Il y a dix
jours, la
croissance des Etats-Unis au troisième trimestre a été révisée à la hausse, à
4,1% en rythme annuel. Quelques jours avant, Ben
Bernanke annonçait la réduction du programme de rachat d’obligations, signe
de la confiance de la Fed dans la reprise.
2014,
année de la reprise ?
Les
chiffres de la croissance aux Etats-Unis sont assez spectaculaires. Ils
démentent complètement ceux qui pensaient, début 2013, que le monde allait
s’enfoncer dans une nouvelle profonde récession. Certes, la conjoncture
mondiale et étasunienne a vacillé au tournant de l’année dernière, mais
il semble bien que 2014 sera l’année de la reprise économique. Bien sûr, comme
je l’ai expliqué plusieurs fois, cette reprise sera illusoire car elle sera
faible, inégale et temporaire, mais malgré de gros déséquilibres, la situation
s’améliore, un peu partout, aux Etats-Unis, en Europe, au Japon, en Chine.
Du coup, le
baromètre du climat des affaires de The
Economist a affiché un rebond spectaculaire au 3ème trimestre,
dans le monde entier, au plus haut depuis quelques temps… Le léger desserrement
des politiques d’austérité en Europe et la meilleure conjoncture internationale
rendent crédibles l’objectif d’une croissance de 0,9% par an. En revanche,
l’objectif d’inversion de la courbe du chômage semble totalement illusoire car
il faudrait plus de croissance pour y arriver.
Assouplissement
monétaire réduit