique des technologies de l´information et de la communication ) , il avait signalé le dumping des chinois en particulier la societe HUAWEI pour s´implanter en France.
Il signale dans l´article que Hauwei a recu 30 milliards de dollars du gouvernement chinois, que Huawei est l´actionnaire majoritaire de la holding proprietaire de Free ( le 4 eme operateur devenu tres populaire ).
Il signale que l´arrivée de Free permet aux autres opérateurs de se mettre à acheter eux aussi des equipements chinois pour baisser les prix de leurs infrastructures au detriment d´entreprise historique comme Alcatel ( mal en point aujourd´hui ) :
Je cite l´article de NDA de Janvier 2010:
"les composants de télécommunication du chinois HuaweI vont submerger le marché français, privant Alcatel de son débouché naturel historique, au risque de provoquer un véritable carnage industriel ! Cherchant à casser les prix en matière de mobile, Illiad, la maison-mère de Free, devrait en effet massivement recourir à ces composants au prix moins élevés. Une partie de son capital étant détenue par Huawei, Illiad ne semble d’ailleurs pas avoir tellement le choix...
C’est sans doute ce qu’attendaient ses trois concurrents, qui s’étaient jusqu’à présent abstenu de recourir aux composants télécom des pays émergents, pour convertir massivement leurs réseaux à la technologie chinoise. De sources concordantes, des manœuvres-pilotes sont déjà en cours en ce sens, selon un mécanisme absolument ahurissant : la société Huawei remplace gratuitement les équipements existants (principalement de marque Alcatel) par les siens, ce grâce à la générosité de l’Etat chinois qui, dans le cadre du plan de relance anticrise, l’a dotée d’un « prêt » de 30 milliards de dollars ! "
Et maintenant qu ápprend t- on ? que grace aux routeurs implantés au coeur de notre infrastructure informatique et telephonique, les chinois ont tous loisir de nous espionner et facilement attaquer notre reseau via des cyber-attaque ( lire l´attaque faites recemment sur le Palais de l´Elysées ) !
Meme la NSA avec son reseau Echelon ne pouvait pas rever mieux. Les espions n´ont plus à se décarcasser
C´est pour cela que je dit chapeaux à NDA ! Pendant que nos gestionnaires ont la tetes fixés sur la feuille Excel des couts, les chinois avait un plan, une strategie et il l´avait dénoncer. ( je remplace gratuitement les equipements existants = rien n´est gratuit )
PS : Je ne suis pas parano mais je travaille dans un secteur sensible. A l´idée que nos routeurs soient des passoires fait froid dans le dos
D'un autre coté Alcatel Lucent généralise le tout IP a China Telecom avec des 7750 SR
Supprimer@Patrice
SupprimerPour le moment, il n´y a pas de soupcons concernant les équipements d´Alcatel Lucent.
"Des représentants de Huawei confirment... de manière involontaire les soupçons
Quels soupçons pèsent sur ZTE et Huawei ? Outre le rapport du Pentagone, des représentants chinois de Huawei auraient de manière involontaires confirmé tous ces soupçons lors d'une conférence organisée à Dubaï en février dernier. "Ils auraient indiqué que pour mieux assurer la sécurisation des flux de leurs clients, Huawei analysait, grâce aux techniques dites de 'deep packet inspection', l'ensemble des flux de communications (courriers électroniques, conversations téléphoniques...) qui transitaient par ses équipements". Ils ont confirmé ainsi les capacités potentielles de ces routeurs à analyser, intercepter et extraire des données sensibles, voire à les altérer ou les détruire"
http://www.latribune.fr/technos-medias/20120719trib000709979/telecoms-les-chinois-huawei-et-zte-agents-d-espionnage-en-europe-.html
oui bien sur je sais les chinois capable de tout mais par définition toutes ces machines en ont les capacités le DPI est utilisé par la plupart des gouvernements pour censurer ou surveiller et les FAI ou les entreprises l'utilisent .
SupprimerNous avons fait semblant d'oublier pour l’appât du gain que la Chine est une dictature et que ces méthodes lui sont naturelles
@ Abdel
RépondreSupprimerMerci pour ce rappel et cette information.
Pauvre YPB,
RépondreSupprimer:)
J'ai écris qu'il n'avait aucun rapport entre la dette et l'Europe(l'euro)et vous me répondez que "le rapport entre la dette et l'euro a été démontré depuis déjà longtemps et régulièrement réaffirmé par nombre d'économistes parfaitement lucides et compétents".
Vous plaisantez?
Pas le début d'une démonstration sérieuse!
J'ai apporté la preuve(par a+b!)que la dette était l'héritage du tournant socialiste(7 points de PIB d'augmentation de la dépense publique entre 1980 et 1985!
20 points de PIB en 1980(un budget à peu près équilibré),60 en 1995(un budget structurellement déficitaire)!
Si le budget,en tendance,avait été équilibré(en principe un impératif pour des souverainistes),la dette n'aurait pas atteint des niveaux stratosphériques.
En 2001 elle pesait 60 points de PIB,en 2008,avant la géniale relance keynésienne,elle pesait 68 points de PIB(la Suède pouvait se permettre une relance contra-cyclique...).
En somme vous ne pouvez pas écrire que "les contraintes nées de l'euro n'expliquent pas toute la dette,mais une large part de son ampleur",puisqu'il apparait qu'une large part de son ampleur est le résultat d'une dépense publique inconsidérée.
C'est quand même incroyable que sur un site gaulliste un commentateur soit perpétuellement attaqué pour sa défense de la rigueur budgétaire(pas aujourd'hui en 81,82.....2006,2007...).
Vos lieux communs sur les vices originelles de la monnaie commune(pas à moi!)sont hors de propos.Et désolé pour vous,parce que je comprends bien de quel "signe" vous êtes,Friedman avait compris que l'euro serait une impasse avant vos économistes "parfaitement lucides et compétents".
J'ai écris que l'euro était un désastre complet,simplement je ne vois pas de porte de sortie évidente,et puis vous vous trompez encore une fois,comment croire qu'une dévaluation des monnaies espagnoles et italiennes vont tirer d'affaire la France?
...
@Balthazar
SupprimerVous devriez vous renseigner sur le néochartalisme ...
Mr Pinsolle,
RépondreSupprimerSur la forme je persiste et je signe,je méprise souverainement la classe politique et la médiacratie,il suffit de les écouter,de les lire,de les regarder pour comprendre comment des pays entiers sombrent(relire aujourd'hui "L'étrange défaite" de Marc Bloch est à ce titre édifiant).
Sur le fond.
Comme d'habitude un commentaire complètement hors sujet.
Je vous explique que baisser la dépense publique improductive pour regonfler le secteur productif n'est pas "la rigueur" ou "l'austérité"(mais la seule voie pour retrouver une croissance saine),qu'augmenter les impôts va encore détériorer les conditions économiques,et vous me répondez qu'"aujourd'hui en l'absence de croissance l'austérité sauvage ne ferait que plonger notre économie en récession"...
Qui propose l'austérité sauvage?
Pas moi.
La gôche(on commence à parler de 4 points de CSG!)!
Ce n'est pas un effondrement de la zone euro et la fermeture des frontières qui vont relancer la croissance!
...
Enfin,
"Car les déficits actuels sont en bonne partie le résultat d'un manque de croissance"
Et bien non(!),encore une fois le manque de croissance est le résultat des déficits(!),pas le contraire.
Prestations sociales en % du PIB,de 81 à 2010;
Vieillesse 10.2,14.1
Santé 6.1,7.8
Famille 2.9,3
Emploi 2.2,1.9!
Divers(RSA,RMI...)0.1,0.5
Une augmentation des dépenses de santé et de retraite de plus 5 points de PIB,le montant du déficit structurelle(quel rapport avec la croissance?),une baisse des dépenses pour l'emploi de 0.3 points de PIB...
Mais les "économistes parfaitement lucides et compétents" de Mr YPB ont "démontré"(décrété plutôt)le contraire.
Les politichiens ont sacrifié la jeunesse en concentrant la hausse de la dépense publique sur les prestations de retraite et de santé au seul bénéfice des plus de 60 ans(qui eux votent...).
En somme la 1ère niche qui aurait dû sauter c'est celle,scandaleuse,qui profite aux retraités(et on ne réduira pas la fracture générationnelle en décourageant les donations!).
Et les régimes de retraite du public et du privé doivent être alignés(le redressement dans la justice!Les fonctionnaires sont près de 5 millions,pas 40,encore moins 66 millions!),et naturellement(!)l'âge de départ repoussé.
YPB,
RépondreSupprimerEt j'allais oublié...
Non seulement vous enfoncez des portes ouvertes sur l'euro mais en plus vous oubliez le plus important,l'Euro est un désastre parce qu'il prive les pays d'une variable d'ajustement,le taux de change(dans un système de taux de change dits flottants les écarts de compétitivité sont corrigés par le marché).
Donc encore une fois les hommes de l'Etat ont entravé(détruit!)le marché,et l'accuse aujourd'hui d'être responsable du désastre(puisque le sentiment partagé c'est que tout est de la faute des "néo-libéraux!)!
C'est véritablement stupéfiant.
D'autre part vous oubliez que l'Allemagne est en grande partie responsable de la débacle économique,puisque le pays a adopté ces dernières années une effarante politique mercantiliste,protectionniste.
Mais manifestement comme on règle un problème de surendettement en s'endettant encore un peu plus,on devrait régler le problème du protectionnisme par encore plus de protectionnisme(parce que je suppose que vous êtes protectionniste?)!
Définitivement brillant.
Ce qui m'amène à la dernière remarque(parce qu'il y quand même des limites...),pourquoi je n'aurais pas le droit de critiquer violemment les politichiens,des économistes ou des éditorialistes?
Ici même Mr Pinsolle se livre à des attaques ad hominen.
Je ne suis pas Ubu mais malheureusement "j'habite" au royaume d'Ubu(de moins en moins heureusement).
Et le dernier plan pour l'automobile ne peut que me conforter,nous sommes bien entre les mains de "minables",de "médiocres",de "stupides" politichiens.
Pardonnez-moi pour les fautes,et les éventuelles coquilles je n'ai pas le temps(je ne prends pas le temps)de me relire.
RépondreSupprimerVotre acharnement dans le mépris ne risque de discréditer que vous. Quant à vos fautes, on les pardonnerait aisément, l'erreur étant humaine, si votre suffisance ne faisait paraître déplacée une telle indulgence.
SupprimerLes oublis que vous m'attribuez montrent que vous avez aussi quelques difficultés de lecture. Mais peu importe. Nous sommes sur Internet. Tout ceci est virtuel et rien ne prête vraiment à conséquence.
YPB
Courage fuyons!
SupprimerQuel paradoxe de croiser sur un blog "gaulliste" des commentateurs aussi peu déterminés...
Dans votre dernière livrée pas le début d'un argument(!),on comprend bien pourquoi puisque la démonstration est factuelle.
Votre piteuse retraite en dit long sur la confusion dans laquelle vous êtes manifestement plongé.
Les lecteurs apprécieront...
"Quant à vos fautes"
Vous devriez avoir un peu plus d'indulgence pour une victime de l'école républicaine.
PS:Mr Pinsolle
Même si il n'a pas beaucoup d'intérêt merci de ne pas censurer ce commentaire(si vous n'acceptez pas ce type de réponse alors il convenait de ne pas poster celle de Mr YPB).