Le
débat sur le projet de loi Fioraso arrive à l’Assemblée. Alors
qu’une partie de la majorité s’y oppose, Libération a pris partie de manière bruyante sur le sujet en
publiant une une en anglais, illustrant tout ce que les opposants au projet
craignent avec ce projet.
Un Munich
linguistique
Projettons
nous dans quelques décennies. Et si 2013 n’était que la première étape vers une
disparation du français ? Car non seulement le gouvernement veut libéraliser
l’utilisation de l’anglais à l’université, mais
il promeut l’utilisation des langues régionales par la voix de Vincent Peillon,
organisant donc une double attaque contre le français. Il n’est pas très
compliqué d’imaginer ce que seront les prochaines étapes de cet abandon de
notre langue pour promouvoir l’anglais.
Dans
quelques années, on nous expliquera que, comme
en Allemagne, pour que notre recherche soit compétitive, il faut publier seulement
en anglais. Du coup, mieux vaudra alors abandonner purement et simplement notre
langue dans l’enseignement supérieur pour que nos chercheurs prennent
l’habitude de l’anglais. Puis, pour que nos étudiants soient compétitifs en
anglais, on commencera à enseigner dans cette langue au lycée. Sur plusieurs
décennies, on peut imaginer un mouvement qui verrait l’anglais remplacer lentement
mais sûrement le français à l’école, compétitivité
oblige.
Puis, nos
cinéastes pourraient également tourner de plus en plus souvent nos films en
anglais, meilleur moyen pour les exporter. Devant la progression du niveau, nos
médias nationaux pourraient alors passer progressivement à l’anglais, de
manière à s’addresser à une plus large audience à l’international, seuls les
médias régionaux conservant alors le français, à moins que les langues
régionales l’y remplacent alors...
Et les multinationales, qui ne demandent rien de mieux que de limiter
leurs coûts et simplifier leur logistique, seront alors ravies de pouvoir
communiquer en anglais…
L’internationalisme
des imbéciles
Ce projet
Fioraso est dans la droite lignée de celui de l’équipe actuellement au
pouvoir : notre
pays doit s’adapter à la mondialisation. Passons sur le fait que cela est
totalement suicidaire d’un point de vue économique en sachant que dans certains
pays, le salaire minimum mensuel est inférieur à 50 euros. Mais si l’on pousse
cette logique au niveau linguistique, il est difficile de ne pas comprendre que
cela permettra à l’anglais de grignoter de l’influence au détriment du
français.
Bien sûr, les
grandes écoles enseignent déjà en anglais, mais ce n’est pas une raison
pour étendre cela. Pourquoi, au contraire, ne pas rendre
plus sévère la loi Toubon en faisant reculer l’anglais dans la publicité
(utilisé de manière souvent totalement contre-productive) ou mieux en encadrer
l’usage dans les grandes écoles. Dans l’enseignement (seulement), je pense
néanmoins qu’il doit être possible d’enseigner dans d’autres langues, mais que
la proportion doit être raisonnable.
Il est
difficile de ne pas voir ici à l’œuvre, cet
internationalisme hors sol et fasciné par les Etats-Unis qui n’est que le
masque d’un rejet, voir d’une haine de la nation. Pourtant, la nation, c’est
notre identité, c’est notre famille, c’est la solidarité. Des notions sans
doute ringardes pour cette gauche hors sol et mondialisée, comme
le souligne Pouria Amirarshari, le député socialiste qui mène la fronde.
Tout cela est la suite logique de la mondialisation.
RépondreSupprimerLes transports rapides, les télécommunications, internet, le commerce international, etc font qu'il n'y a plus de réelles frontières, la langue devient un 'frein' véritable.
Bonne ou mauvaise chose... je sais pas. Le fait est qu'a long terme c'est plus ou moins inévitable. malheureusement la langue est aussi ce qui forge la façon de penser ce qui veut dire une uniformisation.
La seule vrai et efficace façon que je voie de lutter contre cela, c'est la traducteur instantané universel personnel (genre StarTrek) c'est encore de la science fiction, mais des outils comme Google Translate sont un premier pas, et ils ne vont pas s'arreter là. Les réseaux haut débit sans fils type 4G et les travaux sur les BigDatas permettrons a plus ou moins long terme de proposer des 'oreillettes' capable de traduire a la volée des conversations...
En fait, je sais pas si c'est préférable a un apprentissage généralisé de l'anglais...
Sauf que dans votre commentaire vous confondez des évolutions techniques avec des choix politiques! Ce n'est quand même pas la même chose "internet" et "le commerce international"... Je rappelle que la libéralisation des mouvement de capitaux ainsi que la mise en place d'une concurrence de tous contre tous à l’échelle planétaire sont l'aboutissement de projets politiques et donc en rien une évolution naturelle et inévitable de nos sociétés modernes.
SupprimerOui et non.
SupprimerCertes, "internet" et le "commerce international" ne sont pas la même chose, mais l'un facilite l'autre et vice versa.
Et les évolutions techniques influent TRES largement sur les choix politiques, regardez l'Histoire de l'Humanité... Ce n'est que très rarement que les politiques "décident" d'une évolution technique, et pratiquement chaque fois que la politique tente de s'opposer aux évolutions techniques, ça ne dure pas bien longtemps...
Il faudrait que les Français prennent conscience du danger et se mobilisent pour défendre leur langue, comme le font nos amis québecois, ce serait plus utile que de défiler contre le mariage gay. Hélas, les Français ne semblent pas s'intéresser à la survie de leur culture, et personne ne le fera à leur place...
RépondreSupprimer@Laurent Pinsolle,
RépondreSupprimervous avez remarqué qui a mené la fronde contre cette mesure? Un Français d'origine immigrée!!!
C'est comme pendant la Seconde Guerre Mondiale: la France a été sauvée aussi par des étrangers et des Français de fraîche date contre une élite capitularde et collabo. Ne pas oubliez que déjà en 40, bien des pires collaborateurs étaient issus des rangs de la SFIO: Pierre Laval (à ses débuts politique, il est vrai), et Marcel Déat. Au prétexte de choisir l'internationalisme et le pacifisme, ils ont souvent choisi le camp des occupants pour masquer de bas intérêts carriéristes.
Les socialistes faisant toujours les pires choix possibles pour contenter leur clientèle électorale, il est peu étonnant que le gouvernement fasse ces deux mauvais choix en terme de langue: ils ne trouvent rien de mieux que promouvoir le tout-anglais et les langues régionales, alors que la langue française étant de plus en plus mal maîtrisée par les élèves et les étudiants.
Et ce, alors que le rayonnement de l'anglais entame son déclin de par le monde du fait de la crise de la mondialisation, qui est le faux-nez de l'américanisation du monde. Quant aux langues régionales, elles ne sont en fait que des langues artificielles (cf l'histoire du breton chimique) faites pour exclure et non pour intégrer: elles sont mortifères dans l'âme. Quand on voit ce qu'il se passe en Corse, je doute que les langues régionales soient synonymes de progrès démocratiques....
Quand à la démocratie, il faut savoir que son socle est NATIONAL. La haine de la nation dont fait montre le PS cache une idée bien plus sombre, celle de haine de la démocratie et du peuple, digne des bourgeois et des classes possédantes du 19è siècle. Les sombres prédictions d'E.Todd dans son ouvrage "Après l'empire" semblent se vérifier. Dans ce livre, il écrivait qu'après son élévation sociale par l'instruction, la classe moyenne allait mettre fin à la démocratie, à cause de sa mentalité foncièrement inégalitaire. Or l'électorat socialiste (et également de l'UMP) est essentiellement issu des classes moyennes...
CVT
J'aimerais ce que l'on m'explique ce que sont les classes moyennes; pour moi il me semble que c'est la bourgeoisie qui est internationaliste par haine de la nation sous prétexte que nation égale nationalisme égale guerre. Cette vision des choses est partagée tant par l'UMP que le PS!
SupprimerPS: les langues régionales ne sont en rien artificielles (cf l'occitan, le corse ou l’alsacien par exemple) et leurs survie n'est en rien contradictoire avec celle du Français. C'est l’américanisation de notre pays et la mondialisation qui détruit notre pays pas nos identités les plus profondes qui font elles aussi parties de l'ADN de notre nation!
Supprimer@Anonyme,
Supprimerce qui pour moi caractérise les classes moyennes, ce sont généralement les personnes qui exercent des professions intellectuelles et/ou libérales qui leur permettent de gagner suffisamment d'argent, sans toutefois être une classe rentière comme la bourgeoisie (i.e. ils ont quand même besoin de travailler pour vivre, contrairement aux classes possédantes). L'un de ses avatars sont les fameux bobos, les bourgeois-bohèmes. On y trouve aussi des fonctionnaires, des créatifs, des professions libérales protégés par un monopole de fait ou de droit (numérus clausus, exception culturelle, statut, etc...).
C'est bien la clé du problème: les classes moyennes sont protégées contre les méfaits de la mondialisation, et en tire parti en tant que consommatrices (voyages pas cher grâce à l'euro fort, main d'oeuvre immigré à bon marché, etc...). C'est pour cela que les socialistes sont à ce point favorables au libre-échange, tout en refusant de l'assumer: ils déguisent cela derrière un discours ouvriériste! Pire, même Mélanchon n'échappe pas à cette contradiction: il est pour le maintien de l'UE et de l'euro!
En fait, c'est Frédéric Lordon qui avait la bonne formule: si Sarkozy incarnait la droite décomplexée, Hollande serait la droite complexée...
CVT
@red2,
Supprimerje maintiens ce que je dis: l'essentiel des langues régionales dont on nous rebat les oreilles en France Métropolitaine (je ne parle pas des DOM-TOM, où c'est particulier...) sont des langues reconstituées, unifiées par des militants régionalistes, séparatistes et anti-français!
Je peux vous en donner au moins deux exemples en France: le breton, langue unifiée et reconstituée à partir de divers patois breton (vannetais, cornouillais, etc...) par le collaborateur Morvan Marchal, également créateur du drapeau Gwenn ha du (blanc et noir) dans les années 20!!! Pire, ce nationalisme breton a éradiqué la langue gallo, dialecte roman qui était parlé à Rennes et à Nantes! Aujourd'hui, ces révisionnistes veulent imposer le breton chimique dans ces deux villes qui n'ont jamais été bretonnantes! Donc le drapeau breton est un drapeau séparatiste!!!
Deuxième exemple, à Toulouse: officiellement, la langue régionale ayant le plus de locuteurs en France est l'occitan. Problème: il y a plusieurs dialectes occitans, souvent mutuellement incompréhensibles... Et donc, on invente une fois de plus des mythes pour parler d'un passé doré qui n'a jamais existé, afin de reconstituer une fausse identité occitane. Je trouve ça particulièrement mortifière, surtout quand on voit ce que le régionalisme donne en Corse...
Enfin, troisième exemple, dans un pays voisin où j'ai vécu, la Belgique, ou précisément la Flandre. Vous n'êtes pas sans savoir que dans ce pays, la logique régionaliste a été poussée à son terme... Pire, à Bruxelles, où les Flamands sont archi-minoritaires, le gouvernement fédéral à majorité flamande veut imposer des mesures favorables aux flamands car elles évacuent de fait toutes personnes qui n'est pas "vlaamsvoelend" (en gros, qui n'est pas de race flamande), même lorsque vous êtes un belge francophone bilingue! Résultat: Bruxelles est une ville où le chômage pointe à plus de plus 20%... Pour moi, c'est ça, le régionalisme!
Vous dites qu'il faut combattre l'américanisation de la France, mais je peux vous assurer que régionalisme et américanisation font bon ménage: ce sont des alliés objectifs! Pour revenir à mon exemple belge, les Flamands militent pour que l'anglais deviennent une langue officielle en Belgique, afin d'américaniser Bruxelles, siège des institutions européennes, et ce au détriment du français...
Dernière remarque historique sur la naissance des nations: en France, mais aussi en Angleterre, la nation est née en réaction à deux pouvoirs: celui de la papauté à Rome, pouvoir universel, spirituel et déterritorialisé, et celui des féodaux, pouvoir local et arbitraire, qui opprimaient les paysans. Le roi de France, et dans une moindre mesure, le roi d'Angleterre, ont dû lutter contre ces deux arbitraires pour imposer leur règne. Pour moi, le régionalisme serait une régression, car ce serait un retour à l'arbitraire des féodaux, comme le montre déjà l'échec de la décentralisation. Enfin, remplacez "Rome" par "Impérialisme Américain", et vous avez une drôle de sensation de déjà-vu, comme un retour au Moyen-âge...
CVT
La Nation, c'est bien joli, mais les italiens et les grecs ont été longtemps favorables à l'UE car ayant perdu toute confiance dans leurs oligarchies de connivence nationales qui ont d'ailleurs largement profité de l'Euro pour financer leurs politiques clientélistes locales. Et en France, on voit très bien l'endogamisme de la sphère publique-privée avec le parachutage d'énarques de Bercy dans les entreprises qui ne connaissent rien à leurs produits et marchés, tel J6M à Vivendi qui trouvait plus tendance le cinoche que les tubes, le cœur de métier, tandis que les entreprises allemandes promeuvent aux directions des salariés qui ont fait leurs preuves en leur sein. Toutes ces oligarchies nationales plus ou moins corrompues c'est pas l'UE, c'est du terroir.
RépondreSupprimer@Olaf,
Supprimervous mettez le doigt sur un point essentiel: la nation n'a pas la même acception d'un pays à l'autre de l'Europe...
Dès lors, comme envisager le plus petit début d'entité politique européenne alors que personne n'est d'accord sur cette idée essentielle, et que toutes les acceptions sont a priori légitimes?
Le mieux que l'UE puisse être, c'est un empire, mais je ne suis pas certain qu'il sera bienveillant...
CVT
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci pour cet prise de position nette et argumentée, mais où j'ai le regret de déceler quelques outrances. Je veux bien qu'on prétende, dans une figure réthorique, vouloir pousser une logique adverse jusqu'à son terme, mais enfin imaginer que l'anglais se substituerait au français à l'école primaire est tiré par les cheveux, pour rester poli.
J'ai pour ma part un avis beaucoup plus nuancée.
A titre personnel, tout comme nombre de mes amis étudiants en école d'ingénieur ou de commerce, j'ai reçu un certain nombre de cours en anglais. Parfois, c'est totalement absurde, comme pour ce cours de fiscalité française délivré en anglais par une avocate allemande (qui parlait pourtant français). A l'inverse, dans d'autres cas, cela peut être très utile: d'une part parce que certaines disciplines scientifiques sont dominées par le monde anglo-saxon et surtout parce que cela permet de pratiquer aux étudiants de pratiquer vraiment leur anglais, dont le niveau est déplorable en France.
Pour expliciter mon point de vue, je souhaiterais juste prendre un rapide exemple : une de mes amies est chercheuse en biologie, dans des domaines très pointus où la communauté de recherche est mondiale. Qu'on le veuille ou non, les échanges et tous les articles importants s'y écrivent en anglais. On peut le déplorer, mais c'est comme ça. Si elle a pu publier, seule manière de se faire remarquer et ensuite recruter, c'est uniquement en anglais. Dans ces conditions, donner à un haut niveau (à partir du master par exemple) des cours de biologie moléculaire en anglais est indispensable pour former nos chercheurs.
Chercheurs qui n'ont d'ailleurs, au vu de l'état lamentable de la recherche française, souvent pas d'autres solutions que de s'expatrier et doivent donc se préparer à travailler en anglais. C'est le cas d'ailleurs de mon amie, qui a trouvé un post-doc dans un pays anglo-saxon.
Et ce n'est pas donner les armes aux futurs thésards français qui va remettre en cause l'enseignement du français en primaire, soyons sérieux.
Voilà, tout ça pour dire que ce débat m'écoeure un peu, entre "l'internationalisme hors sol" et le déni franchouillard, quand il n'est pas inquiétant, de certaines réalités. Tout le monde démarre au quart de tour, à coup d'anathèmes que chacun finalement mérite lorsqu'il invective l'autre. Le débat d'hier soir sur Europe 1 auquel participait François Asselineau était à ce titre absolument lamentable. A quand un débat intelligent, avec un respect de la position de l'autre?
Pour écrire un papier en Anglais, lire la littérature scientifique et faire un oral dans un conf internationale personne n'a besoin d'être bilingue et d'avoir eut des cours en Anglais à l'Université... Je travaille à l'université publie en Anglais dans des revu à fort IF et pourtant l'espagnol a été ma première langue au collège (par goût pour la langue plus que par plan de carrière...) et je n'ai au que très peu de cours en anglais durant ma scolarité.
SupprimerIl faut arrêter d’exagérer sur ce sujet, la majorité de nos vieux scientifiques parlent anglais comme des vaches espagnole cela ne les empêchent pas d’être respectés par la communauté et pour beaucoup d’être de très bon niveau.
PS: Comment croyez-vous que parlent Anglais une majorité de Japonais ou de Chinois même dans le domaine scientifique? La science japonaise est elle au point mort ?
Merci de votre réponse.
SupprimerSi je suis d'accord pour dire avec vous que pour faire ce que vous dites, nul n'est besoin d'être bilingue, je crois néanmoins que suivre des cours en anglais peut y aider.
C'est l'occasion d'acquérir le vocabulaire technique indispensable pour pouvoir échanger sur un sujet. Et j'imagine qu'avant de publier votre article en anglais, si vous n'êtes pas bilingue, vous le faites relire par quelqu'un qui l'est.
Certes, la maîtrise approximative de l'anglais n'empêche pas nombre de nos scientifiques d'être respecté. Mais il est évident que cela constitue un handicap pour eux!
Je n'ai absolument aucune idée de l'état de la science japonaise. Mais, pour y avoir été confronté à titre professionnel, je peux vous assurer que le manque de maîtrise des langues étrangères par les japonais leur pose de grands problèmes. Pas insurmontables comme en atteste leur réussite, mais pas négligeables non plus.
""ce serait plus utile que de défiler contre le mariage gay..". Ah bon !
RépondreSupprimerVous n'avez pas saisi que derrière la Manif pour tous..c'est le projet de civilisation Mickey qui est attaqué...
Mickey et Hollande le traître n'ont pas assez de moutons en France pour mettre en place leur projet..
Les gens contre sont en majorité..
Et vive les révoltes Manif pour tous et ses filiales..
Vous feriez mieux de manifester et de militer pour sauver notre industries et nos modèles sociaux et culturels plutôt que pour ces broutilles de mariage gay et autres bêtises si vous voulez attaquer le projet de civilisation Mickey... Qu'est ce qu'il faut pas entendre! Et le pire c'est que dans leurs délire, ils y croient...
SupprimerQuel Mickey
SupprimerLes nanarderies de Mickey Mouse
ou Mickey Rourke dans Barfly la c'est de l’amerloque pas du rossebiffe pour tarlouze mais trêve de plaisanterie je suis bien d'accord avec red2 sur ce papier
Ce qui est amusant c'est qu'on se plaint en France de voir chuter les exportations. Et comment des commerciaux, technico-commerciaux, juristes des contrats, ingénieurs, techniciens, vont vanter et expliquer la qualité de leurs produits en bafouillant un anglais prononcé à la tronçonneuse, en demandant de répéter 3 fois la même phrase de leur interlocuteur et encore plus lors d'une conférence téléphonique quelque soit son pays d'origine ?
RépondreSupprimerred2, autant à la lecture et à l'écrit on a tout son temps pour lire et relire des textes et les composer avec dico à côté, autant la pratique orale en temps réel est une autre paire de manche qui demande plus de pratique pour éviter les contre sens et ne pas lasser ses interlocuteurs, encore plus délicate quand il s'agit de discuter dans un environnement bruyant, plusieurs discussions en cours et des accents différents.
Désolé, mais la plupart de ces professionnels originaires des autres pays pratiquent et comprennent bien mieux l'anglais parlé que les français à niveau équivalent d'études.
Le contact avec des clients ou collaborateurs étrangers ne se fait pas uniquement par email...
Autres secteur concerné, celui des professions liées au tourisme en France, restauration, hôtellerie, guides...
« Quand j’ai commencé à enseigner à Paris, j’ai été déconcerté par les déficiences linguistiques aiguës de mes élèves. J’arrivais de Suisse, où les élèves parlent le même français, mais ne rencontrent absolument pas les mêmes problèmes pour apprendre l’anglais. »
http://gestion-des-risques-interculturels.com/pays/europe/france/pourquoi-langlais-nest-pas-notre-tasse-de-the/
Le point de vue de la RE
RépondreSupprimerhttp://revuerepublicaine.fr/post/51052167428
Il n'est que de voir où en sont nos médias publics tels France Inter (le 7/9) ou France 2 (le 20 H) dont les tranches d'information fourmillent tout à la fois de sujets sur les USA ou d'anglicismes et de dénigrement de notre pays. Maryse Burgot est à l'écran TOUS LES SOIRS, parfois 2 fois par journal !
RépondreSupprimerHier soir, au 20 H de Pujadas (qu'il faut bien regarder quand même de temps en temps pour voir où ils en sont) un sujet sur les tornades, un autre sur une nouvelle mode alimentaire "made in usa" dixit Pujadas, une critique de l'école française... et un reportage élogieux sur l'immigration en Allemagne...
Sur France Inter, sous la houlette du très compétent et impartial Patrick Cohen (!), on a eu droit dans le 7/9 aux tornades, à un groupe de musique US, à la loi Fioraso (qu'ils soutiennent) par le biais du billet du très antilibéral (!) Dominique Tseu (la mouche Tseu-Tseu et sa piqûre quotidienne de rappel), et j'en oublie...
Comment dans ces conditions s'étonner que ces médias (payés par nos impôts) nes oient pas favorables à la loi Fioraso en ringardisant ses détracteurs ???
Il n'y a qu'à voir comment a té traité le dossier Dailymotion sur ces mêmes ondes, avec sur France Inter, des interventions durant les 4 (oui, 4 !) jours qui ont suivi le refus de Montebourg de vendre le site à Yahoo...
Le tropisme américain et le matraquage induit sont tels qu'il devient difficile pour le simple citoyen de prendre le recul nécessaire et réagir...
La gangrène est telle qu'il est peut être trop tard pour y échapper; seule l'amputation de tout ce qui est pourri (dans l'appareil politique et médiatique) pourra inverser la tendance...
pimo29
Oui amputation et sans anesthésie ; sur France Inter cela devient insupportable je ne peux écouter sans arrêt Radio Courtoisie , mais nous pouvons prendre un bain de vulgarité extrême dans "On va tous y passer" j'attend qu'ils y passent en vain
SupprimerOn voit bien là une position idéologique (mondialiste), voulant faire du français une langue mineure alors qu’il est parlé sur plusieurs continents. Pour enseigner l’anglais aux élèves, il y a des cours spécifiques pour cela et il n’y a pas besoin de l’étendre à d’autres matières.
RépondreSupprimer@ Alain34
RépondreSupprimerNon, tout ceci n’est pas inéluctable. Il n’y a qu’une petite fraction de la population qui a vraiment besoin de parler anglais (et soit dit en passant, pour celle-là, bien sûr, il faut proposer un apprentissage de qualité), ne serait-ce que pour aider nos exportateurs, comme le souligne Olaf.
Mais, une grande majorité n’a pas besoin d’être bilingue. Il n’y aura pas d’uniformisation car le monde devient multipolaire : le mandarin gagne du terrain, l’espagnol est parlé par des centaines de millions de personnes (et de plus en plus d’étasuniens). L’uniformisation serait une calamité. Nous avons d’autant moins besoin de lingua franca qu’à terme, la traduction a toutes les chances de pouvoir être proposée automatiquement par des ordinateurs. Dans trente ans, parler une langue étrangère ne sera pas forcément nécessaire…
Enfin, la langue a une forte influence sur la manière de penser et voir le monde. C’est pour cela qu’il est essentiel de conserver cet élément indispensable de notre culture et de notre identité.
@ Anonyme
Pas sûr, je pense que beaucoup y sont sensibles.
@ CVT
Bien sûr, et c’est ce qui fait espérer dans ce pays. Cela me rappelle Malika Sorel.
Votre description est celle de classes moyennes supérieures, voir CSP+. Les vraies classes moyennes sont victimes de la mondialisation aujourd’hui.
Merci pour tous ces exemples, que j’ignorais.
@ Red2
Même si la majorité des langues régionales ne le sont pas, certaines peuvent être artificiellement développées. N’oubliez pas que l’Europe les promeut, sans doute comme un moyen d’affaiblir les Etats-nations. Les langues régionales sont souvent utilisées contre le français.
Bien d’accord, le chômage est un sujet plus important que le mariage pour tous (même s’il est important).
@ Tythan
Bien sûr, le scénario que je dessine va loin, mais quand on voit que les allemands ont abandonné leur langue pour la recherche, et étant donné la course à l’anglais et aux écoles bilingues à la maternelle, on se dit qu’en quelques décennies, si on n’y met pas un frein, nous pourrions avoir des surprises…
Quelques cours en anglais, pour des sujets (ou des intervenants) qui le justifient, pourquoi pas, mais dans des limites strictes. La langue de notre pays est le français, et il convient de la défendre. Pour publier, il est aussi possible de publier dans sa langue et de faire de bonnes traductions ensuite. Pourquoi se contenter de l’anglais (où l’on fera toujours des erreurs qui plus est). Très juste sur la recherche française, abandonnée par l’Etat.
@ Vilistia
Je ne vois pas le rapport, sachant que les Etats-Unis ne sont pas en pointe sur ce sujet…
@ Olaf
Pas faux sur les commerciaux, mais nous n’avons pas besoin de 100% de la population bilingue. Et nul besoin de permettre à l’université d’enseigner à 100% en anglais pour améliorer notre niveau en anglais. Ce sont deux sujets distincts.
@ Pimo29
Clairement, le tropisme étasunien de nos élites est complètement délirant…
Ce qui est complètement ahurissant avec ce coup de force mené pour l'anglais c'est qu'avec les moyens numériques d'aujourd'hui, notamment la dématérialisation des revues papier il est tout à fait possible d'imaginer de grandes revues scientifiques publier des articles en plusieurs versions linguistiques.
RépondreSupprimerDe même que lors des congrès scientifiques tout chercheur peut avoir, sur son site, la traduction en plusieurs langues du texte de sa conférence et donc, être accessible au plus grand nombre.
Qui plus est, quoi de plus moche lorsqu'un Français et un Espagnol, par exemple, communiquent entre eux via...une langue anglo-saxonne, incapables chacun de s'exprimer un tant soit peu dans la langue romane du voisin.
Et que dire du niveau, en langue française , notamment écrite, de la majorité des étudiants mais aussi, ne nous le cachons pas, de beaucoup d'enseignants, notamment du Supérieur.
Tout cela sent l'abaissement de la France auquel participe une bonne partie de ce qu'il est convenu d'appeler "élite".
Nous allons vers de très graves problèmes en France, sans doute dans un avenir très proche, loi Fiorasso ou pas.
Je suis d'accord avec les commentaires qui pointent la volonté de beaucoup de médias de dénigrer la nation et la langue française. Je souffre, comme beaucoup, de la volonté masochiste de s'humilier, de se rabaisser qui nous est propagé à longueur d'ondes sur les médias les plus influents. Avez-vous songé M. Pinsolle, à créer une radio (un flux ) Internet souverainiste que nous pourrions écouter et faire écouter à nos amis, famille, relations ? Pas besoin d'émetteurs, de chaînes de relais de transmission hertzienne, ni d'autorisation du CSA, nettement moins de frais qu'une radio hertzienne. Pas un ghetto DLR ou UPR ou quoique ce soit de fermé, mais quelque chose d'ouvert, avec des débats avec aussi des gens qui ne pensent pas comme nous, beaucoup de chansons de l'espace francophone auquelles nous n'avons plus l'accès. Je serais prêt à m'abonner pour écouter des propos qui me rendrait la fierté de moi-même et une voix vers l'espoir.
RépondreSupprimerRadio France Libre ?
SupprimerC'est une excellente idée ;nous avons maintenant des radios internet qui se connecte sur les boites 802.11
SupprimerJe pense que l'apprentissage d'une langue étrangère est une bonne formation pour l'esprit, forme d'ouverture et de gymnastique qui doit être commencée tôt et avec régularité. Si certains sont allergiques à l'anglais, ils peuvent choisir une autre langue, ça sera un bon début qui leur facilitera la tâche si ils doivent en apprendre une autre par la suite, y compris l'anglais.
RépondreSupprimerMais je trouve ridicule de penser que la pratique d'une langue étrangère formaterait la pensée au point de prendre le dessus sur sa langue d'origine. Quand je réfléchis à un problème un peu complexe, je pense en français et je traduis en anglais ou allemand si nécessaire.
Le grec ancien m'a été utile pour retenir l'étymologie, les racines du sens d'un mot, de termes français, et accessoirement de lire les panneaux routiers en Grèce, de même que l'anglais me permet de mieux retenir des mots allemands qui sont proches : müssen, must, speak, sprechen, können, can, haben, have, is, ist, go, gehen...
Il n'y a pas pour moi en tout cas de contradiction entre l'amour et la pratique de la langue française et la découverte, puis la maîtrise, voire l'amour d'autres langues.
RépondreSupprimerJ'ajouterai juste quelques éléments de réflexion sur le sujet :
- répondre au souci légitime de bien parler sa langue nationale et de s'approprier une ou plusieurs autres langues passe par l'éducation, donc si l'apprentissage d'une (de) langue(s) est une priorité, cela devrait se traduire par des mesures concrètes dans ce domaine. Je ne sais du tout sûr que ce soit le cas en France.
- comment se fait-il que certains européens, comme les Néerlandais, s'expriment beaucoup mieux en anglais que nous.
- enfin, de nombreuses langues ont disparu et continuent à disparaître alors qu'elles sont sans conteste une vraie richesse culturelle, sociale ...
Au moins pour les Hollandais, c'est clair. Leur langue est très proche de l'anglais (c'est même la plus proche avec les langues scandinaves) : ça aide!
SupprimerPour en revenir à l’argument (fallacieux) selon lequel angliciser l’enseignement supérieur permettrait d’attirer en France les meilleurs cerveaux du monde entier: Voilà que je lis dans une gazette de langue allemande le témoignage d’un jeune chercheur en biologie cellulaire (qui était revenu dans son lycée d’origine pour y prononcer une conférence, d’où l’article dans ce journal local) parti travailler dans un institut de recherche à Dallas, aux États-Unis. Voici ce qu’il déclare: «J’ai bientôt compris que pour un scientifique, passer quelques jours à l’étranger s’imposait. (…) Étant donné que la langue de la science est l’anglais, ma décision fut vite prise de travailler aux États-Unis.» Autrement dit : les Français ou les Italiens auront beau avoir anglicisé leurs universités, les chercheurs préféreront toujours les pays anglophones, parce que tout les incite — y compris et surtout le statut exagéré de l’anglais — à aller s’exiler là-bas. Tous les chemins mènent à Rome. Voilà donc ce que nous aurons gagné avec la loi scélérate de la dame Fioraso: ceux qui vénèrent l’anglais, qui estiment que c’est «la langue de la science», ne viendront de toute façon jamais en France, quoi qu’on fasse, avec quelque acharnement qu’on éradiquerait le français de nos universités; ceux qui prisent le français et qui souhaitent étudier en France, par attrait réel, ne viendront plus en France. Nous n’aurons ni le beurre, ni l’argent du beurre, sans parler du sourire de la crémière, car les étrangers, en grande majorité, ne pourront que nous trouver pitoyables et nous mépriser.
RépondreSupprimer*Le passage dans l’original : Es wurde mir schnell klar, dass es für Wissenschaftler dazu gehört, einige Jahre im Ausland zu arbeiten. (…) Da die Sprache der Wissenschaft Englisch ist, lag die Entscheidung nah, in den USA zu arbeiten.
C’est dans le quotidien Grenz-Echo, édition du mardi 14 mai 2013, p.13.
J'oubliais de signer.
SupprimerTorsade de Pointes.
Je suis pour l'autorisation de faire des cours en langues étrangères (pas uniquement que anglais d'ailleurs). J'entends aussi les arguments de ceux qui sont contre. Il faut un juste milieu, introduisons dans la loi un amendement qui impose un limite à ne pas dépasser : un minimum de 50% des cours d'un étudiant doivent obligatoirement être en français.
RépondreSupprimerLe gouvernement a choisi un très mauvais argument pour défendre son projet : "c'est pour attirer les étudiants étrangers". Stupide ! S'ils viennent chez nous c'est pour le français. Le vrai argument en faveur des cours en anglais est au contraire de le faire pour nos étudiants, français, qui ont un faible niveau de la langue anglaise... rien n'a voir avec les étrangers !
Pour la loi, si quota de 50% maximum. Un peu de bon sens.
Autre pont de vue intéressant sur le sujet
RépondreSupprimerhttp://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Francophonie/p-25360-Universites-en-anglais-les-deboires-europeens.htm
et point
SupprimerIl faudrait aussi se poser la question du coût de l'anglicisation de la France : formation et salaire des enseignants, cours particuliers, séjours linguistiques etc... Pour quels résultats? Les études de l'OCDE montrent que le niveau des élèves français baissent et le chômage augmente. Apprendre l'anglais ne garantie donc ni un bon niveau scolaire ni de trouver un emploi.
RépondreSupprimerIl s'agit en fait d'un projet politique : faire de la France une petite province du grand empire américain. Ce sont toujours les esclaves qui parlent la langue de leur maitre disait Brecht...
Antoine
@ Chauve83
RépondreSupprimerJe suis bien d’accord. Et plus le temps passe, plus ce sera le cas.
@ Vbjc…
Ce serait une très bonne idée, mais je ne sais pas comment faire et il faudrait et je manque de temps pour l’organiser (même si, en revanche, je peux répondre à des interviews).
@ Olaf
Je suis d’accord. C’est un bon apprentissage. La pratique ne formate pas (encore que, à haute dose), mais si l’anglais devient de facto la langue dominante, oui. Et en y réfléchissant, je pense que si on suit la logique actuelle, il y a un risque, à très long terme, que nous allions dans cette direction.
@ Démos
Bien d’accord. Je n’ai pas l’impression que ce soit une grande priorité en France, même si cela change un peu dernièrement. Pour les pays qui pratiquent mieux les langues étrangères, je crois que cela dépend également de l’ouverture à l’extérieur : il me semble que les hollandais et les allemands vont plus à l’étranger que les Français (ou les étasuniens) et qu’ils ont également davantage besoin de parler une langue étrangère pour des raisons économiques que nous. Très juste pour le dernier point. C’est pour cela que nous devons nous défendre car certains pensent déjà que l’anglais est la lingua franca du continent.
@ Torsade
Merci. Très intéressant. C’est juste que cela peut aussi favoriser l’exil.
@ JP
Je suis bien d’accord : pourquoi pas des cours des anglais, mais il faut un maximum.
@ Patrice
Merci pour le lien
@ Antoine
Bien vu !
D'après 1 ami maître de conférences scientifique, il s'agit aussi du monopole américain en termes de revues scientifiques, toutes publiées en anglais. Constat : 1 des atouts considérables pour obtenir un doctorat,1 thèse et ensuite avoir un poste prestigieux en laboratoire de recherche (avec à la clé des financements publics et privés), est d'avoir beaucoup de publications dans des revues scientifiques reconnues.. Il devient alors primordial de présenter sa thèse à l'écrit et à l'oral en "globish", en anglais mondialisé (et donc pas forcément subtil si le doctorant ou le thésard ne sait pas s'entourer de traducteurs pointus)..Une langue, symbole d'appartenance à une nation (communauté de destin) doit être valorisée par la francophonie . Donc l'Etat Français doit reconquérir le marché mondial scientifique (publications, rapprochement du monde universitaire et du monde entrepreneurial industriel/agricole/scientifique, protection via les brevets, réorienter les moyens de l'éducation nationale vers l'université parent pauvre délaissée et squattée par des bureaucrates combinards multipliant les réunionïtes aigües).... Ce n'est pas une nostalgie ou du ringardisme de s'opposer à cette loi Fioraso, c'est alerter sur les dangers et parier sur la langue française vecteur de transmission de notre énorme potentiel gâché. J'échange en ce moment avec des profs/thésards/entrepreneurs non reconnus en France et devant se "vendre" à l'étranger, le système les pousse à s'exiler...L'anglais peut être un outil temporaire dans l'environnement mondial actuel et la situation de la France, mais elle doit s'accompagner d'une reconquête mondiale du français des territoires délaissés par nos "élites".. Asselineau (dont je n'apprécie pourtant pas le sectarisme arrogant en passant son temps à attaquer DLR ) a fait référence à des conclusions de conférences en Allemagne et en Chine pour écarter l'anglais comme langue majoritaire d'apprentissage et de recherche.Ces décisions allemandes et chinoises ont sûrement été possibles car la croissance appelle la croissance, la juste récompense des talents (et des moyens adéquats) appelle les talents du monde entier...Le confucianisme et la rigueur ne sont pas les seules qualités de ces 2 pays au niveau de leurs élites . Les nôtres élites doivent repenser notre rapport à la mondialisation, notre système éducatif et le lien université publique / entreprise. Pas seulement du défensif/identitaire (même si c'est important de savoir qui on est, d'où l'on vient pour savoir où on va) mais aussi de l'offensif. Moi je verrais bien une tournée de NDA comme avait fait De Gaulle dans les pays non-alignés (Québec/Vénézuela/Afrique et Orient francophone / Corée du Sud/BRICS) avec dans ses valises des chercheurs pour établir des partenariats scientifiques et universitaires concrêts (mutualisation moyens en vue de recherche appliquée et fondamentale, publications alternatives à l'américain, ententes et code de bonne conduite, système d'échanges hors dollars ...).Fred. Fédération 44
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