Hier, le
conseil des ministres a adopté le projet de loi autorisant le mariage pour tous
les couples. Une réforme majeure qui donne enfin à tous les couples les
mêmes droits, indiquant par là-même une neutralité bienvenue à l’égard des
homosexuels, qui ne seront plus des citoyens de second rang.
La
République ne trie plus ses enfants
Beaucoup
d’opposants au mariage pour tous (les couples) en font une revendication
communautariste qui deferait une institution majeure de la République, et
serait quasiment le prélude d’une déconstruction de notre civilisation.
Bien au contraire, je crois qu’accorder le droit au mariage pour tous les
couples (par-delà le fait que c’est un droit supplémentaire qui ne prive
personne de quoi que soit), est
un geste profondément républicain et anti-communautariste, bref égalitaire
dans le bon sens.
En effet,
jusqu’à présent, en ne permettant qu’aux couples hétérosexuels de se marier
civilement, la
République indiquait de facto un jugement de valeur entre les couples.
Parce que les couples hétérosexuels avaient des droits supplémentaires, cela
indiquait que la société leur accordait une certaine supériorité par rapport
aux couples homosexuels. Cette discrimination représentait quelque part une
justification de l’homophobie et de la discrimination à l’égard des
homosexuels.
C’est à ce
titre que je crois qu’il est essentiel que
la République accorde les mêmes droits à tous les couples. Désormais, la
République ne trie plus ses enfants en fonction de leur sexualité. C’est parce
que le mariage donne un cadre reconnu, des droits comme des devoirs, qu’il est
important que tous les couples puissent y accéder, que
ce soit pour fonder une famille (lire,
sur ce sujet, le remarquable reportage de Marianne
sur l’adoption) ou pour célébrer leur union.
Un débat
parfois nauséabond
Mais les
excès ont plutôt été du côté des opposants, comme
l’a souligné Joseph Macé-Scaron dans Marianne.
Une partie de la droite (François
Lebel, Christine
Boutin, ou Serge
Dassault) a eu recours à des arguments qui ne volaient pas bien haut,
évoquant une passerelle vers la reconnaissance de la polygamie ou de l’inceste…
Ce débat a donc été l’occasion d’une crispation de la société sur ces sujets, comme
l’illustre la légère baisse du soutien des Français dans les sondages.
Les
religions ont essayé de peser dans le débat, mais la solidité du modèle
laïc français a contenu leurs interventions dans les marges du débat politique.
Car il y a des motifs d’optimisme. L’évolution rapide de l’opinion de la
population montre que la société française est une société tolérante et
ouverte. Je crois que cette réforme est à inscrire à la suite de celle du droit
de vote des femmes en 1945 ou de la fin de la peine de mort en 1981, le progrès
vers une société plus humaine.
Laurent, est-ce que vous allez vous joindre samedi avec NDA à la manifestation contre le fascisme islamiste organisée par Résistance Républicaine (qui a contacté DLR mais n'a toujours pas, à ma connaissance, obtenu de réponse) ?
RépondreSupprimer[Manifestation à Paris, entre Alésia et Denfert-Rochereau, à partir de 14h samedi]
Comme je sais que vous êtes très engagé dans la lutte contre l'homophobie (et le fascisme), qui vous tient à coeur et à laquelle vous êtes très sensible, je me suis dit, connaissant votre courage, que vous soutiendriez volontiers toute initiative visant à protester contre une idéologie homophobe, prévoyant même, pour ce qui est de l'islam en particulier, la pendaison des homosexuels.
Comptant sur votre participation samedi, en signe de ton soutien sans faille et inconditionnel aux minorités, homosexuelle, juive, menacées de mort par le fascisme islamiste montant.
Anonyme frontiste
DERNIERE MINUTE ! La marche contre le fascisme islamiste partira de Denfert Rochereau
SupprimerLa Préfecture avait oublié qu’un marché avait lieu place du métro Alésia ; nous devons donc changer notre itinéraire. Nous partirons donc à 14 h de la place Denfert-Rochereau, pour arriver place d’Italie.
Je ne comprends pas pourquoi vous utilisez le terme de "couple" ... la copulation ne peut avoir lieu qu'entre un homme et une femme, ce terme de couple est absolument abusif. la formule appropriée pour les homosexuels est "association".
RépondreSupprimeril est parfaitement inapproprié de légiférer sur des préférences sexuelles ... pourquoi pas des mariages en fonction de la position sexuelle préférée ?
Il est aussi parfaitement inapproprié de légiférer sur une abstraction comme celle des sentiments. les sentiments peuvent se simuler, se tromper, être manipulés... ceux qui doivent dire merci a Hollande, ce sont bel et bien ceux qui instrumentalisent le mariage a des fins capitalistes : ceux qui marchandent l'humain, les mariages en blanc a des fins d'esclavage se frottent les mains comme jamais !
Les commanditaires des quelques "gays" (en est-on sur ?) et/ou idiots utile surmédiatisés vous ont roulé dans la farine, le néolibéralisme a encore remporté une partie...
Vous auriez mieux fait d'écouter les homo qui ne voulaient pas du mariage homo, conscients que ce n'est pas de l'égalitarisme, mais de l'affectation.
Le "mariage" ne rendra jamais une association équivalente a un couple. Désolé mais sur ce coup là, vous vous êtes fait berner ...
Age
Bonjour,
RépondreSupprimerQuelle déception!!! Gaulliste???? mais dites-moi, le Général doit se retourner dans sa tombe!!!
Nous tombons bien bas, le mariage et surtout l'adoption par des homos et la PMA, n'ont aucun fondement juridique,éthique, anthropologique, philosophique, religieux, scientifique, biologique sérieux!!!
Faire plaisir à un minuscule lobby sans se placer du côté des enfants!
Une union civile pour les homosexuels, qui ont bien droit comme tout le monde à des facilités concernant leur héritage, leurs pensions, bien sûr! pour le reste, c'est délirant!
Laurent Pinsolle n'est plus porte-parole de DLR (et c'est tant mieux) La ligne de DLR est claire: oui à une "alliance" pour des couples de même sexe en Mairie et non à un soi-disant mariage. Et NON à l'adoption qui est une absurdité anthropologique.
SupprimerAlexandre D.
Raz le bol du morpion roi , le mariage est une imbécilité petite bourgeoise supprimons le !
Supprimer"Ils veulent tuer père et mère puisqu'ils veulent faire disparaitre "père" et "mère" de l'Etat civil et du code civil ...!
SupprimerPourquoi ne pas simplement crééer une union civile pour personnes du même sexe qui leur conférerait les mêmes droits ( loyer , pension de reconversion ,...) que le mariage sans pour autant détruire le mariage et vouloir éliminer père et mère de la vie de nos famille ? Pourquoi détruire sous prétexte d'une illusoire égalité ...alors que la simple loi peut accorder les mêmes droits ?
Le vrai débat sera (et est) l'adoption sous toutes ses formes par un couple qui n'est pas naturellement constitué pour donner vie à des enfants .
Pour garder trace que nous sommes fils et fille de notre père et de notre mère demandons des fiches d'état civils avec filiation dans lequel il sera écrit "fils de... et de ....." . c'est simple , il suffit d'en faire la demande à la mairie et souvent il est possible de la faire par internet
Pour pouvoir témoigner à nos enfant que nous sommes leur père ou mère demandons des fiches d'états civil dans lequel il sera écrit "fils ou filles de ....et de ....) .
Cela permettra de faire (re)-vivre les peres et mère , nos pères et mères .....qu'ils veulent tuer et faire disparaitre .
...et si les services de l'état civil des mairies sont débordés ou disjonctent , cela voudra dire que mous sommes tous attachés à nos pères et nos mères,....et à nos enfants "
Paul TORENT
Une question M. Pinsolle : si l'on prétexte aujourd'hui l'amour que se porterait des adultes consentants comme seul et unique argument (foncièrement libéral qui plus est, ce qui relativise d'autant l'antilibéralisme affiché de nos prétendus opposants) en faveur du mariage homo, comment le refuser demain rationnellement et légalement à d'autres, tout aussi adultes et consentants par ailleurs, qui voudraient par exemple s'unir à plusieurs ? C'est strictement car logiquement impossible.
RépondreSupprimerGageons que ceux qui aujourd'hui sont taxés de conservateurs parce qu'ils refusent, n'ont pas une nécessaire avancée bien évidemment, mais un régression, une de plus, face au caprices communautaristes de minorités agissantes, gageons que ceux-là seront taxés demain de réactionnaires parce qu'ils refuseront que l'on sombra dans la polygamie, et qui nous pend au nez selon cette même logique.
Quant au recours, désormais systématique, au disqualificatif "nauséabond", on ne sait si vous le prenez sous la dictée de l'idéologie dominante mais en tout état de cause il caractérise on ne peut mieux les agents dormants du mondialisme le plus mortifère.
http://www.humanite.fr/fil-rouge/mariage-pour-tous-un-pas-important-pour-legalite-et-lemancipation-marie-george-buffet
A mille lieux de la médiocrité d'une Marie-George Buffet sur cette question, un peu d'intelligence d'esprit et de rationalité dans le débat concernant le mariage "pour tous" - et non pas pour tous "les couples" M. Pinsolle - accepté de façon incompréhensible par nos édiles, et qui ruine le postulat sur le respect du principe d'égalité :
http://www.atlantico.fr/decryptage/faire-loi-mariage-homosexuel-au-nom-principe-egalite-mais-quelle-egalite-parle-t-on-jean-paul-mialet-chantal-delsol-eric-deschav-536262.html?page=0,0
M. Pinsolle, êtes-vous bien sûr défendre les intérêts les plus généraux du peuple lorsque vous amalgamez fâcheusement distinction ou différenciation de fait, et discrimination, notions qui n'ont conceptuellement rien à voir, comme tout bon petit marquis de la pensée unique qui se soumettrait au terrorisme intellectuel pseuso-progressiste mais, lui, authentiquement libéral ?
Libéralisme-libertaire dont on sait par pratique de l'histoire, et que résume parfaitement l'approche intellectuelle d'un Jean-Claude Michéa par exemple, sur son impossibilité d'une part à être disjoint du libéralisme social et économique que les mêmes tartuffes récusent de manière paradoxale par ailleurs, d'autre part à celle d'être dépassé par une gauche moderniste qui en est empiriquement son allié le plus objectif, en servant par la même incroyablement les vues de l'oligarchie et les intérêts de son projet mondialiste destructeur. La contradiction est massive.
http://www.lepoint.fr/actualites-chroniques/2007-09-06/jean-claude-michea-et-la-servitude-liberale/989/0/199481
Histoire de pousser le bouchon...
RépondreSupprimerSans aller jusqu’à parler "polygamie ou de l’inceste", ca n'a strictement rien a voir, mais pourquoi limiter le "mariage pour tous" aux couples ?
Quelque part le mariage est une niche fiscale comme une autre. pourquoi réserver une niche fiscale a ceux qui veulent rendre public le fait qu'ils s'envoient en l'air ensemble ???
Pourquoi ne pas ouvrir cette même 'niche fiscale' a des groupes d'amis, avec ou sans relation sexuelle ?
Après tout, comme on dit, on choisit ses amis, pas sa famille. On pourrait ainsi se fabriquer sa famille, une sorte de tribu... les enfants 'appartiendraient' ainsi a la tribu et pourrait ainsi être 'frère' de tribu sans pour autant avoir le moindre gène commun, mais les mêmes droits au niveau succession... la tribu représenterait un seul foyer fiscal, etc etc...
Pourquoi ne pas pouvoir se marier a 3 femmes et 2 hommes par exemple ? tant que c'est dans le respect des uns et des autres, volontaire et en connaissance de cause ?
Bon, en fait, je suis contre la notion de mariage civil. Que ca amuse les religions de s'occuper d'officialiser la fornication entre les uns et les autres, soit, mais l'état n'a rien a faire là dedans. Mais bon :)
Au Brésil, le mariage pour tous à amener des dérives graves comme la célébration d'une union polygame à 3 ! (2 femmes et un homme) Reconnue légale devant le notaire ! http://24heuresactu.com/2012/10/28/mariage-pour-tous-une-union-a-3-celebree-au-bresil/
RépondreSupprimerVoulons-nous arriver à ces dérives ?
Voici où nous mène le libéralisme-libertaire poussé dans ses ultimes retranchements, soit typiquement la dictature d'une idéologie qui porte seule les individus à l'égocentrisme, à la mégalomanie, et au besoin narcissique.
Supprimerhttp://www.causeur.fr/vers-le-droit-a-l’avortement-post-natal,16203
On société pareille à vocation de disparaitre. Elle l'aura mérité. Et le plus tôt sera le mieux.
Quel est le rapport entre une union a 3 ou plus de même sexe ou pas, et l'avortement post natal ???
SupprimerCe qui met en péril notre société c'est plus le fait de vouloir réglementer des choses qui ne devrait pas l’être sous prétexte qu'il pourrait éventuellement y avoir des dérives de la part de malhonnêtes. De vouloir tout règlementer, codifier, formater pour que surtout rien ne bouge, rien ne change.
Si vous ne comprenez pas que cela participe exactement des mêmes justifications idéologiques et motivations libérales et entrainent de strictes mêmes implications - soumission à l'ordo-libéralisme, à l'idéologie du désir et de l'immédiateté, soumission aux désidératas de l'égo-Roi, aux convulsions égomaniaques d'un individualisme pathogène, assuraient-elles la ruine des fondements civilisationnels de notre société et le viole des principes anthropologiques les plus élémentaires - je ne peux rien pour vous.
SupprimerCher Laurent, vous vous dites gaulliste mais vous encouragez ici la déliquescence de notre société, au nom d'une égalité de traitement (qu'il ne faut pas exclure mais sans pour autant aller jusqu'au mariage).
RépondreSupprimerQue les homos aient les memes droits via une union civile mais c'est normal, mais que l'on prenne le risque de détruire la notion meme de famille qui est le premier pillier de notre société alors c'est grave.
Je suis déçu pas votre position, qui aurait pu rester neutre, car vous semblez mettre plus en avant les effets de communication (ce que cherche les socialistes) que l'intérêt de notre société.
Vous prenez aussi le risque de voir demain l'acceptation de la délinquance, la consommation de drogue ..., sous prétexte que nos enfants pourraient être des délinquants / drogués (comme pour le fait qu'ils puissent être homos).
Je suis pourtant quelqu'un de très ouvert, tolérant, à l'écoute ... Mais j'ai appris avec l'expérience qu'il faut se fixer des limites afin de garder un cap moral, et sans ce cap alors on navigue à vue sans jamais savoir où on va et on prète le flanc à se faire balayer au premier gros orage, faute de disposer de repères forts.
Enfin, vous avez certainement remarqué que certaines religions utilisent des repères forts pour rassembler les fidèles. Et bien, vos positions ne feront que les confortés dans l'idée que notre République est décadente et que seule la religion peut y remettre de l'ordre.
Sans vous en rendre compte vous encouragez une radicalisation religieuse au détriment de notre République, pour laquelle beaucoup sont morts et que vous êtres en train de brader ...
Hors sujet, mais un article intéressant qui démonte pas mal d'arguments anti TVA :
RépondreSupprimer"Cependant, ce n'est pas une raison pour refuser l'augmentation de la TVA car cet impôt n'a pas pour objet d'assurer la redistribution. Les outils de redistribution sont l'impôt sur le revenu, et les prestations sociales sous condition de ressources (allocations familiales, allocations logement, etc.) La TVA est faite pour remplir les caisses de l'Etat et financer les services publics. On peut l'utiliser pour compenser les baisses de charges sur les salaires, comme cela a été fait. Et si l'on pense en France que la distribution des revenus est injuste, il faut jouer sur l'impôt sur le revenu et les prestations sociales."
http://www.atlantico.fr/decryptage/non-tva-est-pas-impot-plus-injuste-explications-francois-ecalle-gerard-thoris-537579.html?page=0,1
C'est un peu comme le mariage et l'adoption homo, beaucoup d'arguments sans cohérence.
Quand je lis certains commentaires ici, c'est effarant, des petits tyranos qui veulent imposer LEUR "morale" à tous au nom de LEUR conception de la vie, de la société, de la famille...
Ils sont à peu près aussi intégristes que les islamistes. Sans doute un des effets de la crise, les gens se ratatinent sur eux mêmes dans de grands râles de convulsions réactionnaires.
NON. Votre article est clairement orienté.
RépondreSupprimerVous passez sous silence la conséquence la plus importante du mariage "pour tous" (ce qui est mensonger puisque des restrictions d'âge, de parenté ou de nombre existerait encore). En effet, qui dit mariage, dit démarches d'adoption autorisées. Or, si les Français ont "évolué" dans le sens qu'ils tolèreraient le mariage gay (au nom du droit de chacun à son intimité), en revanche ils sont majoritairement contre l'adoption par ces mêmes gays.
Car on touche à l'enfant. Or, il y en suffisamment de perturbés par le divorce, la séparation ou le nomadisme sexuel de leurs parents ou encore par l'absence totale de ces parents (orphelins, abandonnés) sans en remettre une couche en ne tenant pas compte de leur ressenti éventuel : ajouter à la situation difficile d'être orphelin ou abandonné la situation délicate d'être adopté dans par une famille différente. Et chacun, même balloté dans des histoires compliquées, souhaite avant tout avoir un papa et une maman comme tout le monde (on n'a pas encore trouvé d'autre moyen de faire des bébés) même s'ils ne sont pas toujours les parents biologiques.
Je préfère comme NDA qu'on en arrive à une union civile même en mairie qui donne aux homos les mêmes droits que les hétéros sauf celui d'adopter ou d'avoir accès à la PMA et aux mères porteuses mais cela ne peut pas s'appeler mariage.
PS: et puis le principe d'égalité, je commence à en avoir assez. Au nom de l'égalité, je propose qu'on donne à tous le même salaire, histoire de voir le foutoir que ça donnerait...
Une vraie question :
SupprimerDans le mariage 'normal', celui qui existe actuellement, entre un homme et une femme.
Un couple marié avec un enfant, tout le monde va bien, tout le monde est heureux.
Drame, un jour alors que l'enfant a 5 an, un des parent meurt accidentellement.
Quelque temps plus tard, le parent restant se remarie.
2 options :
1/ tout ce passe bien entre le nouveau conjoint et l'enfant
2/ ca se passe mal, l'enfant n'a jamais accepté ce nouveau 'parent'
Bon, vous allez me dire, c'est leur problème, c'est vrai.
Maintenant, nouveau drame, l'enfant a alors 10 ans, le 2eme parent biologique meurt.
Ma question : qui est en charge de l'enfant ? dans le cas 1/ ? dans le cas 2/ ? on peut encore complexifier avec ou sans famille (grands parents, oncles, cousins) selon les réponses...
Le 'nouveau' parent doit il adopter l'enfant pour avoir les droits du parent ou es ce automatique avec le mariage ?
Tout ca pour dire que oui "Et chacun souhaite avant tout avoir un papa et une maman comme tout le monde", mais que la vie est la vie et que tout est loin d’être comme on aimerait qu'elle soit. Et a partir du moment ou des célibataires peuvent adopter l'argument tombe a l'eau.
Enfin, le terme 'mariage' devrait être réservé aux unions religieuses, ça éviterait a certain de se mêler de ce qui ne les regarde pas et dépassionnerai le débat.
Pour répondre à votre cas d'école...
SupprimerSi le beau-père a adopté l'enfant (ce qui est possible puisque le vrai père est mort mais en aucun cas automatique):
- dans le cas 1, l'enfant reste avec son père
- dans le cas 2 aussi
Si le beau-père n'a pas adopté l'enfant:
- dans le cas 1, le cas de l'enfant doit être examiné par la DDAS qui prendra les mesures ah hoc en fonction de ses propres critères (famille restante, etc.); en attendant, l'enfant peut être "placé" chez le beau-père en question puisque tout se passe bien
- dans le cas 2, le cas de l'enfant est examiné aussi par la DDAS mais, en attendant, si l'enfant ne veut pas rester avec le beau-père, il sera placé ailleurs (orphelinat ou famille d'accueil)
mais je en vois pas le rapport avec le mariage gay ! L'enfant en question a 2 parents, s'il en perd un (biologique) celui-ci reste une réalité (il l'a connu ou sa mère lui en a parlé), s'il en gagne un autre (beau-père adoptant), cela n'efface pas la réalité du précédent.
Quant au célibataire adoptant (je ne suis pas pour, mais bon...), il ne raconte pas à son enfant qu'il est à la fois son père et sa mère. Il devient son père ou elle devient sa mère mais sans nier l'adoption et l'existence préalable des parents biologiques disparus et inconnus.
Le problème de l'adoption via le mariage gay est qu'on valide la possibilité pour un enfant d'avoir 2 papas à la fois et pas de maman ou 2 mamans à la fois et pas de papa alors que c'est parfaitement impossible en réalité. On peut être élevé par deux hommes ou par deux femmes mais on ne peut pas nier qu'il faut deux personnes de sexe différent pour être conçu.
En revendiquant le mariages les homosexuels veulent se banaliser et devenir des petits-bourgeois comme tout le monde, et la gauche sociétale libérale-libertaire leur accorde ce statut pour essayer de faire oublier la régression sociale à laquelle elle continue comme au moins depuis Jospin de procéder.
RépondreSupprimerDans ce cadre la revendication de l'homoparentalité y contribue encore plus au nom d'un droit à l'enfant au détriment du droit des enfants à être comme tout le monde: avoir un père et une mère avec la différence sexuelle comme toujours depuis l'éternité.
Alain34
RépondreSupprimerEffectivement, si l'adoption est interdite pour le couple homo, alors le contournement sera adoption par l'un des 2 célibataires avant le mariage, puis ensuite mariage des homos.
C'est ce qui pourrait se passer en effet. Mais l'enfant ne pourra pas alors être adopté par le 2ème "papa" (ou la 2ème "maman"). Sa réalité d'enfant né d'un homme et d'une femme ne sera pas remise en cause, seulement le mode de vie de son papa (ou de sa maman).
SupprimerLa priorité pour Hollande est de détourner le débat politique de la désastreuse situation économique... cette affaire de mariage homo est une diversion, un os à ronger pour la gauche caviar. j'espère que nous ne tomberons pas dans le piège en nous excitant sur cette question...
RépondreSupprimerTrès juste , mais tapoter sur le clavier muscle les poignets et je ne parle pas de la veuve parce que cela rend sourd
SupprimerJ'aimerais te poser une question Laurent, et crois moi les exemples que je vais prendre ne sont pas du tout un amalgame, je ne prend pas ces exemples par provocation mais parce que je suis rationnel, je me pose les questions logiques.
RépondreSupprimerSi l'argument est l'égalité et l'amour, dis moi honnêtement, en toute sincérité :
- Qu'est-ce qui justifie qu'on interdise alors la polygamie consentie ? (plusieurs personnes qui s'aiment, veulent former une famille, veulent faire reconnaître leur union, veulent adopter ? Si on dit qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un père et une mère alors en avoir 3 ou 4 devrait être encore mieux que de n'en avoir que 2 de sexe différents ou 2 du même sexe. Qui peut le moins peut le plus.)
- Qu'est-ce qui justifie qu'on interdise les couples incestes consentants ? (peut-être un problème de santé ? je ne maîtrise pas le sujet, j'avoue en toute humilité, je sais juste que du point de vu "égalitaire" et "amour" je ne vois pas pourquoi l'interdire aussi dans ce cas là).
- Je ne rentre pas dans l'exemple de la zoophilie, argument dégoûtant qui ne sert qu'a salir. on comprend pour pleins de raisons que cet exemple n'est pas a mettre sur la table.
Voilà, trop vite les pro-mariage et adoption balayent d'un revers de main ces questions. Criant tout de suite à l'amalgame, au n'importe quoi... Je dis non ! Car leurs argument sont valides pour les polygames et incestes, c'est un fait ! A eux, à vous, de me dire en quoi c'est différent, en quoi ça justifie une interdiction alors que les homosexuels méritent la légalisation du mariage et de l'adoption.
C'est un vrai débat qui n'a pas eu lieu. D'ailleurs en 2010 il y avait 30.000 familles polygames en France, consenties ou non, ça je ne sais pas, moi je ne parle que des consenties. Sur l'inceste je ne sais pas, mais on a tous vu des émission genre "ça se discute" ou autres où des couples incestes venaient raconter leurs vies et leurs douleurs de ne pas être reconnus.. Alors ?
Quand Laurent Pinsolle va-t-il faire son coming-out et prendre sa carte au PS ou chez EELV ? Là-bas il pourra aussi militer pour la France pour tous, les papiers pour tous, le droit de vote pour tous : la France aux français ça aussi c'est horriblement discriminatoire, et ça rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. Je me demande ce qui rattache encore Pinsolle à DLR, où l'air semble devenu trop nauséabond à l'odorat sensible de monsieur et à son esprit femelle - esprit femelle propre comme chacun sait aux collabos craintifs, du nazisme hier, de l'islamisation et du néolibéralisme nihiliste et destructeur aujourd'hui -, et où il semble de plus en plus minoritaire.
RépondreSupprimerAnonyme frontiste
Anonyme frontiste
RépondreSupprimerC'est pas plutôt certains membres du FN qui affectionnent les colifichets du nazisme et son salut ? Il y a eu quelques photos de prises à ce sujet il n'y a pas si longtemps.
Certains membres de la mouvance de Rivarol et de Jérôme Bourbon, oui c'est possible, ça m'étonnerait pas.
SupprimerAnonyme frontiste
José
RépondreSupprimerAh! la gauche morale, comme sa politique économique diffère de l'épaisseur d'un cheveu de la droite libérale et comme elle a laissé tomber, la moindre idée de remettre en cause les structures économique de la production et le capitalisme dans sa composante financière, elle en appelle à la morale des individus et met sur la place publique des questions de société dont les médias sont si friands. Lordon à écris un bouquin à ce sujet "Et la morale sauvera le monde..."
Rien.
RépondreSupprimerAmitiés à toi.
Pascale
Flo Pat
RépondreSupprimerEffectivement, la polygamie existe depuis des lustres en France, mais cachée, les adultères ça s'appelle et parfois même avec le consentement de l'épouse ou de l'époux officiels, à qui ça fait des vacances parfois. M'étonnerait que Danielle Mitterrand ne connaissait pas l'existence de la mère de Mazarine. On aime tellement l'hypocrisie en France, que au grand jamais on acceptera le mariage polygame.
@Laurent Pinsolle,
RépondreSupprimerIl serait bon que DLR clarifie sa ligne sur ce sujet. Sauf bien sûr si les six personnalités affichées en haut à gauche de la page de présentation de ce blog se trouvent être, ou avoir été, en faveur du mariage et de l'adoption par les unions homos.
Il me semble enfin que faire application d'un même régime de droit à des situations de fait tout à fait différentes ne traduit pas nécessairement une victoire de l'égalité. Sauf, bien sûr, si l'on considère que ce que la loi institue par le mariage c'est la reconnaissance officielle par l'Etat d'un lien amoureux entre deux êtres.
On peut se poser la question de savoir quel type d'Etat peut être celui dont une des fonctions est d'authentifier la qualité de sentiments d'un individu vers l'autre. Je souhaiterais d'ailleurs que l'on m'indique selon quels critères légaux, quels outils concrets, sera reconnue cette qualité légitime et suffisante de sentiments officiels et brevetés.
Cette manière de procéder n'est-elle pas pleinement dans l'esprit du libéralisme décomplexé officiant cette fois-ci dans la sphère "sociétale" ? D'autres ont ici relevé, auteurs à l'appui, ce lien de fait entre les libéralismes contemporains.
Le droit ne serait donc que ce que la volonté des individus pose comme transcendant et vrai ? Mon moi est mon droit ?
Le positivisme juridique pur, sourd à ce que l'on appelle les fondements anthropologiques du droit, va de paire avec ce libéralisme fait pour abattre toute forme de frontières, quelles soient physiques, économiques, symboliques ou anthropologique.
Régis Debray a écrit un éloge de la frontière, qu'il conviendrait peut-être de relire.
http://www.amazon.fr/%C3%89loge-fronti%C3%A8res-R%C3%A9gis-Debray/dp/2070131580
Si je suis favorable au pacs - utilisé dans l'écrasante majorité des cas par des couples hétéros - je ne le suis pas à ces réformes entreprises par le gouvernement.
"On peut se poser la question de savoir quel type d'Etat peut être celui dont une des fonctions est d'authentifier la qualité de sentiments d'un individu vers l'autre."
RépondreSupprimerC'est peu un mélange de tout. L'état et la loi ne sont pas là pour mesurer des sentiments, leur fonction est d'évaluer les préjudices de personnes non consentantes. Dès lors que le consentement est établi par un contrat synallagmatique, il n'a plus à intervenir.
Combien depuis des siècles y a t il eu de mariages d'intérêt ? Est ce que l'état et la justice se sont munis d'un véritomètre ou amouromètre pour s'y opposer ? Non.
Le PACS ne produit pas du tout les mêmes obligations mutuelles, donc engagement, mutuelles.
Donc la référence au libéralisme individualiste débridé est à côté la plaque.
Ca rejoint le même délire sur la prohibition de la prostitution pour imiter la Suède, sous le prétexte que la morale de certains doit être imposée à tous quitte à faire fi du consentement mutuel de 2 adultes qui ne portent préjudice à personne, tout en entrainant toutes sortes d'effets pervers systémiques de type mafia.
http://www.atlantico.fr/decryptage/najat-vallaud-belkacem-t-elle-conscience-que-nombre-plainte-pour-viols-explose-en-suede-simultanement-interdiction-prostitution-537144.html
@olaf,
Supprimer"Donc la référence au libéralisme individualiste débridé est à côté la plaque"
Pas vraiment: le fait de vouloir que la loi s'adapte a ses propres désirs correspond exactement à du libéralisme sociétal, donc à de l'individualisme.
Une norme minoritaire devient concurrente de la norme anthropologique, qui est la norme majoritaire. Pour moi, Jaurès a parfaitement raison. D'ailleurs, le code Civil actuel ne parle à aucun moment des sentiments des deux époux. Les seules notions importantes sont le consentement et l'obligation de solidarité. Cette dernière prévaut aussi pour tous les enfants issus de cette union. Donc l'Etat n'interfère dans les sentiments des gens.
Votre remarque est d'autant plus bizarre que ce Code Civil a été rédigé à une époque où les mariages arrangés (ou de convenance) étaient monnaie courante.
Par contre, pour le prohibitionnisme de fait en Suède, vous avez parfaitement raison. D'ailleurs, les féministes sont contradictoires sur la question; d'un côté, celles qui considèrent que la femme ayant le droit de disposer d'elle-même (cf argument utilisé pour l'avortement) est donc libre de vendre son corps: ce sont les libérales. D'un autre côté, les féministes "sexistes égalitaristes", qui considèrent que la prostitution est une marque de domination de l'homme sur la femme qui doit être abolie comme telle, au nom de l'égalité homme-femme. Le problème, c'est que les associations féministes sont incapables (voire refusent) de surmonter cette contradiction entre liberté individuelle et égalité.
CVT
Jaurès
RépondreSupprimerVous évoquez les frontières, eh bien justement la frontière consiste à s'occuper de ses fesses et pas de celles des autres sous prétexte de principes moraux transcendantaux, moraux, comportementaux et religieux tout à fait subjectifs.
Olaf,
SupprimerMorale, religieux, subjectifs ? Vous êtes sûr de répondre à un de mes posts ?
@Olaf,
RépondreSupprimer"L'état et la loi ne sont pas là pour mesurer des sentiments, leur fonction est d'évaluer les préjudices de personnes non consentantes."
1. Vous noterez qu'il s'agit d'une question et non d'une affirmation.
2. Dès lors, réfuter cette question comme si elle était une affirmation, c'est un peu mélanger tout, non ?
3. Quand bien même vous arriveriez à déduire de cette question qu'elle entend également être une affirmation quant à une telle fonction alléguée pour l'Etat vous noterez que c'est pour le moins en contradiction avec le reste de mon propos.
4. Il ne vous reste plus qu'à vous apercevoir de ce que cette question est bien moins naïve que vous ne semblez le supposer.
5. Le rôle de l'Etat, effectivement, ce n'est pas d'investir le champ intime : d'où le problème.
6. Quand je cherche une définition de l'Etat, je trouve en lisant, notamment, Georges Burdeau. Et, bien étrangement, le petit Georges ne définit pas l'Etat comme cette entité dont la fonction est "d'évaluer les préjudices de personnes non consentantes ".
7. Je vois d'ailleurs mal ce que le contrat synallagmatique a authentiquement à voir avec le coeur de la choucroute.
8. Si l'Etat s'arrête là où le contrat synallagmatique intervient, alors il ne va pas rester grand chose de l'Etat et du fameux critère - entre autres... - de "prérogative de puissance publique".
Du coup, la référence au(x) libéralisme(s) décomplexé(s) faisant primer le contrat de droit privé sur le contrat de droit public (sens générique et politique) est pile au centre de la plaque.
Cordialement.
Bonjour Laurent Pinsolle.
RépondreSupprimerPour ma part je suis entièrement d'accord avec vous à ce sujet.
Mais vos lecteurs semblent préférer quand vous évoquer l'économie plutôt que les sujets sociétaaux : les commentaires sont ici clairement en votre défaveur... Une belle initiative et un sacré tollé. Dommage.
Il semble que plusieurs parmi eux sont à DLR.
Quel est la position de votre parti à ce sujet ?
Pouvez-vous afficher une position contraire à celle-ci sur un sujet aussi crispant ?
"Du coup, la référence au(x) libéralisme(s) décomplexé(s) faisant primer le contrat de droit privé sur le contrat de droit public (sens générique et politique) est pile au centre de la plaque."
RépondreSupprimerEh bien relisez l'esprit des lois de Montesquieu, un affreux libéral... Par ailleurs, nombre de litiges se règlent sur la base de négociations à l'amiable, ce qui décharge du temps pour la justice qui est débordée, surtout en France qui manque de fonctionnaires de justice de façon criante par rapport à ses homologues européens.
D'ailleurs, personne n'en parle de ce manque de moyens de la justice française.
@ Olaf,
Supprimer"Par ailleurs, nombre de litiges se règlent sur la base de négociations à l'amiable, ce qui décharge du temps pour la justice qui est débordée, surtout en France qui manque de fonctionnaires de justice de façon criante par rapport à ses homologues européens"
D'où l'intérêt de renforcer le service public de la Justice, et tous les autres services publics.
Assumez votre néo-libéralisme. Evitez de faire dire à Montesquieu ce qu'il ne dit pas. L'opposition des pouvoirs (plus que la séparation, faut-il encore bien le lire...) intéresse les pouvoirs publics.
« Entre le fort et le faible entre le riche et le pauvre
entre le maître et le serviteur c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit." (Lacordaire)
La contractualisation de la justice est une catastrophe. Dans une négociation, celui qui tire son épingle du jeu, c'est celui qui est en position de force. Voilà pourquoi le droit commercial sait faire la part belle à l'arbitrage. Figurez-vous que tous n'est pas commerce.
C'est le propos même du républicanisme français que de considérer que l'égalité bien comprise garantie les libertés individuelles et l"épanouissement de l'individu, que cette égalité ne s'oppose pas à la liberté (conçue comme non-domination et non comme non-interférence) mais y mène. Tout cela passe par la puissance publique et l'Etat.
La contractualisation de la justice ? Une catastrophe, assurément ! Cela passe actuellement par cette notion, ce non-sens, qui émerge depuis au moins une dizaine d'année et que l'on appelle le droit collaboratif ; il s'agit en la cause d'une tarte à la crème anglo-saxonne voulant croire que le droit, par sa définition même, pourrait être défini par les agents privés.
En relisant le papier de Laurent Pinsolle, c'est d'un niveau intellectuel et conceptuel assez pitoyable, digne d'une mauvaise dissertation de classe de 3ème : des arguments très simplistes et assez bateau, des éléments de langage stéréotypés, pas de cheminement argumentatif, une incapacité à raisonner de manière complexe et à accéder à une compréhension complexe de concepts tels que l'Egalité, le Droit, et ce qui ressemble à un refus, une paresse ou un manque de volonté intellectuelle d'essayer de creuser un peu, de réfléchir un peu sur les notions abordées, de les explorer un peu pour en percevoir les nuances et essayer d'en tirer certaines implications, plutôt que de s'arrêter à un traitement superficiel et convenu de celles-ci. Les contributions de certains intervenants sont vraiment d'un tout autre niveau, assez remarquable, et sont véritablement fort stimulantes à lire. Pinsolle à côté c'est vraiment le degré zéro de la réflexion, il devrait lire des penseurs. Aujourd'hui malheureusement plus on est ignorant plus on se croit autorisé à parler et plus on veut donner son avis sur tout, et surtout sur ce qu'on ne connaît pas. Quand au contraire on a lu certains penseurs on apprend l'humilité et à respecter les savants.
RépondreSupprimerAnonyme frontiste
Petite précision. Ceci est ma position personnelle différente de celle de DLR. Je répondrai plus longuement ce soir.
RépondreSupprimerJaurès
RépondreSupprimerFatiguant ces invectives cliché de chez cliché type ultra libéral et néolibéral. C'est ridicule, d'autant plus que suis en faveur de la TVA et de la redistribution.
@ Tous
RépondreSupprimerJ’ai supprimé un message qui était visiblement un copié-collé qui ne répondait pas au papier.
Il est tout de même incroyable de voir à quel point le débat est détourné par les opposants sur des questions différentes (libéralisme, inceste, polygamie), comme s’ils n’était pas sûrs de leurs arguments sur la question précise qui est posée.
@ Anonyme
Vous êtes une bonne publicité négative pour le FN. Merci.
Au fait, pourquoi perdez-vous du temps à venir sur mon blog si vous trouvez que j’écris comme un mauvais élève de 3ème ?
@ Age
Mais justement, je souhaite qu’il n’y ait qu’un seul mariage, pour tous les couples. Berné ? Non, j’ai juste réfléchi (et évolué) sur cette question, par souci républicain.
@ Julien
Mon argument, c’est que tous les couples (hétéros comme homos) doivent être traités de la même manière par la République, ce qui exclut bien évidemment la polygamie. On a bien baissé l’âge de la majorité de 21 à 18 ans. On ne descendra pas à 6 ans… On peut mettre des limites et s’y tenir.
On peut parfaitement conserver la distinction entre les sexes (nécessaire à la construction des enfants) tout en autorisant les mariages entre personnes de même sexe.
Je crois que vous mélangez tout. Je pense que le mariage pour tous est une exigence républicaine.
@ Alexandre
Non. Je vous renvoie à ma réponse à Julien
@ Cher anonyme
Je ne vois pas le rapport avec la consommation de drogue !!! Soit dit en passant, je suis totalement opposé à la dépénalisation du cannabis, comme je l’ai exprimé récemment. Le cap que j’essaie de me fixer, c’est la République et je crois que c’est une véritable exigence.
@ Olaf
La crispation d’une partie de la société peut être une conséquence de la crise.
@ Claribelle
Non, si une nette majorité est favorable au mariage pour tous, en revanche, sur l’adoption c’est plus ou moins du 50 / 50 à ma connaissance. L’égalité, c’est aussi ce qui justifie l’interdiction de la burqa.
@ Flo Pat
Les arguments ne sont pas valables pour les cas que tu décris. Je parle d’égalité entre les couples hétéros et homos, ce qui exclut la polygamie. Et je ne vois pas le rapport avec l’inceste (problème du rapport de force entre un parent et son enfant, entre autres). Je ne commenterai même pas la zoophilie…
@ Jaurès
C’est totalement ridicule, le coup des personnalités de la page de présentation. Il est bien évident que cela ne veut pas dire qu’ils seraient tous d’accord avec toutes mes prises de position. Ce sont les personnes qui m’ont inspiré, mais ma pensée est libre (blog gaulliste libre) et je précise bien que mes prises de position n’engagent que moi.
Ce n’est pas une réforme libérale, mais républicaine à mon sens.
@LP,
SupprimerJ'étais à peu près sûr ( vous m'en excuserez) que vous répondriez sur ce point, et surtout pas sur le reste, qui représente pourtant mon argumentation au fond.
Donc, sur le fond ?
ps : remarquez, il n' a pas qu'à mes arguments que vous ne souhaitez pas répondre, manifestement. Non ?
Pas de réponse ?
@LP
SupprimerL'égalité républicaine ne nie pas le réel. Elle n'est pas non plus l'égalitarisme ou la justice commutative, mais bien plus la justice dite distributive. Pour procréer, il faut un homme et une femme. De fait, le mariage a pour objet cette situation propre au couple hétéro. Cette constatation ne remet aucunement en cause le droit légitime de chaque individu de vivre sa sexualité et ses amours comme il l'entend (homo, hétéro, bi, et tout ce que vous voudrez entre adultes consentants). L'intime ne relève pas de la législation républicaine. La sexualité et l'amour ne sont pas l'objet du mariage, car c'est la procréation qui l'est, enfin il me semble. Ma position est simple, et recouvre, à mon sens, pleinement les impératifs républicains : le pacs oui, le mariage non !
@LP
SupprimerVous êtes un bon vulgarisateur en économie pour les profanes en économie comme moi, et c'est là que réside l'intérêt de votre blog.
Pour le reste je vous crois meilleur sur les questions ayant trait à la technique (en l'espèce économique), que sur les questions philosophiques où à mon sens votre réflexion est un peu limitée et beaucoup trop basique et rapide eu égard à la complexité de ces questions-là. Vous devriez peut-être plutôt vous cantonner, à mon sens, au traitement de ce que vous maîtrisez (l'économie). En même temps c'est vrai que vous avez le droit de donner votre avis sur les sujets d'actualité, et que la curiosité de vos lecteurs peut les pousser à vouloir savoir quel est votre avis sur tel ou tel sujet autre que l'économie.
Anonyme frontiste
@ Jaurès
SupprimerNon, le mariage n'a pas uniquement pour but la procréation, sinon, on pourrait en contester l'utilisation par des couples stériles ou trop âgés pour avoir des enfants. Je crois qu'il a une double signification, comme je l'explique dans mon papier.
Sur la critique libérale, j'ai expliqué dans mon papier pourquoi je pense qu'au contraire, accorder le mariage aux couples de même sexe est profondément républicain.
@ Anonyme Frontiste
C'est sûr que je vais vous écouter pour fixer ma ligne éditoriale...
@LP,
Supprimer"Non, le mariage n'a pas uniquement pour but la procréation, sinon, on pourrait en contester l'utilisation par des couples stériles ou trop âgés pour avoir des enfants." Dites-vous.
Ne confondez-vous pas l'accès à un droit au regard d'une singularité donnée avec l'exercice de ce droit ?
L'institution n'est pas attachée au fait d'obtenir des enfants, mais, il me semble, au fait de relever des critères anthropologiques qualifiant qu’une telle union est la cellule de base d'une société garantissant sa pérennité.
Vous vous saisissez des exceptions que sont le mariage de couples stériles ou âgés pour disqualifier le principe évoqué ci-dessus.
Si le critère du caractère de plein respect l’égalité républicaine par un texte est le fait que ce dernier ne recèle aucune exception opposable à la situation qu’il traite, j’ai peur alors que bon nombre de texte choque votre républicanisme.
- Il existe des exceptions ?
- C'est donc que le texte doit être réformé.
La loi disposera ainsi selon les exceptions et non par le ou les principes. C’est un choix, ce n’est pas le mien.
Au surplus, la stérilité n'est pas le principe s'agissant des couples hétéro - enfin il me semble.
Pour ma part, je considère que la philosophie qui ne reconnaît que les vérités biologiques est dangereuse ; et que celle qui nie la réalité biologique, l’est tout autant.
Une des caractéristiques de l’idéologie pure n’est-elle pas de tenter de tordre le réel par le dogme ?
Mais au fait, pourquoi a-t-on créer le PACS (auquel je suis favorable) si tout cela est la même chose et que ces situations sont les mêmes ?
Toutes ces considérations ne remettent aucunement en cause le droit légitime de chaque individu de vivre sa sexualité et ses amours comme il l'entend (homo, hétéro, bi, et tout ce que vous voudrez entre adultes consentants).
Peut-être relevez-vous plus du républicanisme anglo-saxon (qui est un courant philosophique à part entière) que du républicanisme français (autre courant républicaniste) ?
Cordialement.
En attendant, les lignes bougent concernant le chanvre, la France réactionnaire est encore en retard d'une guerre, comme sur beaucoup de sujets.
RépondreSupprimerJe crains que Jaurès ne m'invective encore de néolibéralisme, le seul pseudo argument qu'il a quand il ne sait plus quoi dire :
http://www.newscientist.com/article/dn22488-us-states-vote-to-experiment-with-marijuana.html
@Olaf
RépondreSupprimerContre, c'est réactionnaire. Pour, c'est progressiste. Très progressiste tout ça comme argumentation. Quand au mot invective, reprenez sa définition. Proposer un classement idéologique eu égard à une position philosophique ou politique, ce n'est pas stigmatiser ou invectiver, ou que sais-je encore.
"Quand le passé n'éclaire plus l'avenir, l'esprit marche dans les ténèbres" (c'est d'un gars bien libéral comme y faut)
"Parce que les couples hétérosexuels avaient des droits supplémentaires, cela indiquait que la société leur accordait une certaine supériorité par rapport aux couples homosexuels."
RépondreSupprimerLa nation opère bien d'autres discriminations nécessaires : les citoyens prisonniers n'ont pas le droit de voter, plus les revenus s'élèvent et plus nous payons d'impôts sur les revenus, les étrangers n'ont pas le droit de vote, etc.
Bien sur que les citoyens prisonniers peuvent voter
SupprimerIl ne faut pas confondre égalité et égalitarisme.
RépondreSupprimerLes homosexuels ont le droit de se marier, il suffit de le faire avec une personne du sexe opposé comme pour un hétérosexuel (égalité), autoriser une union entre homosexuels copiant le mariage ça c'est de l'égalitarisme.
Une critique très libérale du mariage "pour tous", critique que je ne partage pas en totalité (un renfort de plus face à cette mesure contestable n'est tout de même pas de refus), mais non moins intéressante et argumentée :
RépondreSupprimerhttp://www.ndf.fr/identite/07-11-2012/separer-le-mariage-traditionnel-de-letat
Jaurès
RépondreSupprimerVous savez, le meilleur moteur du progrès c'est la mort des réactionnaires, ce que la biologie du vieillissement sait très bien faire sans s'encombrer d'arguments bricolés.
Et si, néolibéral est une invective, c'est ce que vous pratiquez, vous le savez très bien. Arrêtez de faire l'innocent et de vous cacher derrière votre index en bon hypocrite que vous êtes.
@ Olaf et Jaurès
RépondreSupprimer1 partout. Jaurés, vous me reprochez ma soumission à la logique néolibérale de même qu'Olaf vous renvoie à un conservatisme.
Je suis opposé à la dépénalisation du cannabis :
http://www.gaullistelibre.com/2012/10/cannabis-ecole-les-errements-de-vincent.html
@ Trubli
D'accord sur égalité et égalitarisme.
Limite la comparaison (prisonniers)... Et qu'est-ce qui justifierait une telle différence de traitement ? Pour moi, rien ne le justifie, d'où la nécessité d'une égalité de traitement. Qu'ils ne puissent pas avoir d'enfants naturellement ? Oui, mais dans ce cas-là, on exclut les couples stériles et trop âgés. Et pour moi, je le répète, le mariage n'est pas uniquement pour avoir des enfants (même si cela en est une composante la plupart du temps importante).
LP
RépondreSupprimerAprès que beaucoup de pays aient adopté la légalisation du cannabis, la France le fera.
Parce que elle sera bien obligée de constater que c'est plus efficace et qu'elle ne pourra plus rester aussi ringarde. C'est une affaire de temps, mais elle le fera, plus tard ce sera, plus grands seront les dégâts.
Blog gaulliste libre ??????? en tout état de cause , certainement pas libre du conformisme intellectuel ambiant .
RépondreSupprimerLes couples homosexuels sont différents des couples hétérosexuels, c'est un fait . Mais différents ne veut pas dire moins bien ou mieux . Juste différents .Et à situation différente , union différente . Ni mieux , ni moins bien ; juste différente .
Je ne comprends pas en quoi le droit au mariage pour les homosexuels serait-il un droit républicain. Cet argument est, il me semble, invoqué à tout va par les partis de gauche. Dans la mesure où le droit au mariage serait un droit républicain, son inexistance dans la société révélerait l'inexistence du respect des lois républicaines. En somme la République française n'aurait jamais été tout à fait républicaine. Ceci est pour moi un non sens et une insulte pour ceux qui sont contre le mariage homosexuel et qui n'ont pas de leçon de républicanisme à recevoir.
RépondreSupprimerDe plus je n'arrive pas à imaginer que le Connétable, élevé dans la tradition et dans le culte catholique, se serait un jour prononcer pour le mariage des homosexuels. Mais c'est bien connu de Gaulle n'était pas républicain...pour la gauche radical et socialiste.
L'argumentation de Julien du 08/11/12 20h58 méritait un peu plus de considération que votre réponse bateau.
RépondreSupprimerVisiblement, et j'avoue que ça me fait du mal de dire cela envers qqn que je respecte profondément pour sa capacité à vulgariser l'économie, Laurent, vous ne semblez pas maitriser les tenants et aboutissants de ce débat. Vous voir répéter inlassablement le même et unique argument, archi-démontable dès que l'on transpose à un autre cas de figure, rend votre argumentation quelque peu pathétique.
Au lieu de rester dans la platitude et l'idée statique (alors que l'éthique ne se comprend que dans une dynamique), vous feriez mieux de vous détacher un peu de l'actualité et de relire quelques philosophes.
La première question que vous auriez du vous poser est : Pourquoi le mariage a perdu son sens au point que chacun le définit selon sa propre vision des choses? Si vous analysiez un peu la dynamique des combats libertaires, vous sauriez que la première étape pour déconstruire un ordre moral est d'abord de le vider de sa substance, pour ensuite le travestir et enfin l'éliminer.
Sondage
RépondreSupprimerÊtes-vous favorable à un référendum sur le mariage gay ?
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35 585 votes le(s) dernier(s) 5 jours depuis 2012/11/04
PACS 2010 : un bilan statistique
RépondreSupprimerUn million de personnes étaient pacsées en France métropolitaine au 1er janvier 2010 et « seulement » 6% d’entre elles formaient un couple de même sexe (chiffres de 2009), selon une étude de l’Insee rendue publique mardi 8 février 2011.
Le nombre des personnes pacsées est passé de 32.000 au 1er janvier 2004 à un million au 1er janvier 2010.
Toutefois, relève l’Insee, « malgré une très forte progression, le nombre des pacsés reste faible au regard de celui des personnes mariées ou en union libre ».
Créé en 1999, le Pacte civil de solidarité (Pacs) a d’abord été utilisé par les homosexuel(le)s : 42% des 22.500 couples pacsés en 2000. Beaucoup de ces pactes ont ensuite été dissous et au 1er janvier 2004, seulement 5.000 personnes étaient pacsées avec une personne du même sexe.
Le nombre des couples pacsés de même sexe atteignait 60.000 au 1er janvier 2010, selon une estimation. L’explosion du nombre de Pacs entre personnes de sexes différents fait que les personnes pacsées de même sexe ne représentent plus que 6% de l’ensemble, note l’Institut.
En 2010, 195.000 Pacs ont été conclus pour 249.000 mariages célébrés, avait annoncé l’Insee dans une autre étude publiée en janvier, en constatant que l’écart avec le mariage (3 pacs pour 4 mariages) continue de se resserrer entre ces deux types d’union.
L’étude de l’Insee montre qu’au 1er janvier 2009, 3% seulement de la tranche d’âge 18-39 ans était pacsée. Sur 100 personnes de 27 ans, 7 étaient pacsées, 22 mariées, 69,5 célibataires et 1,5 divorcée.
Presque la moitié des pacsés (46%) vivent sans enfant, soit trois plus que les mariés, contre 67% des célibataires. Et quand ils en ont, ils se limitent à un seul enfant dans 62% des cas contre 29% des mariés, 59% des célibataires et 40% des divorcés. Le nombre moyen d’enfants est de 1,4 par couple pacsé contre 2 pour les mariés, 1,6 pour les célibataires et 1,9 pour les divorcés.
Les couples de personnes de nationalités différentes sont rares (96% des pacs sont exclusivement entre Français de naissance). Si le pacte civil permet l’obtention d’un titre de séjour*, il ne donne pas au conjoint d’un Français le droit de demander la nationalité française.
Les pacsés sont plus souvent cadres (26%) et diplômés du supérieur (trois sur cinq). Leur niveau de vie médian atteint 24.000 euros contre 20.000 euros pour les mariés et 19.000 euros pour les concubins. Les revenus des conjoints sont aussi plus homogènes car il y a « homogamie sociale » (couples du même groupe social), affirme l’Insee.
Enfin, les pacsés sont répartis de manière assez uniforme sur tout le territoire – à l’exception de la Corse, région où l’on recourt le moins à ce dispositif.
...L'ex Médiateur de la République, Jean-Paul Delevoye, avait présenté le 23 février 2009 plusieurs propositions de réforme visant à corriger les "imperfections" du Pacs.
RépondreSupprimerEn dépit de son succès (le nombre de Pacs conclus augmente en moyenne de 30% en moyenne chaque année), ce dispositif reste imparfait : le Médiateur note ainsi l’inégalité des droits des pacsés. Pour y remédier, il proposait :
- que les Pacs conclus à l’étranger soient reconnus en France,
- que le partenaire lié à un fonctionnaire par un Pacs puisse bénéficier du capital décès,
- que les salariés puissent bénéficier d’un droit au congé de 4 jours lors de la conclusion d’un Pacs,
- que le droit à pension de réversion soit ouvert aux partenaires pacsés. Ce droit pourrait être conditionné à une durée du Pacs de deux ans afin de tenir compte de l’exigence de communauté de vie minimum.
Dans son bilan démographique, l’Insee révèle que la part des couples homosexuels parmi les signataires d’un Pacs est devenue très minoritaire. Le nombre de couples hétérosexuels liés par un contrat, que ce soit un mariage ou un Pacs, ne diminue pas, mais augmente au contraire régulièrement au fil des années depuis la diffusion du Pacs à l’ensemble de la société. Vous, vous en pensez- quoi ? Dans ce cas, si ces mesures étaient adoptées pour un Pacs amélioré ou en vue de créer un "Contrat d'Union Civile" donnant les memes droits aux couples de meme sexe, et vu que le Pacs est conclu majoritairement par des couples hétéro, le "Mariage Gay"est t-il toujours aussi pertinent ?
..Il faut noter que depuis la création du PACS en 1999, la législation à évoluée sur nombres de points : La loi du 30 décembre 2004 créant la HALDE, lutte contre l'homophobie. La loi de finances pour 2005 supprime le délai de 3 ans pour l'établissement d'une imposition commune pour les personnes liées à un Pacs, rapprochant ainsi les modalités d'imposition des pacsés, de celles applicables aux contribuables mariés. La loi du 31 mars 2006 renforce les pouvoirs disciplinaire de la HALDE. La loi du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités, rapproche le régime des pacsés de celui des mariés. Depuis le 1 janvier 2007, les pacsés ne sont plus soumis par défaut au régime de l'indivision (les biens acquis par le couple lui appartiennent en commun). Sauf mention contraire dans la convention rédigée et signée par les deux partenaires, le régime est celui de la séparation de biens. Au titre de la reconnaissance civile, cette loi à crée un devoir d'assistance entre conjoints. Elle ouvre deux possibilités dans le cadre d'un Pacs ; - de bénéficier de l'attribution préférentielle de droit au logement pour le partenaire survivant, - de bénéficier d'un droit temporaire de jouissance d'un an sur le logement commun pour le partenaire survivant. Et enfin, la loi TEPA du 21 aout 2007, supprime les droits de successions pour le conjoint survivant, que le couple soit marié ou pacsé..
RépondreSupprimer@ Olaf
RépondreSupprimerOn verra. Plus efficace, je ne le crois pas.
@ Anonyme
Pur sophisme. Du niveau de « ce qui est rare est cher. Un cheval bon marché est rare. Donc un cheval bon marché est cher ».
@ Patriote27
Pur sophisme également. Sur le Général, je ne cherche pas à le faire parler et je pense qu’il serait préférable que tout le monde fasse de même.
@ Julien Cabrera
Un peu nébuleux comme commentaire. Et un peu rapide comme jugement.
@ Anonyme
Je ne suis pas contre un référendum sur le sujet.
@ Frédéric Izard
Très inintéressantes toutes ces informations sur le PACS, où l’on voit qu’il y a eu du progrès. Merci.
Mais pour moi, il est important que le mariage civil soit ouvert à tous les couples et je suis fondamentalement contre l’idée de deux contrats (le mariage civil pour les couples hétéros et une union civile pour les couples homos). Depuis quand la République trierait ses enfants en fonction de leur préférence sexuelle ! Et soit dit en passant, cela indiquerait encore que les couples homosexuels sont des couples de seconde catégorie, ce que je trouve profondément antirépublicain.
@LP,
SupprimerRépublicanisme civique français ou républicanisme anglo-saxon LP ? De Gaulle est nettement plus côté français qu'anglo-saxon il me semble. Et vous ?
Et bien appelons tout cela union civile pour évacuer le mariage de toute façon dans l’état actuel de la France c'est un magnifique écran de fumée sociétal cela fait un peu plus de 220ans que c'est comme cela nous pouvons bien régler des problèmes plus urgents avant ?
RépondreSupprimerJ'apporte mon soutien à Laurent PINSOLLE. Et je précise que dans un parti politique républicain, il y a certes une ligne, mais chaque membre est libre, selon sa conscience et son expérience personnelle, d'affirmer et d'assumer des divergences sur un sujet précis, à fortiori sociétal.
RépondreSupprimerUn homme politique ou un économiste n'a pas à rendre public son orientation sexuelle, cela relève de la sphère privée d'un individu.
Je suis surpris de lire des propos sur la pédophilie ou encore la zoophilie et autres dérives qui n'ont absolument rien de plus à voir avec l'homosexualité qu'avec l'hétérosexualité.
Je n'exprime qu'une seule réserve à propos du mariage pour les homosexuels. Les homosexuels ont milité à juste titre pour le droit à la différence dans l'indifférence. Il ne me paraît donc pas cohérent, aujourd'hui, de rechercher à copier nécessairement le schéma des hétérosexuels.
Laurent GUIBERT, adhérent de DLR.
@LP,
RépondreSupprimerhttp://www.causeur.fr/mariage-gay-le-nouvel-ordre-moral,19973
Cette prise de position est anti-républicaine ?
Et les républicains de la Troisième (Michel, Fouillé, Bourgeois, Durkhein, Renouvier, Larousse, Jaurès, les "Jules"...) pensez-vous qu'ils étaient anti-républicains ?
@ Jaurès
RépondreSupprimerVous savez bien. Je suis totalement opposé au communautarisme anglo-saxon. Soit dit en passant, accorder le droit au mariage aux couples homosexuels est un beau moyen de promouvoir le républicanisme à la Française en permettant à tous les citoyens de se marier à la mairie quelles que soient leur préférence sexuelle.
Sur l’article de Causeur, c’est son point de vue (beaucoup de sophismes au passage). Il n’a pas à rentrer dans un moule. Il n’est pas obligé de se marier non plus, comme beaucoup de couples hétérosexuels d’ailleurs.
Sur les vieux républicains, les temps changent aussi. Les femmes ont eu le droit de vote en 1945, elles n’ont gagné leur indépendance financière par rapport à leur mari qu’en 1965 (droit d’avoir un compte). Aux Etats-Unis, les noirs étaient encore disciminés il y a 50 ans. La société progresse, heureusement.
@LP,
SupprimerL'individualisme républicain aurait ainsi le goût de l'intime ? Je croyais que cet individualisme passait au-dessus ce genre (si j'ose dire) de considérations.
Sur l'article de Causeur, je suis du point de vue de l'auteur.
La semaine inoubliable avec ce jeune ambassadeur Russe jouant Chopin, oui ; le mariage avec Jean-Michel et nos inoubliables plateau-repas devant les films d'Haneke, non !
L'uniformisation ne serait-elle pas ennemi de la diversité ?
Votre dernier paragraphe me fait penser au dernier livre de Michéa : "Le complexe d'Orphée".
Je ne comprends pas la comparaison avec le droit des femmes, et au surplus toujours sur ce même fondement de l'égalité républicaine. Sauf bien sûr si la notion de genre n'existe pas ; ce qui devrait nous conduire à expliquer, en bonne logique, que ne naissent ni des filles ni des garçons, mais des individus.
Barbie c'est Ken et vice et versa ?
Bonjour l'ambiance républicaine !
http://www.youtube.com/watch?v=3Tk6k92H7RQ
Cordialement.
Ce n'est pas la République qui introduit une nuance ontologique entre les couples homo et hétéro.
RépondreSupprimerC'est la nature vivipare de l'espèce humaine.
Il n'existe pas de "déclaration des droits du Couple".
C'est individu qui est libre et égal aux yeux de la loi.
Un couple fécond c'est un homme et une femme dans notre espèce.
C'est ni juste ni injuste; c'est comme ça.
La loi n'est pas là pour nier la nature sexuée de la reproduction humaine.
La loi ne peut pas décréter qu'il fait chaut l'hiver et décréter qu'un couple homo est équivalant à un couple hétéro est tout aussi inepte.
Enfin... tout dépend des intentions.
C'est inepte si l'intention est de promouvoir le bonheur dans la société. Le mariage ne rendra pas les couple homo féconds et augmentera le nombre d'enfants souffrant de désordres affectifs (et donc de futur citoyens névrosés) car tout enfant a besoin d'identifiants parentaux pour se construire.
Ce n'est pas inepte si le but est de promouvoir une société de gens nombrilistes, égoïstes et incapable de cohésion sociale et dépendants à tous point de vue afin de permettre aux capitalistes de régner sans opposition.
Et ce n'est pas inepte si le but est de parvenir un jour à la privatisation du dernier pouvoir populaire : la reproduction humaine.
Bienvenue dans le meilleur des mondes.