Depuis la
rentrée, la majorité essaie de reprendre la main après un début de mandat
tellement calamiteux que les
électeurs de gauche étaient moins motivés pour voter lors des élections
partielles que ceux de l’UMP malgré la guerre Copé-Fillon. Mais on cherche
toujours une vraie ligne politique.
P’têt ben
qu’oui, p’têt ben qu’non
Il faut lire
la
tribune de Jean-Marc Ayrault publiée dans le
Monde pour constater à quel point la majorité est dans une totale
impasse intellectuelle. Le texte accumule les prises de position, qui se
voudraient être des synthèses raisonnables entre deux extrêmes et qui ne sont
en réalité que des
compromis qui ne mènent qu’à l’immobilisme. il soutient que « la compétitivité et la solidarité ne sont
nullement antinomiques : une société se renforce en accordant à chacun de
ses membres les moyens de s'accomplir,
et les richesses ainsi créées servent à leur tour à financer
des politiques sociales ambitieuses » alors
qu’en Grèce ou en Espagne, la quête de la compétitivité se fait au prix de la
solidarité.
Mais le
ponpon est sans doute atteint avec son
analyse économique, où il écrit que « la tentation est grande de reporter
la responsabilité (de la crise) sur autrui, d'accuser
la libéralisation des échanges commerciaux et financiers, la concurrence des
pays à bas coûts et les politiques conduites en Europe. Il n'est pas question de nier
les dangers du néolibéralisme et du capitalisme financier : oui, il faut renforcer
la gouvernance internationale de l'économie, réguler la finance, promouvoir
le juste échange (…) Mais n'oublions pas que la mondialisation est aussi
l'occasion d'élargir la diffusion de nos produits, d'attirer
des entreprises et des emplois et de bénéficier d'innovations venues d'ailleurs ».
Bref,
difficile de savoir ce que veut le gouvernement avec cette prise de position
qui ne cesse de ménager la chèvre et le chou. Il commence par dénoncer la
critique de la mondialisation avant de dire qu’il faut plus de régulation pour
finalement conclure que la mondialisation est une chance. Bref, rien de nouveau
sous le soleil : sur
ces sujets, le changement, ce ne sera pas maintenant. Et cela est d’autant
plus vrai que le Premier Ministre fait deux nouvelles tirades sur les
opportunités offertes par l’ouverture sur la planète. On aimerait l’envoyer en
formation chez Sapir
ou Généreux…
Enfin, il
propose de « promouvoir
la laïcité face à la montée des communautarismes, et renouer
avec notre tradition d'intégration sans nier
la riche diversité des cultures ». Mais, tout le problème est
justement que le souci de la « riche
diversité des cultures » a justement abouti à une remise en cause de
la laïcité et une montée des communautarismes. Du coup, la ligne du
gouvernement reste extrêmement floue.
Entre
vœux pieux et gadgets de communication
Le
Premier Ministre évoque une « stratégie
de montée en gamme que poursuit le gouvernement au travers du Pacte national
pour la croissance, la compétitivité et l'emploi : au lieu de vendre
nos produits moins cher en abaissant notre niveau de vie, il s'agit d'offrir
de meilleurs produits, en choisissant l'innovation, la spécialisation,
l'investissement dans les secteurs d'avenir ».
Mais outre le fait qu’une telle stratégie ne porte ses fruits qu’après beaucoup
de temps, il n’y a pas de propositions concrètes pour permettre cette montée en
gamme, que nous ne sommes pas les seuls à vouloir mener.
Enfin,
on ne comprend pas bien comment le gouvernement parviendra à concilier
l’amélioration de la compétitivité (une
des trois priorités du président) avec la « sécurisation de l’emploi » qui doit permettre de « lutter
contre la précarité au travail, c'est refaire du CDI la forme normale d'embauche, encadrer
le recours au temps partiel, mais aussi anticiper
collectivement les mutations économiques et aider
les entreprises à surmonter
les difficultés conjoncturelles sans licencier ».
Bref,
malgré l’appel à une « rénovation en
profondeur du modèle français au temps présent », on
peine à comprendre en quoi le gouvernement propose la moindre rénovation.
Il semble plutôt se laisser balloter par les évènements et uniquement proposer
de s’y adapter en donnant quelques gages de « gauche ».
Bonjour Mr Pinsolle.
RépondreSupprimerN'est-ce pas le but de ce gouvernement au final?
Faire du gadget pour simuler l'action, puis, la situation s'envenimant, prétexter l'impuissance des pouvoirs publiques pour donner le pouvoir à des organisations extérieures ou augmenter les impôts, qui iront dans les poches de ceux dont vous venez de sortir une série d'articles?
D'un côté, on fait croire que le gouvernement agit, on fait polémiquer, ce qui fait oublier que de l'autre, la crise aidant, ce sont les financiers qui accumulent les richesses, ce sont les hôpitaux grecs qui ne peuvent même plus se payer des gants, l’État qui vend ses terrains, etc... (Ce qui ne choque pas grand monde d'ailleurs. Les Grecs ne sont-ils pas des parasites après tout? Pourquoi s'en intéresser?)
Le tout inutile dans un vacarme énorme, qui sature le cerveau et empêche de penser; le tout utile passé sous silence. En fait, le viol ultime.
Avez-vous, à DLR, décidé ou pensé (mais bon, la pensée n'est rien sans l'acte):
-de proposer une manifestation commune (DLR, MPEP, MRC, FDG, FN, et autres)
-en envoyant un courrier officiel à leurs dirigeants et à tous les Français, une proposition de date qui fasse consensus après concertation (via le net pourquoi pas?)
-sous le drapeau d'un nouveau CNR qui laisse aux partis leur identité (une coalition sans chef, ponctuelle, de la même nature que la coopération ponctuelle d’États européens sur des programmes scientifiques proposées par NDA, vu qu'aucun parti ne voudra se coucher devant l'autre)
-pour un référendum (vu que c'est la seule chose qui permettra de savoir ce que les Français veulent et ce que ne veut pas la clique de Hollande)
-sur la démondialisation financière (dont vous nous avez parlé récemment, et qui semble rassembler ces partis)
-au travers d'articles signés par les partis
-explicités par des économistes comme Mr Sapir, Mr Généreux, Mr Lordon
-utile, car ce n'est pas normal de subir une crise venant d'un autre pays (argument très simple et qui peut faire effet sur ceux qui ne veulent pas trop réfléchir à la question)
-sous prétexte qu'il faut bousculer le gouvernement et l'aider à sauvegarder les intérêts de la France
-en précisant dès le départ que Bruxelles n'a pas à s'ingérer dans les affaires du pays.
Bonne journée.
GB
-Et en ajoutant aussi, pour ceux qui ont peur de rompre des traités européens, que la France, vieux pays, a signé et rompu de nombreux traités dans son histoire, et qu'elle ne peut se coucher devant du papier. Un traité, cela se rompt et un autre peut se signer.
Supprimer-Pour ceux qui disent que les voisins européens ne seraient pas d'accord (argument ultime), on ajouterait que cela reste à vérifier tout simplement et que le destin de la France est décidé par les Français et pas par les autres.
-Ceux qui persisteraient à qualifier cela de repli sur soi (autre argument ultime) se verraient répondre simplement et rudement que des marchés financiers démondialisés n'empêchent pas l'Europe des peuples et qu'il n'y a rien qui lie les marchés dérégulés avec le peuple si ce n'est le chômage(argument massue vus les chiffres qui arrivent).
C'est le point fondamental qui doit être amené correctement et qui consiste à réaffirmer le pouvoir de la France sur l'UE et les marchés et non pas le pouvoir de l'UE sur la France. (Mélanchon, LePen et les autres seront d'accord)
Je sais bien que Bruxelles risque d'être un obstacle majeur. Je sais que vous avez réfléchi mille fois à la question des traités, que DLR veut dénoncer.
Mais une action ponctuelle des partis patriotes pourrait s'avérer plus efficace que l'attente d'une élection. Elle servirait au moins à inséminer l'esprit de la résistance dans les esprits.
Et donc je voudrais savoir si, selon vous (et DLR?), cette idée aurait la chance de se réaliser par la méthode que j'ai énoncée plus haut.
Cordialement,
GB
Pinsolle a une manif avec le FN? Naaaaa.
Supprimer@anonyme
SupprimerD'accord avec vous. Il est étrange voire bizarre que des pays comme l'Espagne , la Grèce, l'Italie, le Portugal ont connu des manifs monstres du peuple. Chez nous, rien !! Pourquoi ? Résignation du peuple ? Sous information ou mauvaise information économique du peuple ?
Le matraquage fiscal à savoir la fameuse taxe des 75% couplée à l'alignement de la taxation du capital avec les revenus plus l'ISF ( trois impôts n'existant qu'en France !! ) est une hérésie ( pour rester poli). Ce matraquage a un effet désastreux à l'étranger de l'image de la France. Notre pays perd toute crédibilité vis à vis des investisseurs étrangers. Les autres pays continuent à avancer, le nôtre stagne. Son déclin économique est amorcé !!
La France est maintenant connue mondialement pour sa taxation hors norme . Cette taxation a comme effet avec d'autres facteurs de l'exode (et pas exil ) massif des riches, des jeunes entrepreneurs , des cadres etc.. vers les pays étrangers ( principalement l'angleterre, la belgique, la suisse ). Ces pays se frottent les mains . C'est en effet tout bénéfice pour eux. Pour rappel ,1% des riches assument 37% des rentrées de l'impôt des personnes physiques. Si ce 1% s'en va, quelle catastrophe !
Qui va payer le déficit à l'avenir si les forces vives de la Nation ne sont plus là ? Les classes moyennes ( si elles ne sont pas trop matraquées fiscalement ) avec le risque que le haut de cette classe moyenne ne s'exile à son tour !! C'est une situation très dangereuse.
Je rappelle que la crise de 1929 a frappé d'abord la classe moyenne. On a vu les dégats après
Comme le problème est d'abord politique, il est grand temps que le peuple se réveille.
Pourquoi ( si c'est possible) ne pas lancer une pétition à l'échelle nationale et la remettre au Parlement en vue de tenter de provoquer la tenue d'un référendum ayant comme objets la sortie ou non de la France de l'Euro ( comme la Grande Bretagne s'apprête, semble t il, à le faire ) . Il faudrait redéfinir notre appartenance à l'UE
Il est clair que nos ennuis économiques ont commencé avec l'avènement de l'Euro dans notre pays (au 1/1/2002)
Le pays a plongé . Quand on voit la situation économique brillante des pays comme la Suisse, la Norvège, la Suède ( ces trois pays ont en commun le fait d'avoir conservé leur monnaie nationale ), il y a matière à réflexion.
Au fond, le gouvernement n'est plus qu'un exécutant des décisions de Bruxelles qu'il exécute au doigt et à l'oeil. Vive l'Europe (sic ) !!
@ Célestine
SupprimerLes ennuis de la France n'ont pas commencé en 2002 (au moins que vous ne parliez pas de l'arriver du FN au deuxième tour), ça fait depuis un bon moment qu'il y a des problèmes économiques en France depuis fin années '70 et ça le peulple le sait. D'autre part si vous croyez que la différence entre la Grèce et la Norvège (qui a du pétrole) se situe uniquement au niveau de l'euro... les pays bas et l'allemagne se portent bien.
Ce gouvernement est assez incohérent, après l'affaire Depardieu, il décore des sportifs exilés fiscaux avec des explications abracadabrantes de Belkacem.
RépondreSupprimerSinon, des chiffres plus mauvais que prévus :
http://www.agefi.fr/fiche-etudes-wikifinance/la-desindustrialisation-pourrait-etre-plus-massive-encore-2183.html
Sarkozy avait fait perdre toute crédibilité à la parole politique et les socialistes continuent allègrement sur la même voie. Leur sabir est incompréhensible, leur discours incohérent et leurs objectifs, si l'on reprend le discours mondialiste d'Ayrault, aussi fantaisistes qu'inapplicables.
RépondreSupprimerAinsi, Ayrault déclare : "oui, il faut renforcer la gouvernance internationale de l'économie, réguler la finance, promouvoir le juste échange".
La proposition de renforcer la gouvernance internationale n'a aucun sens. En dehors du fait qu'il s'agit d'un aveu d'impuissance de la part d'Ayrault, personne ne peut imaginer sérieusement que le salut pourrait venir d'une gouvernance internationale impossible à mettre en place tant les intérêts sont divergents et les égoïsmes forts.
Pour ce qui concerne la régulation de la finance, les socialistes n'ont absolument rien fait si ce n'est de donner plus de pouvoirs à la BCE, indépendante du pouvoir politique, en décidant qu'elle superviserait les grandes banques européennes. Des socialistes qui n'ont ni programme, ni plan, ni surtout la volonté de s'attaquer aux problèmes de fond, qui sont à l'origine de la crise financière actuelle et de sa propagation. Hollande avait pourtant expliqué dans son discours du Bourget qu'il lutterait contre la finance.
Quant à la trouvaille des socialistes sur "la promotion du juste échange" dans un environnement économique inchangé, elle amène à se demander si ceux qui profèrent de telles âneries ont bien toute leur raison. Il faudra qu'Ayrault nous explique ce que signifie "un juste échange" avec la Chine par exemple.
Bref, cela ressemble au mauvais devoir d'un étudiant médiocre, qui est tenu de présenter des solutions et qui réalise une synthèse de ce qu'il a lu et entendu sans rien comprendre lui-même à ce qu'il écrit.
C'est vrai sous Chirac la parole politique était très credible...sachant en plus que c'est lui qui a accepté l'ouverture des négos avec la Turquie, c'est lui qui a menacé les pays de l'est de ne pas le faire rentrer pour leur soutien à Bush pour après ne mettre pas en execution ses ménaces.
SupprimerPour ce qui me concerne, j'attends autre chose des socialistes que de faire du Chirac ou du Sarkozy "light". Chirac a été inexistant en dehors de son refus d'entrer en guerre contre l'Irak, ce qui est d'ailleurs déjà pas mal. Quant à Sarkozy, il a été nul, en-dessous de tout. Il a démontré son incompétence et celle de ses équipes, il a adopté un comportement indigne, provocateur, cynique et narcissique et je ne parle même pas de sa volonté de provoquer en permanence des clivages dans la société française.
SupprimerEtre en désaccord avec la politique et les décisions des socialistes ne me conduit à leur faire l'injure de les comparer à Chirac et encore moins à Sarkozy. L'avis que j'exprime concerne leur conservatisme, leur suivisme et leur incapacité à prendre la mesure de la situation en usant de faux semblants. Cet avis dépasse largement le cadre de la politique partisane.
@ Démos
SupprimerLa décision de Chirac de ne pas entrer en guerre était "pas mal"? L'Alleamagne non plus est entrée en guerre sans faire tout ce moralisme antiaméricain à deux sous. Vous parlez de volonter de cliver de Sarkozy mais qui a fait la loi sur les signes réligieux à l'école qui a été à l'origine de tous les clivages avec l'islam on avait même découvert une école tout halal? D'ailleurs regarder en face la société ce n'est pas cliver, on a bien vu qu'à la bastille au moment de la victoire de hollande il y avait les drapaux français, les gens comme vous se mettent dans une posture de superiorité morale, mais ne sont absolument proche des préoccupation du peuple.
@ Démos
SupprimerD'autre part ce que je contestait et que vous n'avez pas réussi à démontrer c'est que ce serait sarkozy à avoir fait perdre toute credibilité à la parole (Jospin pour ne pas remonter trop loin avec son coup "on ne peut rien faire"). Ce sont des slogans qui ne veulent rien dire les votres. Ce qui fait perdre credibilité à la politique c'est aussi ce comportement cynique de ceux qui ont fait de l'antisarkozysme et puis maintenant critiquent le gouvernement. La catastrophe ambulante c'était pas sarkozy?
@ Fiorino. Le fait de coller une étiquette sur des remarques, en l'occurence en les qualifiant de slogans, ne change rien à l'affaire. Je ne vais pas m'étendre ici sur le pouvoir sarkozyste, qui était aussi nuisible qu'incompétent. Si vous n'avez rien remarqué de scandaleux et d'inhabituel en France entre 2007 et 2012, c'est que vous êtiez en voyage sur Mars.
SupprimerRappelez-vous du Ministère de l'identité nationale et de l'immigration, le soi-disant débat sur l'identité nationale, l'encouragement au développement du communautarisme, les attaques, les insultes et injures envers certaines communautés, le bras d'honneur aux syndicats, les cadeaux fiscaux aux privilégiés au plus mauvais moment, les renoncements sur l'Union européenne, l'OTAN ... etc. Je n'ai pas la volonté de vous convaincre et si vous êtes un admirateur inconditionnel de Sarkozy, c'est votre droit, mais n'espérez pas dissimuler les turpitudes d'un individu appliquant les thèses du Front national mises en musique par son ami Buisson, ni les justifier.
Sarkozy a été battu pour toutes ces raisons et bien d'autres et c'est tant mieux pour notre pays.
D'un côté on a le CIR qui coûte très cher à l'état et de l'autre des performances en baisse dans ce domaine :
RépondreSupprimerhttp://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130107trib000740997/la-france-ce-paradis-fiscal.html
http://www.sylevra.com/la-france-a-mal-a-son-innovation.htm
Article intéressant de Michel Santi et données utiles de Sylevra sur l'innovation, qui indiquent les forces et les faiblesses des uns et des autres. On peut noter au passage que si la France, 11ème sur 27, peut mieux faire, la politique d'innovation de l'Allemagne constitue un des éléments de sa réussite, mais qu'elle est loin d'expliquer à elle seule la puissance de ce pays.
SupprimerL'autre explication est que l’équipe Hollande n’était pas prête a arriver au pouvoir après tout seul DSK avait une stature internationale malgré ses problèmes priapiques celui ci est un type brillant il s'est fait stopper par une pute américaine qui y a t'il in fine derrière tout cela
RépondreSupprimer@ GB
RépondreSupprimerLe pire est que je crois que, dans leur grande majorité, ils font cela en toute bonne foi, en pensant ne pas pouvoir mener une autre politique. Votre question est intéressante et pose la question de comment changer la situation, devant l’incessant balet UMP-PS.
A titre personnel, je ne crois pas qu’une telle union soit la bonne voie (par-delà le fait qu’il soit illusoire de mettre Mélenchon et Le Pen autour de la même table, et sans un des deux, cela devient une entreprise de soutien à celui des deux qui en fera partie). Je crois que notre système électoral (et le fait que nous affrontons également une pensée unique divisée) permet à un parti de l’emporter sans forcément passer par une telle union, à laquelle je ne crois pas (et qui me pose problème concernant le FN). Malgré tout, il convient de prendre des initiatives sur la question de la réforme de la finance et je conserve vos idées avec un grand intérêt.
Bonne journée.
@ Olaf
La cohérence n’est pas leur fort… Il ne reste plus que les mots à Montebourg
@ Démos
Cruelle et juste analyse.
@ Patrice
Pas sûr que DSK ait remporté les primaires face à Hollande…
@ Pinsolle
SupprimerCruelle et juste analyse? Et pourquoi le français continuent à voter pour les gens que vous critiquez inlassablement? Je pense qu'une des raisons de votre échec c'est aussi cet attitude puante à croire que vous avez raison toujours et vous croire au dessous du lot. C'est au contraire cet attitude faite de slogan vides moralisateurs qui n'intéressent pas les français. Encore une fois le discours politique est décredibilisé depuis fort longtemps, pas depuis sarkozy.
Avec DSK il n'y aurait pas eu de primaires
SupprimerFiorino, dans la hargne contre Laurent Pinsolle dont vous faites preuve commentaire après commentaire, il n'y a que le sinistre "anonyme frontiste" qui vous surpasse. N'y a-t-il pas d'autres moyens d'exprimer vos frustrations ?
SupprimerHollande devrait se faire briefer par Blanchard :
RépondreSupprimerhttp://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2013/01/07/austerite-en-europe-lenorme-boulette-du-fmi/
Comme quoi les institutions internationales, qui donnent des avis, voire des ordres aux pays du monde entier, emploient souvent des ânes bornés et encore je suis poli. Vous me direz, on s'en doutait un peu. N'importe quel amateur peut aisément comprendre que le FMI raconte n'importe quoi sans avoir besoin de bâtir de modèles sophistiqués.
SupprimerLa cerise sur le gâteau pour nous, Français, c'est qu'Hollande veut renforcer la gouvernance internationale. Y a plus quà ...
Mon sentiment est que le tandem Hollande-Ayrault ne sortira pas du flou et de l'ambiguïté parce que, politiquement, cela ne pourrait se faire qu'à ses dépens. Il continuera donc à louvoyer en espérant une hypothétique reprise de la croissance avant les échéances électorales de 2014.
RépondreSupprimerLa voix du peuple est bafouée ,du reste qu'importe qu'il vote puisque ceux qu'il met en place ne sont que des marionnettes aux mains des financiers véreux.
RépondreSupprimerTant que vous n'aurez pas compris que quelque soit ceux que vous élisez vous ne faites qu'élire la nouvelle noblesse servile et toute dévouée au système qui vous étouffe à petit feu.
Vous ne prenez pas conscience ou vous ne voulez pas prendre conscience que vous serez esclaves par votre manque de réaction ,votre individualisme ,votre chacun pour soi ,la patrie est le peuple ,ce peuple a le devoir de contrôler l'état et ses rouages.
La nation est à nous ,elle vie par notre travail ,ce travail qui aujourd'hui est dévalorisé ,met des femmes et des hommes en précarité pour toujours engraisser les mêmes.
@ Fiorino
RépondreSupprimerVous me lisez bien mal. J’ai fait plusieurs papiers pour expliquer pourquoi l’alternative n’est pas encore arrivée au pouvoir. Il était logique que le PS passe en 2012 devant l’échec et l’attitude de Nicolas Sarkozy, après 10 ans d’opposition. Et il était logique que l’alternative à la mondialisation néolibérale ait du mal à gagner dans les urnes après l’effondrement de l’URSS (« la fin de l’histoire »…). La grande crise de 2008 devrait permettre une remise en question des citoyens.
@ Olaf et Démos
Quand même le FMI trouve que la politique de la France est trop orientée vers l’austérité, on se dit que les socialistes ne réfléchissent vraiment plus sur les questions économiques.
@ Marc-Antoine
Complètement d’accord. Ils préfèrent faire de l’austérité maintenant en espérant retrouver des marges de manœuvre avant 2017…
@ Anonyme
Il faut que les circonstances permettent un changement de personnel politique. Nous nous en approchons.
Mardi 8 janvier 2013 :
RépondreSupprimerTaux de chômage en zone euro : novembre 2012 :
1- Médaille d’or : Espagne : 26,6 %.
2- Médaille d’argent : Grèce : 26 %.
3- Médaille de bronze : Portugal : 16,3 %.
4- Irlande : 14,6 %.
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-08012013-BP/FR/3-08012013-BP-FR.PDF
Zone euro : le chômage atteint 11,8 % en novembre, un record.
L’ascension du chômage se poursuit en Europe avec 11,8% de la population active sans emploi en novembre dans la zone euro, contre 11,7% en octobre. Un nouveau record.
Selon les chiffres publiés mardi par l’office européen de statistiques Eurostat, 18,82 millions de personnes étaient au chômage en novembre dans la zone euro, soit une hausse de 113.000 personnes par rapport à octobre, et une hausse de 2,015 millions par rapport à novembre 2011.
Et, surtout, répétons le slogan habituel :
« L’euro nous protège. L’euro nous enrichit tous. L’euro nous protège. L’euro nous enrichit tous. L’euro nous protège. L’euro nous enrichit tous. L’euro nous protège. L’euro nous enrichit tous. »