Du fait de la
crise économique majeure, des affaires ou de l’interminable
débat sur le mariage pour tous, certains projets du gouvernement avancent
de manière discrète. Ils n’en sont pas moins scandaleux, comme ceux qui
consacrent l’anglais à la fois en
maternelle et dans
les universités.
Le parti
de l’étranger
Au final,
c’est bien de cette manière que l’on peut qualifier le gouvernement sur le sujet
oh combien essentiel de la défense de la langue français. Ce gouvernement
semble agir comme un agent de promotion de la langue anglaise et
d’affaiblissement du français, ce qui est pour le moins paradoxal pour des
personnes en charge de notre pays. En effet, coup sur coup, deux projets
viennent renforcer la place de l’anglais dans notre pays tout en affaiblissant
celle du français.
Alors
que les études internationales démontrent une baisse du niveau des écoliers
français, notamment dans la maîtrise du français, qu’on a réduit les heures
consacrées à son apprentissage, le gouvernement ne trouve rien de mieux à faire
que de vouloir développer
l’apprentissage de l’anglais dès la maternelle. On reste sidéré devant un
tel projet alors qu’au primaire toute l’énergie devrait être consacrée à
l’amélioration de la maitrise de notre langue maternelle, de plus en plus
malmenée.
Dans la même
veine, la ministre de l’enseignement supérieure, Madame Fioraso, a présenté le
20 mars, journée internationale de la francophonie (sic), un
projet visant à démanteler la loi Toubon ! Concrètement, cela
permettrait à nos universités de généraliser l’emploi de l’anglais comme langue
d’enseignement, à la place du français, comme
le rappelle l’écrivain Frédéric Werst dans une tribune publiée par le Figaro, disant que « l’université française doit faire cours en
français ».
La
résistance doit s’organiser !
Ces projets
me font penser à une phrase qu’avait eu Jacques Sapir pour qui « la
haine de la nation, c’est l’internationalisme des imbéciles ». Comment ne pas voir ici la
bêtise internationaliste d’une partie de la gauche qui n’a que faire de la
nation, quand elle ne cherche pas ouverture à la détruire. Ce faisant, elle
oublie que Jaurès avait compris qu’« à
celui qui n’a rien, la patrie est son seul bien ». Encore une fois,
cette gauche trahit le peuple au nom d’un internationalisme mal compris.
Car le
français est un élément constitutif de notre identité à tous. Il nous fait
penser d’une certaine manière, différente de toutes les personnes dont la
langue maternelle est autre. Ce faisant, non seulement il est un ciment de la
communauté nationale, mais une part de nous-même. Et donc, promouvoir l’emploi
d’une autre langue est une grave faute contre la France et les Français. Mais
pour une partie du PS, un avenir où l’anglais remplacerait le français n’est
peut-être pas grave.
Le PS a
renoncé à tout : à assurer la sécurité des français, à les défendre dans
la mondialisation, leur trouver un emploi, protéger leur pouvoir d’achat, en
finir avec les parasites fiscaux ou réformer la finance. On découvre ici qu’il a
même renoncé à défendre notre langue.
Sans faire de vaine polémique (je ne suis pas de l'UPR), un lien pour signer la pétition qu'a lancée ce parti depuis un bon moment déjà...
RépondreSupprimerhttp://www.petitions24.net/contre_la_loi_esr_fioraso_parce_que_pour_la_langue_francaise
Je voudrais en profiter pour dire que ces polémiques justement me font un peu penser à celles qui agitaient (agitent encore ?) le mouvement écolo dans les années 90 : beaucoup de bisbilles entre des courants très voisins, mais des "affrontements" permanents entre chefs (ou lieutenants) qui empêchent l'émergence d'un courant politique de fond, capable de compter sur l'échiquier national...
RépondreSupprimerA méditer.
Vos derniers papiers vont dans le même sens, mais on dirait que vous ne voulez pas vous l'avouer Mr Pinsolle: il faut se barrer de l'UE. Rangez vos pudeurs et pensez à la France (ce qui signifie pour les crétins incultes, pensez à son peuple). Le temps commence à presser.
RépondreSupprimerLe Gars Huzac
Quelques fotes.
RépondreSupprimerL'anglais pour l'élite, le Français pour la populace. Alors que nous nous collons à l'Allemagne. Il faut constater que l'UMP est pris d'un tropisme allemand alors qu'il était fasciné par les USA et maintenant le PS veut nous lier aux USA en plus de l'Allemagne.
Jard
@Jard,
Supprimerc'est drôle que vous parliez de l'allemand car la connaissance par les Français de cette langue n'a jamais été aussi faible qu'aujourd'hui, alors qu'on nous bassine sans cesse avec l'amitié franco-allemande: comment peut-on être ami avec des gens qu'on ne comprend pas?
Même en 1870 et en 1914, les poilus comprenaient des bribes d'allemands: la meilleure des preuves s'appelle... La Vache qui rit! Ce fromage, né durant la guerre 1914-1918, est issue de mélanges de divers fromages en fusion et était distribué aux poilus. Il fut baptisé "La vache qui rit" par dérision envers les Allemands, pays de Richard Wagner et auteur de l'opéra "la Walkyrie". Comme quoi, les Français de l'époque connaissaient la culture allemande...
CVT
Ca correspond à une disparition généralisée de l'allemand et de la culture germanophone dans le monde. La France n'est pas le seul pays touché, mais il est vrai que ça a une résonance particulière dans notre pays où l'on ne cesse de nous bassiner avec le prétendu "couple franco-allemand" et qui est l'une des dernières nations à avoir une politique ouvertement favorable à l'enseignement de l'allemand (politique tout à fait désastreuse, néanmoins, puisque l'allemand a totalement perdu face à l'anglais et a été totalement relégué par l'espagnol, langues qui sont, il est vrai, objectivement bien plus utiles à l'échelle mondiale).
SupprimerLa naïveté que vous avez confessée pour l'affaire du cas Huzac devrait vous servir de leçon:
RépondreSupprimerhttp://russeurope.hypotheses.org/1116
Le Gars Huzac
@Le Gars Huzac,
Supprimernotez tout de même que la confession de Cahuzac est typique des moeurs puritaines américaines... Il n'y a pas que la mentalité que notre élite est américanisée, elle l'est aussi dans les moeurs! Evidemment, la vertu est réclamée aux hommes politiques dans la république, mais ce n'est pas le mensonge qui est grave, c'est ce qu'il recouvre...
CVT
@Laurent Pinsolle,
RépondreSupprimerdeux choses: la première, c'est que la partie n'est pas du tout gagnée pour les socialistes mondialistes. La preuve nous a été apportée hier par les Alsaciens qui ont voté avec leurs pieds contre la fusion des deux départements, prélude à une dilution géographique de la France. Deuxièmement, les Français supportent de moins en moins la dilution de la langue française par l'invasion de l'anglais, en particulier dans les publicités télévisées et les magazines, où on peut voir que la Loi Tasca-Toubon est piétinée.
La revendication de l'anglais-américain pour tous ( :-) !) est typique de la classe moyenne, qui veut que ses enfants puissent s'échapper plus facilement d'un pays que le duopole UMPS (souvenez-vous des projets de réformes Châtel...) auront au préalable mis à terre. En fait, c'est une véritable démission de nos élites car elles ne font que protéger plus ou moins leur fuite, en faisant financer les cours d'anglais sur le dos des contribuables. Ca me rappelle un comportement de dirigeants africains: une élite irresponsable qui conduit son pays au sous-développement.
Enfin, pourquoi venir en France pour avoir un enseignement en anglais? Dans ce cas, je préfère aller dans une bonne université anglo-saxonne (GB, Irlande,Canada, USA, Australie), plutôt que d'avoir un enseignement en anglais qui ne colle pas du tout avec la vie culturelle en dehors des cours.
Jadis, dans sa conquête de la Gaule, Jules César avaient corrompu les élites gauloises, affaiblissant encore un peu plus la cohésion de la Gaule déjà minée par le tribalisme. Ces élites nommées gallo-romaines ont fini par gouverner le pays après la victoire de César, et ont fait de la France un pays de langue latine, ayant annihilé totalement la langue originelle de la Gaule.
Pour ma part, je ne tiens pas particulièrement à être gouverné par une élite gallo-saxonne qui prend le risque d'exterminer non seulement la langue française, mais aussi notre culture et nos moeurs politiques, pour défendre bêtement et égoïstement des intérêts de classe...
CVT
@Anonyme 8 h 09
RépondreSupprimerVous avez déjà vu des pétitions servir à quelque chose si ce n'est à se donner bonne conscience ?
Vous avez bien raison! A l'instar des anarchistes qui disent que si les élections pouvaient changer le monde elles seraient interdites, je dirais que si les pétitions pouvaient changer le monde elles seraient interdites!
SupprimerBien d'accord, A-J Holbecq ! De toute façon, si on enseigne l'anglais comme le français, actuellement, aucun soucis à se faire ! Nos enfants ne sauront ni parler français, ni parler anglais correctement. Etant maman d'une enfant en CE1, cela fait deux ans que je me bats contre les absurdités pédagogiques de l'éducation nationale. C'est le régne du survolage sans logique et sans goût de l'effort. Et je ne me fais aucune illusion : je me doute que ça doit être pareil jusqu'à l'université.
RépondreSupprimerCe que nos chers gouvernants oublient, est qu'apprendre une langue, c'est aussi apprendre son histoire, le fondement de sa culture, et conditionne notre façon de penser. Ce qui fait qu'un allemand est différent d'un anglais, qui est lui même différent d'un français. La diversité est enrichissante. Mais il est vrai que la mode tend à uniformiser et à gommer les différences. On nous prépare des adultes édulcorés, voilà la vérité !
Je ne suis pas d'accord. Je pense au contraire que nous aurions tous a y gagner a parler la lingua france du monde qui est l'anglais. L'apprentissage d'une (ou plusieurs) langues etrangeres ne se fait pas au detriment de notre langue maternelle.
RépondreSupprimerRegardez Jacques Sapir qui traduit tous ses billets en anglais. Il le fait pour donner une raisonnance internationale a son excellent travail (comme Jorion et tant d'autres).
La realite est qu'il nous faut au plus vite nous faire entendre dans 2 langues, la notre et la langue internationale. Ce sera un enrichissement j'en suis certain et pas une regression.
@Anonyme 10:23,
SupprimerC'est vous qui vous trompez: J.Sapir fait appel à une traductrice pour ses textes! Sinon, P.Jorion a passé près de 20 ans aux Etats-Unis, donc il a dû parler anglais quotidiennement dans le contexte de la civilisation américaine. Or le contexte est essentiel à l'anglais, contrairement au français ou à l'allemand.
Vous faites aussi une erreur sur les intentions du gouvernement: c'est bien une campagne d'acculturation à laquelle nous assistons, car en plus de sacrifier notre langue pour des métiers quotidiens, l'école actuelle sabote également les cours d'histoire, donc notre mémoire! Sans usage quotidien ni culture, une langue meurt!
Travaillant dans le monde de la finance, il est devenu très difficile d'exprimer des concepts qui concernent tout le monde en français! Je vous donne deux exemples, bien que techniques: les CDS et les CDO n'ont pas de traductions équivalentes françaises, or ils sont à l'origine de la crise systémique que nous vivons.
Une langue n'est pas un outil anodin: je suis pour un apprentissage des langues étrangères, mais pas au détriment d'une suppression des heures de français! Savez-vous qu'entre un titulaire du BAC en 1985 et aujourd'hui, il a perdu plus de 3 années de langue française? Nous avons des bacheliers incapables d'écrire correctement une rédaction sans faute. Je pense que c'est ça qui est bien plus urgent que de tenter d'attirer des étudiants étrangers de passage qui seront inaptes à travailler en France s'ils devaient faire leur cursus en anglais...
Le problème de cette mesure, c'est aussi qu'elle est une mesure de classe: comment des enfants inaptes à maîtriser leur langue pourrait en apprendre une autre? Seules les classes moyennes et possédantes pourront vraiment en profiter, d'autant que ce sont les seules qui voyagent fréquemment: dans l'UE, seul 3% des citoyens non-nationaux habitent hors de leur pays d'origine...
CVT
Ce que nous aurions à gagner en parlant tous l'anglobish, j'aimerais bien que vous le développassiez.
SupprimerEn revanche, ce que l'empire anglo-saxon aurait à y gagner me paraît évident: braquage généralisé de toutes les richesses de la France, rédaction de documents juridiques avec des finesses qui échappent à des non natifs, bref prise de pouvoir encore plus marquée qu'actuellement. Sans oublier la perte de la connaissance du langage technique français par les Français. Ce qui annihile votre argument de la connaissance de deux langues. Le français serait relégué au rang de patois.
A noter qu'il a été rappelé qu'il y a désormais davantage d'inscriptions en anglobish dans les rues de France qu'il n'y avait d'inscriptions en Allemand sous l'occupation.
L'esprit façonne la langue qui façonne l'esprit et on n'invente que dans sa langue maternelle.
Le Gars Huzac
http://pontransat.com/11508/francophonie-nous-sommes-en-guerre-avertit-le-linguiste-claude-hagege/
RépondreSupprimerhttp://pontransat.com/11483/abdou-diouf-ceux-qui-defendent-le-francais-sont-les-quebecois-et-les-africains/
juste pour rire un peu marie-drucker-se-tire-balle
RépondreSupprimerhttp://www.wat.tv/video/marie-drucker-se-tire-balle-1fgw9_2exyf_.html
Bonjour,
RépondreSupprimerJe ne connais pas les details de ces propositions de loi, mais il me semble que le pb est plus complique que cela.
Je suis tout a fait sur votre ligne souverainiste habituelle, et je trouve lamentable par ex. (en accord avec Quatremer !) que les dirigeants francais parlent systematiquement anglais a Bruxelles, abandonnent la francophonie, etc...
Cependant, il me semble normal et important d'ameliorer la connaissance de l'anglais par les eleves/etudiants. C'est devenu une necessite dans des secteurs importants (je suis scientifique, et c'est indispensable pour toute la recherche), et cela peut servir a la "competitivite" du pays, tout comme aux citoyens lorsqu'ils se deplacent a l'etranger (tourisme/commerce/cooperations),
D'ailleurs, je crois que les Allemands/Suedois/Danois/.. parlent bien anglais sans cesser de defendre leur pays/interets.
Aussi, savoir comment attirer des etudiants etrangers a la fac n'est pas une question illegitime, il faut aussi faire avec le monde tel qu'il est. Sinon, le risque est de creer des filieres qui restent en Francais mais sont abandonnees par les elites, et donc cesseront d'etre financees... Mais je suis aussi sensible a la defense du francais, je ne suis pas sur qu'il y ait de solution simple...
Les francais parlent mal anglais, mais ils se ruent sur les MacDo (plus que bcp d'autres europeens) et les films/series US; les "experts"/editorialistes parlent mal anglais, mais ne cessent de truffer leurs interventions de mots US et de vanter tout ce qui est anglo-saxon et de deprecier la France moisie... L'inverse serait preferable..
Par contre, il faut bien sur renforcer les matieres elementaires (francais/maths/histoire/..) a l'ecole, par ex. en diminuant les vacance (?). Mais je ne crois pas que refuser une partie de cours en anglais soit la solution a ce pb. On devrait pouvoir renforcer a la fois la connaissance du francais et de l'anglais, comme y arrivent les pays nordiques.
@Anonymes 11:05,
Supprimerpas au point de faire de nous des bilingues! Surtout, évitons de nous comparer aux Scandinaves ou aux Allemands (comme par hasard, des pays germaniques!). Les Espagnols ont le même problème que nous, et pourtant leur langue est plus parlée dans le monde que la nôtre. Le français, lui est par contre parlé sur les cinq continents. Même l'allemand n'a pas ce rayonnement! Alors pourquoi lâcher la proie pour l'ombre US? De toute façon, nous ne seront jamais des Américains, au pire des colonisés, mais pas libres culturellement et complètement aliénés!
Je pense que l'apprentissage des langues doit se faire assez tôt, et pas seulement en anglais, car le piège est là: sous prétexte d'internationalisation, c'est l'américanisation des esprits qui nous pend au nez, surtout de la part de dirigeants qui pratiquent allègrement la haine de soi!
CVT
Bonjour, je comprends votre point de vue compte tenu de l'état de délabrement de notre système éducatif.
RépondreSupprimerMais dans l'absolu, apprendre l'anglais aux enfants très jeune est une bonne chose. Ca a été mon cas et comme bien souvent, l'apprentissage jeune et la maîtrise d'une langue étrangère sont ce qui vous font aimer d'autant plus votre langue maternelle.
De même, dispenser des cours en anglais à l'université peut être une bonne idée à condition que les étudiants étrangers qui les suivent soient obligés par ailleurs de prendre des cours d'apprentissage du français. Sans cela malheureusement, nous n'allons attirer comme étudiants étrangers en France que ceux qui auront déjà une excellente maîtrise du français avant de venir. Inutile de vous préciser que c'est déjà très rare, surtout hors de l'Europe, et que cela risque de le devenir de plus en plus.
C'est de la real politik: attirer des étudiants étrangers en France avec des cours en anglais, leur apprendre le français sur place.
C'est d'ailleurs ce qu'ont mis en place de nombreuses grandes écoles, avec un certain succès.
Antoine
@Antoine,
Supprimervous avez déjà travaillé avec des anglo-saxons en France? Moi, je l'ai déjà fait, et je peux vous dire que ceux qui viennent sans savoir parler français ne font absolument AUCUN effort pour apprendre la culture française! Pire, ils restent entre anglophones. Apprendre l'anglais dans un pays non-anglophone vous empêche d'accéder à la culture de ce pays!
Imposer le bilinguisme français-anglais en France, ce n'est pas de la realpolitik, c'est brader son droit d'aînesse pour un plat de lentilles... C'est surtout le meilleur moyen de flinguer notre souveraineté culturelle et politique, bref, notre indépendance! Car tout est lié: si vous pensez dans la langue des Américains, vous verrez le monde comme eux!
Nous avons un formidable atout: les pays francophones, qui eux croient encore aux vertus du français. Pourquoi le gâcher? Pour devenir des euro-américains?
CVT
Bravo pour cet article. En effet, quelle folie que de vouloir désormais apprendre plusieurs langues étrangères dès le primaire (et maintenant la volonté d'enseigner l'anglais dès la maternelle). Nos enfants ne maîtrisent plus correctement la langue française ainsi que l'orthographe et l'on cherche à les enfoncer encore plus dans leur difficulté. Il serait grand temps d'en revenir aux fondamentaux.
RépondreSupprimerRectificatif : "dans leurs difficultés".
RépondreSupprimerDes idées pour des affiches et tracts:
RépondreSupprimer"Mon enfant doit avant tout savoir parler et écrire le Français" ou "Le Français parfaitement avant tout autre langue".
On pourrait ajouter plus bas: "Défendons la francophonie" ou bien "Revenons-en aux fondamentaux".
Voire même: "Nous n'avons rien à envier aux anglophones". "L'apprentissage de l'Anglais, c'est au collège qu'on le fait".
On mettrait en arrière-plan des pontes en littérature française ainsi que de belles citations et au premier plan une photo d'une petite classe de maternelle. Car l'objectif est que la nouvelle génération puisse comprendre et prendre la relève avec fierté de l'ancienne.
Pour l'université, je suggère un truc du genre "Une chose à la fois, le cours, puis la traduction si nécessaire".
Pour ma part, je pense que le projet de loi passera. Tant que les gens resteront anesthésiés, nos élites lâches, et que nous n'auront pas donné l'envie de défendre notre langue (voir la pauvreté de langage de nombreux médiatisés), nous accepterons la soumission à un modèle étranger.
Car c'est de cela qu'il s'agit, la stratégie est invariante selon les domaines, morceau par morceau, nous vendons le peu qu'il nous reste au nom de la "coolitude" et/ou de la soumission.
L'argument massue auquel il faudra répondre (si le débat a lieu) est "Nos enfants sont, comme les Suédois, très intelligents (petite léchouille), ils pourront donc apprendre les deux en même temps". La réponse pourrait être "Dans ce cas, ils apprendront uniquement et intelligemment le Français dans leur très jeune âge, et feront de l'Anglais, de l'Espagnol, ou tout autre langue étrangère plus tard en sachant que leur Français est maitrisé".
Enfin, ce sera l'occasion d'envoyer une nouvelle pique aux socialistes (dans le même sens que votre conclusion, Mr Pinsolle): "Il est quand même sidérant que ce soient des soi-disant socialistes qui liquident l'un des derniers bastions de la France, à savoir sa langue. Vous avez la trahison historiquement gravée dans votre logiciel de pensée".
Cordialement,
GB
@ Anonyme
RépondreSupprimerNDA ne verse presque jamais dans les polémiques. On ne peut pas en dire de même de FA. A un moment, on peut avoir envie de répondre à ses mensonges et ses mauvais procès.
@ Le Gars Huzac
Relisez ce que j’écrivais en 2007 ou en 2008. Vous verrez que mon ton n’a pas changé. Je parlais de « crime économique » au sujet de la hausse des taux de la BCE en 2008. Oui, il faut sortir le plus rapidement possible de l’ordre juridique de l’UE mais aussi donner sa chance à un projet européen radicalement différent. Je tiens le même discours depuis très longtemps.
D’accord avec votre second commentaire.
@ CVT
C’est la triste convergence autour de l’anglais. Je pense au contraire qu’il faudrait rendre plus sévère la loi Toubon. Bien vu sur l’enseignement supérieur, sur les CDS…
@ A-J H
Pas faux ici en tout cas. Le sujet n’est pas assez médiatique. Cela se passera plutôt à l’Assemblée.
@ S Grimont
Complètement d’accord. Des citoyens et des Français édulcorés…
@ Anonymes & Antoine
Là, il ne s’agit pas de développer deux langues, mais d’une concurrence entre l’anglais et le français. En maternelle, cela est suicidaire alors que les enfants maîtrisent de moins en moins le français. A l’université, il s’agit d’une substitution pure et simple.
Après, je suis d’accord pour dire qu’il faut aussi développer la maîtrise des langues étrangères, mais pas au détriment du français. Pour information, McDonald’s est très dynamique en France, mais notamment du fait de son adaptation forte au marché local, devenu un modèle à l’échelle de la planète, et non d’une bête application de ce qui marche outre-Atlantique.
@ JJS
Merci
@Laurent Pinsolle,
SupprimerJe suis d'accord avec vous, la loi Tasca-Toubon (c'était un consensus droite-gauche...), rédigée en 1994, doit être renforcée, en particulier en terme de sanctions: trop de publicités sont écrites en anglais, avec des traductions écrites en minuscules tels des contrats d'assurance. C'est hypocrite, d'autant que les Français ne sont pas supposés dans leur propre pays, maîtriser toutes les subtilités de la langue anglaise. Plus grave, dans le milieu professionnel: il faut empêcher les employeurs d'imposer l'anglais dans des réunions d'où sont absents des étrangers non francophones! Il est scandaleux de perdre son poste pour manque de maîtrise de la langue anglaise lorsque sa connaissance n'est pas exigible dans le cadre du métier! Tout ceci existe déjà dans la loi Toubon, mais il faut le renforcer, voire le remettre à jour...
Pour moi, il faudrait être aussi extrémiste que nos cousins québécois! Le plus souvent, ça ne les empêchent absolument pas de se débrouiller très bien anglais. Bien maîtriser sa propre langue permet par la suite de maîtriser par comparaison bien d'autres langues (je songe aux langues latines: personne ne peut me dire qu'avec un minimum d'effort, un français ne soit pas capable de parler espagnol ou italien...). Il n'y a pas que l'anglais dans la vie...
CVT
L' Italien est une langue superbe encore plus quand elle est chantée ; mais encore une fois j'enrage d'entendre sur France Inter "radio de service public" une nauséeuse bouillie anglo-saxonne promotionnée par une sorte de cinquième colonne de la consuméomondialisation .
SupprimerIl faut les deux, la question c'est pourquoi l'anglais est si mal enseigné en France, et même le français maintenant, est ce pour mieux retenir les français en France, au chômage.
RépondreSupprimerEn tous cas, de plus en plus de jeunes souhaitent émigrer, pas très bonne situation :
C’est un vrai coup de semonce! Seulement 36% des jeunes Français auraient confiance dans l’avenir de leur pays, alors qu’ils sont 75 % à croire en celui de l’Allemagne et 67% en celui des États-Unis. Cette déprime générale transparaît dans deux autres chiffres inquiétants: 50% des 18-24 ans et 51% des 25-34 ans aimeraient, s’ils le pouvaient, partir vivre ailleurs!
http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/une-majorite-de-jeunes-francais-souhaite-s-exiler-1602/
Un combat ridicule, populiste, purement politicien.
RépondreSupprimerOulala, la fin du français, non mais franchement... ils légalisent simplement en FAC les cours en anglais dans d'autres classes que les cours d'anglais (histoire, maths, etc) ce qui se fait déjà d'ailleurs, mais au moins maintenant ce sera légal. J'entends "tous les cours seront en anglais", ridicule.
Après on parle du Collège, la belle affaire si un ou deux cours utilisent l'anglais (on est archi-nul en anglais). Le problème c'est déjà de leurs apprendre le français en Primaire, là je vous suis à 100%, mais pas de crier quand on renforce l'apprentissage de l'anglais qui est une excellente chose. De plus il ne s'agit pas que de l'anglais, ça donne la possibilité de faire du chinois en fac, espagnol, allemand, bref...
Pour ce qui est des maternelles, ça se limitera a quelques classes dans le pays, vous verrez. Et quand bien même... quand bien même... 30 minutes par semaine ! quel drame. Je ne suis pas pour en maternelle, mais ce n'est pas non plus horrible à cette fréquence.
Une tempête dans un verre d'eau contre une mesure qui améliorera nos écoles. Je soutiens votre lutte pour réformer l'école, revenir à une école de l'instruction, qui apprend le français, lire, compter et l'Histoire avant tout... mais il ne faut pas tout mélanger, le patriotisme et la défense de la culture et de la langue c'est bien, à ce point, c'est ridicule et caricatural.
JeanP,
SupprimerJe sens le gaulliste qui sommeille en vous; il dort très très profondément.
Les statistiques officielles n'arrivent plus à camoufler l'effondrement du niveau global. Des postes d'instituteurs et de prof sont sans cesse retirés et vous voudriez nous faire croire que dans ces conditions, non seulement, il est possible d'améliorer l'instruction, mais aussi d'apprendre une autre langue. Vous devez être un as de la rationalisation et de l'efficience. Si vous voulez un poste dans une instance néo libérale, dépêchez vous car ça ne devrait plus durer trop longtemps.
Apprendre une nouvelle langue ne fait aucune différence : les enfants nés de couples binationaux n'apprennent pas moins vite et ne maîtrisent pas moins bien les deux langues de leurs parents qu'un enfant dont les parents parlent la même langue. C'est avant tout un problème de méthode : apprendre l'anglais en maternelle ne fera pas moins bien parler le français aux enfants ; si on lui applique les méthodes actuelles, cela leur fera mal parler l'anglais. Pour ce qui est de mal parler le français, ce que l'ont fait aujourd'hui à l'école suffit. On fera juste du mauvais boulot dans deux langues au lieu d'une.
RépondreSupprimerLe combat de la France aux Français en passant par la défense de la langue française, c'est bien beau, mais c'est crétin si on ne change pas d'abord la manière d'apprendre, le français en particulier, et d'apprendre, de manière plus générale.
@Glen Carrig,
Supprimerpour changer les méthodes d'apprentissage, il faut des sous!!! Où comptez-vous en trouver dans cette période de restriction budgétaire? Ca ne peut se faire que par la suppression d'une autre matière, en l'espèce le français!!!
C'est bien beau de décréter l'apprentissage des langues étrangères à la maternelle alors qu'il n'y a plus de moyens en ce moment...
CVT
@Glen Carrig,
SupprimerCela serait exact si l'on ne prenait pas à Paul pour habiller Jacques. Or c'est bien ce qu'il se passe : moins d'heure de français pour faire de l'anglais.
Quand on voit que les heures de français ne suffisent plus à assurer un niveau correct, faut il en rajouter? Les seuls qui s'en sortiront seront ceux dont la famille pourra assurer un enseignement du français parallèle. La maitrise du français est discriminatoire dans de nombreux postes rémunérateurs, autant si ce n'est bien plus que l'anglais.
Sur la méthode française d'apprentissage des langues :
RépondreSupprimerQuelles sont les fausses bonnes idées qui ne font en réalité pas progresser ?
D’abord, il faut moins de cours de grammaire. L’anglais ne se prête pas à une analyse cartésienne. Il n’y a pas d’Académie anglaise. Les règles grammaticales sont floues. L’anglais est plus un créole qu’une langue et son apprentissage est plus intuitif que dogmatique. Il faut que les élèves aient le droit à l’erreur. Dans le monde anglophone, on apprend par nos erreurs.
http://www.atlantico.fr/decryptage/francais-sont-nuls-en-anglais-mais-comment-vraiment-remedier-peter-somers-672044.html#5xHGwJhRAPSVtcqF.99
Ne vous en faites pas, les juristes anglo saxons maitrisent parfaitement ces flous lorsqu'ils rédigent des articles. Ils sont les seuls à les maitriser car justement, c'est l'esprit anglo saxon qui façonne la langue et la fait évoluer intuitivement. Tant pis pour les autres.
SupprimerLa question n'est absolument pas l'apprentissage des langues étrangères (aucun débat sur des classes européennes en italien, en polonais ou en portugais), mais bien l'omniprésence envahissante de l'anglobish.
Le Gars Huzac
@olaf,
Supprimerchaque langue a sa particularité: l'anglais est une langue difficile car justement sa grammaire n'est pas aussi structurée que pour les langues latines, ou l'allemand (je crois que vous connaissez bien le problème :-)). Je ne vois pas pourquoi il faudrait changer nos méthodes d'apprentissage de la grammaire. D'ailleurs, j'aimerais comprendre pourquoi, sous la 3è république, des enfants de paysans patoisants ont réussi à apprendre à parler et écrire un français correct (et sans fautes d'orthographe pour les titulaires du certif ...) , et des enfants du 21è n'y arriveraient pas? Ils sont moins intelligents que leur ancêtres? Je ne pense pas...
Et puis j'en ai plus que ma claque de cette culpabilisation des français à l'égard de l'anglais: pourquoi diable emmerder les français pour une langue qu'ils n'utiliseront dans leur très grande majorité quasiment jamais après leurs études?
CVT
Mon fils est bilingue franco-russe, il est né à Nijni Novgorod... et quand à la maternelle française on lui apprend, depuis que ces tocards font les programme, "hello, haw are you ?", je lui explique que ça ne vaut rien, qu'il peut l'oublier (Ты Можешь забыть) mais qu'en revanche jamais il n'oublie "Привет как дела ?"... Никогда забудишь !
RépondreSupprimerCette obsession d'imposer l'anglais pour soi-disant "s'ouvrir au mââôônde" est une caractéristique des bobos-bien-pensants, formatés au néolibéralisme. Cela fait d'ailleurs partie des projets des crevures de Terra Nova et autres clubs néolibéraux-gôchos.
Je vomis tous ces faux-intellectuels qui croient connaître le "mââônde" avec leur globish indigent et leur connaissance de 2 capitales anglo-saxonnes vues depuis 3 sofitels aseptisés.
Excellent vous avez tout compris !
SupprimerÀ propos des étudiants étrangers en France, j'aimerais qu'on éclaire ma lanterne sur plusieurs points, en particulier:
RépondreSupprimer1) Pourquoi attache-t-on tant d'importance à la présence d'étudiants étrangers? Leur apport est-il indispensable? Le rôle des universités n'est-il pas avant tout de dispenser un enseignement de qualité (et accessible financièrement et linguistiquement) aux Français eux-mêmes?
2) Il est de notoriété publique que la France attire déjà de très nombreux étudiants étrangers, se classant même troisième mondiale sous ce rapport. Estime-t-on que ce nombre n'est pas suffisant? Ou serait-ce que les étudiants étrangers actuels ne sont pas suffisamment solvables (Maghreb, Afrique noire...), et qu'on préférerait des étudiants plus pécunieux?
3) A-t-on pris la peine d'interroger les étudiants qui étudient en France, ou qui sont candidats à venir étudier en France? Dans l'affirmative, est-il ressorti de cette enquête que ces étudiants étrangers eussent préféré étudier en anglais plutôt qu'en français? Y a-t-il des éléments prouvant que ces étudiants viendraient plus nombreux si les cours se donnaient en anglais? Autrement dit: entend-on souvent des réactions du type : « je veux bien étudier en France, mais à condition que tout soit en anglais »?
4) Personnellement, j'ai passé deux semaines de vacances en Italie, et ce séjour bref m'a incité à apprendre l'italien (je parviens à lire un texte, et à me débrouiller). N'est-il pas proprement humiliant pour la France et les Français que des étudiants que viennent séjourner pendant de longs mois en France ne soient pas f... d'apprendre la langue du pays? Que faut-il penser de ce type de gens? Peut-on considérer leur présence sur le sol français comme un précieux avantage, ou n'est-il pas plus logique d'y voir un sacré p... de camouflet à notre endroit?
5) A-t-on des preuves que des étudiants étrangers venus étudier en anglais en France, c'est-à-dire en tournant le dos à la langue, à la culture et à la population françaises, développent des relations suffisamment profondes, stables et solides avec les Français, que pour être portés plus tard, quand il seront devenus ce qu'on appelle des « décideurs », à (par exemple) amener leur entreprise à acheter des produits français? Ne risque-t-on pas au contraire, étant donné que les Français implicitement leur délivrent le message que ce qui est en anglais est mieux, que ces anciens étudiants soient renforcés dans leur idée que ce qui vient de pays de langue anglaise est de meilleure qualité et doit jouir de la préférence? L'enseignement universitaire en anglais a-t-il des bénéfices économiques prouvés?
Torsade de Pointes
1) c'est l'ouverture sur le monde, la vraie. La France a ça dans ses gènes, elle est (était...) capable d'alliances de revers avec quiconque partageait un intérêt avec elle pour se préserver.
RépondreSupprimer2) le musulman est moins à la mode dans les salons bobo qu'il y a 20 ans. On peut même dire qu'il s'en prend désormais plein la tronche par ceux-là même qui l'ont fait venir.
3) Sans intérêt, les étudiants sont des parasites tant qu'ils ne s'assument pas par eux-mêmes. Leur pensée économique et leur vision du monde n'a aucune valeur tant qu'ils ne sont pas dans le réel.
4) Il faut en penser ce que vous en pensez manifestement.
5) Bénéfices individuels, maléfices collectifs.
Le Gars Huzac
Tiens, voilà pour le tout-anglais dans l'UE: Jeroen Dijsselbloem (prononcer iéroun daïsselbloum) président de l'Eurogroup, ne maîtrise pas toujours les subtilités de l'anglais et, du coup, a fait plonger les marchés:
RépondreSupprimerhttp://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2013/04/template-jai-dit-template-comme-cest-template.html#more
CVT
RépondreSupprimer@ CVT
Complètement d’accord sur les publicités : je suis pour un 100% français, 0% anglais. Et il faut également éviter les excès dans le milieu professionnel.
@ Olaf
Notre pessimisme naturel est encore renforcé par le climat actuel. Papier intéressant sur l’anglais.
@ JeanP
Sur les universités, le projet permettrait théoriquement à une fac d’enseigner à 100% en anglais, ce qui n’est pas souhaitable, bien entendu. Et plus globalement, cela rejoint une pensée sans doute encore inconsciente qu’en fait, ce ne serait pas un mal de tous parler anglais dans quelques générations dans une Europe fédérale, projet que je trouver mortifère pour notre culture.
@ Glen
Le problème, c’est que nous avons déjà de plus en plus de mal à enseigner le français, donc il est pour le moins paradoxal de se préoccuper de l’anglais. Faisons les choses dans l’ordre. Si on parvient à nouveau à bien apprendre le français, pourquoi pas, mais dans cet ordre. Apprendre l’anglais peut contribuer à moins bien maîtriser le français aujourd’hui.
@ Le Gars Huzac
Bien d’accord.
@ Rodolphe
Très juste, le monde ne devrait pas s’arrêter à l’anglais.
@ Torsade
1, cela peut avoir un intérêt financier mais aussi un intérêt d’influence dans le monde (les étudiants qui sont passés en France gardent un lien avec le pays)
2, à mon sens, il ne faut quand même pas subventionner les étudiants qui viennent en France. Sur le marché des étudiants, je crois qu’il y a néanmoins intérêt à développer la place de la France cf avantages ci-dessus
3, très intéressant
4, pas faux…
5, très juste également
Rodolphe
RépondreSupprimerL'anglais est comme le latin autrefois, la langue internationale dans les publications scientifiques, techniques, les centres de recherche internationaux et les multinationales. C'est pas une lubie de bobo, et ceux avec qui je le parle ne sont pas des bobos, mais des ingés d’Asie, d'Europe centrale, de Scandinavie, du Brésil... pays différents dont je ne pourrai jamais apprendre toutes les langues.
L'anglais de base est une langue facile à apprendre, un bon anglais c'est plus délicat, qui plus est comporte de nombreux mots issus du français qui était la langue de la noblesse anglaise pendant plusieurs siècles.
http://www.lemonde.fr/international/article/2013/04/04/les-castes-inferieures-sont-condamnees-a-un-enseignement-de-l-anglais-mediocre_3154229_3210.html
SupprimerUn enseignement bilingue en maternelle est une bonne chose pour le développement intellectuel d’un enfant. Autrement dit s’il n’est pas fait avec l’anglais, il serait souhaitable qu’il soit fait avec une autre langue.
RépondreSupprimerhttp://www.francais-du-monde.org/2011/05/24/les-avantages-du-bilinguisme/
Le choix de l’anglais correspondrait à une future utilité professionnelle. Si c’est l’utilité professionnelle qui est effectivement visée par l’enseignement bilingue, je dirais que malheureusement le choix de l’Allemand aurait aussi son utilité si la France continue à détruire ses emplois et ses activités en demeurant dans la zone euro.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120605trib000702119/l-allemagne-drague-les-travailleurs-qualifies-sur-internet.html
Saul
projet de loi Fioraso:
RépondreSupprimerhttp://youtu.be/bh5RZJOPGcY