C’est
aujourd’hui que le
nouveau parlement issu des élections législatives de fin février se réunit.
Mais si la coalition de centre-gauche dispose d’une majorité à l’Assemblée,
elle n’est pas parvenue à s’entendre pour en trouver une au Sénat, ce qui met
le pays dans la même situation que
la Grèce il y a dix mois…
Vers de
nouvelles élections législatives ?
Le bienvenu
très mauvais résultat de Mario Monti ne permet pas à une alliance du centre-gauche
et des centristes d’avoir la majorité au Sénat. Seulement
deux partenaires subsistent aujourd’hui pour trouver une majorité :
soit le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, soit l’alliance de centre-droit,
qu’a conduit Silvio Berlusconi, et qui avait soutenu le gouvernement technique
de Mario Monti jusqu’à la fin 2012. Mais ces deux hypothèses semblent avoir
aujourd’hui du plomb dans l’aile.
Il est tout
aussi difficile pour Pierluigi Bersani d’accepter le soutien de l’alliance
menée par l’ancien premier ministre que d’imaginer l’inverse, même si en
pratique, c’est cette coalition qui était au pouvoir auparavant. Le
centre-gauche essaie donc de convaincre les troupes de Beppe Grillo de le
soutenir, mais
ce dernier a affirmé sur son blog qu’il n’en était pas question et a
revendiqué, au contraire, la direction du pays. Bref, le blocage est complet,
comme
en Grèce en mai 2012.
Du coup,
comme à Athènes, de nouvelles élections pourraient avoir lieu, en espérant
qu’elles produisent un résultat qui donner à un parti ou à une coalition un
mandat plus clair. En Italie, comme
en Grèce en juin dernier, il semblerait que la surprise du premier scrutin
pourrait encore largement profiter d’une telle issue puisque les
derniers sondages indiquent que Grillo et Bersani seraient au coude à coude,
au détriment du parti de Silvio Berlusconi, qui perdrait quelques points. Mais
les deux grands partis prendront-ils le risque de nouvelles élections où Beppe
Grillo pourrait arriver en tête ?
Une
nouvelle bombe à retardement pour l’UE
Et la
situation ne s’améliore pas puisque Beppe Grillo, dont le mouvement pourrait
bien devenir la première force politique du pays en cas de nouvelles élections,
vient de déclarer que « l’Italie
est déjà hors de la zone euro » dans un entretien accordé à un
journal allemand. Mieux encore, Pierluigi Bersani, tirant les leçons de l’échec
de la coalition pro-Monti et le succès des partis très critiques à l’égard de
l’Europe, vient de changer de tonalité sur l’Europe, pour attirer Beppe Grillo.
En effet, le
chef du centre-gauche vient de faire huit propositions pour essayer de faire
une coalition où il propose de sortir de « la cage de l’austérité » et dit militer pour une « correction des politiques européennes de
stabilité ». Bref, même si son opposant aux primaires, Matteo Renzi,
plus centriste, ne semble guère goûter une telle inflexion, la tonalité globale
de la vie politique italienne vient de basculer en quelques semaines dans une
remise en cause très forte de l’UE.
Il y a
encore quelques semaines, l’Italie était considérée comme un soutien
indéfectible à l’UE. Depuis, elle
est entrée dans une crise politique qui pourrait être mortelle pour la
technostructure bruxelloise. Cette tour de Babel vacille de plus en plus.
La question n’est plus de savoir si elle va s’effondrer, mais quand.
Contre toute attente, c'est l'Italie qui vient de se révéler le pays "politique" de l'Europe. Nous, Français, nous étions presque sûrs que la clarification viendrait de nous, nous, qui nous voyions comme le grand peuple politique. Ce n'est apparemment pas le cas.
RépondreSupprimerPour moi qui suis italophile jusqu'au bout des oreilles, c'est une excellente nouvelle. Resterait à insuffler un peu de "clarté française" dans ce débat. Pour ma part, je continue à très mal cerner ce parti cinq étoiles aussi intéressant qu'inquiétant selon les aspects que l'on considère.
Il y a là du pain théorique sur la planche, cher Laurent.
Emmanuel B
Est-ce que le mode de désignation des candidats choisis par le cinque stelle, par exemple, ne serait pas un mode de dépassement salvateur de la sclérose des anciens partis?
RépondreSupprimerSociologiquement et sur le plan du renouvellement des générations, l'appel d'air est déjà manifeste.
Qu'en pense-t-on à DLR? Est-ce qu'un mouvement transversal droite-gauche anti-euro pourrait s'en inspirer? Est-il encore temps avant les européennes?
Voilà bien des questions intéressantes, non?
Emmanuel B.
Les parlementaires du Mouvement 5 étoiles (M5S) subissent une pression constante pour s’allier au Centre-gauche de Pier Luigi Bersani qui exclut toute sortie de l’Italie de l’euro à la différence du M5S. Voir sur le blog de Beppe Grillo « Il MoVimento 5 Stelle e le sirene » :
RépondreSupprimerhttp://www.beppegrillo.it/2013/03/il_movimento_5_stelle_e_le_sirene.html#commenti
Si cette pression fonctionne, c’est un piège mortel pour le Mouvement 5 étoiles, car l’économie italienne va devoir poursuivre la politique dangereuse de dévaluation interne pour tenter de respecter ses engagements européens en termes de déficit budgétaire. Du reste cela lui a été rappelé : « La Commission européenne attend que l'Italie "honore ses engagements" :
http://www.lepoint.fr/monde/la-commission-europeenne-attend-que-l-italie-honore-ses-engagements-26-02-2013-1632676_24.php
Citations : « Le "message d'inquiétude" envoyé par les citoyens italiens a été entendu par la Commission européenne. Elle l'a affirmé ce mardi en ajoutant qu'elle s'attendait à ce que l'Italie "honore ses engagements." "Nous entendons bien le message d'inquiétude émis par les citoyens italiens", a déclaré lors d'un point de presse Olivier Bailly, porte-parole de la Commission. Mais "l'Italie a pris des engagements vis-à-vis de la Commission et des autres États membres, s'agissant de la réduction de ses déficits, de la réduction de sa dette, et sur un certain nombre d'autres engagements de réformes structurelles", a-t-il déclaré. "Pour nous, ces engagements demeurent, ce sont les engagements de l'Italie et la Commission s'attend à ce que l'Italie honore ses engagements", a-t-il ajouté ».
« La relance devrait se décider au niveau de l'Europe et de l'Allemagne, mais, si l'Italie cherche à faire une politique expansionniste, elle n'en a pas les moyens et les marchés la puniront », estime l'économiste Gianni Toniolo, de l'université Luiss. Le leader du centre gauche, Pier Luigi Bersani, a promis de ne pas remettre en cause les réformes Monti. Reste à savoir si la nouvelle majorité saura poursuivre la politique de rigueur et de libéralisation du « Professore » en mettant l'accélérateur sur la croissance."
Un rappel des données 2012 de l’économie italienne dirigée par l’eurocrate Mario Monti qui s’efforce de respecter les exigences européennes :
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202578491637-la-troisieme-economie-de-la-zone-euro-est-encore-loin-de-son-niveau-d-avant-crise-541247.php
Citations :
« Malgré un solde extérieur positif, le PIB italien est en recul de 2,2 % sur 2012 et la production industrielle a chuté de 6,7 % en un an. »
"Si l'objectif d'équilibre structurel (hors effets de cycle) et d'excédent primaire reste en bonne voie pour 2013, l'effort d'ajustement budgétaire global (estimé à 235 milliards d'euros sur trois ans), composé aux deux tiers de hausses d'impôt, a laminé la demande interne. Quant au made in Italy, il a payé un lourd tribut à la crise avec 104.000 fermetures d'entreprise (dont 90.000 liquidations) en 2012, selon l'observatoire des faillites Cerved."
La dette italienne vient d’établir un nouveau record à 1.953,8 milliards d'euros en janvier 2013.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120315trib000688448/la-dette-italienne-atteint-un-nouveau-record.html
Le solde extérieur positif n’est qu’une illusion liée à la chute de la demande intérieure. Le point important est que l’Italie est maintenant en train de se désindustrialiser fortement. C’est le baiser de la mort comme pour la France dont l’économie productive est également en cours de destruction.
Saul
@Saul,
SupprimerB.Grillo a parfaitement conscience que toute alliance faite dans le cadre d'un gouvernement europhile sera mortelle pour son parti, et c'est bien pour cela qu'il a refusé et qu'il refuse toujours toute union nationale. Je crois qu'il préférera que les Italiens repartent devant les urnes que de former un gouvernement...
Contrairement à la France, l'ingouvernabilité ne fait pas peur aux Italiens car, en bons méditerranéens individualistes, ils se méfient de l'Etat...
CVT
Et il a raison si prochainement DLR arrive a un niveau équivalent il devra faire idem les alliances sont des pièges et les français en ont marre des copains coquins
SupprimerUn fin connaisseur :
RépondreSupprimer“All revolutions are impossible, until they become inevitable.” Leon Trotsky
Tout cela du à un seul individu. Le fonctionnement latin reste des élites médiocres qui ne peuvent remises en cause que par une personnalité qui entraîne les partisans d'une alternance derrièe elle. Quels auraient été les résultats sans Beppe Grillo?
RépondreSupprimerJard
Bonjour Laurent,
RépondreSupprimerAdhérent de DLR, je me permets de vous écrire pour vous dire mon trouble. Coup sur coup, DLR vient de plagier de façon honteuse deux initiatives de l'UPR :
1) le texte de la pétition de l'UPR contre la loi Fioraso a été repris presque mot pour mot dans une lettre ouverte de DLR :
la pétition UPR : http://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise
la lettre ouverte DLR : http://www.debout-la-republique.fr/article/lettre-ouverte-madame-le-ministre-genevieve-fioraso
Le pire c'est que la lettre de DLR ne fait même pas référence à la pétition de l'UPR. J'ai eu honte pour mon parti.
2) la lettre ouverte d'Asselineau à Marois pour lui demander une protestation contre la loi Fioraso :
http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/lettre-adressee-a-mme-pauline-marois-premiere-ministre-du-quebec-au-sujet-de-la-loi-fioraso
Ca a été repris par DLR juste après dans un communiqué, là encore presque mot pour mot :
http://www.debout-la-republique.fr/communique/le-representant-de-la-naivete-et-du-renoncement-au-quebec
C'est hyper choquant. Il faut que DLR arrête de plagier comme ça. Je suis sûr que ça nous fait partir des adhérents.
@ Emmanuel B
RépondreSupprimerAttendons encore l’issue de ces législatives pour en juger. Si on finit avec un gouvernement Bersani soutenu par la droite ou par une partie des troupes de Beppe Grillo, alors, le changement n’aura pas été pour maintenant, même s’il faut noter le changement très bienvenu d’attitude des Italiens par rapport à l’Europe, porteur d’un probable changement dans les années à venir. N’oublions pas qu’il y a eu des précédents : en 2005 en France et aux Pays-Bas. En 2012 en Grèce. Et le changement n’est pas encore venu.
D’accord sur le M5S, même si au global, j’aurais sans doute voter pour eux si j’avais été dans la position de voter.
Sur le mode de désignation, je suis circonspect. Il faudrait que j’étudie cela plus en profondeur.
@ Saul
Très juste. J’ai l’impression que si le M5S n’y va pas (ce qui me semble le plus probable, même si je suis très loin d’être un expert de la vie politique italienne), Bersani pourra s’entendre avec la droite car les deux ne voudront potentiellement pas d’une autre élection qui pourrait placer Beppe Grillo en tête. La situation de l’Italie est très mauvaise en effet.
@ CVT
D’accord.
@ Jard
Cela justifie nos institutions.
@ Anonyme
Je ne pense pas qu’il y a plagiat. Quand on lit les textes, cela ne saute pas du tout aux yeux. Quand on compare les textes de JP Bagot du 14 mars et celui de l’UPR du 13 mars, ils ne sont pas construits de la même manière, il y a des références différentes amenées par celui de JP Bagot et qui n’existent pas dans le texte de l’UPR. A mon sens, c’est seulement que nous avons la même opinion que l’UPR sur ce sujet, mais qu’ils ont réussi à communiquer avant nous sur cette question. Point barre.
Pour information, au CN, nous n’avons pas les yeux rivés sur ce que dit l’UPR. A titre personnel, je ne suis absolument pas ce qu’ils disent (ni sur Twitter ou Facebook – sauf quand j’ai été interpelllé nommément) car je ne trouve pas que ce qu’ils font soit particulièrement intéressant. Séguin, Chevènement ou même Villiers disaient la même chose mieux il y a 20 ans et les ajouts de FA sont souvent teintés d’un délire paranoïaque, sans parler d’un ego extrêmement boursouflé. La vie politique de la France ne tourne pas autour de l’UPR.
Sur les plagiats, je vous renvoie à ce très bon papier d’un militant DLR qui répond à FA qui dénonçait un plagiat de NDA alors qu’en fait NDA avait utilisé l’expression en question bien avant FA…
http://tythan.blog.free.fr/index.php?post/2012/12/06/Mais-quand-François-Asselineau-va-t-il-cesser-de-tirer-contre-son-camp
Bref, ce sont des débats dérisoires.
Laurent, j'approuve entièrement votre réponse. Je n'ai pas eu du tout l'impression d'un copier-coller en comparant les textes. Si deux partis signalent que la Terre est ronde, cela ne signifie pas que le second à le signaler a copié le premier.
SupprimerYPB
@Laurent Pinsolle,
Supprimerla querelle d'égos entre DLR et l'UPR est infantile: on dirait une guerre de factions trotskistes!
Reconnaissez que vos deux textes défendent le même point de vue: stopper l'invasion de l'anglais dans l'enseignement supérieur afin de préserver une vision française de la connaissance. Pour travailler dans le milieu de la finance, archi-dominé par l'anglais, je peux vous certifier que c'est une question importante car celui qui impose sa langue impose ses idées! Les Japonais et les Chinois, eux, refusent de travailler en anglais, et ce n'est pas un hasard...
Il semble que nos dirigeants ont renoncé à défendre l'attractivité du français comme langue d'étude, et quelques signes le prouve: en Afrique, les étudiants des pays francophones se tournent désormais vers les universités anglo-saxonnes; également, la désinvolture de F.Hollande envers les pays francophones nous fait un grand tort, surtout quand on voit qui s'occupe du portefeuille au ministère de la Francophonie.
Bref, la logique de la loi Fioraso n'est que le reflet de l'état d'esprit qui règne chez nos élites, et d'une certaine façon, la démonstration de leur cohérence: dès lors qu'elles abdiquent notre souveraineté à l'Europe, pourquoi ne pas abdiquer non plus sur la langue française?
CVT
Vous êtes peut être un peu optimiste, Laurent.
RépondreSupprimerLes derniers sondages montrent que seuls 16% des Italiens souhaitent se débarrasser de l'euro, et que près des trois quarts d'entre eux sont hostiles à un référendum sur la question.
Malheureusement, les pays du sud de l'Europe, pourtant les plus victimes de cette monnaie, ne veulent pas prendre conscience de cette situation. C'est peut-être dû à la méfiance qu'ils avaient pour l'instabilité de la lire. Il me semble que l'on peut expliquer par le fait que l'Italie n'a jamais achevé son unité, c'est un Etat-Nation très fragile.
Il me semble donc que la sortie de l'euro ne pourra venir que d'un pays ayant foi en son destin national. La France donc, ou paradoxalement l'Allemagne, le jour où elle s'apercevra qu'elle est condamnée à renflouer continuellement les pays que cette monnaie a ruinés...
Alexis
La source du sondage que j'évoquais:
RépondreSupprimerhttp://www.20minutes.fr/ledirect/1115585/20130310-trois-italiens-quatre-veulent-garder-euro-selon-sondage
C’est pareil en France. Voyez :
SupprimerFN : la sortie de l'euro, une idée qui n'a pas pris : « Le Baromètre d'image du Front national réalisé par TNS Sofres le montre : la thématique de la sortie de l'euro ne prend pas dans l'opinion. C'est la proposition qui réunit le moins d'adhésion (29 %). La proportion de personnes en désaccord avec cette mesure augmente même de 5 points par rapport à 2012 »
http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/02/06/fn-la-sortie-de-l-euro-une-idee-qui-n-a-pas-pris_1827773_823448.html
Ce n’est pas très surprenant car la quasi-totalité des gens ne connaissent pas le détail des mécanismes économiques qui font que l’euro est nocif. Je peux le constater par mes discussions personnelles. Toutefois il y a quelques articles économiques qui commencent à faire preuve de pédagogie. Espérons qu’ils finiront par être un peu plus consultés, comme celui-ci : « Les chiffres sur l'ampleur de la catastrophe économique européenne : pourquoi changer de politique européenne n'est plus une option mais une nécessité » :
http://www.atlantico.fr/decryptage/chiffres-ampleur-catastrophe-economique-europeenne-pourquoi-changer-politique-europeenne-est-plus-option-mais-necessite-jean-luc-668973.html
Saul
Je crois qu'en France pour en discuter souvent nos concitoyens veulent sortir de l'euro mais paradoxalement ne croient pas a cette sortie et les sondages a mon avis reflètent ceci .
SupprimerEt se méfier des sondages passés par le filtre journalistique .Quels sont exactement les questions posées ? ; comment ont été travaillé les chiffres ? etc..
Vendredi 15 mars 2013 :
RépondreSupprimerPour sauver de la faillite les Etats européens surendettés, les neuneus ont créé le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF). Mais ce Fonds est alimenté par des dizaines de milliards d'euros que doivent payer ... les Etats européens surendettés !
Par exemple, en janvier 2013, la contribution de l'Italie au FESF a atteint 43 milliards d'euros. Du coup, la dette publique de l'Italie a battu son record historique : 2022,7 milliards d'euros !
Le Fonds de Stabilité ne stabilise rien du tout : au contraire, il aggrave la catastrophe !
Lisez cet article hilarant :
Italie : la dette publique atteint un nouveau record historique : 2022,7 milliards d'euros.
La dette publique italienne dépasse le seuil des 2000 milliards d'euros, marquant un nouveau record historique en Janvier à 2022,7 milliards d'euros, soit une augmentation de 34 milliards d'euros par rapport à décembre, augmentation en grande partie due à la contribution de l'Italie au Fonds Européen de Stabilité Financière.
LA DETTE - En Janvier 2013, le soutien de l'Italie aux pays de la zone euro en difficulté (ce qui correspond à la part de l'Italie dans les prêts du FESF) s'est élevé à 0,4 milliard d'euros : la contribution totale de l'Italie au FESF créé pour lutter contre la crise de la dette en Europe a atteint 43 milliards d'euros. La dette du «gouvernement central», explique le rapport, a donc augmenté de 34,5 milliards d'euros par rapport à décembre, la dette des «administrations locales» a diminué de 0,5 milliards d'euros.
En Espagne, la dette a atteint le niveau record de 84% du PIB à la fin de 2012, soit une augmentation de 14,8% par rapport à 2011.
http://www.corriere.it/economia/13_marzo_15/debito-record-Fitch-taglia-stime-Pil_6141a096-8d5a-11e2-b59a-581964267a93.shtml
Avoir des cours en anglais me parait utile, l'anglais est le latin d'aujourd'hui, c'est un fait. Parler un anglais compréhensible est le minimum "syndical" et c'est en le pratiquant qu'on l'améliore.
RépondreSupprimerLes allemands, et encore plus les hollandais, parlent souvent très bien l'anglais et c'est ainsi que j'ai pu commencer à travailler dans une multinationale allemande, à mon profit et à le sien.
Ca ne doit pas passer par des lois, chaque université ou école devrait avoir la latitude d'en doser la proportion.
En école de commerce ou université de droit, j'ai eu des cours en anglais et j'ai trouvé ça utile pour ma mobilité et mon activité professionnelle.
Soit dit en passant, j'ai écouté Hollande parler anglais, c'est pas fameux, pas plus que Ayrault en allemand.
@olaf,
Supprimerl'anglais, le latin d'aujourd'hui? Mais c'est une blague!
Le latin est UNE LANGUE MORTE depuis 395 après JC, soit la date de la chute de l'empire romain occidental! Même par la suite, il ne servait qu'à édicter des édits et des lois, mais il n'était pas parlé!
D'ailleurs, les états-nations sont nés à partir du moment où ils ont renoncé au latin pour rédiger des lois, des textes philosophiques et scientifiques...Un clin d'oeil à François Ier, auteur de l'édit de Villers-Côterets en 1539 instituant le français comme langue royale pour les édits, les lois et autres ordonnances.
L'un des arguments pour la traduction en anglais est le caractère international de cette langue: moi j'aurais dit plutôt impérialiste... Les Japonais sont connus pour être de très mauvais locuteurs en anglais: c'est pourtant la deuxième économie du monde! Et je ne parle même pas des Chinois, même s'ils tirent parti de leur diasporas et des ex-colonies britanniques Singapour et Hong-Kong...
Enfin, je suis totalement en porte-à-faux contre les critiques sur le niveau d'anglais des français: il est normal que vu le passif historique entre ces deux cultures, qu'il y ait des difficultés à se comprendre... Après tout, les guerres ne facilitent pas la communication!
Sinon, pourquoi les anglo-saxons devraient profiter d'un avantage concurrentiel en terme d'emploi? Vous êtes français et voulez travaillez, mettons en Allemagne: là où vous faites l'effort d'apprendre l'allemand, les anglo-saxons, que dalle! Donc vous partez avec un handicap sur la marché du travail! Et il faudrait se rendre complice d'une saloperie pareille?
CVT
pour Hollande c'est normal ( sic ) c'est l'anglais de Science-Po ( franca lingua ) , pour Ayrault également c'est l'allemand de l'éducation nationale ( scolastique )
Supprimer"La question n’est plus de savoir si elle va s’effondrer, mais quand". Oui, c'est probable, mais dans ce cas, aucun doute, les dirigeants et les technocrates de l'UE, à commencer par les Allemands, ne nous feront pas de cadeaux et vont tenter de nous faire payer très cher l'abandon de leur cher euro.
RépondreSupprimerEn attendant, la situation vire au noir très noir (lire l'article de Jacques Sapir), alors qu'Hollande est toujours en train de louvoyer pour plaire aux Allemands sans choquer les Français en ne réussissant au final qu'à mécontenter tout le monde.
Ce qu'il se produit en Italie est très prometteur, mais ne sous-estimons pas les puissances Capitalistes et Mondialistes qui vont tout faire, absolument tout pour préserver l'UE et l'Euro. Il en va de leur survie et de leur projet.
RépondreSupprimer