C’est une
option qui n’est pas sérieusement étudiée en France. Pourtant, l’opinion
publique allemande est favorable à un retour au mark et on peut même se
demander si derrière les hésitations d’Angela Merkel ne se cache pas une
volonté d’en finir avec l’euro, comme
le sous-entend The Economist.
Pourquoi
l’Allemagne a les pieds froids
De ce
côté-ci du Rhin ou dans les colonnes de l’hebdomadaire britannique, la solution
à la crise de la zone euro serait simple : que l’Allemagne paie (que ce
soit par une
mutualisation des dettes ou par des transferts budgétaires). Passons sur
les réminiscences détestables de l’entre-deux guerres pour noter deux points
oubliés par les beaux esprits qui avancent une telle solution : l’opinion
publique allemande est vent debout contre cela et les
montants nécessaires sont colossaux.
La
mutualisation des dettes souveraines proposée il y a plus de deux ans par
l’institut Bruegel reviendrait à demander à l’Allemagne une caution
solidaire de 4000 milliards d’euros (150% du PIB du pays). Quand aux
estimations des
transferts nécessaires à la stabilisation de la zone euro, elles varient
entre 3 et 12% du PIB allemand par an (entre 75 et 300 milliards). Bref, des
montants qui dépassent largement l’impact qu’aurait une fin de la monnaie
unique sur les exportations allemandes.
Les
partisans d’une intégration plus poussée se moquent littéralement du monde
quand ils n’évoquent pas clairement les montants en jeu et ce que cela
représenterait, soit en hausses d’impôts soit en coupes dans les dépenses de
l’autre côté du Rhin. L’analyse
froide et objective des intérêts allemands ne plaide pas pour continuer cette
expérience monétaire hasardeuse, d’autant plus que la douloureuse a
systématiquement tendance à être révisée à la hausse, ajoutant une forte
incertitude.
Machiavel
est-il à Francfort ou Berlin ?
The Economist rapporte bien en effet à quel point Berlin sape les
timides avancées des derniers sommets européens. Berlin pousse
en effet Madrid à ne pas utiliser le
nouveau dispositif de la Banque Centrale Européenne et à ne pas passer sous
les fourches caudines de la troïka (ce qui augmenterait encore ses
engagements). Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann a
tenu des propos très durs contre Mario Draghi, comparé au Méphisto du Faust de
Goethe.
Enfin, l’Allemagne
freine la construction d’une union bancaire, quite à revenir sur ce qui
avait été convenu lors du dernier sommet européen. Berlin a réussi à tuer les
projets de nouvelles instances de régulation européennes avancées par la
Commission Européenne. Elle fait également du lobbying pour limiter le
périmètre géré par la BCE (et en sortir ses banques régionales). Enfin, elle
pèse de tout son poids pour repousser la mise en place de cette supervision.
bonjour , Laurent le weekend dernier je regardais une émission qui s’appelle salvados sur la sexta en Espagne . elle parle surtout de la crise en Espagne et bien sur dans touts l’Europe et cette émission était tournée en Allemagne et on parlait d'elle .en fait elle ne va pas si bien comme on dit en France ,aparament les villes et toutes sorte de communes sont endetté jusqu'au coup elles doivent fermer des services public un peut partout comme crèche ou piscine etc...et il disait dans ce reportage comment faire accepter a un allemand de prêter de l'argent a la grece a l’Espagne ou un autre pays alors qu'on ferme des services public chez eux faute d'argent.voila pourquoi je pense aussi que l’Allemagne finira par sortir de la zone zeuro
RépondreSupprimerDans la ville où je suis, 11000 habitants quand même, le bureau de poste a été fermé il y a 2 ans. C'est un magasin d'électro ménager qui assure les services postaux. Seule la distribution de courrier est encore réalisée par la poste.
SupprimerCeci dit ça ne marche pas moins bien qu'avant.
Le reportage parlait de la region de Duisbourg. La Ruhr est la plus ancienne region industrielle qui tirer sa fierte de la siderurgie comme la Lorraine ou la Wallonie.
SupprimerLe debat dans cette region porte aussi sur la contribution exceptionnelle que les regions ouest allemande fournissent aux regions est allemande.
Vu le declin industrielle de la Ruhr , certains Maire veulent arreter cette contribution.
En contrepartie du declin de la Ruhr , des regions comme Bade-Wuttenberg ou la Baviere affichent une bonne sante economique
Effectivement, la population allemande, comme toute population verrait assez mal une augmentation des impôts qui d'ailleurs ne résoudrait pas la divergence des économies et creuserait la dette allemande qui est déjà à 80%.
RépondreSupprimerPar ailleurs, il est a remarquer les différences patrimoniales entre pays, et l'Allemagne n'est pas la mieux lotie :
"Qu’en est-il de la France ? Elle ressemble bien plus à l’Italie qu’à la Finlande. La dette nette de l’Etat est de l’ordre de 80 % du PIB et le patrimoine net de la population française de 510 % du PIB. Au total, les Français sont encore plus riches que les Italiens, avec environ 135 000 euros par tête en 2011. De quoi faire rêver les Allemands : le patrimoine net des particuliers et de l’Etat y est de 320 % du PIB, très proche du ratio finnois, mais avec un PIB par habitant plus faible, cela ne représente que 100 000 euros par tête."
http://s182403251.onlinehome.fr/spip.php?article886
Je mettrai un bemol a ce calcul de patrimoine. Une poubelle immobiliere thermique en France coute pres du double que le meme bien en Allemagne.
SupprimerC'est dit sans détour et c'est tellement vrai !!
Supprimerles Allemands sont perdants qu'ils consentent à subventionner les déficits des autres, ou qu'ils refusent et sacrifient du même coup leurs exportations. La seule solution, toute théorique évidemment, serait que l'Allemagne relance massivement son économie : son PIB en augmenterait vraisemblablement dans une proportion conséquente, son excédent commercial disparaitrait et les exportations des pays déficitaires vers l'Allemagne s'envoleraient. Mais cette unique solution économiquement cohérente n'est envisagée par personne, et le seul choix laissé par l'UE est entre l'austérité à perpétuité et la restauration de la souveraineté monétaire. Je ne suis malheureusement pas certain que la première "solution" soit irréalisable : dans les années 80 le FMI a ruiné nombre de pays d'Afrique et d'Amérique Latine avec ce genre de plans (il est vrai que ceux de l'UE sont pires, puisqu'ils ne permettent même pas la dévaluation). Toujours est-il qu'il a fallu 20 ans pour que certains pays ruinés dans les années 80 (et pas tous) amorcent une réaction politique. L'euro-sadisme peut durer, et l'Allemagne ainsi repousser les échéances...
RépondreSupprimerIl me semble aussi que seule la relance de la consommation allemande, et démographique, soit la meilleure piste.
SupprimerMais comme vous dites, la mode est au serrage de ceinture...et à des politiques "sadiques". L'étalon du niveau de vie étant la Chine, les dirigeants de l'Europe pensent qu'il y a encore de la marge avant que le couvercle de la cocotte saute.
De plus en plus de penseurs et d'économistes pointent du doigt le fait qu'en effet, l'Allemagne est face à une aporie beaucoup plus grande que ce qu'on pense. C'est très loin d'être le paradis sur terre (il suffit de voir que l'espérance de vie y a baissé : à quoi cela sert-il d'exporter en masse si cela ne permet pas à la population d'améliorer globalement son sort ? Et je passe bien sûr sur tous ce que les médias français ne disent quasiment jamais : l'explosion des contrats précaires, ec.). Mais surtout, je crois qu'elle se trouve face à une impasse : soit elle fait tout pour sauvegarder l'euro, gage de ses exportations intra-européennes (l'UE représente 60% de ses ventes et 90% de son bénéfice), et accepte d'en payer massivement le prix; soit elle décide que le jeu n'en vaut pas la chandelle et met fin à l'euro... ce qui va laminer une part non négligeable de ses bénéfices et ruiner son modèle.
SupprimerQuant à relancer la consommation intérieure, cela supposerait des mesures précises (comme, par exemple, un plan concerté d'augmentation des salaires, notamment les plus bas... qui sont parfois très bas) qui ruineraient tout simplement la compétitivité du pays, gagnée grâce à une casse sociale énorme. Et encore faudrait-il que cette solution soit durable : dans un pays de plus en plus vieux et qui se vide de ses habitants à vue d'œil (il suffit de regarder la population allemande d'il y a dix ans ou les projections de l'ONU), malgré une immigration très forte (et peu souvent, comme on peut pourtant le lire çà et là, de gens qualifiés), quelle consommation intérieure peut-on espérer sur le moyen et long terme ?
J'ignore s'il y a un avenir pour des pays comme la Grèce ou la France mais je n'en vois pas non plus pour l'Allemagne.
Vu d'Allemagne et pour confirmer ce que dit Olaf trés justement.
SupprimerL'Allemagne a de beaux chiffres économiques mais les allemands ne sont pas riches.
Les lois Schröder "agenda 2010/HartzIV" n'ont pas améliorés la croissance intérieure allemande, contrairement à la France, elle est restée stable. Les alleamnds se sont appauvris les rendant compétitifs au sein de l'Europe.
Il y a une excellente interview d'économistes dont M.Sapir à ce sujet.
Comme dit elle dépend de la consommation de ses partenaires européens qui ne sont pas au mieux.
C'est aussi le cas des pays basés sur l'exportation comme la Chine, si l'Europe se rétracte la Chine sera mal en point aussi. Elle a tout intérêt à doper son amrché intérieur, mais ca ne peux se faire dans un cadre de libre échange ou l'investissement va au plus pauvre.
Tout ce libre échangisme va vers l'appauvrissement de tous.
Au niveau dépense public, selon les länder c'est assez différent, en Bavière état très "riche" (excédentaire qui payent pour d'autres comme berlin), les créches sont rares. Quand on parle en France que "des places de créhce manquent", ca fait doucement rire vu d'ici, en Baviére quelques privilégiés ont des places. Pour l'état c'est moins cher, c'est sûr...
Ca a des conséquences dramatiques sur la natalité et les inégalités homme-femme, et celà masque un nombre de femmes au foyer considérable.
Le chomage est plus faible mais le chomage masqué par les petits emplois est trés important.
Allemagne riche oui mais pas les allemands.
je suis persuadé que la fin de l'euro c'est la fin de l'ue c'est même ce qui fait le plus peur aux européistes béas et le premier qui en sortira sera responsable de tout le reste c'est le principal blocage de cette construction délirante . Mais le fruit est plus que mûr il est blette
RépondreSupprimer@ Laurent Pinsolle
RépondreSupprimerMerci pour cette série d'articles sur l'Allemagne et l'Euro.
En effet cette monnaie est bancale. Et comme vous nous le rappelez régulièrement cela fait un moment que des Prix "Nobel" d’Economie nous le rabâchent.
L'Allemagne a beaucoup profité de l'€ au dépend de ses voisins (dont la France). Donc pour cette raison elle y est attachée. Mais comme vous le faites remarquer pour sauver l'Euro elle devrait consentir à des efforts inacceptables pour l'opinion publique allemande.
C'est un vrai dilemme pour l'Allemagne et la zone Euro. Que faire ?
Et comment l'UE pourrait-elle survivre à la fin de la Zone euro ?
L’excédent commercial allemand est un élément essentiel de sa prospérité.
L’excédent commercial allemand se fait au dépend de ses partenaires européens, aux premiers rangs desquels la Zone euro et tout particulièrement la France. Or, ces derniers ne pourront pas continuellement accumuler des déficits commerciaux aussi considérables, et s’ils devaient adopter des politiques d’austérité alors cela conduirait à contracter leur demande, c’est-à-dire à réduire les débouchés aux exportations allemandes. Ils pourraient notamment être tentés par des politiques salariales de bas salaires et l’application de la "TVA sociale" ce qui reviendrait à adopter la rigueur allemande, à contracter leur consommation intérieure et donc leurs importations, soit à porter un coup d’arrêt aux exportations motrices du modèle allemand. Ce modèle n’est possible que parce qu’il s’accorde bien aux qualités industrielles*** de l’Allemagne et surtout parce qu’elle est la seule à l’appliquer. Enfin, son succès relatif n’empêche pas l’Allemagne de se désindustrialiser.
Le modèle allemand, tant vanté ces derniers temps par une partie de la classe politique est donc en aucun cas viable pour l’Europe, pire c’est un modèle non coopératif qui va à l’encontre de la construction européenne.
***Un tissu de puissantes PME compétitives tournées vers l’exportation, et sur une spécialisation industrielle réussie couplée à une forte renommée.
La zone euro va droit dans le mur.
Et aucune solution ne semble émerger pour la rendre véritablement viable sur le long terme.
Un autre problème est que les dirigeants européens sont incapables de penser l'Europe autrement que comme cette machine bureaucratique "a-démocratique" et super-libérale.
@ Warcry
RépondreSupprimerComplètement d’accord. J’avais fait un papier en février pour dénoncer l’illusion du modèle allemand, par delà sa non reproductibilité (tous les pays de la zone euro ne pouvant être ensemble en excédents commerciaux croissants). En revanche, j’ignorai le point concernant les services publics.
http://www.gaullistelibre.com/2012/02/les-illusions-du-modele-allemand.html
@ Olaf
Merci pour ces précisions d’outre-Rhin. Cela est essentiel d’avoir un tel regard.
@ J Halpern
Bien d’accord sur l’euro-sadisme ou le supplice de l’euro qui pourrait durer. Pour l’Allemagne, a priori, la plupart des stimulations indiquent que la fin de l’euro serait beaucoup moins coûteuse que son maintien (d’autant plus que l’Allemagne a déjà supporté une dévaluation massive de ses voisins, dans les années 90).
@ Patrice Lamy
C’est juste. Aujourd’hui, c’est le tout européen qui est de plus en plus rejeté.
@ RomainC
Je crois que la fin de l’euro, même s’il provoquait une forte contraction de l’excédent allemand, serait supportable. Outre le fait que le pays l’a déjà supporté, l’Allemagne a une spécialisation industrielle avec des positions tellement fortes dans quelques domaines (machines outils notamment) qu’elle ne perdrait pas tout, loin de là. En outre, l’Allemagne ne commerce pas qu’avec l’Europe…
C’est pour cela qu’il faudra balayer l’essentiel de la classe politique PS et UMP
Laurent,
Supprimerj'apporterai un bémol à l'accord que j'exprime d'habitude à vos raisonnements. Quand vous dites que les transferts que devrait consentir l'Allemagne pour stabiliser la zone monétaire varient de 3 à 12 % de son PIB, je ne vois pas très bien ensuite comment vous pouvez être certain que ses dirigeants envisagent sérieusement le démontage de l'Euro.
Il me semble que Sapir a évalué le coût pour l'Allemagne d'une sortie de la monnaie unique, via le contre-coup sur ses exportations à 7% de son PIB : à peu près le milieu de la large (trop large) fourchette que vous annoncez dans le cas contraire (c'est à dire ce que lui coûterait le maintien de cette monnaie). Si c'est 3%, alors l'Allemagne a tout intérêt à maintenir à flot une monnaie qui continuera encore quelques temps à lui profiter. Si c'est 12%, évidemment le choix contraire s'imposera.
Des dirigeants responsables doivent donc préparer les deux scénarii, qui sont probables les deux à parité. Je ne vois pas très bien ce que l'on peut conclure d'autre.
Francis Commarrieu.
En 2010, l'excédent commercial allemand provenait à 80% de l'UE et à 55% de la Zone Euro. Un éclatement de l'euro réévaluerait le mark évidemment par rapport aux pays de l'ex-Zone Euro, mais aussi par rapport au reste du monde. Au total, je demeure très sceptique quant au "moindre mal" de cet éclatement pour l'Allemagne . D'où sa tentative de jouer les prolongations, d'autant que la configuration des années 2000 semble vécue par les dirigeants allemands comme un immense succès.
SupprimerJe suis d'accord avec les 2 commentaires précédents de F. Commarrieu et de J. Halpern.
SupprimerJe reproduit ici les conclusions du CAPEC :
<<
Les excédents commerciaux allemands sont essentiellement réalisés en Europe.
- En 2009, sur 134 milliards d’excédents commerciaux allemands, quelque 115 milliards (soit 86 %) ont été
réalisés au sein de l’Union européenne.
- En 2008 et en 2007, la part des excédents commerciaux allemands réalisés au sein de l’UE atteignait respectivement 90% et 82 %.
Les déficits allemands vis-à-vis de la Chine sont à peine inférieurs à ceux de la France.
- En 2009, le échanges commerciaux de l’Allemagne avec la Chine se sont soldés par un déficit de19 milliards
contre 22 milliards de déficit avec la Chine pour la France.
- En 2009, l’Allemagne a davantage importé de Chine que de France…
Les excédents commerciaux allemands sont réalisés pour une grande part dans des pays montrés du doigt pour leur “manque de rigueur”.
- L’excédent commercial de l’Allemagne sur la zone Euro représente 60 % de son excédent total.
- 37% de son excédent commercial mondial est réalisé dans les échanges avec la France, l’Espagne et de l’Italie.
- 20 % de son excédent commercial mondial est réalisé dans le seul commerce avec la France.
>>
source :
http://www.fondscapec.eu/DL/Dossier_CAPEC_1_modele_allemand.pdf
Pour aller plus loin, autant aller voir la source :)
@ Laurent Pinsolle
SupprimerLes institutions, les médias, le jeux politique sont tels que l'UMP, le PS ou à la limite leurs supplétifs du "centre" bien pensants sont les seuls à même de se retrouver au pouvoir.
Vous affirmer :
"il faudra balayer l’essentiel de la classe politique PS et UMP"
D'accord, mais honnêtement je pense que se n'est pas demain la veille... (ou bien pire se sera pour voir l’extrême droite passer au pouvoir avec le fn)
Vous voulez dire "pire" que la situation actuelle - calamiteuse - dans laquelle nous ont plongé alternativement et de façon cumulative les partis dit de "gouvernement", gauche et droite confondues, UMP-PS et leurs satellites (UDF,Verts, PCF, Radicaux) ?
SupprimerMais comment diable cela serait-il possible... ?
@Romain
SupprimerC'est un peu agaçant cet éternel retour sur l’extrême droite ; je prefère les gens d'extrème droite comme comme La Roque , François Mitterand , Maurice Duclos ,Astier de la Vigerie , Estienne d'Orve , Marie Madeleine Fourcade par exemple a Doriot , Deat ,Laval qui sont eux gens de pure gauche
Je vois mal un Mark rester longtemps à un haut niveau, sachant que les pertes d'exportations ne pourraient que le faire baisser à moyen terme. Ce sont en fait toutes les monnaies européennes qui dévalueraient, y compris le Mark, in fine.
RépondreSupprimerIn fine, certainement. Mais au risque de laisser le Mark emporté entre temps par une bulle spéculative qui ruinerait l'industrie allemande...
SupprimerLes propos que j'entends partout me conduisent à la conclucion qu'il existe, en ce moment, une volonté politique côté allemand pour maintenir la Grèce dans la zone euro. Les pertes, dit-on, seraient trop importantes. Mais jusqu'à quel dégré critique le feront-ils?
RépondreSupprimerJe me demande si Draghi ne prépare pas un plan diabolique, qui consisterait à déclencher une inflation galopante, seul moyen (et ô combien commode politiquement) de se désendetter. J'ai l'impression que Draghi s'est attribué le rôle de l'avocat de l'Europe du sud, qui avait l'habitude de vivre avec l'inflation/dévaluation de la monnaie nationale.
En tous cas je pense que c'est le pragmatisme de Draghi qui a permis à l'Euro de survivre cette année.
SupprimerAvec un Trichet psychorigide est ce que on aurait pas déjà retrouvé le franc aujourd'hui ? Les dettes serait devenues intenables avec son monétarisme borné.
Allez savoir, c'est peut être pour ca que les allemands sont fâchés contre Draghi. Aucun pays n'est sorti de l'Euro grâce au tournant qu'a effectué la BCE avec "SuperMario".
A moins que j’exagère le rôle du directeur de la BCE.
En surplus d'une dévaluation monétaire, la mentalité allemande a montré qu'elle est apte à dévaluer ses salaires assez rapidement. Forme de souplesse difficile à trouver en France. Sans compter le Kurtzarbeit pour amortir les chocs économiques. C'est aussi lié à la forte imbrication de syndicats puissants dans la direction des entreprises.
RépondreSupprimerLes Allemands ont en effet prouvé qu'ils étaient capables de supporter la pire casse sociale pour le bien de leur PIB, mais pas pour leur propre bien. Cela dit, je crois que c'est plus un défaut qu'une qualité, à moins que l'objectif soit le bien-être d'un PIB et pas d'une population.
SupprimerC'est à la France de détruire l'euro. Il est tout à fait légitime qu'un pays tel que la France, voyant qu'une monnaie ne lui convient pas du tout, décide d'y mettre un terme.
RépondreSupprimerHollande n'a pas le cran de faire ça, Sarkozy non plus, dans sa dernière conférence il a osé parier que l'euro existerait toujours dans 10 ans.
Vraiment, je crois que l'Histoire ne sera pas tendre avec les bâtisseurs de cette UE.
Tout à fait. Je dirais même que la France est LE pays qui avait le moins d’intérêt à aller dans cette construction européenne façon USA d'Europe.
SupprimerOn avait tout pour nous, que ce soit sur le plan géographique, agricole, industriel, militaire etc...Rien ne justifiait d'abandonner autant de souveraineté.
Dimanche 14 octobre 2012 :
RépondreSupprimerLe FMI vient de réviser ses propres calculs concernant la zone euro : la situation est encore pire que prévu.
Selon les calculs du FMI, la dette publique de la Grèce sera de 181,8 % du PIB en 2013.
La dette publique de l'Italie sera de 127,8 % du PIB en 2013.
La dette publique du Portugal sera de 123,7 % du PIB.
La dette publique de l'Irlande sera de 119,3 % du PIB.
La dette publique de l'Espagne sera de 96,9 % du PIB.
La dette publique de la France sera de 92,1 % du PIB.
http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/981/files/2012/10/Dette-Brute.gif
Le choix n’est plus entre un sauvetage, certes douloureux, de l’euro et son éclatement, mais entre un éclatement inéluctable dans le désordre et une dissolution ordonnée qui au moins préserverait l’Union européenne. L’acharnement à vouloir sauver la zone Euro se transforme sous nos yeux en une dramatique machine de guerre qui finira si l’on n’y prend garde à détruire l’Europe et ne laissera que ruines et décombres derrière elle.
Jacques Sapir, sur son blog.
http://russeurope.hypotheses.org/300
Tous les paramètres de l'économie française (dette publique, déficits publics et commerciaux, désindustrialisation) sont en évolution catastrophique, mais par miracle, à ce jour, la dette française n'a pas encore été attaquée sur les marchés financiers. Cette étude de Natixis intitulée « Le « mystère français » essaye d’en comprendre les raisons :
RépondreSupprimerhttp://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=66217
Cette autre étude de Natixis se demande ce que fera l’Allemagne au cas où la dette française serait effectivement attaquée sur les marchés. Est-ce que l’Allemagne acceptera de faire un saut fédéral avec mutualisations des dettes ou pas ?
http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=66204
En tout cas ce n’est pas l’économiste allemand Markus Kerber qui accepterait que son pays fasse le saut fédéral. Récemment il s’est rendu en Espagne pour dire que l’euro est trop cher pour ce pays.
http://economia.elpais.com/economia/2012/09/12/actualidad/1347438068_541554.html
Il a dit aussi que l'euro ne fonctionne pas, que son agonie peut durer quelques années de plus "au détriment de la stabilité financière des pays qui sont aujourd'hui plus ou moins en équilibre", mais que cela comporte des risques énormes pour l'Allemagne, le plus grand contributeur finançant 27% du total. Kerber prévoit une augmentation de la contribution allemande pour la résolution de la crise à un montant égal à 150% du produit intérieur brut du pays. Ses calculs tiennent compte de l'argent pour un sauvetage éventuel de l'Espagne, de l'Italie et même de la France, un pays qui, à son avis «est mort» et qui, jusqu'ici, a vécu au-dessus de ses moyens.
Saul
http://eamb-ydrohoos.blogspot.gr/2012/02/germany-disgrace-of-europe.html
RépondreSupprimerVous semblez croire qu'un pays ait encore le choix de son destin. Mais l'Allemagne a aussi signé l'odieux TSCG. Or, ce TSCG n'est qu'un échéancier de remboursement de dettes. Il n'a été imposé ni par tel ou tel états européens, ni par une commission de technocrates non-élus, mais par les créanciers eux-mêmes.
RépondreSupprimerDonc les allemands n'ont de perspectives, comme nous, que misère et servitude dans une zone Euro "irréversible" comme dit Mr. Draghi.
Je me souviens avoir lu, il y a environ 1 an à 18 mois une tribune libre parue dans "Les echos" selon laquelle ce serait la "vertueuse" Allemagne qui mettrait fin à l'euro. J'y ai cru et y croit de plus en plus parce que notre classe dirigeante est trop lâche, névrosée de l'amitié franco-allemandes selon Todd, mais européiste à tout prix d'après moi, pour y mettre fin.
RépondreSupprimer@ Francis
RépondreSupprimerLes 3 à 12% du PIB sont une contribution annuelle, qui se répètera... Alors que les 7% sont un coût non récurrent. Voilà pourquoi, à mon sens, l’Allemagne pourrait avoir déjà fait son choix : limiter au maximum les coûts liés à l’euro (d’où l’austérité pour se faire rembourser l’argent mis dans le FESF) et parce que Berlin ne veut pas prendre l’initiative de la fin de l’euro, pousser d’autres pays à démonter le château de cartes.
@ J Halpern
C’est sûr, ce serait un grand choc (les 7% du PIB évoqué par Francis, selon Sapir) mais je crois que le précédent du début des années 1990 avec la brusque dévaluation des pays du Sud peut pousser l’Allemagne à préférer cette solution, d’autant plus que le coût est chiffrable et n’interviendra qu’une fois alors que le coût du maintien de la zone euro reste soumis à caution et apparaît comme un puit sans fonds pour les Allemands. Merkel préfère sans doute que cela arrive après les législatives de 2013 car juste avant, cela créerait un climat d’incertitude qui pourrait lui être moins favorable.
En outre, il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui, environ la moitié de la valeur ajoutée des exportations allemandes est réalisée dans les pays limitrophes, ce qui limiterait l’envolée du coût des exportations allemandes….
@ RomainC
Merci pour le lien
Pas sûr, on voit émerger de nouvelles forces partout en Europe ainsi qu’en France (FN, Verts, Modem). Bref, on ne peut pas raisonner uniquement avec le paysage politique actuel. Concernant le FN, je pense qu’il restera sous son plafond de verre.
@ Robert
Je pense que Merkel souhaite que la monnaie unique n’explose pas avant les législatives.
Draghi ne peut pas déclencher de l’inflation comme cela. Nous sommes dans une crise de demande et même le déversement de centaines de milliards de liquidités ne parvient pas à faire progresser les prix. Cela semble très difficile aujourd’hui. En outre, c’est contraire au mandat de la BCE et serait un casus belli avec Berlin.
@ TeoNeo
Trichet aurait fait pareil que Draghi. Il voulait sauver son travail. Il avait quand même racheté des créances grecques !!!
@ Flo_DLR
Avec les bons dirigeants, je suis d’accord. Nous ne les aurons pas d’ici 2017.
@ BA & Saul
Merci pour le lien et les infos.
@ Anonyme
Avec le TSCG, l’Allemagne espère minimiser le coût du FESF pour elle en contraignant les autres pays à rembourser un maximum avant l’éclatement.
@ Cording
Après, est-ce que l’Allemagne osera prendre cette initiative ? Je n’en ai pas l’impression, mais je peux me tromper…
@ Laurent Pinsolle
RépondreSupprimerJe suis surpris que vous puissiez concidérer les verts et le Modem que de nouvelles force.
De anonyme 03:43 @ LP
RépondreSupprimerMerci pour votre réponse. Pourquoi persistez-vous à ne pas dépasser le jeu de rôle classique que l'on nous présente tout les jours. Il y aurait la méchante Mme. Merkel, l'odieuse commission de technocrates non-élus, les voyous grecs, les vaillants espagnols, etc...
Mais quel rôle attribuez-vous à nos créanciers, des sleeping partners sans doute !!!!
Je n'ai pas vu dans votre blog de commentaires sur l'abandon de la clause de séniorité, qu'en pensez-vous, juste un détail technique pour prolonger un Euro en phase terminale ?
J' habite en Allemagne ,,ce pays a fait des réformes sociales ,il y a 10 ans déjas ,la casse sociale est énorme ,mais c#etais le prix à payer ,on ne peut pas vivre au dessus de ces moyens éternellement ,la sortie de l’euro serais une erreurs pour tous . La dette de la France est libéllé en €, le franc qui remplacerais l’euro serai á 6,52 f pour un euros ,la dette monterais de 652% ,plus la dévaluation qui devrais suivre 50% la ferais monter de 1300% .La situation serait ingérable ,la France gagnerais pour un temps en compétitivité certes ,mais serais incapable de rembourser sa dette .
RépondreSupprimerPour l'Allemagne scénario inverse sa dette baisserais avec un DM réévaluer ,mais sa compétitivité ruiner ,et son économie aussi . L'UE disparaiterais au profit des nationaliste comme le FN ,la guerre à coup sûr .Car si on règle pas un problème économique par la négociation ,seras par la guerre . Il est impossible de discuter avec des nationaliste . Je suis pas un européen convaincu ,ni un pros euros ,je préfère le DM ,mais ce qui est fait est fait ,il faut aller de l'avant .
Si l’euro disparais ,c'est le monde entier qui seras toucher pour des décennies .
je suis en Allemagne depuis 22 ans ,ça toujours était l'Allemagne qui décider pas la France ,sans l'Allemagne ,la France n'existe plus car elle n'a plus les moyens que son empire colonial lui donner .
Permettez mais vous réfléchissez dans l’absolu, sans prendre aucun compte du contexte monétaire environnant qui sera alors surdéterminant.
SupprimerRéfléchissez deux minutes : si vous réintroduisez le franc unilatéralement sans passer par un système monétaire intégré (type SME+) instaurant l’Euro comme monnaie non plus unique mais commune, vous convertissez alors votre dette à la valeur d’un franc pour un euro en opérant un contrôle des change momentané, puis vous laissez flotter votre monnaie qui subira, selon nos cassandres, une dévalorisation par rapport à un euro qui sans doute, et selon toute vraisemblance, n’existera déjà plus ou sera en passe de disparaître (mais admettons). Soyez logique : QUI serait amené à subir cette dévalorisation, l’emprunteur ou le créancier ?
D'autre part, si vous sortez de manière concertée et conjointement à vos partenaires, gardant l’euro comme monnaie de réserve mondiale dans un système monétaire intégré et avec le statut de monnaie commune :
étant acquis que chaque monnaie nouvellement recrée, appartenant aux différents Etats-membres de l’ex-eurozone, s’appréciera l’une vis à vis des autres afin de refléter de façon optimale la compétitivité de leurs appareils productifs respectifs ; que d’autre part la France se situe certainement - selon ce critère - dans la fourchette haute sinon a minima médiane comparativement à l’ensemble de ses partenaires avec qui elle a partie liée au sein de ladite zone ; qu’enfin la valeur de l’euro sur le marché des change internationaux, en tant donc que monnaie commune, reflètera nécessairement le niveau de compétitivité moyenne de l’ensemble monétaire sur lequel il s’applique ; comment pouvez-vous alors soutenir que la France aurait un connaitre une explosion de son endettement puisque, selon ce postulat, son taux de change serait approximativement équivalent sinon strictement paritaire avec celui de l’euro monnaie commune ?
Dans les deux cas votre raisonnement tendancieusement catastrophiste est caduc.
Ensuite il convient de rappeler une réalité : seul le quart de ce que les français consomment est importé. Ce qui a pour indéniable effet de limiter les conséquences éventuelles d’un renchérissement de nos importations.
SupprimerDe plus il est escompté de toute dévaluation monétaire raisonnable un effet rétroactif sur la compétitivité et donc in fine sur la croissance, notamment par effet d’attractivité conduisant à une relocalisation à terme de la production (puisque la hausse des prix des importations doit précisément les décourager). Ce qui est démontré empiriquement par l’étude de nombreux systèmes socioproductifs contemporains (France sous de Gaulle, Argentine sous Kirschner, etc…), et qui, malgré les dévaluations compétitives pratiquées - et les cris d’orfraie des habituels imposteurs à la solde de leurs mandants oligarchiques - participèrent au soutien du pouvoir d’achat des ménages voire à son incontestable augmentation.
Enfin, corrélativement à la réinstauration de barrières douanières aux frontières et/ou de quotas d’importation, la remise en cause du libre-échange a pour sous-jacent de modifier les termes du rapport de force mondialiste et jusqu’à la rationalité même de la mondialisation économique, à laquelle se soumet non moins rationnellement l’ensemble des acteurs économiques, étatiques ou financiers. Ce qui permettra de lutter de nouveau efficacement contre la crise de RECETTES qui frappe notre pays, et l’occident dans son ensemble, soumis au chantage innommable (mais encore une fois rationnel du point de vue du système économique) à l’évasion fiscale de la part des ménages les plus riches et des multinationales dont les sièges sociaux sont sur nos territoires.
Je conclue que dans la perspective d’une réappropriation de l’outil de création monétaire, d’une fin programmée de l’indépendance de la Banque de France, vous réintroduisez également la notion que celle-ci puisse prêter en dernier ressort au Trésor. Cela équivaut non pas à un casus belli à l’encontre des marchés financiers, mais bien de facto à un éteignoir à velléités. Comme le prouve magistralement le calme plat qui règne sur les marchés obligataires des Etats-Unis et du Royaume-Uni, et dont les taux de refinancement sont parmi les plus bas au monde non pas malgré mais bien grâce à ce facteur parfaitement bien intégré par tous les opérateurs financiers et autres agents économiques.
@ Julien
SupprimerMerci pour ces longs commentaires qui exclaircissent la situation (et ce n'est pas u luxe).
Si il en était ainsi, toute union monétaire serait irréversible, pourtant les exemples en Europe au XXème siècle ne manquent pas !
SupprimerJean Luc, il existe des scénarii sérieux et non catastrophistes de sortie de l'euro, dont d'ailleurs une piste par des économistes français et allemands :
Supprimerhttp://www.marianne2.fr/Un-appel-franco-allemand-d-economistes-pour-une-sortie-paisible-de-l-euro_a217204.html
Et bien sûr la proposition cosignée par Laurent
http://www.observatoiredeleurope.com/Pour-un-demontage-concerte-de-l-euro_a1717.html
Mardi 16 octobre 2012 :
RépondreSupprimerL’Union Européenne décroche le Prix Nobel de la Paix alors que le Vieux Continent semble se préparer au pire…
Face à cette montée des tensions sociales et à l’inquiétant accroissement des inégalités dans l’Europe Club Med qui, on l’oublie un peu vite, a été précédée de brusques poussées de fièvre ponctuelles en Angleterre et de ce côté-ci de la Manche, le tout accompagné d’une résurgence du risque terroriste, et craignant sans doute leur extension à l’ensemble du continent, les Suisses, qu’on ne prend jamais au dépourvu, s’organisent tranquillement.
Forte de son armée de 200 000 hommes, la Suisse a organisé, du 6 au 21 septembre 2012, un exercice militaire désigné sous la charmante appellation de « Stabilo Due » destiné à vérifier « sa disponibilité opérationnelle ».
Y ont participé comme l’indiquait le 11 septembre Daniel Reist, le responsable de la communication de la Défense : « …le chef de l’armée et son état-major militaro-stratégique, l’Etat-major de conduite de l’armée (échelon opératif), les commandants et les états-majors de la région territoriale 4, la brigade d’infanterie 5, la brigade blindée 11 ainsi qu’une formation d’engagement ad-hoc des Forces Aériennes et le commandement des Forces Spéciales (échelon tactique)… »
Stabilo Due, l'entraînement à la contre-insurrection helvète.
Au ministère, désigné chez nos amis helvètes comme le « Département Fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports » on ne faisait nul mystère que « …le concept d’exercice STABILO DUE repose sur un scénario supposant l’instabilité d’une partie de l’Europe spécialement délimitée pour l’occasion. La Suisse connaît également des troubles, des attentats et des actes de violence. Ce scénario de situation extraordinaire vise notamment à vérifier l’appui fourni aux cantons dans le domaines des engagements subsidiaires ainsi que la conduite et l’engagement de la réserve opérative de l’armée, en l’occurrence de la brigade blindée 11 ».
Vu de l'autre rive de l'Atlantique par John R. Schindler, qui enseigne les affaires de sécurité nationale à l'Ecole Navale de Guerre US, le jeu de rôle helvétique était récemment expliqué en ces termes : « Les exercices militaires suisses de septembre désignés sous le nom de Stabilo Due reposent sur l’hypothèse que l’instabilité de l’Union Européenne devienne incontrôlable. Les suisses sont restés hors de l’Union Européenne – une chose de plus dont ils se félicitent ces temps-ci – et la dernière chose qu’ils souhaitent c’est que les problèmes de l’Union débordent dans leur petit pays pacifique ».
http://www.bakchich.info/international/2012/10/14/un-risque-dinsurrection-pan-europeenne-61812
Pourquoi l'Allemagne veut l'union budgétaire ? Réponse pour ne pas avoir à faire la fameuse « union des transferts » dont la théorie économique dit qu’elle est pourtant nécessaire pour des pays partageant une même monnaie. Les Etats-Unis, par exemple, sont une union de transferts. Voir ces deux articles de la tribune qui expliquent bien, à mon avis, la stratégie allemande et les conséquences pour les autres pays de la zone euro dont la France.
RépondreSupprimer1) Le plan de l'Allemagne pour l'Europe fédérale:
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121016trib000725157/le-plan-de-l-allemagne-pour-l-europe-federale.html
2) Pourquoi l'Allemagne veut l'union budgétaire ?
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121017trib000725508/pourquoi-l-allemagne-veut-l-union-budgetaire.html
Saul