Le
président de la Commission a qualifié dans un journal étasunien de « réactionnaire » la position de la
France pour exclure l’audiovisuel des négociations commerciales entre les
Etats-Unis et l’UE. Un geste extrêmement grave auquel
François Hollande n’a pas apporté la réaction appropriée.
Une déclaration de guerre en sol ennemi
Mais pour qui roule José Manuel Barroso ? Alors que le président
de la Commission européenne fait tout son possible pour lancer des
négociations commerciales entre l’Union Européenne et les Etats-Unis, voici
qu’il se permet de critiquer, dans un journal étasunien, l’International Herald Tribune, la
position prise par les ministres du commerce européens vendredi, sous la
pression de la France, mais avec le soutien de la moitié des Etats membres
et du Parlement de Strasbourg.
Il est plus que paradoxal que celui qui doit mener les négociations
commerciales au nom de l’Union Européenne prenne ainsi ouvertement le parti
de l’étranger contre ceux qu’il est sensés représenter. José
Manuel Barroso a ainsi déclaré que « cela fait partie de ce programme antimondialisation que je considère
comme totalement réactionnaire », ajoutant que « certains disent être de gauche mais ils sont
en fait extrêmement réactionnaires », au cas où l’on ne l’est pas
compris.
Bref, nous arrivons à la situation totalement ubuesque où le chef
négociateur européen, qui
doit défendre nos intérêts, considère que notre position est trop ferme et
que nous ne mettons pas suffisamment de sujets sur la table avec les
Etats-Unis. Alors qu’il devrait justement être le plus ferme et appliquer le
mandat que lui ont donné les 27, en gros, il se permet de nous dire que nous
devrions baisser notre garde pour laisser passer les panzers d’Hollywood et
renoncer à notre identité !
François Hollande fait l’autruche
Bien
sûr, la classe politique a réagi vivement au propos du fonctionnaire de
Bruxelles. Aurélie Fillipetti les a jugé « absolument consternants ». Cependant, on attend toujours une
véritable réaction du chef de l’Etat, qui
s’en est sorti par une pirouette tout aussi consternante en affirmant :
« je ne veux pas croire que le
président de la Commission européenne ait pu tenir des propos sur la France qui
seraient ainsi formulés, pas même sur les artistes qui se seraient
exprimées », puis que « ses
déclarations avaient suscité, comment dire un certain émoi, une certaine surprise ».
Le
Chef de l’Etat se fait traiter de réactionnaire par le président de la
Commission qui va négocier en notre nom l’accord commercial avec les
Etats-Unis et il ne réagit pas ! Avec François Hollande, la tête dans
le sable et la servilité, c’est maintenant, au contraire du courage !
Ce faisant, il laisse Barroso insulter le peuple français sans même
réagir. Même s’il cède sur le
fond, il pourrait au moins préserver la forme et ne pas laisser son honneur,
notre honneur, ainsi outragé.
Quand on pense au souci
de tous les instants qu’avait le Général de Gaulle de préserver l’honneur de la
France et au fait qu’il ne laissait pas passer la moindre critique ou remise en
cause de notre pays, on reste songeur devant l’inconséquence, la mollesse
et la lâcheté de ce président qui se fait insulter publiquement par un
eurocrate et qui n’est même pas capable de réagir. Même
Le Monde s’en est ému vivement dans
un éditorial lui reprochant son manque de respect et de loyauté. Pour la
première fois, j’en viens à regretter Nicolas Sarkozy, ce
qui n’est pas peu dire venant de ma part.
Ce qui est stupéfiant, c'est cette inversion orwellienne du sens des mots : "réactionnaire"...
RépondreSupprimerCe qui est réactionnaire, c'est cette crevure ultralibérale de Barroso.
Rien de pire que ces anciens militants gauchistes reconvertis au néoconservatisme. Cela rappelle Laval et Darlan.
@Rodophe DUMOUCH,
RépondreSupprimeron pourrait ajouter à votre liste J.Doriot et M.Déat. Mais sans aller aussi loin dans le temps, on peut aussi parler d'ex-maoïstes comme Denis Kessler ou A.Glucksmann.
Bien des gens paraissent surpris par la tournure qu'a prise les idées politiques des ex-maos, mais il y a une cohérence cachée: la haine du communisme version PC, alias le stalinisme.
C'est d'ailleurs cette aversion qui explique pourquoi la majorité des gauchistes tendance Mao ont été subvertis par les idées atlantistes et ultra-libérales: l'ennemi de mon ennemi est mon ami, surtout quand cet ami me nourrit financièrement et me permet de faire une carrière politique intéressante...
CVT
"Monsieur Hollande, la France vous regarde. "
RépondreSupprimerJe ne suis pas certain que la France regarde encore Hollande.
Personnellement, je trouve très bien le discours du Gars Roseau. Il n'est que la stricte application de la doctrine libérale qui ne voit de progrès que dans la destruction de tout ce qui peut nous rattacher à un quelconque passé, y compris les lois protectionnistes appliquées scandaleusement aux médias et autres cultureux (lire ou relire n'importe quel bouquin de Michéa qui a très bien expliqué tout ça depuis des années).
Si les médias braillent, ce n'est pas pour la France dont ils se contrefichent, mais pour leurs petits avantages catégoriels alors même qu'ils dénoncent le protectionnisme pour les autres secteurs. On peut donc augurer que, pour qu'ils ne basculent pas dans le camp du mal (la nation), une compensation sera trouvée au détriment des ouvriers et/ou des agriculteurs. C'est bien dommage, car s'ils basculaient, le système vacillerait....
Le gars Huzac
Que la France exige la démission de barroso est un minimum.
RépondreSupprimerOn ne peut confier les négociations d'un traité transatlantique à un homme qui ne respecte pas les Etats qui lui ont confiait ce mandat.
Néanmoins, cela illustre parfaitement les visées de la Commission Européenne. Celle-ci vise à agir pour sa vision libérale de l'économie et contre les Etats dont elle veut faire de simples exécutant locaux de sa politique.
La Commission est l'ennemi d'une Europe européenne fondée sur les seules entités démocratiques valables : les Etats.
Je vous cite : "Mais pour qui roule José Manuel Barroso ? .../... Il est plus que paradoxal que celui qui doit mener les négociations commerciales au nom de l’Union Européenne prenne ainsi ouvertement le parti de l’étranger"
RépondreSupprimerPardonnez par avance ma réaction, mais je trouve étonnant que vous vous posiez encore ce genre de question !!!
Il est évident que l'UE est un instrument au service de la domination américaine...
Pour en revenir à mon intervention d'hier, je ne peux être que frappé par la vision à mon sens tronquée de votre pensée à ce sujet.
Je sens au fil de vos billets une certaine avancée dans cette prise de conscience. Je le répète : on ne peut à la fois se revendiquer du Général de Gaulle et ne pas mettre de la distance dans la relation atlantique en considérant les États-Unis autrement qu'une puissance impériale...
Cordialement.
Pimo29
@Laurent Pinsolle,
RépondreSupprimerje crois au contraire que la seule réponse à cette sortie de JM Barroso est le mépris, et qu'il ne fallait absolument pas la relever.
Franchement, tout ce que peut dire ce personnage, écoeurant d'obséquiosité envers les Américains, me laisse profondément indifférent, et pour une raison simple: la crise de 2008 a révélé sa profonde nullité!
Dès lors, réagir contre lui permet de montrer qu'il existe, alors qu'il est insignifiant, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il siège à la présidence de la Commission Européenne.
Sinon, cette exception culturelle me laisse un goût amer à la bouche, car pour moi, elle devrait être une norme! Elle sert d'alibi au fait qu'on est en train d'accepter contre notre volonté et sans consultation l'aliénation de nos moyens de production aux Américains: en clair, ce traité de libre-échange justifierait à LUI SEUL LE RETRAIT DE LA FRANCE DES TRAITES EUROPEENS!
Sans indépendance industrielle, notre pays sera transformé en musée! Ce qui est malheureusement cohérent avec la mesure d'exception culturelle.
D'ailleurs, cela démontre les priorités du gouvernement en terme de création de richesses: la culture et rien d'autre! Bref, une civilisation de loisir...
On peut alors se demander pourquoi le volontarisme du gouvernement socialiste ne s'applique pas à d'autres domaines pour défendre nos intérêts économiques, notamment nos industries et notre agriculture; serait-ce la preuve que les socialistes, tout comme la droite à l'origine même du concept d'exception culturelle, sont indifférents au sort funeste des travailleurs?
CVT
Bonjour,
RépondreSupprimerIl me semble que le plus grave ce n'est pas que Hollande se fasse "insulter", mais que les negociations soient desequilibrees des le depart, avec des negociateurs europeens qui sont clairement prets a lacher un maximum pour les USA. Et ce qui vaut pour la culture est certainement vrai pour les autres dossiers (industrie, agriculture,..).
Donc meme si Barroso n'avait rien dit, ou demissionnait, le principal probleme resterait et je n'ai aucune confiance dans nos gouvernants (PS+UMP) pour resister aux tendances liberales/atlantistes de la commission (et des pays qui sont sur cette ligne).
Par ailleurs, d'apres ce que j'ai cru comprendre a la radio (meme de la part d'europeiste forcene comme J.D. Giuliani !!!), il n'est pas clair que l'Europe ait quoi que ce soit a gagner a ce traite.
- actuellement, les echanges sont deficitaires pour les USA, et leur objectif est aussi de reduire leur deficit, donc de baisser les surplus europeens.
- les tarifs douaniers etant tres faibles, il s'agit surtout d'uniformiser les normes, ce qui va generalement faire baisser les normes UE pour se rapprocher des normes US (je suppose que les lobbys sont pour...)
- une integration encore plus poussee va favoriser les delocalisations vers les USA (zone dollar)
- le traite n'engage les USA qu'au niveau federal, et les etats US restent libres de leur politique locale (achats publics preferentiels pour les productions locales, type Buy American Act), alors que la commission engage tous les etats UE.
Comme CVT, je trouve exasperant que l'elite bien-pensante artistes/medias ne s'inquiete que lorsque ses interets immediats sont en jeux, en sortant les grands arguments sur la "culture", mais accepte sans pb la liberalisation/delocalisation de tous les autres secteurs en donnant des lecons de morale ("germanophobie", "peur des reformes", "refus de l'ouverture au monde") au reste de la population.
Malheureusement, les dirigeants sont assez malins pour ne s'attaquer a ces interets qu'en dernier, une fois que tout le reste a ete brade...
il est inutile de faire de la réclame pour cet individu si nous lui ouvrons la tète a la scie tréphine nous nous apercevrons qu'il a un étron a la place du cerveau
RépondreSupprimerCe qui m'inquiète, c'est que Barroso ne prend même plus la peine de dissimuler ses propos. Au départ, ce projet de zone de libre échange était prévu pour 2015. De toute évidence, Barroso veut le faire aboutir avant les élections européennes de 2014. Il semblerait que, pour lui au moins, ce soit chose faite.
RépondreSupprimerNous devons par tous les moyens créer un vaste mouvement qui pourrait commencer par obtenir la positon officielle des dirigeants de l'UMP et du PS (solferino) sur ce projet. Il me semble qu'ils y sont tous favorables mais ne veulent pas le dire, selon une technique éprouvée (conseillée par les Américains au trio Schumann, Monnet, Marjolin)
Barroso pense peut-être que le point de non-retour est déja franchi et que les masques peuvent tomber...
D'accord avec vous. Ces gens jouissent désormais d'une impunité totale et le savent. Ils n'ont plus besoin de maquiller leurs projets. Le gouverneur hollandais de la France va baisser son froc en souplesse.
SupprimerLe Gars Huzac
Mais Hollande ne baisse pas son pantalon, il adhère complètement au libéralisme. Il faut cesser de croire que la gauche française est autre chose qu'une assemblée de bourgeois libéraux. Ils se sont juste cachés derrière les "nécessités" européennes pour ne pas se faire gronder par leurs électeurs. La vérité aujourd'hui éclate au grand jour.
SupprimerLolo Pinsolle, le chevalier qui défie le master de l'UE...Quoi d'important là-dedans? Confirmation de l'arrogance de la Com et de son travail en faveur des USA, c'est de plus en plus visible.
RépondreSupprimerIl est important d'analyser les résultats des partielles. La dernière présentait quelque chose de spécial, l'entrée en lice du dirigeant de l'UPR. Je crois qu'il a fait moins de un pour cent, pas trois, un. Y-avait-il d'autres républicains? Le FN semble démontrer qu'il est la seule alternative aux conformistes. Il faut y réfléchir.
Jard
Pour le volet agricole :
RépondreSupprimerhttp://agriculture.eelv.fr/folie-furieuse-dintegrer-lagriculture-dans-laccord-de-libre-echange-transatlantique/
Merci pour ce billet indispensable.
RépondreSupprimerL’exception culturelle ou quand De Gaulle inventait l’eau sèche http://institutdeslibertes.org/lexception-culturelle-ou-quand-de-gaulle-inventait-leau-seche/
RépondreSupprimerL'exception culturelle je dis oui, mais seulement sur un quota d'oeuvres française a respecter dans nos médias. Le reste doit disparaître. Les artistes doivent vivre de dons privés, mécènes, et de la vente de leur art. Les français n'ont pas a payer pour tout un tas de chose qu'ils ne financeraient pas d'eux-même.
Raymond Boudon « Les intellectuels Français n’aiment pas le Libéralisme, parce que, dans un régime Libéral, ils seraient payés à leur vraie valeur »
@JP,
Supprimerje nuancerais les propos de Raymond Boudon: les intellectuels français aiment le libéralisme, mais pour les autres :)))!
CVT
Là, je préfère m'abstenir, tout ce qui est dit, c'est de la répétition, du bla bla bla, qu'il faut cesser et agir !!!!
RépondreSupprimerOn connait la situationb, elle n'est pas récente
Hélas
Eh oui. Il ne faut pas laisser passer cela, sur le plan du principe. Les cinéastes et artistes montent d'ailleurs au créneau.
RépondreSupprimerMais le pire de cette situation, c'est qu'on sait bien que les bénéficiaires de cette politique (grandes consciences cinéastes...) nous ch**ent dessus par ailleurs pour les autres mesures régulatrices possible, et nous empoisonnent de politiquement et d'historiquement correct.
@ Rodolphe
RépondreSupprimerBien d’accord.
@ CVT
Je crois que c’est Michéa ou Lordon qui expliquent qu’une fois que les anciens maoïstes se convertissent au néolibéralisme, alors ils ont une foi encore plus dogmatique (ils ne peuvent pas se renier deux fois).
@ Le gars Huzac
Je crois que tout ceci peut provoquer une prise de conscience des journalistes
@ DAF
Bien d’accord
@ Pimo29
Pas si évident tout de même. Je crois malheureusement que la soumission est volontaire. Il est bien évident qu’en tant que gaulliste je suis partisan d’une stricte indépendance à l’égard des Etats-Unis et le refus de leur impéralisme naturel.
@ CVT
Pas d’accord. Je pense que cet épisode est très révélateur et peut faire basculer certaines personnes. Bien d’accord sur la suite.
@ Anonyme
Les deux sont graves, même si les problèmes subsisteraient sans Barroso. J’y reviendrai demain.
@ Patrice
Ce n’est pas vraiment de la réclame.
@ Cliquet
Tant mieux, ce comportement va choquer les citoyens et nourrir une révolte démocratique.
@ Jard
Ce n’est qu’une partielle avec un contexte bien particulier. La prochaine étape d’importance sera en 2014.
@ Anonyme
Merci
@ JP
Merci pour cette réflexion.
Hollandréou est en-dessous de tout et il en apporte quotidiennement la preuve comme Sarkozy démontrait chaque jour qu'il avait autant de convictions que de respect pour les Français.
RépondreSupprimerAu-delà de l'attitude "inadéquate" d'Hollandréou, la vraie question qui se pose est extrêmement simple : quel est l'intérêt pour l'UE de rechercher des accords bilatéraux avec les Etats-Unis ?
Aucun, sauf pour les multinationales. Comme d'habitude, ce qui est bon pour elles s'impose à nous quel que soit le prix à payer.
Mercredi 19 juin 2013 :
RépondreSupprimerChypre est bien partie pour redevenir le cauchemar des Européens.
Car, pendant ce temps, l'économie chypriote se désintègre progressivement. Les prévisions de la troïka étaient de toute évidence irréalistes. Le PIB chypriote va reculer de 9 % cette année, peut-être 5 % selon le FMI l'an prochain, En deux ans, la richesse du pays sera réduite de 15 %. Même la Grèce n'a pas connu une telle cure. Les mesures d'austérité imposées par la troïka pèsent bien sûr, mais c'est surtout l'absence de vrai secteur bancaire et d'investissement en raison du contrôle des capitaux qui asphyxie l'économie chypriote. Tout ceci amène l'absence absolue de confiance dans l'avenir qui gèle encore le fonctionnement de l'économie. Et cette fois, il sera difficile de faire admettre que cette potion permettra d'assurer la « croissance future » du pays.
Quitter l'euro est-il une solution ?
En réalité, la zone euro est devenue un enfer pour Chypre. Il est désormais difficile de penser qu'une sortie du pays de l'UEM - aussi catastrophique soit-elle - donne lieu à une situation pire que celle que connaît le pays aujourd'hui. Sans doute, les Chypriotes devront-ils compter avec l'inflation générée par la dévaluation rapide de leur monnaie. Sans doute, l'Etat chypriote, devenu insolvable et incapable d'emprunter sur les marchés, devra-t-il serrer les vis. Mais, du moins, une nouvelle monnaie permettrait de faire fonctionner à nouveau l'économie, en particulier le système bancaire.
Prendre le risque de laisser sortir Chypre ?
La question se pose donc à nouveau de savoir si Chypre doit rester ou non dans la zone euro. Si l'Europe pense pouvoir régler le problème en l'ignorant, elle se trompe. Une sortie de l'île de la zone euro pourrait coûter cher à cette dernière. L'OMT, dont se vante tant Mario Draghi, le gouverneur de la BCE mais qui n'est encore qu'une menace, pourrait bien alors devoir être actionné. Les marchés seraient en effet tentés de tester la BCE sur le fameux « whatever it takes » (quoi qu'il en coûte) pour sauver l'euro de Mario Draghi. Or, ce dernier doit craindre un tel scénario, lui qui n'a pas encore, malgré ses promesses, publié le cadre légal de l'OMT (9 mois après son annonce !). Sans compter que si Nicosie quitte la zone euro, il y a fort à parier que le MES et la BCE doivent encaisser des pertes. Que l'Europe se méfie donc : la bombe chypriote est encore bourrée d'explosifs. Et c'est ce qu'a voulu dire Nikos Anastasiadès avec son appel au secours. L'ignorer serait inconscient.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130619trib000771239/chypre-est-bien-partie-pour-redevenir-le-cauchemar-des-europeens.html
A propos de l'UE et des motivations de sa politique menée au profit des transnationales : "Grâce à l'ouverture et à l'expansion de l'Union européenne, E.ON AG - une société allemande au chiffre d'affaires de 86,75 milliards d'euros en 2008 - est parvenue à s'établir dans le secteur stratégique de l'électricité dans les pays de l'Europe de l'Est".
RépondreSupprimerDe plus, la filiale française va "dès 2013 fermer cinq de ses centrales à charbon de plus de 40 ans, dont trois fonctionnent avec des dérogations leur permettant de ne pas respecter les normes de pollution".
Une belle illustration de l'Europe d'aujourd'hui.
@ Démos
RépondreSupprimerJe suis bien d’accord…
@ BA
Merci pour l’info