Cette
semaine a été remplie par des polémiques sur les déficits. Gilles
Carrez, de l’UMP, a tiré le premier en annonçant que le déficit allait dépasser
80 milliards, ce que la
Cour des Comptes, présidée par le socialiste Didier Migaud, a confirmé,
alors que le gouvernement envoie des lettres de cadrage sévères.
Querelle
sur les comptes publics
La question
du déficit pubic pour l’année 2013 est une sacrée épine dans le pied de
l’équipe au pouvoir. Elle
avait promis de tenir les 3% de PIB de déficit en 2013. Mais le cocktail
amer de hausses d’impôts, décrété par lui-même et son prédécesseur, a fortement
pesé sur la croissance, pesant sur les recettes et limitant fortement la
réduction des déficits malgré les fortes hausses d’impôt, dans le même cercle
vicieux en œuvre en Grèce et en Espagne, dans une proportion moindre néanmoins.
Il
a fallu attendre le mois de mars pour que François Hollande reconnaisse qu’il
ne serait pas tenu.
Puis, il
a fallu attendre le mois de mai pour que Pierre Moscovici s’entende avec la
Commission Européenne pour repousser de deux ans le délai de retour à un
déficit à 3% du PIB, pour 2015. Du coup, le ministre de l’économie avait
fini par lâcher que le nouvel objectif pour cette année était d’un déficit de
3,7% du PIB, ce qui aurait supposé que les efforts d’ajustement devaient surtout
être réalisés cette année et que les années 2014 et 2015 permettraient de
desserrer la contrainte budgétaire. Les dernières nouvelles infirment cela
puisqu’il semblerait que le déficit 2013 soit plus haut que prévu.
Gilles
Carrez a délenché l’offensive en faisant mine d’oublier que le gouvernement
avait déjà annoncé un nouvel objectif à 3,7% du PIB et non à 3%, dénonçant un
dérapage de plus de 20 milliards. Mais aux petits arrangements avec la vérité
de l’UMP ont répondu ceux de Pierre Moscovici qui, peu à l’aise visiblement sur
l’atterrissage pour cette année (qui devrait être à nouveau révisé à la hausse)
a préféré critiquer l’opposition pour sa gestion passée, oubliant au passage sa
piètre performance. Pire, la
Cour des Comptes a annoncé qu’il faudrait un ajustement de 28 milliards d’ici à
2015.
Le vent
glacé de l’austérité
Comme
l’avait annoncé Jacques Sapir, les coupes de dépenses et les hausses
d’impôts pèsent sur la croissance et réduisent les recettes fiscales. Résultat,
alors que le déficit public s’établissait à 5,3% en 2011, il n’aura baissé que
d’un peu plus d’un point du PIB en 2013, laissant encore un effort important à
faire d’ici à 2015, ce qui va à nouveau peser sur la croissance et l’emploi,
dans un cercle vicieux infernal. Car au final, Hollande
est parti pour être plus rigoureux que Sarkozy (malgré la baisse des
effectifs de la fonction publique), en baissant les dépenses de l’Etat en 2014.
Jean-Marc
Ayrault a ainsi pu annoncer qu’il comptait faire ce qui n’avait jamais été fait
sous la Cinquième République. Si quelques ministères seront épargnés, les
autres seront très touchés. Cette même semaine, le
gouvernement a annoncé un vaste plan de report d’investissements publics
qui laisse à penser que l’Etat risque de tailler là où il ne le faut pas… S’il
faut naturellement veiller à dépenser l’argent de l’Etat avec responsabilité,
l’austérité au ralenti dans laquelle nous rentrons un peu plus risque de peser
plus encore sur la croissance et compromettre l’équilibre des comptes…
La
Cour des Comptes a fourni un abécédaire de la réduction des dépenses publiques
au gouvernement, qui consiste à rabotter partout un petit peu. Mais cette
vision des choses est mauvaise. Non seulement, elle devrait proposer une
réforme d’ensemble de la fiscalité, mais elle devrait surtout penser
croissance.
Et pourtant "vos dépenses sont mes revenus, mes dépenses sont vos revenus..."
RépondreSupprimerDe manière intéressante, Nicolas Dupont Aignan avait justement comparé la politique de François Fillon d'abord puis celle de Jean Marc Ayrault a celle de laval en 1935 et de la même manière, la baisse des dépenses publiques avait creusé le déficit, qui atteignait quand même 5,5% du PIB après cette cure d'austérité. Les similitudes sont frappantes entre les politiques actuelles et celle menées dans les années 1930.
RépondreSupprimerArthur
Laval était deja un social democrate c'est a dire un imposteur qui se courbe devant tous les puissants de passage. Et notons que l’austérité des années 30, Laval mais aussi ses predecesseurs, avait même affaibli la défense nationale, avec notamment un manque d'avions modernes, à l'époque ou en en avait le plus besoin. Là ou les considerations bassement financieres finissent par couter infiniment plus que de l'argent.
Supprimer@A-J Hollebecq
RépondreSupprimer- Si vous êtes fonctionnaire vous pouvez dire qu'une partie de mes dépenses (impots) sont vos revenus
- Par contre si vous n'êtes pas fonctionnaire, que vous êtes comme moi, vous ne pouvez pas dire que vos dépenses sont mes revenus ?
G.P.
L'Etat ne fait il pas travailler les entreprises ?
SupprimerVous faites partie de ceux qui croient que l'argent des impots est jeté dans une sorte de trou noir ?
Cela va finir par une troisième guerre mondiale !
RépondreSupprimerAu début de la crise des subprimes en 2007, je pensais que ça aurait des conséquences en France mais que 3 ans permettrait de redresser l'économie. Eh bien je me trompais.
RépondreSupprimer3 ans après j'en suis venu à penser qu'on assisterait à un lent déclin qui est en cours et pas près de s'arrêter, il y en a pour quelques années encore et je suppose qu'une majorité de français pense de même qui vont économiser, réduire leurs dépenses de consommation et d'investissement. Je doute que l'Euro dure plus de 5 ans dans ces conditions.
Dogmatisme, absence de vision, manque de courage caractérisent l'(in)action des dirigeants français et les préconisations des organismes publics tels que celles de la Cour des comptes.
RépondreSupprimerLa seule chose que les uns et les autres sont capables de réaliser, c'est de saupoudrer les mesures et de se limiter à des choix aussi essentiels que : et je retire un pour cent par ci, et j'augmente un taux de cotisation de deux pour cent par là, le tout à l'avenant..
La grandeur, le souffle et l'ambition de la politique remplacés par des calculs de "petits boutiquiers" manquant d'envergure et d'imagination, mais pas du sens de leurs propres intérêts.
La Cour des Comptes est dirigée par un socialiste donc vérolée par l'idéologie néolibérale et ses dogmes budgétaires imbéciles! Réduire la dépense publique alors que nous sommes en récession ne fait que contribuer à l'aggraver cf Laval en 1935!
SupprimerFaire des politiques d’ajustement drastiques en France pour réduire les déficits est pénalisant dans le cadre institutionnel de l’euro. Écouter l’économiste Jean-Pierre Petit dans la vidéo « Il faut quitter l'euro », lequel ne partage pas forcément toutes les idées de Laurent Pinsolle, mais qui estime qu’il serait préférable de mettre en œuvre ces politiques en sortant de l’euro pour qu'elles soient plus efficaces :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=wtGQfR0ePxY
Au début du mois de février 2013 Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg se plaignaient de l’appréciation de l’euro qui venaient d’intervenir du fait d’un apaisement de la crise de la zone euro :
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130201trib000746435/l-euro-est-fort-peut-etre-trop-fort-selon-moscovici.html
Selon une étude de l'Insee, datant de 2008, une appréciation de 10% de l'euro par rapport aux autres devises se traduit par un recul significatif de la croissance économique en France, de l'ordre de 0,5 point de PIB par an. Article: "L'euro est-il responsable des fermetures d'usines en France? »
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/l-euro-est-il-responsable-des-fermetures-d-usines-en-france_371444.html
Cette étude de l’INSEE démarre en disant : « Depuis 2002, le taux de change de l’euro par rapport au dollar augmente presque continûment : l’euro s’est ainsi apprécié de 8,2 %par an en moyenne, passant de 0,88 dollar pour un euro au premier trimestre de 2002 à une parité de 1,58 en avril 2008 »
http://www.insee.fr/fr/indicateurs/analys_conj/archives/juin2008_d2.pdf
Le plus bas de l'euro est atteint le 26 octobre 2000 : 1 EUR = 0,8252 USD. Le plus haut est atteint 15 juillet 2008 : 1 EUR = 1,6038 USD.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Euro/dollar
Lorsque l’euro atteint son plus haut en juillet 2008 on n’est plus très loin du déclenchement de la crise de la zone euro. Évidemment il y a un lien entre ces deux faits. Il faut rappeler que c’est durant cette période d’appréciation de l’euro que la Balance commerciale de la France, qui était encore excédentaire en 2002, est devenue déficitaire et que depuis elle est tout le temps déficitaire. Un manifeste pour le « recouvrement de la souveraineté économique, monétaire et de la citoyenneté » de l'Espagne nous apprend que « Au cours des 14 années écoulées depuis la création de l'euro en 1999 jusqu'à la fin de 2012, le déficit commercial cumulé a été de près de 700 milliards d'euros, qui a été financée par emprunt à l'étranger ».
http://salirdeleuro.wordpress.com/
Que passerait-il aujourd’hui si la France, deuxième économie de la zone euro, se mettait à être le bon élève de l’euro en réduisant massivement les dépenses publiques et en abaissant le coût du travail ? Et bien en remerciement l’euro s’apprécierait sans problème de 10%, voir plus, par rapport à toutes les monnaies étant donné le fonctionnement démentiel avéré des marchés financiers qui n’hésiteraient pas à refaire de l’euro une monnaie de plus en plus forte même si la zone euro a un handicap avéré de croissance par rapport à d'autres zones monétaires. Si par chance on évite une telle appréciation, les effets récessifs des « dévaluations internes » et les problèmes de multiplicateur budgétaire sont maintenant bien connus pour les pays en crise de la zone euro et devraient être présents aussi pour la France en période de cure.
Saul
(comme souvent ma fonction "répondre" ne fonctionne pas...)
RépondreSupprimerRéponse à @gilco56: 29 juin 2013 10:54
J'ai écrit "vos dépenses sont mes revenus, mes dépenses sont vos revenus..."
Je maintiens , c'est une loi générale qui représente l'ensemble de la circulation monétaire dans un pays (entre agents non bancaires) entre le moment où la monnaie est créée ex nihilo par une banque commerciale et le moment où cette même quantité de monnaie est détruite lors du remboursement du crédit ;-)
"Vos" représente "vous tous", pas seulement vous en tant que Gilco. Mes (propres) revenus seront bien issus des dépenses de tous, ... et MES dépenses participeront bien à l'ensemble des revenus de "tous", que je sois ou que vous soyez ou non fonctionnaire.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe viens d'ecouter "l'economie en questions" sur Fr.Cult., qui est toujours tres "dans la ligne" (pas un seul invite legerement euro-sceptique depuis 3 ans...), mais a propos du budget ils parlaient du rapport de la cour des comptes.
Ph. Martin et X. Timbeau deploraient que dans ce gros rapport il y a 1 seule page tres vague sur les "multiplicateurs budgetaires" qui sont supposes etre faibles autour de 0.5, alors que meme le FMI a reconnu qu'ils avaient ete sous-estimes. Ces 2 invites s'indignaient (tres moderement), car c'est un point clef (d'ailleurs tres souvent mis en avant par J.Sapir sur son blog), et taxaient meme la Cour (et le gouvt) "d'incompetence" (la cour a une approche juridique/comptable, comme son nom/fonction l'indique, plutot qu'economique) et de navigation a courte vue (bien que Ph.Martin et X.Timbeau soient pour la baisse des depenses a moyen terme pour reduire la dette).
Mais il y a peu a esperer, car comme ils le remarquaient, Hollande a place la Cour des Comptes au centre de sa strategie, et adopte la meme attitude comptable sans grande vision.
Ce qui est etonnant, c'est que comme pour l'UE des gens serieux ont souleve ces problemes depuis plusieurs annees, mais une partie des dirigeants n'en tient aucun compte. Ils doivent esperer un "miracle" de reprise mondiale d'ici 2017 pour redresser la situation, sinon c'est incomprehensible...
La Cour des Comptes a confirmé les pressentiments des observateurs attentifs: la France ne tiendra pas son objectif de réduction du déficit public à 3,5% cette année. La cible sera plutôt à 4%.
RépondreSupprimerPersonne n’est surpris, bien évidemment, d’entendre la Cour des Comptes annoncer un déficit public calamiteux en fin d’année. Il suffit d’entendre les palinodies gouvernementales sur les réformes et les objectifs de la politique économique pour comprendre que, dans les allées du pouvoir, personne ne se préoccupe vraiment de la situation des finances publiques, et personne n’a la moindre intention de mouiller la chemise pour rétablir l’équilibre budgétaire. L’époque où les élites se considéraient comme liée par un pacte avec l’intérêt général est bel et bien finie: l’époque est au laxisme, au contentement béat, et aux réjouissances courtisanes en attendant que le monde s’effondre.
http://www.eric-verhaeghe.fr/deficits-publics-les-pepites-de-la-cour-des-comptes/
Tout à fait d'accord, la notion d'intérêt général est devenue ringarde, elle a été remplacée par la compétition de (presque) tous contre (presque) tous, les privilégiés restant privilégiés, vivant et se reproduisant dans leur milieu, comme l'ont montré les Pinçon-Charlot. .
SupprimerAussi, voyons les choses comme elles sont et non comme nous voudrions qu'elles soient. Nos pseudo élites forment une caste. Elles ne voient pas et ne veulent pas voir le monde et les hommes tels qu'ils sont. Mieux, elles s'en moquent pour ne pas dire plus.
Le fait qu'elles déclarent qu'il n'y a pas d'alternative, se conçoit d'ailleurs aisément. Purs produits de l'establishment, à l'image d'Hollande, leurs représentants veulent bien faire l'effort de travailler leur com', mais en aucun cas de remettre en cause le système qui les a placés là où ils sont.
Cela est insupportable pour nombre d'entre nous et le pire est que ces soi-disant élites se comportent avec le même mépris, la même indifférence, si ce n'est la même violence, vis-à-vis des citoyens que nous sommes, que les monarques d'antan, allant jusqu'à anéantir de manière préventive toute confrontation.
Cela ne durera pas.
Ce qui est à la fois intéressant et révélateur, c'est que la France confirme (pour le moment, mais je doute que la tendance change brutalement) un phénomène qu'on n'observe pas partout : appauvrissement progressif de la population et dégradation de la balance commerciale malgré cela. Un cocktail assez explosif...
RépondreSupprimerC' est marrant, on court tous après l' argent alors que c' est l' homme qui la crée via la banque centrale.
RépondreSupprimerj' ai un client qui est une multinationale .Cette entreprise est dans la vie quotidienne mais son argent est dans des paradis fiscaux comme le Delaware.
Tous cela pour dire que la France est un patient à qui on fait des saignées en attendant qu' il guérisse.
Souvent , lorsque j' ai le temps , je prends la Nationale au lieu de l' autoroute pour Paris. C' est impressionnant ce qu'on fabriquait en France: ustensile de cuisine,électroménager, outils de dentiste etc...
C' est marrant , parce qu' en Allemagne, ils n' ont pas encore tous bazarder à l' étranger.
Miser tous sur l' aéronautique ou la nucléaire est risqué. Un jour , peut être, nous deviendrons argentins, brésiliens ou Malaisiens , et nous reprendrons le contrôle des capitaux et insisterons à produire en France.
ils n'ont fait qu'augmenter les impôts, l'inverse de ce qu'il faudrait faire pour créer un boom de croissance, d'attractivité, d'investissement, d'innovation, d'emplois, de consommation. Et ça, désolé, ça n'a rien de libéral, ni même d'ultraliberal.
RépondreSupprimerLes impots responsables de tout comme d'habitude et sans faire aucun discernement entre les impots qui gênent la consommation et les impots de salubrité économique qui empêchent la concentration de tout le patrimoine national en quelques mains, qui n'ont fait aucun effort a part reinvestir une fortune passée. Phenomene naturel du capitalisme que vous ignorez toujours.
SupprimerC'est pas comme si il y'avait pendant les trente glorieuses 50% d'impots sur les societés qui auraient du faire effondrer l'investissement, fuir le capital et faire de la France un pays du tiers monde non ? Or c'est exactement le contraire qui s'est passé plus on a liberé le capital de ses contraintes et plus le sous investissement a progressé, chose que les fans de Hayek and co sont incapables d'expliquer autrement que par des interventions publiques sans faire de discernement entre de bonnes ou mauvaises interventions.
Dimanche 30 juin 2013 :
RépondreSupprimerQuel est le budget des grands Etats dans le monde ?
Le budget du Danemark est de 57,5 % du PIB.
Le budget de la France est de 56,5 % du PIB.
Le budget de la Finlande est de 56,2 % du PIB.
Le budget du Royaume-Uni est de 45,5 % du PIB.
Le budget de l’Allemagne est de 44,7 % du PIB.
Le budget des Etats-Unis est de 39,4 % du PIB.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202716743936-niveau-des-prelevements-et-des-depenses-publiques-la-france-dans-les-15-premiers-sur-187-pays-559983.php
Quel est le futur budget de l'Union Européenne ?
Pour la période 2007-2013, le budget de l'Union Européenne était au niveau ridicule de 1,10 % du PIB de l'Union Européenne.
Pour la période 2014-2020, les bisounours fédéralistes voulaient que le budget de l'Union Européenne augmente. Le samedi 19 novembre 2011, les bisounours fédéralistes ont demandé que le budget passe à 1,11 % du PIB, soit 1083,3 milliards d'euros.
Mais neuf pays - Autriche, Danemark, Allemagne, Finlande, France, Italie, Pays-Bas, Suède et Royaume-Uni -, ont rejeté cette proposition jugée trop élevée dans un contexte de rigueur généralisée.
http://www.20minutes.fr/economie/826126-budget-2012-europe-impose-rigueur
Résultat : pour la période 2014-2020, le budget de l'Union Européenne sera en baisse !
Pour la période 2014-2020, le budget de l'Union Européenne baissera au niveau minable de 1 % du PIB de l'Union Européenne, soit 960 milliards d'euros !
Je dis bien : 1 % du PIB !
http://www.lepoint.fr/economie/ue-le-budget-2014-2020-approuve-par-les-dirigeants-europeens-28-06-2013-1686778_28.php
Conclusion : l'Union Européenne accueillera de plus en plus de pays très pauvres, et elle aura un budget de plus en plus faible !
L'Union Européenne n'est qu'un gigantesque château de cartes.
Et le vent qui se lève va le faire s'effondrer.
@ A-J H & Arthur
RépondreSupprimerTrès juste.
@ TeoNeo
Merci pour ce rappel
@ G.P
Ce sont les dépenses (impôts ou consommation) qui font les revenus de tout le monde. Pour les fonctionnaires, ce sont les impôts, pour les salariés, c’est la consommation.
@ Olaf
Je suis d’accord. Et les politiques monétaires aboutiront à une nouvelle bulle qui explosera (en janvier 2009, je parlais de fin 2016 / début 2017).
@ Saul
Merci pour ces rappels. Mais ceux qui se plaignent du niveau de l’euro (PS, UMP), ne récoltent que ce qu’ils ont semé. Très bon point : si la France appliquait la potion amère allemande, l’euro aurait toutes les chances de monter encore plus.
@ Anonyme
Ils découvrent la roue après tout le monde. Pourtant, dès 2009, beaucoup l’expliquaient.
@ Olaf
Pas d’accord. Ils s’en préoccupent (de l’équilibre des comptes) puisqu’ils ont monté les impôts mais ils ne se rendent pas compte que ce n’est pas la bonne voie. Et leur vision de l’intérêt général est totalement brouillée par leur conformisme et paresse intellectuels.
@ Démos
Bien d’accord
@ Abdel
Très juste, malheureusement.
@ JP
Baisser les impôts, dans le contexte actuel ne serait pas efficace car ils resteraient largement supérieurs à ceux de nombreux pays.
@ BA
Merci pour ce rappel
@ laurent
RépondreSupprimerC'est bien ce que j'ai compris ? ou vont nos impots ????? ils finissent dans la poche des PRODUCTEURS EXTERIEURS ?