mercredi 29 août 2012

Le gouvernement déjà dans la tourmente


Jamais l’état de grâce n’avait été aussi court. François Hollande et Jean-Marc Ayrault semblent partis pour battre le record de descente aux enfers dans l’opinion de Jacques Chirac et Alain Juppé en 1995. Entre un contexte difficile et une réaction apathique, les sondages décrochent et les médias s’agitent.

Un gouvernement sur la défensive

Le coup de semonce est clairement venu du sondage du Point où la côte de confiance du président dévisse de 11 points en août, à seulement 44%, quand Nicolas Sarkozy était encore à 61% au même moment dans son mandat, malgré de grosses erreurs. Mais si la baisse n’est pas aussi forte ailleurs, elle montre que les Français ne semblent guère faire confiance au nouveau président pour les sortir de la grave crise que nous traversons, illustrée par l’envolée du chômage.

Par l’odeur du sang alléchée, l’ensemble de la classe médiatique (journalistes et humoristes) traitent de plus en plus durement l’équipe au pouvoir. Nicolas Demorand parle « d’amateurisme » dans Libération. Jean-Marc Ayrault a été interviewé de manière assez musclée par un David Pujadas qu’on a connu moins incisif. Jean-Michel Aphatie a mis Michel Sapin sur le grill. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les médias ne sont pas complaisants avec la nouvelle équipe.

Reniements et conséquences

François Hollande a passé quelques mesures de son programme avant la pause estivale mais la rentrée est plus difficile. Le candidat parlait d’un doublement du livret A, finalement, ce sera 25% à la rentrée et 25% de plus début 2013. Il parlait d’un blocage du prix de l’essence, les prix ont pris plus de 10 centimes par litre pendant l’été avant que le gouvernement ne se réveille et promette une baisse de 6 centimes qui semble aléatoire, alors qu’il existe pourtant des solutions.

Sur PSA, le gouvernement n’avait pas de mots assez durs après l’annonce du plan social et de la fermeture de l’usine d’Aulnay. Arnaud Montebourg, invité jeudi 12 juillet sur France 2, avait littéralement descendu la stratégie du groupe et annoncé qu’un expert examinerait le plan pour le 25 juillet. Naturellement, on attend encore ce rapport, qui serait inutile de toutes les façons. Et en un mois, le ministre du redressement productif en est venu à appeler les syndicats à être responsables !

Ils n’ont rien compris !

Le candidat aux primaires socialistes apparaît aujourd’hui comme le champion du retournage de veste, car outre l’épisode PSA (il faudrait faire un montage des deux émissions !), il a ressorti sa verve rhétorique pour appeler à voter en faveur de la camisole budgétaire européenne, qui constituerait un « progrès considérable dans le combat pour la croissance ». Dommage que Paul Krugman ait qualifié le plan de croissance de « pistolet à eau face à un rhinocéros qui charge ».

Mais le pire est sans doute la tribune signée par Pierre Moscovici et Nicole Bricq dans le Monde, qui montre que les ministres ont débranché leur cerveau et récitent un discours absolument navrant :  « la mondialisation est une réalité, son iniquité n’est pas une fatalité. Nous pouvons l’influencer. Pour le faire, nous n’opposons pas emploi et ouverture ». Par-delà le fait que tout ce qui est dit ici est faux, seulement vouloir « influencer » la mondialisation montre le niveau de l’ambition du PS…

La descente aux enfers de François Hollande et Jean-Marc Ayrault ne fait que commencer. Car dans un contexte très difficile, leur apathie sur le fond comme sur la forme (Sarkozy donnait le change sur ce point) va rapidement apparaître insupportable aux Français.

32 commentaires:

  1. Oui, bon, et cela se traduira par 48% des suffrages exprimés aux présidentielles.
    Jard

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  2. @ Jard

    Pas sûr. Je crois qu'une désillusion aussi rapide, après celle de Sarkozy, pourrait pousser les Français à envisager un changement de logiciel plus important et aller voir en dehors des grands partis dits de gouvernement.

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    1. Je l'espère, Laurent, mais j'ai commencé à militer voici plus de quinze ans et je trouve que presque rien n'avance dans le bon sens.
      Jard

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    2. Tout à fait d'accord avec vous, Laurent. C'est même en faisant ce pari que j'ai voté Hollande.

      Sancelrien

      P.S : Moi aussi, j'ai été étonné par la réelle agressivité de David Pujadas, pourtant multi-titulaire le la "Laisse d'or"...

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    3. Sancelrien,
      C'est donc pour ça qu'on verra pas vous chercher cher pompier pyromane.

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    4. @ Jard

      Je crois que c'est une affaire de circonstances. Les alternatifs, opposants au néolibéralisme ont été les victimes collatérales de l'effondrement du communisme et de la victoire du néolibéralisme US triomphant. C'est cela qui n'a pas permis la victoire d'un Séguin ou d'un Chevènement. Ils n'étaient pas là au bon moment. D'autant plus qu'il y a eu un vent de croissance sur la deuxième moitié des années 90, avec la bulle internet, qui semblait confirmer la pertinence de ce modèle.

      Le questionnement du système ne se renforce intellectuellement et médiatiquement que depuis 2008. En outre, nos politiques ont promis des réformes qu'ils n'ont pas faites. Les prochaines élections se dérouleront dans un contexte qui nous sera plus favorable.

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    5. Je l'espère Laurent...

      il faudrait que DLR arrive au moins entre 5% et 10% dans les sondages 1 an avant l'élection Présidentielle.

      Peut-être que d'ici là il y aura eu quelques recompositions politiques (?) MRC, Droite Pop avec DLR ? Ou peut-être malheureusement pas du tout.

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  3. En attendant, la France passe sous la moyenne de la zone euro :

    "Son PIB par habitant a dégringolé à la 11e place de l’Union européenne (26 090 €), en dessous du PIB moyen par habitant de la zone euro (27 060 €) ! Cela met notre pays aux alentours (tous les chiffres 2011 ne sont pas encore publiés) de la 21e place mondiale, soit trois places de perdues en un an !"

    http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/28-08-2012/la-france-nest-plus-un-pays-riche

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    1. Autre problème :

      "On voit donc que la France est le pays avec le niveau de gamme le plus faible
      des cinq pays regardés. Ceci explique la difficulté rencontrée par les
      industriels français pour passer dans leurs prix les hausses de leurs coûts
      de production (graphiques 6a à 6e), ce qui n’est pas le cas au Royaume-Uni, en
      Espagne, ne l’est en Italie que depuis 2009, ne l’est que très faiblement au
      Royaume-Uni."

      http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=65552

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    2. Robert Lohengrien29 août 2012 à 21:25

      Les collaborateurs de Warren Buffett sonnent l'alerte: la France serait surévaluée; s'abstenir d'acheter des obligations (bonds)de la Maison France. Ils préconisent des taux de 4,5 à 5 pourcent.
      On espère que la pression des marchés fera réagir (et surtout agir) le gouvernement francais.

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    3. C’est ici : France Debt ‘Significantly Overvalued,’ General Re Says (nouvelle en date du 28 août 2012):

      http://www.bloomberg.com/news/2012-08-28/france-debt-significantly-overvalued-general-re-says.html

      C’est le scénario catastrophe que je redoute depuis un moment et qui devrait se produire tôt ou tard, à savoir la dette française également attaquée sur les marchés puis application à la France de la technique désastreuse de la dévaluation interne pour satisfaire aux exigences allemandes pour la défense de la zone euro.

      Saul

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    4. @ Saul & Robert

      Je ne pense pas qu'ils auront le temps d'appliquer les politiques de dévaluation interne en France. Si la spéculation emporte la France, le château de carte de l'euro s'effondre. Il ne peut pas reposer uniquement sur l'Allemagne.

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  4. Préparons de belles surprises aux citoyens. 2013 devra être notre année. "Liberté-Philo".

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  5. Je conseille à tout le monde la lecture du gros ouvrage d'Arnaud Teyssier "Histoire politique de la Vème République", qui montre bien comment à partir des septennats de F. Mitterrand nous sommes passés du gouvernement (c'est-à-dire du pouvoir qui agit au service de l'intérêt général) à la gouvernance, qui est une simple gestion se contentant de suivre et d'appliquer les modes de l'époque.
    Avec notre président normal nous sommes arrivés à la quintessence de ce système. Si Sarkozy avait soulevé tant d'espoirs, c'est parce qu'il donnait le sentiment d'agir et qu'avec lui le politique retrouvait sa prééminence.

    F. Hollande a fort peu d'audience parmi les classes moyennes et populaires tout simplement parce qu'il n'a rien à dire aux Français. Il gère. Son mandat est terminé, circulez, rendez-vous en 2017. Hollande sait toutefois qu'il va passer l'automne grâce au mariage gay qui va occuper les médias et la bobosphère. Et ensuite cela va être la grande hibernation, le néant absolu, comme sous les gouvernements Jospin et Raffarin.

    Le souci, c'est que tout cela pourrait bien se terminer comme en 2002. Et hélas, sans doute par un retour de Nicolas Sarkozy à l’Élysée...

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  6. Contrairement à ce que dit l'article des deux ministres, la réponse aux maux du capitalisme n'a pas été la 'démocratie sociale' mais la république économique, c'est à dire l'intervention de l'Etat dans l'économie (pour y constituer, notamment, les 'champions nationaux' auxquels mondialisation et privatisations, y compris degôche, laissent aujourd'hui la bride sur le cou).

    Pour ma part, je ne jette pas la pierre au gouvernement pour son rythme d'action, parce que je ne veux pas encourager le retour à la fébrilité intéressée du mandat précédent.
    Il faut que l'opinion s'en désaccoutume, ce qui explique une part de la frustration.

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  7. Une étude sur la fiscalité du carburant :
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/27/trois-propositions-pour-reformer-la-fiscalite-des-carburants_1724588_3232.html

    En Allemagne, il y a d'ailleurs une taxe annuelle pour les voitures, les voitures diesel étant 3 fois plus taxées.

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  8. Robert Lohengrien29 août 2012 à 14:15

    Je me demande si Hollande finira son mandat. On a vu ce qui est arrivé à Papandréou et Berlusconi.

    Le gouvernement actuel fait comme les précédents: on gére dans l'urgence. Une autre faiblesse par rapport aux allemands par exemple: en France on privilégie le discours et les analyses ad infinitum, les intentions, les "il faut que" - fort en théorie, nul en pratique.
    Ce n'est pas du management. Le vrai management, que ce soit au niveau d'une entreprise ou de l'état, consiste à identifier rapidement les priorités et trouver les moyens les plus efficaces pour aller au but sans perdre du temps ni faire des détours. Avec le gentil Hollande, on est loin du compte.

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    1. Robert,
      Berlusconi et Papandreou sont des premiers ministres, je ne connais pas la consitution grecque, mais en Italie il suffit de ne pas voter la confiance au gouvernement pour le faire tomber (Prodi aussi n'a jamais terminé une legislature). Or en France une president (tout comme en Italie d'ailleurs) ne peut être desitué que à cause d'haute trahison ou s'il demissione lui même. Hollande terminera son mandat, en revanche on peut envisager la dissoultion anticipé si la situation devient engerable.

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    2. Robert Lohengrien29 août 2012 à 20:16

      Fiorino
      Il est vrai que le statut du Président de la République est très protégé. Mais l'époque extravagante que nous traversons peut nous réserver des surprises.

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  9. Le contexte économique n'est surement pas le plus inquiétant nous sommes proches d'une situation pré insurrectionnelle même si la police est républicaine elle ne va pas se laisser tirer dessus pendant des années sans riposter une balle perdue peut mettre le feu aux poudres bien sur cela dégagera la racaille umps et les cailleras mais ensuite il faut être prêt

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  10. @ Olaf

    Merci pour ces études, inquiétantes...

    @ Tony

    Pas d'accord pour Sarkozy en 2017. Je n'y crois pas (cf ex VGE). A la limite, ce serait presque bien pour nous, l'occasion d'avoir deux représentants de ces dirigeants qui ont échoué. Du pain béni pour nous.

    @ Robert

    Pour le coup, je suis d'accord avec Fiorino. Cela m'étonnerait que Hollande ne finisse pas son mandat. Pour l'instant, notre situation est tout de même très éloignée de celles de la Grèce et de l'Italie.

    @ Patrice

    Je ne serais pas aussi pessimiste. Je crois à une révolution démocratique en 2017 avec un PS laminé.

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  11. Les dernières élections ont révélé les défauts structurels du système français dans lequel les questions de casting prévalent sur le fond des questions. La dernière a été assez révélatrice de ce problème dans la mesure où les principaux acteurs (Sarkozy et Hollande) ont été choisis avant que les thèmes principaux (l'Europe, la crise industrielle française et l'idée de nation) s'imposent dans le débat.

    D'évidence Hollande et Ayrault ne sont pas à la hauteur des enjeux et jouent à contresens, ce que ressentent les Français. Mais le fait demeure que l'alternative avant était Sarkozy.

    Même s'il leur arrive d'être à côté de la plaque, les socialistes savent aussi apprendre. Il leur est arrivé de savoir rompre avec leur idéologie et de passer au pragmatisme. On peut donc raisonnablement penser que, l'opinion publique évoluant (notamment sur l'euro) ils puissent aller vers des politiques plus efficaces. S'ils aiment le pouvoir, ils aiment aussi le garder.

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  12. Au final je ne suis pas persuadé que le ps désirait vraiment le pouvoir il a été pris par défaut et lassitude de l'agité du bocal . Sauf a être idiot leur électorat composé majoritairement de bobos de bi nationaux et d'arabo musulmans est totalement acquis a l'euro est a l'ue il sait donc qu'il ne pourra rien faire l'ue étant totalement bloquée ce ne sont pas les rodomontades au flan qui y changeront quelque chose .
    Je ne crois donc pas que les Hollande Ayrault Montebourg celui la me rappel une chanson de Dutronc et le triste sire qui est passé entre les gouttes de sang contaminé soient stupides

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    1. D'accord avec vous, Laurent, sur le fond de votre (excellente) analyse. La déception des Français se manifestera dès les élections intermédiaires, et Hollande terminera son mandat, fût-ce dans la douleur. Même s'il en a envie, Sarkozy ne pourra pas revenir (le syndrôme Giscard), car il n'est plus crédible. Il reste donc à écrire la page d'une future alternance: avec qui ?

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    2. "bobos, bi-nationaux, arabo-musulmans"
      Autant je trouve ce blog souvent intéressant, autant mes positions personnelles politiques de gauche me l'ont toujours fait considérer avec un peu de méfiance, ne sachant trop mesurer la distance réelle entre DLR et le FN. Je serais extrêmement preneur d'une prise de distance explicite entre M. Pinsolle et ce fâcheux commentateur.

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    3. Quand on est morveux, on se mouche (COURTELINE, Linottes, 1912, VIII, p.127).

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  13. @ Léonard,

    "les socialistes savent apprendre" : je ne suis pas sûr. La campagne de 2012 a été nulle. Heureusement que Sarkozy était ultra impopulaire avant pour arriver à une victoire pas si large que cela. Certes, ils aiment le pouvoir, mais leur cerveau est en mode pause depuis près de 30 ans. Je ne suis pas sûr qu'il puisse redémarrer.

    @ Patrice,

    Là, c'est caricatural et un peu ridicule sur l'électorat du PS. Cela ne ferait pas une majorité, soit dit en passant. Le PS est passé du fait de l'opposition à Sarkozy.

    @ Anonyme 1

    A nous de saisir cette ouverture. Sinon, je crois que ce sera Mélenchon.

    @ Anonyme 2

    Sur le Front National, il n'y a aucune ambiguité :

    http://www.gaullistelibre.com/2012/03/la-triple-impasse-le-pen.html

    Si vous regardez un peu dans l'historique, vous verrez qu'il n'y a strictement rien à voir.

    Après Patrice est un commentateur régulier avec qui je débats, parfois un peu vivement, mais qui exprime ce qu'il pense. Nous ne sommes pas d'accord sur tout, mais j'apprécie le dialogue que nous avons car il est franc et direct, même si je suis loin d'être toujours d'accord avec lui.

    Il exprime des choses dont il faut avoir conscience, même si on ne les partage pas.

    Après les débats interminables sur l'immigration de juillet, je vais revenir sur la question identitaire et sur l'insécurité culturelle dans une série de papiers d'ici une quinzaine de jours car c'est un sujet important.

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  14. Bien sur que c'est une caricature j'ai moi même été sympathisant bobo compatible PS dans les année 85/90 ; je trouve tout de même assez gonflé le censeur anonyme qui a amené Jean Marie Le Pen au second tour en 2002 et la catastrophe Chirac ( sauf pour l'Irak )de me reprocher d’éventuelles connexions avec le fn .
    Mais c'est toujours de la faute des autres FH declare sur sont effondrement dans les sondages que c'est a cause de la crise . Ah bon il y a une crise ?

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    1. * son effondrement

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    2. Le censeur anonyme (c'est moi) s'excuse de rester anonyme, il a ses raisons.
      Comme quoi vous êtes caricatural, je fais partie de ceux qui ont voté (PS pour info) en 2002, et qui se sont sentis bien seuls. Alors évitez les généralisations, c'est dommage vous vous décrédibilisez alors que je veux bien croire M. Pinsolle vous avez certainement plein de choses intéressantes à dire...
      "bobo-compatible" etc. sont des mots inutilement agressifs et qui semblent démontrer à vos yeux la médiocrité de tous ceux qui ne sont pas d'accord avec vous.

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    3. mais non puisque je dis que c'est une caricature et bobo-compatible c'est de moi qu'il s'agissait mais je me soigne et ne prenez pas tout au 1er degré , merci

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  15. Tout cela était malheuresement prévisible.Vous-même,monsieur Pinsolle,ainsi que debout la République étaient au courant depuis des mois du désastre qui ne fait que commencer.

    Pourvu que monsieur Dupont-Aignan,s'il se présente en 2017,fasse au minimum 5% des voix...

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