dimanche 30 juin 2013

DSK, Tapie, Cahuzac : la semaine de la honte


C’est encore une semaine pénible que nous avons traversée, où de nombreuses affaires ont fait la une de l’actualité, donnant l’impression d’un tous pourri inquiétant pour notre démocratie. Dominique Strauss-Kahn, Bernard Tapie et Jérôme Cahuzac sont sortis de leur silence, pour le pire.



DSK : un valet de la finance au Sénat

Mais qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête des sénateurs pour inviter Dominique Strauss-Kahn afin d’entendre son opinion sur la crise ? Certes, il a été le patron du FMI, mais cette invitation solennelle à un personnage aussi sulflureux tombait bien mal en pleine audition de Jérôme Cahuzac et alors que Bernard Tapie était entendu par la justice. Elle a néanmoins eu l’intérêt de nous montrer à nouveau (pour ceux qui en doutent encore) que la sociale-démocratie (qui n’a de sociale et de démocratie que de noms) a totalement capitulé devant la finance, oubliant Roosevelt et Keynes.

Le conférencier de luxe a tenu des propos qui tournent le dos aux leçons des années 1930 mais qui siéront sans doute davantage à ses possibles clients. Pour lui, « incriminer la finance dans le désastre économique que nous vivons (…) a pour moi à peu la même pertinence qu’incriminer l’industrie automobile quand on parle des morts sur la route ». Il a fait pesé le gros de la responsabilité de la crise sur les comportements individuels et a qualifié la taxe sur les transactions financières de « vaste illusion » et « que la finance redouble d’innvations qui lui permettraient de (la) contourner ».

Bernard Tapie essaie de se défendre

Cette semaine, l’ancien ministre était entendu par la justice au sujet de l’arbitrage et a été mis en examen. Il a également publié un livre pour se défendre, affirmant qu’il n’avait rien coûté aux contribuables et qu’au contraire, qu’il avait rapporté à la collectivité. Mais ces gesticulations médiatiques ne retirent rien au fait qu’il a obtenu un chèque de 403 millions d’euros (dont 45 de préjudice moral) de la collectivité. Qui plus est, outre la contestation de la voie de l’arbitrage (l’Etat vient de déposer un recours), on peut contester le bienfondé de l’affaire : Bernard Tapie n’avait pas à toucher un centime.

Dans son livre, l’homme d’affaires soutient que Nicolas Sarkozy n’est responsable de rien, qu’il ne serait pas intervenu en faveur de cet arbitrage, mais la ficelle est un peu grosse. Il est tout de même difficile d’imaginer ce chef de l’Etat qui refusait tellement de déléguer qu’il éclipsait tous ses ministres n’ait pas été mis dans la boucle pour choisir la procédure. En outre, on peut toujours questionner les raisons qui font qu’il a reçu si souvent Monsieur Tapie juste avant et après son élection : n’avait-il pas de choses plus urgentes à faire que régler le différend qui existait entre l’Etat et Bernard Tapie ?

Jérôme Cahuzac ne semble rien regretter

Enfin, l’ancien ministre du budget était entendu par une commission parlementaire au sujet du scandale de son compte bancaire détenu à l’étranger. Et le moins que l’on puisse dire est qu’il ne semble pas accablé de regrets ayant estimé sur Europe 1 être « le bouc émissaire idéal de toutes les turpitudes politiques », comme s’il était le seul homme politique à avoir vu son destin brisé par des comportements répréhensibles et manquant singulièrement de recul sur l’énormité qui consistait à accepter le ministère du budget d’un gouvernement socialiste en ayant caché plus d’un demi-million en Suisse.

Du coup, il s’est permis de ne pas répondre à beaucoup de questions qui lui étaient posées, notamment sur son compte dans la banque Suisse Reyl, puis au transfert de l’argent qu’il y avait à Singapour pour se protéger de l’éventuelle collaboration des autorités du pays avec la France. Sur Europe 1, il a eu le culot d’affirmer qu’ils « m’ont tous jugé par avance, même ceux qui se disaient mes amis », comme s’il y avait encore le moindre doute sur sa culpabilité, que lui-même a fini par admettre le 2 avril, grâce à l’action déterminée de Médiapart, et malgré les critiques des uns et des autres.

Bref, il est heureux que cette pénible semaine se termine. Non pas pour fermer les yeux sur des affaires qui doivent être jugées, jusqu’au bout, mais pour laisser place au débat politique, au vrai. La France mérite bien mieux que Dominique Strauss-Kahn, Bernard Tapie et Jérôme Cahuzac.

17 commentaires:

  1. De toute façon, si les "socialistes" avaient voulu rendre impossible la désertion fiscale, et s'ils étaient socialistes, ils n'auraient pas dérégulé la finance, et ils auraient instauré un monopole d'Etat sur les activités bancaires et financières. Or ils n'ont même pas séparé les banques de dépôts et les banques d'affaires. On a affaire à des ectoplasmes.

    Je vous recommande cette interview d'Estelle Grelier par Magali Pernin, c'est vraiment édifiant. Figurez-vous que ce "projet européen" n'est pas leur "projet européen". Mais surtout ce n'est pas un "projet européen", c'est une politique économique de droite inscrite dans un traité international. Il n'y a pas de "projet européen". Il y a un projet ordolibéral (auquel les "socialistes" souscrivent, auquel ils participent). D'ailleurs Mario Draghi a été très clair là-dessus

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  2. Bonjour,

    Un commentaire hors-sujet si je peux me permettre...

    L'affaire Snowden a des developpements interessants (je me doute bien que vous ne pouvez pas tout discuter, et que cela sort de la ligne eco du blog, mais cela peut etre interessant).
    On apprend (Spiegel/Le Monde) que la NSA espionne les diplomates UE (a Washington, l'ONU, et aussi le conseil europeen a Bruxelles...). Cela ne m'etonne pas (on sait depuis longtemps que les USA espionnent aussi les industriels comme Airbus, etc...).
    Meme Cohn-Bendit demande un arret des negociations sur le traite de libre-echange USA-UE tant qu'un accord sur la protection des donnees n'est pas signe...
    J'ai l'impression qu'en France on (medias/PS/UMP) fait profil bas (? je ne regarde pas la tv).

    Malgre les declarations d'indignation de certains responsables UE (Schulz), je pressens que l'Europe va se coucher comme d'hab.
    Cela montre bien que les discours sur "l'UE nous rend plus fort" sont completement vides, et que l'UE ne sert en aucune facon a augmenter notre rayonnement/influence/puissance dans le monde... que ce soit sur le plan commercial/geopolitique/securitaire.

    (PS: je ne repproche pas aux USA d'agir comme cela, mais aux europeens de laisser faire, ce qui est une forme d'encouragement/feu vert aux USA).

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  3. Laurent
    Pas de détail, les scandales, tous les scandales et les corruptions de ces dernières décennies sont l'oeuvre soit de l'UMP ou du PS.....les solidaires du SYSTEME...
    Ce système qui nous gouverne depuis 40 ans, ne mérite plus qu'on s'en préoccupe.
    Si on veut parler de leurs affaires, il faut surtout dénoncer leurs pratiques : leur corporatisme, leur collusion avec le CAC 40, avec la finances, avec la défense d'une fonction pléthorique qui nous coute 10% du PIB par rapport à nos voisins européens....
    La pléthore de commissions théodules pour replacer les leurs (politiciens et fonctionnaires) la laxisme et les sureffectifs dans les administrations, l'absentéisme devenu une règle un droit avec, en outre, pas de journées de carence...
    Ces différences avec la majorité des travailleurs du public que l'on retrouve aussi au moment de la retraite : il faut le dire TRES FORT, il faut le redire HELAS, la FORTE VOLONTE nécessaire pour y remédier n'existe pas : JE NE L'ENTENDS PAS BEAUCOUP ???
    pas suffisamment !!!

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  4. @ Joe Liqueur

    Bien d’accord. Merci pour le lien.

    @ Anonyme

    Bien d’accord. Ils vont finir par se coucher. Il faut que je fasse un papier

    @ Gilco

    Pas si pléthorique sur la fonction publique d’Etat, même s’il y a des économies à faire sur tous les comités théodule. Il faut une égalité de traitement.

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  5. @laurent,
    Excuses moi, mais je ne peux que faire part de mon ressenti ....
    Quand je vois faire les employés de mairies, le personnel hospitalier, les employés de l'équipement etc... leurs cadences,leurs méthodes de travail (organisation, prévision....)je suis bien obligé de réagir.
    Nous avons certes une vision différente, je crois que la réalité se mesure beaucoup mieux dans nos provinces, qu'elle ne se mesure à l'échelon parisien ?
    Le fonctionnement de la Sécurité sociale et des services sociaux etc... OH LA LA
    Cordialement

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    1. @ glico56

      Je vis et travaille en province. Et je n'ai pas du tout la même vision des choses. Je connais des fonctionnaires qui glandent à longueur de journée, mais d'autres aussi qui se tuent à la tâche. Quant aux dysfonctionnements ils sont forts nombreux aussi dans le privé. Et les boîtes qui en souffrent ne font pas forcément faillite : on se contente souvent de « dégraisser » en licenciant quelques malheureux et le tour est joué. Renseignez-vous un peu sur l'efficacité supérieure que vous semblez attribuer faussement au secteur privé : Christine Kerdellant, Le prix de l'incompétence. Histoire des grandes erreurs de management, Denoël, 2000.

      Quand une administration gaspille plusieurs millions par an, on l'explique par la gabegie et l'irresponsabilité propre au secteur public. On réclame des têtes. Mais quand JP Morgan fait plusieurs milliards de pertes à cause des prises de risques inconsidérées d'un trader, et que son PDG Jamie Dimon se justifie avec des arguments misérables mais suffisants pour conserver son poste, que faut-il donc mettre en cause ?

      La question des retraites des employés du secteur public ne peut être analysée avec objectivité qu'à condition de prendre aussi en compte l'évolution des rémunérations en cours de carrière. Sur ce point, le public est loin d'être privilégié. Encore faudrait-il prendre en compte les différences considérables qui séparent les fonctionnaires en termes de revenu réel du fait des divergences dans le système des primes : insignifiantes pour certaines catégories de fonctionnaires, ces primes représentent jusqu'à la moitié du revenu réel pour d'autres.

      L’absentéisme est essentiellement un problème de la fonction publique territoriale ou de la fonction publique hospitalière, où il est deux fois plus élevé que dans le secteur privé. Encore comparer les services publics à l’ensemble du secteur privé revient-il à comparer des activités qui ne sont pas les mêmes et des professions qui ne recrutent pas dans les mêmes catégories de population (la très forte féminisation des services publics administratifs a forcément un impact sur le taux d’absences pour congé de maternité, ou le taux d’arrêts de maladie pour troubles de santé liés à la grossesse, tandis qu’on y compte forcément moins d’arrêts pour accidents du travail que dans l’industrie, etc.).

      C’est aussi dans le domaine des collectivités territoriales que l’on a assisté à la plus forte croissance des dépenses publiques depuis trois décennies. C’est un des effets pervers d’une régionalisation mal pensée. À dévaloriser par principe, sans nuances ni réflexion approfondie, la fonction publique, on ne fait que créer de nouvelles illusions génératrices de futurs problèmes.

      La comparaison entre la France et l’Allemagne, tarte à la crème des diatribes anti-fonctionnaires (90 fonctionnaires pour 1000 habitants en France contre 50 en Allemagne) ne tient aucun compte des disparités démographiques et spatiales entre les deux pays, pas plus que du principe d’égal accès de tous aux services publics. Rien de plus simple que de faire des économies : il suffit en France d’adopter le modèle démographique allemand et de cesser de faire des enfants (d’où moins de crèches, d’écoles, etc.). On peut aussi laisser crever les espaces ruraux sous-peuplés. Cinq régions françaises ont moins de 60 hab/km² en moyenne, situation que ne connaît aucun Land allemand. À elles seules, ces régions représentent l’équivalent d’un gros tiers du territoire allemand en superficie. Permettre aux habitants de cette « France du vide » d’accéder malgré tout aux services publics, et dans des conditions satisfaisantes, a effectivement un coût.

      Bref, je ne suis pas contre la critique du poids excessif et de l'inefficacité de l’administration en France, ni contre la dénonciation de certains avantages coûteux des travailleurs du secteur public. Mais cela ne peut passer par les mêmes clichés indéfiniment ressassés.

      YPB

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    2. @YPB,
      Les mêmes clichés indéfiniment ressassés !!!
      Effectivement, votre commentaire est traditionnel de ceux qui ONT et VEULENT défendre des privilèges...
      Je ne vous ai jamais dit que les dirigeants des entreprises du cac 40 ne sont pas concernés par des abus énormes, ni le système financier ?
      Je parle tout particulièrement des classes basses et moyennes-basses ....
      Je maintiens qu'il y a des différences importantes entre PRIVE et PUBLIC, tant sur les salaires, les avantages, la retraite.
      Il y a aussi des différences sur les conditions d'emploi, l'assiduité et la rentabilité !!! oui, il faut en parler aussi ?
      Alors, je maintiens, je ne suis pas le seul.
      Si vous n'êtes pas contre le poids excessif de l'administration en FRANCE, faites comme moi, proposez pour alléger la CHARGE !!!
      La FRANCE se portera beaucoup mieux !!

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    3. @glico56

      « Je maintiens qu'il y a des différences importantes entre PRIVE et PUBLIC, tant sur les salaires, les avantages, la retraite.
      Il y a aussi des différences sur les conditions d'emploi, l'assiduité et la rentabilité ».

      Mais je vous en prie, faites votre démonstration, appuyée sur des faits précis et irréfutables. Je n'attends que ça. Pour l'heure, vous n'apportez rien de concret et de précis au débat sur le poids de la fonction publique en France, en dehors de préjugés, et de lieux communs poujadistes. Je n'y vois effectivement pas trace d'une connaissance précise des faits, au vu des amalgames grossiers que vous pratiquez.

      Un seul exemple, parmi bien d'autres possibles : la journée de carence. L'un des motifs du volte-face de l'État sur cette question a été le constat que les deux tiers des salariés du privé, du fait d'accords internes aux entreprises, restaient payés par leur employeur durant les trois jours de carence prévus par les textes. La création d'une journée de carence pour les fonctionnaires était donc loin de contribuer à aligner ceux-ci sur la situation des salariés du privé. Le deuxième motif a été la réticence des collectivités territoriales à appliquer la journée de carence dans leurs services, ce qui illustre ce que je disais des problèmes spécifiques de ce secteur. Mais dans ce dernier cas, c'est la responsabilité des élus locaux et de leurs pratiques clientélistes qui est à mettre en cause. Je ne demande qu'à m'associer à vous pour les dénoncer.

      La réalité est donc bien éloignée de vos amalgames. Certains salariés du privé galèrent, tandis que d'autres s'en sortent fort bien. Les mêmes différences s'observent dans la fonction publique, en termes de revenu réel comme de conditions de travail. Placer sur le même plan un enseignant d'un établissement en zone sensible et un inspecteur des impôts, sous prétexte qu'il s'agit de deux fonctionnaires de catégorie A n'a tout simplement aucun sens : ils n'ont ni les mêmes contraintes, ni les mêmes avantages, ni la même rémunération. C'est vraiment si difficile à comprendre ?

      « Alors, je maintiens, je ne suis pas le seul ». Ce qui prouve quoi ? Vous croyez que la répétition en groupe d'une illusion la transforme en vérité ? Ou vous pensez que le secteur privé a l'exclusivité du patriotisme ?

      YPB

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  6. Anonyme30 juin 2013 09:13

    La NSA obtient des bribes d'infos, ce qui totalement insuffisant. Par ailleurs, la vraie question est qu'avec beaucoup d'infos les décisions n'en sont pas pour autant valables.

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  7. C'est pas la semaine de la honte mais la France de la honte. Lorsque l’on constate les leçons que nous donnons à certains pays et le réalisme de nos « faiblesses », comment ne pas avoir honte de soi, à se revendiquer pays des droits de l’homme, et démocratie.
    Dernièrement, nous avons assisté à une Justice de la pensée politique digne d’un totalitarisme d’Etat.
    L’affaire Méric en est le support où la personne soupçonnée s’est vue dénoncée de tous les maux avant-même l’enquête judiciaire qui aujourd’hui nous apprend que le fautif se défendait d’une attaque frontale et de l’arrière, provoquée par celui, qui allait accidentellement en mourir.
    Le président Hollande et sa cour se sont ligué contre la bête désignée. A défaut de l’abattre on lui a appliqué une justice politique de la pensée. On ne parlait pas de droit de présomption mais d’accusation.
    Chaque semaine apporte son besant de mis en cause.
    Quand nos élites et affidés politiques, perdent le sens des lois et règlements, dans l’exercice du Pouvoir, que voulez-vous, qu'il arrive d’autres ?
    Les affaires, les magouilles, les mis en cause (et c’est pas fini). Il faut pas être naïf, la politique c’est sale.
    Pour s’enrichir, il faut voler les autres et pour convaincre en politique, il faut aussi tromper les autres en promettant beaucoup pour peu donner. Véritable marché de dupes qu’une majorité de français ne supporte plus.
    Finalement, les hommes font de la politique principalement, pour se servir en avantages, profiter d‘une position dominante et s’enrichir grassement. Ils sont immoraux par intérêts.
    C’est pourquoi, nous assistons le plus souvent, à des parvenus, des escrocs, des combinards, des cumulards, motivés par l’exhibitionniste médiatique et le sentiment d’être un citoyen au-dessus des autres. Ils veulent briller du sang et de la sueur des autres. Et lorsqu’ils sont pris dans les filets judiciaires, ils s’estiment responsables mais pas coupables. Célèbre phrase de Georgina, Dufoix, prolongée aujourd’hui avec Cahuzac, Tapie, DSK et bien d’autres …

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  8. Et ça continue ! Aujourd'hui au menu de notre nouvelle émission "les escrocs qui ont fait la France" deux experts de renom : un escroc multirécidiviste et un obsédé sexuel prennent la parole pour vous donner des conseils, le premier sur la morale en politique et le second sur la conduite de l'économie.

    Le plus écoeurant, c'est que ce sont des représentants, y compris élus, de nos fameuses "élites" qui leur donnent la parole.
    Entre nous, on est sur quelle planète là ? On est entré dans la quatrième dimension, non ?

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  9. @YPB,
    mes amalgames et votre anonymat ?
    Votre défense est bien connue, ce n'est pas VOUS, ce sont les autres. Associés à vos amis les syndicalistes, peut être l'êtes vous d'abord, pourquoi êtes vous opposés à l'ajustement dse salaires et avantages et les retraites ? POUR TOUS LES TRAVAILLEURS ? vous ne voulez pas, dites au moins pourquoi ? si ce que vous prétendez les gens sont si bien dans le privé ? la FRANCE manque d'entreprises, alors créez une entreprise !
    NON, monsieur l'argument est connu, vos arguments, c'est le mensonge ? vous manipulez les chiffres, vos amalgamez tout !
    Vous parlez des collectivités ou vous avez des collègues fonctionnaires territoriaux !!! ce sont aussi des fonctionnaires !
    Cependant vous parlez des hopitaux ou semble t'il le personnel hospitalier n'est pas fonction publique ?
    Et les salariés du parleme,nt des ministères etc.. et les élus dans les ministères et les collectivités vous trouvez aussi qu'ils sont malheureux ???
    Je suis tenté de croire que vos argements consistent à, défendre votre "petit camp ?"
    Et pour finir, concernant les journées de carence, vous mentez, dans les entreprises privées, il y a des mutuelles concernant les arrêts de travail monsieur !!!

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  10. @ Gilco56

    Attention aux généralisations. Il y a beaucoup de témoignages qui contredisent cela pour certains secteurs du service public où il y a des manques : les professeurs en primaire, les inspecteurs de l’hygiène (-20% en nombre et maintenant, on leur demande de vérifier le « fait maison »). Bien sûr, il y a des secteurs où l’on peut améliorer les choses (sans doute particulièrement la Sécurité Sociale et les collectivités territoriales), mais d’autres où il y a des manques.

    @ YPB

    Merci pour cette vision équilibrée des choses.

    @ Gaston

    Sur Méric, n’oublions pas quand même qu’il y a un qui a porté un coup mortel, et ce n’est pas lui (même si son comportement n’était clairement pas irréprochable, sa mort est extrêmement choquante et condamnable).

    Autrement, ce que vous dites rejoint finalement l’analyse de Stiglitz qui dénonce les rentes de situation.

    @ Démos

    J’ai failli faire un titre plus dur : opération poubelle à ciel ouvert…

    C’est hallucinant.

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  11. @glico56

    Inutile de vous énerver comme ça, c'est mauvais pour le cœur.

    YPB

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  12. @ laurent,
    OUI, je sais faire des différences !! l'E.N., excuses moi je ne partage pas !!!!, il y en a tant et tant qui n'on jamais enseigné de leur vie ?? la sécurité (compris alimentaire) OUI, la santé ? La réalité c'est un manque de GESTION .....
    @ anonyme, je ne m'énerve pas du tout. Il y a très longtemps que je débats sur ce sujet. j'ai annoncé les résultats de ce laxisme il y a des décennies..., car celà fait exactement des décennies que çà dure !!!!

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