dimanche 10 février 2013

Euro cher, sectes, viande à l’acide : quand l’Europe devient folle


Cette Europe marche à l’envers. Si Mario Draghi ne se soucie pas du taux de change de l’euro, celui-ci inquiète François Hollande et le gouvernement qui craignent les conséquences pour notre industrie. Mais la BCE n’est pas la seule institution européenne à prendre des décisions ubuesques.

Le retour de l’euro cher

Premier point : il faut rappeler que l’euro n’est pas fort, terme qui implique un jugement de valeur positif sur le fait que la monnaie unique européenne soit largement surévaluée par rapport aux autres monnaies. L’euro est cher, trop cher pour nos industriels. Louis Gallois, alors à la tête d’EADS en 2008, nous avait averti et en avait tiré toutes les conclusions en augmentant la part des composants fabriqués aux Etats-Unis pour les prochains Airbus, au grand dam de notre industrie…

Car déjà, il y a cinq ans, la BCE avait déjà laissé monter l’euro à des niveaux punitifs pour nos exportateurs (1,6 dollars, contre 0,82 pour le point bas atteint en 2001). Le scénario se répête aujourd’hui puisque non seulement la BCE ne soutient pas les Etats européens (au contraire de ses homologues étasunienne, britannique et japonaise) mais elle se montre indifférente à la parité de l’euro. Le Japon, en revanche, a bien compris l’intérêt d’une monnaie bon marché et voit l’union sacrée entre son nouveau gouvernement et la banque centrale pour faire baisser la valeur du yen.

Comme Eric Zemmour l’a souligné dans sa dernière chronique, l’euro est bien l’idiot du village planétaire. Nous sommes les seuls pays qui pourraient influencer le cours de leur monnaie qui refusent de le faire. Certes, l’Allemagne a construit son économie pour une monnaie chère, mais les autres pays européens ne le peuvent pas. Si Jacques Sapir démontre bien le danger pour nos économies et évalue les réactions possibles de la BCE, il conclut aussi que rien ne bougera…

Un laisser-faire généralisé

Mais le laisser faire des institutions européennes ne se limite pas au taux de change de la monnaie unique, malgré les conséquences dramatiques pour la croissance (une appréciation de 10% de l’euro pourrait coûter pas moins de 1% de notre PIB selon Jacques Sapir). Il s’applique dans tous les domaines comme le montrent la récente décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) et l’accord passé par la Commission Européenne sur les importations de bœuf étasunien.

En effet, de manière totalement hallucinante, la CEDH a condamné la France à payer 4 millions d’euros au titre de « préjudice matériel » à 3 sectes (dont la fameuse secte dite du Mandarom) suite à des procédures fiscales intentées par l’Etat. Les plaintifs ont affirmé que « la taxation de dons manuels à laquelle elles avaient été assujetties avait porté atteinte à leur droit de manifester et d’exercer leur liberté de religion ». Bref, il faut laisser faire l’exploitation des personnes en détresse.

Dans le cadre des discussions commerciales entre les Etats-Unis et l’Union Européenne, la Commission a autorisé l’importation de viande traitée à l’acide lactique, démontrant une nouvelle fois que pour les technocrates bruxellois, le mercantilisme passe avant le goût et que l’on peut toujours faire reculer les normes sanitaires pour vendre plus. Enfin, comme le souligne ce papier du Point, on attend toujours les contre-parties au prêt de 1000 milliards de la BCE aux banques…

Bref, à tous ceux qui croient encore que l’Europe pourrait nous protéger, tous ces exemples démontrent que le laisser faire est la règle absolue de cette construction européenne où toutes les instances n’ont que l’anarchie comme principe cardinal. C’est pour cela qu’il faudra les supprimer.

20 commentaires:

  1. Monsieur Pinsolle,

    Je pose les questions suivantes à la lecture de votre papier

    a) Sauf erreur de ma part, les exportations allemandes ont été redirigées en majorité vers les pays émergents . Ces exportations sont donc soumises aux fluctuations du taux de change du dollar par rapport à l'euro.
    Or ce taux de change évolue en défaveur du dollar. Ceci devrait, en théorie, se répercuter au niveau de la balance commerciale allemande et amener une dégradation du solde de celle-ci. Ce n'est apparemment pas le cas.
    Pourquoi ?

    b) Quels sont les objectifs économiques se cachant derrière une politique de l'Euro cher ?

    c) Quels peuvent être les dégâts économiques ( en termes de chômage supplémentaire, d'aggravation du déficit de la balance commerciale) qui pourraient être occasionnés à la France si une telle politique de l'euro cher était poursuivie ?



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  2. Ma réponse :

    Les produits allemands ont une faible élasticité prix due à l'innovation, la qualité, le facteur d'échelle des grosses PMI allemandes et à leur positionnement marché.

    L'Euro cher permet de pousser vers le fédéralisme en imposant les normes de dévaluations internes. Il ne s'agit pas d'objectifs économiques, mais d'objectifs politiques.

    Cette politique ne peut que faire baisser le pouvoir d'achat français.

    Dans ce contexte, l'Allemagne joue la montre, le temps, 10 ans, de se repositionner sur les marchés hors Europe et aussi les émergents.

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    1. Où l'on peut voir que les ultra libéraux ont mis en place en Europe des structures, des organisations et des règles illégitimes à leur seul avantage, qui leur servent de levier pour arriver à leurs fins. Nous avons quotidiennement sous les yeux ces phénomènes en action, qui conduisent à une paupérisation de nos concitoyens

      L'action politique des ultra libéraux conduit à une implosion des sociétés humaines nationales,
      contenues dans un espace géographique délimité, sociétés verticales en quelques sorte, chacune d'entre elles étant fondées sur l'interdépendance de ses membres, à un découpage horizontal des sociétés mondiales, où les classes dominantes se regroupent en promouvant leurs propres intérêts au mépris des besoins et des droits de leurs nationaux. Une élite mondiale au-delà des questions de racisme ou de communautarisme. Dans cet ensemble nouveau, la référence au niveau de développement d'un pays, développé ou émergent, n'a aucun sens. Un grand patron français a plus de points communs et il est bien plus proche d'un grand patron chinois ou indien que de ses ouvriers, d'autant plus facilement que les actionnaires viennent du monde entier.

      La situation, si elle n'est pas nouvelle, s'amplifie et se radicalise.

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  3. Pour qu’un euro fort soit utile à un pays de la zone euro il faut, outre des efforts de compétitivité, un savoir-faire général et une industrie à haute valeur ajoutée qui va pouvoir s’exporter même en dehors de la zone euro en dépit de l’euro fort et avoir délocalisé une production de niveau intermédiaire hors zone euro afin de profiter de la force de l’euro, c’est le cas de l’Allemagne. C’est si trois conditions ne sont pas remplies l’euro fort c’est la catastrophe, c'est notamment le cas pour la France :

    http://www.easybourse.com/bourse/international/article/16928/lallemagne-ou-la-passion-de-leuro-fort.html

    « L'Allemagne a constitué un appareil industriel fondé sur une monnaie forte à fort pouvoir d'achat. «Le modèle allemand est beaucoup plus extraverti en terme de structure verticale de production. Il a affecté une plus grosse part de sa production à l'étranger que la France, notamment dans les pays de l'Est. Un euro fort permet ainsi d'importer des marchandises à un meilleur prix» explique Antoine Berthou, économiste au CEPII. Une question de compétitivité qui n'est possible qu'avec une main d'œuvre qualifiée capable d'incorporer des importations basiques (matières premières, pièces détachées…) dans une industrie à haute valeur ajoutée avant de réexporter le produit fini. Dans cette configuration, l'euro fort est une condition essentielle ».

    Saul

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    1. J’ai oublié que ce faisant l’Allemagne prend aussi des parts de marchés aux pays de la zone euro qui ne s’adaptent pas aux conditions de l’euro fort dont la France, un des idiots du village qui se sont enlevés la possibilité de dévaluer la monnaie.

      Saul

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  4. A Anonyme,
    en complément de ce que viennent de vous répondre Olaf et Saul.
    Vous indiquez "sauf erreur de ma part" dans votre a). Je pense effectivement qu'il doit y avoir erreur car l'Allemagne, malgré sa capacité à exporter des produits manufacturés de qualité vendus aux classes oligarchiques des pays émergents (qui par conséquent se contrefichent du taux de change car elles achètent allemand pour montrer à leurs concitoyens imbéciles leur niveau de réussite et d'intelligence), réalise les deux tiers à peu près de ses excédents commerciaux au sein de la zone euro. La France elle réalise plus de 50% de ses exportations avec des pays hors de la zone euro. Donc l'Allemagne ne craint nullement l'appréciation de l'euro par rapport au dollar, au yen ou au yuan. Elle en profite à double titre, puisqu'elle vend à ses partenaires de la zone qui ne dévaluent plus, et ses entreprises sous-traitent une partie de la production à d'autres en Europe centrale hors zone euro. Bingo.
    Le blog de Sapir prend souvent ces éléments en compte.
    Francis Commarrieu.

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  5. Après de bons et loyaux services en France, j’ai fini par me casser, en Allemagne, lassé de me faire enfoncer des suppositoires amers dans le fion.

    J’y suis deux fois mieux payé, je fous pas grand chose. De temps en temps, quand y a un problème les collègues viennent me voir pour trouver une solution, je la trouve et ils sont contents, peu leur importe que je ne foute pas grand chose du moment que je débloque les problèmes et que le cash vienne ensuite.

    Maintenant, je suis régulièrement contacté par des head hunters, récemment ils m’ont proposé un salaire de 110 000 euros équivalent brut français. J’ai décliné l’offre, je suis bien où je suis, et leur job ne m’amusait pas, trop bureaucratique. Etant intéressé sur le CA de mes inventions en Allemagne, je peux à terme gagner plus en étant moins embêté par la bureaucratie. C’est ce que j’ai dit à mon boss allemand, je peux avoir des idées juteuses, mais faut pas m’emmerder avec la bureaucratie, il a dit ok, il ne le regrette pas. En France j’aurai tenu un tel discours, je me serais fait lapidé.

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    1. On sera très heureux pour vous de votre situation professionnelle.
      Ce n'est pas ironique.
      Une telle situation reflète la polarisation économique croissante de l'Europe. l'Allemagne va effectivement, si ses "partenaires" ne réagissent pas, continuer à absorber la main d'oeuvre formée partout sur le continent, notamment en France parce que nombre de techniciens et cadres compétents ne trouveront plus de perspective intéressante, que ce soit du point de vue du salaire, des conditions de travail, des relations individuelles, du rapport à la bureaucratie, enfin tous les paramètres que vous mentionnez.
      Mais du point de vue du citoyen, du citoyen français qui souhaiterait que son pays soit plus prospère, ce n'est pas tenable.
      Il est urgent de casser cette dynamique mortifère pour la France, même si elle peut à l'occasion vous profiter personnellement.
      Une réaction économique nationale n'est nullement tournée contre vous, pas davantage contre l'Allemagne même si cette dernière risque de voir fondre ses avantages du moment. Elle vise d'abord le néant patriotique, moral, intellectuel des élites qui gouvernent le pays, et qu'il faut virer. Je pense que ça ne sera pas possible gentiment.
      J'aimerais que la France puisse offrir, à vous comme à d'autres, la même chose que vous trouvez actuellement en Allemagne. L'objectif d'un rééquilibre économique entre les nations développées en Europe, ce n'est révolutionnaire que si ceux qui profitent du déséquilibre actuel cherchent à le prolonger.
      Francis Commarrieu.

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    2. @ Olaf Deux questions sur l'expérience que vous relatez :
      Que sont ces "suppositoires amers" ?
      Quelles sont les différences entre la France et l'Allemagne dans le vécu de votre activité ?

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  6. Voilà la pure connerie française du recrutement, c'est à vomir, et c'est pas la mondialisation qui l'impose :

    http://www.marianne.net/Quand-les-entretiens-d-embauche-virent-au-delire_a226273.html?com#comments

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    1. J'ai lu aussi et c'est consternant.
      Mais c'est bien la conséquence des déséquilibres macro-économiques dont je vous parlais plus haut, eux-même engendrés par l'absolue nullité géopolitique de nos dirigeants.
      FC

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  7. @ Anonyme

    a, Non, pour plusieurs raisons :
    - l’essentiel de l’excédent allemand se fait sur les pays de l’UE
    - l’Allemagne bénéficie d’une spécialisation qui la rend moins sensible à la cherté de l’euro (véhicules haut de gamme, biens d’équipement)

    b, L’euro cher va bien à l’Allemagne pour plusieurs raisons :
    - pays âgé qui privilégie la valeur de l’épargne des retraités ou futurs retraités
    - mécano industriel où le pays achète bon marché des composants dans les pays limitrophes qui ne sont pas dans l’euro
    - monnaie cher qui permet de garantir le pouvoir d’achat des vacanciers à l’étranger

    L’Allemagne a accepté d’abandonner le DM à condition que l’euro en soit la copie conforme. Le traumatisme de l’hyperinflation a également joué dans ces choix.

    @ Olaf

    Merci. D’accord sauf que l’Allemagne ne me semble guère favorable au vrai fédéralisme.

    @ Démos & Saul

    Bien d’accord

    @ Francis

    Merci pour ces précisions.

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  8. Je pense qu'il faut arrêter de délirer sur le futur des pays émergents pour leur vendre des produits sauf le très haut de gamme (le hors norme fabriqué a l'unité ) nous leur avons donné tous les outils pour le faire eux même il ne vont s'emmerder avec personne il leur suffira de nous claquer la porte au nez bien content si nous arrivons encore a leur refiler du hors norme et pour parler clairement évitons de les prendre pour des cons

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  9. Démos

    Ce serait long à narrer. Mais principalement, quand je trouvais d'excellentes solutions en France, je n'avais en retour aucune reconnaissance financière ou morale, et même plutôt des ennuis, car je bousculais les idées toutes faites.

    Quand un brevet était déposé, les directeurs y posaient leurs noms d'office, de véritables escrocs.

    En Allemagne, quand j'ai une bonne idée qui est vérifiée, on me remercie moralement et financièrement. J'ai une large indépendance de travail et ne suis pas contrôlé par des gens tatillons comme le sont les dirigeants français. Les allemands reconnaissent la créativité technique et ce qu'elle apporte.

    Le niveau d'automatisation est très élevé, qu'ils fabriquent et utilisent :
    http://sphotos-f.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-prn1/561687_4906914504228_1607032222_n.jpg

    Le climat de collaboration y est très bon, jamais de chicaneries puériles comme j'ai vu en France.

    On peut y dire ce qu'on pense. A quelques reprises, j'ai dit mon opinion et exprimé mon désaccord, on ne m'en a pas voulu, et finalement ils ont reconnu que j'avais raison et m'ont remercié de m'être exprimé sans aucune rancune.

    Quand j'ai été recruté, je ne suis pas passé par des tests psy ou autres fadaises ésotériques graphologiques, on a parlé techniques de conception et de fabrication et c'est tout.

    Les allemands sont finalement assez pragmatiques, techniques, et ne tortillent pas du cul en permanence.

    Les rapports sont franco de port si nécessaire. Ca peut paraitre brutal, mais c'est beaucoup moins vicieux que de tourner autour du pot sans trouver de solution.

    Ici quand il y a un problème de qualité d'un produit, tout est mis en oeuvre pour le résoudre. En France, c'était la politique de l'autruche et mettre la poussière sous le tapis.

    Lors de mon dernier emploi en France, j'avais signalé une grosse défaillance d'un produit médical, en retour on m'avait menacé d'un procès en diffamation.

    Pour solde de tout compte, j'ai assigné 2 fois cette entreprise en justice, 20000 euros de frais d'avocats, que j'ai récupérés.

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    1. OK, c'est clair.
      Pour "l'effet tatillon", je ne sais pas pourquoi, mais, au vu de ma propre expérience, j'ai failli l'insérer dans ma question.

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  10. Globalement, l'Allemagne n'attire pas tant de main-d'œuvre qualifiée européenne que ça. Et il vaut mieux, car vu qu'elle continue à perdre des habitants de plus en plus rapidement, ça voudrait dire dans le cas contraire qu'elle subit une saignée plus importante que prévu encore.
    On a beaucoup fantasmé ces derniers mois sur un exode massif d'Espagnols ou de Portugais, par exemple, vers l'eldorado allemand. Or, la réalité des chiffres, c'est que lorsqu'il y a départ d'Espagnols ou de Portugais (et je rappelle par exemple que, contrairement à l'Allemagne, l'Espagne continue de gagner en population), ils vont d'abord en Amérique (USA et Amérique latine) et seulement ensuite en Europe... et quand ils vont en Europe, c'est prioritairement en France et au Royaume-Uni.

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  11. Anonyme10 février 2013 23:26

    Des sources, des chiffres ?

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  12. Alberto Bagnai est un enseignant en économie italien, membre du « Mouvement 5 étoiles » de «Beppe Grillo» qui,dans une vidéo intiluée « L'euro contro natura », développe une analyse de l’euro similaire à celles de Jacques Sapir qui est cité par l’auteur. Il souligne notamment que même à l’intérieur de pays comme l’Italie et l’Allemagne il y a des régions riches qui rechignent à payer pour les pauvres et que ce problème se pose avec encore plus d’acuité au niveau de la zone euro où les pays du nord devraient transférer des sommes colossales vers les pays du sud en difficulté pour que le système monétaire soit viable. Les Etats Unis pratiquant eux mêmes un tel système de transfert pour que les différents Etats membres de l'union puissent partager une monnaie unique: le dollar.

    Par ailleurs, selon lui, les fondateurs de l'Europe ne pouvaient pas ignorer qu'imposer une monnaie unique dans des pays divers et ayant des système fiscaux profondément déconnectés,entraînerait une crise.

    http://www.beppegrillo.it/2013/02/leuro_contro_natura_-_alberto_bagnai.html

    Bonne chance au « Mouvement 5 étoiles ».

    Saul

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  13. @ Patrice

    Bien d’accord. Depuis les crises des années 90, où nous leur avions imposé les mêmes solutions qu’à la Grèce, les pays émergents veulent garantir leur souveraineté en ayant des excédents commerciaux. Et le haut de gamme ne sera pas suffisant si nous voulons équilibrer nos comptes.

    @ Olaf

    La façon de travailler des Allemands est appréciable (j’ai pratiqué). Après, il ne faut pas généraliser sur la France. Il y a des imbéciles partout.

    @ Anonyme

    Merci pour cette précision. C’est comme l’exil fiscal en Belgique. On est passé de 60 personnes par an à 120…

    @ Saul

    Un grand merci pour cette information.

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  14. Monsieur
    Faire un article parlant, à la fois, de l'Union Européenne et de la CEDH, me parait surprenant et de plus de votre part !
    Est-ce bien raisonnable !?
    Montesquieu disait que la séparation des trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) était indispensable à une bonne démocratie.
    La Cour Européenne des droits de l'Homme a statué sur des faits qui ont été préjudiciables à trois minorités religieuses, vous savez que le mot "secte" est péjoratif de nos jours et que ce mot n'a pas de valeur juridique.
    La justice Française à tous les niveaux les avait condamnées.
    D'où vient cette aberration que la lecture des Droits de l'Homme est différente en France et en Europe !?
    Les articles 18 et 19 de la D.U.D.H. sont ils encore à l'ordre du jour en France.
    Il est vrai, qu'avec les différentes associations (reconnues ou créées par l'Etat Français) on peut en douter.
    La patrie des Droits de l'Homme, ne sait apparemment plus que veulent dire ces Droits, il est malheureux que ce soit une Cour Européenne qui nous le rappelle.
    Car le degré de civilisation d’une société se mesure dans sa capacité à protéger ses minorités.

    Très surprenant, cet article, pour un Gaulliste .. libre .. amoureux de la démocratie !!!!

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