samedi 15 juin 2013

Train, avion : derrière les grèves, le démantèlement des services publics de l’UE


On n’en a sans doute pas assez parlé, mais les grèves de la SNCF et des contrôleurs aériens avaient la même cause : les projets de déréglementation voulus par l’Union Européenne. Les grévistes refusent, à raison, le démantèlement artificiel et dogmatique des services publics.



Une logique de petits pas

La manière dont avance cette construction européenne est fondamentalement sournoise. Elle fuit les votes populaires qui exposent ses projets sous une lumière trop crue. Elle préfère avancer petit à petit, de manière technique, sur des périodes longues, comme pour le démantèlement du service public ferroviaire. Le texte contre lequel les grévistes protestaient est le 4ème paquet ferroviaire. Un précédent paquet nous a déjà imposé l’ubuesque coupure en deux de la SNCF, qui a enfanté RFF (Réseau Ferré de France). L’objectif est encore une fois de mettre en concurrence le transport ferroviaire.

Par conséquent, il faut séparer la gestion du réseau de la gestion du transport. Cela a été fait en partie, mais le nouveau projet doit permettre de le faire en totalité puisque 50 000 salariés de la SNCF seraient transférés vers RFF qui gèrerait intégralement le réseau, imposant la constitution d’une 3ème entité pour superviser les rapports entre RFF et les entreprises qui utiliseraient son réseau. C’est la même logique qui est à l’œuvre pour l’électricité avec EDF, ERDF et RTE. L’objectif de la Commission Européenne : ouvrir les lignes intérieures (TER et Intercités) à la concurrence à partir de 2019.

Les contrôleurs aériens protestaient pour des raisons similaires. En effet, avec le projet Ciel unique 2+, la Commission « veut unifier la navigation aérienne entre les différents pays européens, en créant six blocs aériens, qui fonctionneraient notamment avec un système informatique commun ». Une des idées serait de couper en 3 l’actuelle direction générale de l’aviation civile, avec possibilité d’en externaliser une partie et de la soumettre à la concurrence. La CGT dénonce « l’attaque directe contre le caractère de service public de ce secteur d’activité » et « l’atteinte à la souveraineté nationale ».

Des projets révoltants

Les projets de la Commission Européenne sont totalement scandaleux. Le démantèlement des services publics n’a en aucun cas prouvé son efficacité sur les secteurs comme l’électricité ou le train, bien au contraire. La libéralisation provoque une envolée des prix (perte d’économies d’échelle, complexification de la régulation, envolée des profits et des dépenses de communication) car ces secteurs ne sont pas des secteurs où il est pertinent d’avoir plusieurs opérateurs. Il faut mettre en place une concurrence artificielle qui aboutit le plus souvent à affaiblir les opérateurs historiques.



En effet, il est bien évident que ce sont les lignes les plus profitables qui verront s’installer la concurrence, poussant alors les opérateurs historiques à fermer les lignes moins rentables qui seront les victimes de cette libéralisation, oubliant totalement leur mission de service public. Ce démantèlement des services publics traditionnels n’a apporté aucun bénéfice jusqu’à présent et il est totalement délirant que l’on continue dans cette voie. A ce titre, il est assez incroyable que le Parti « Socialiste » laisse faire. Comment peut-on se dire de gauche et laisser démanteler les services publics ?

Mais l’autre point très intéressant de ces projets, c’est l’attaque en règle contre la souveraineté nationale. En effet, le projet de déréglementation du contrôle aérien est un moyen de retirer aux Etats le contrôle de leur espace aérien, une prérogative pourtant essentielle. Lentement, mais sûrement, l’UE grignote petit à petit les attributs étatiques de nos vieilles nations. Pour l’instant, malgré le sursaut de 2005, nous nous laissons faire. Le seul moyen pour mettre fin au démantèlement de nos services publics sera de balayer le PS, l’UMP, les Verts, le Modem et l’UDI, qui en sont les vrais responsables.

Cette fois-ci, je partage les raisons qui ont poussé les contrôleurs aériens et le personnel de la SNCF à faire grêve. Malheureusement, il faut bien contester que le message de la défense du service public et des dangers de leur démantèlement n’est pas suffisamment bien passé.

23 commentaires:

  1. j'aime tellement le service public, que je souhaite que sa gestion suive la même logique de résultats que la gestion "privée"
    C'est mon entreprise, j'y suis actionnaire, je paie, je veux savoir ou va mon argent ?
    QUOI de plus juste ?

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    1. Sauf qu'un service public en mode privé n’est plus un service public. C'est si difficile à comprendre ça? Il y a des services que doit rendre le public justement parce qu’il ne sont pas rentable et que donc le privé ne peut pas les mettre en place dans de bonnes conditions: Education de tous, transport public, santé, énergie...

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    2. Oui mais la gestion doit être faite selon un mode privée, le seul mode de gestion efficace qui permet d'éviter la gabegie!

      Attention à l'illusion l'école en France est gratuite, les trains ne sont pas cher (même le TGV si on compare à l'Allemagne ou au Japon surtout), etc...: ce sont nos impôts qui payent!
      Les coûts cachés des services publics sont colossaux en France et il est important de les réformer! Si libéraliser le secteur ferroviaire permet de mettre fin aux privilèges insupportables des agents de la SNCF (qui sont payés par l'ensemble des Français, rappelons le!) alors oui à la libéralisation!

      Antoine

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    3. @gilco Tu ne seras plus actionnaire des services publics quand ils seront privatisés. A moins que tu soies assez riche pour peser dans les conseils d'administration. Parce que là c'est le plus possedant qui commande.

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    4. @Antoine.

      Un mode de gestion privé ? Comme avec la distribution de l'eau ? Les autoroutes ?
      Sur des services indispensables et lourds à mettre en oeuvre pour tous ?

      Vous avez pris le temps de lire l'article ?

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  2. La question du contrôle aérien est très révélatrice. Le projet "ciel unique" a, comme aurait dit de Gaulle, une apparence; celle de vouloir rationaliser et de faciliter l'écoulement du trafic avec des économies pour tout le monde en temps, en carburant et finalement en argent.
    Mais il a aussi une réalité, dont on parle moins, qui est celle de la délocalisation au travers de la "privatisation"
    Ou est-il écrit que la société ou l'organisme qui emportera le marché doit-elle se trouver sur le territoire européen?
    Car il existe deux activités bien distinctes dans le contrôle aérien: le contrôle d'approche, qui concernent les zones terminales d'aéroport (TMA)et qui est implanté sur les plates-formes, les fameuses "tours de contrôle" et le contrôle "en route" qui est effectué par les "Centres de contrôle régionaux" qui gèrent les autres espaces aériens.
    On peut comprendre qu'il soit difficile de délocaliser le contrôle d'aéroport, mais quid du contrôle en route? Il est très facile aujourd'hui avec les moyens de transmission actuels sur terre, dans l'espace et embarqués à bord des avions, de le faire depuis quasiment n'importe quel endroit de la Terre.
    Toujours cette même façon sournoise de pratiquer...

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    1. Exact, et en plus il y a le problème de notre souveraineté et de la discrétion nécessaire dans l'insertion d'un trafic militaire au sein de notre espace aérien.

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  3. Enfin la CGT commence à évoquer la défense de la souveraineté nationale pour contester ces ubuesques projets de l'UE : c'est peut-être un tournant.
    Il n'y a que le redécouverte de ce principe essentiel par des forces politiques et syndicales de gauche et ou de droite qui permettra enfin de croiser le fer avec les institutions de l'UE. Lesquelles seront automatiquement balayées parce qu'elles ne disposent d'aucun moyen de contrainte physique légitime. L'Europe actuelle n'est qu'un tigre de papier.
    Francis Commarrieu.

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  4. @Red2;
    votre raisonnement n'est pas le mien. A vous entendre, le public n'aurait aucune exigence de résultats ???? Ce serait l'anarchie qui consisterait, à faire, à faire faire, sans notion de prix ?, de temps?, de rendement, de justice, d'égalité ???
    Eh bien, c'est un peu ce que nous vivons, je ne veux pas généraliser mais ?????

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  5. Ton article repris par le Forum démocratique
    " http://forumdemocratique.fr/2013/06/15/train-avion-derriere-les-greves-le-demantelement-des-services-publics-de-lue/ "

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  6. Je veux bien le service public, mais pourquoi leurs retraites sont si avantageuses et pompent dans celles du privé pour se financer ? Pourquoi le personnel SNCF bénéficie de status liés à une époque révolue ? L'enseignement pourrait très bien être assuré par d'autres que l'éducation nationale, chacun recevrait selon ses revenus des tickets d'éducation à faire valoir selon leur choix.

    En quoi l'enseignement nécessite un quasi monopole d'état, sans aucune justification d'ordre géographique ou régalienne ? D'autant plus quand on constate les résultats de cette éducation nationale.


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  7. Car malgré un léger durcissement de ces régimes en 2008 et en 2012, contrôleurs et cheminots font partie de ces salariés qui peuvent encore, pour certains d’entre eux, prendre leur retraite dès 50, 52 ou 55 ans.

    http://www.slate.fr/story/73999/greves-reforme-retraites

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  8. La question de la privatisation ne se poserait pas s'il fallait investir dans les réseaux (ou les centrales). Les "investisseurs" raflent nos structures pour en tirer le jus maximum. faire pousser les fruits ne les intéressent pas. Il s'agit de vol organisé par la commission Européenne non élue. Cette gouvernance de l'Europe ne saurait durer, on ne spolie pas les peuples éternellement sans retour de bâton. Quand ?

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  9. Les services publics, une belle proie qui continue à aiguiser les appétits des rapaces. Les services publics, un potentiel inégalé pour booster pendant de nombreuses années les résultats des multinationales.

    Alors, Laurent, la question n'est pas de savoir si "le démantèlement des services publics a prouvé son efficacité". Ce n'est évidemment pas son objectif, qui est d'enrichir les privilégiés et les multinationales en se servant au passage. Ignorez-vous que cette politique rampante, dont les socialistes ont été et sont les grands promoteurs, est volontariste et qu'elle dure depuis la fin des années 80 en France. Avez-vous oublié que les politiques en question, UMP (et RPR) et PS en tête, nous ont promis monts et merveilleux en accumulant les arguments décisifs : baisse des tarifs, diversité de l'offre, dynamisme, amélioration et modernisation des services ....

    Le résultat patent est exactement l'inverse de celui qui était annoncé : envolée générale des tarifs (ex. d'EDF, de GDF), offres incompréhensibles et absolument pas concurrentielles (ex. de la téléphonie mobile), qualité au mieux identique, détérioration des matériels moins entretenus pour des raisons financières, accidents plus nombreux. Tout cela est prometteur.

    Le plus scandaleux dans cette affaire est sans aucun doute que tous les systèmes, quels qu'ils soient : hôpitaux, école, police, impôts, poste ... doivent fonctionner comme des entreprises d'aujourd'hui (court terme et profit maximal) avec les résultats qu'on imagine pour les plus modestes, voire les classes dites moyennes. Et que fait le pouvoir socialiste qui n'en est plus à ça près face à cette fuite en avant libérale délirante qui lui va si bien : il répond qu'il n'a pas le choix et, au mieux, prend des mesurettes pour fixer par ci par là un tarif social. Au revoir, les principes d'égalité, de continuité, l'adaptation, bonjour, l'argent et les contrats commerciaux.

    J'allais oublier les PPP ou partenariats public-privé, qui permettent à nos politiques de garantir de belles rentes pour plusieurs dizaines d'années aux grandes entreprises et multinationales amies. C'est, comme on le dit aujourd'hui, du gagnant-gagnant.

    Au final, le démantèlement des services publics est bigrement efficace
    - pour désintégrer la société française,
    - pour faire baisser le niveau et la qualité de vie des Français,
    - pour accentuer l'offensive contre le "coût du travail" en supprimant les fonctionnaires, ces salariés protégés,
    mais il est surtout une bien belle affaire pour les amis du privé qui ont les moyens de se les payer.

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  10. @demo, j'ai suivi votre plaidoirie en faveur du public, je trouve qu'elle n'est pas cohérente avec votre conclusion contre le privé !
    Elle est totalement contre ma pensée du 15 juin à RED2à 16 h 53

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    1. Il ne s'agit pas ici d'une plaidoirie en faveur du public, mais d'affirmer que "le démantèlement des services publics" n'a rien à voir avec "la volonté de développer leur efficacité". Les services publics français sont de qualité et s'ils doivent s'adapter et progresser, ils sont capables de la faire, comme ils l'ont déjà fait.
      La vérité est que le potentiel économique des services publics aiguise les appétits des multinationales et que les promoteurs de leur démantèlement veulent s'en emparer au motif paradoxal qu'ils vont les développer.

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  11. @demos
    Et si celà revenait, si les donneurs d'ordres sont honnêtes, moins chers aux contribuables ? et, que, les cahiers des charges soient respectés ?
    C'est MA VERSION : ce serait ainsi, si l'état et ses dépenses publiques étaient VRAIMENT CONTROLES !!! Ils ne le sont pas ?
    Il faut un CONTROLE CITOYEN ....
    NDA, partage ce point de vue, Laurent Pinsolle aussi etc.....

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    1. Mais attention, un contrôle citoyen ce n'est pas des actionnaires et l'objectif unique de la boite n'est du coup pas d'augmenter sans cesse le taux de profit. Dans ces condition bien sur que je suis d'accord avec vous, mais on ne parle alors pas de rentabilité ou autre compétitivité on parle service public au nom de l’intérêt général. On ne le met pas non plus en compétition avec des acteurs privés, sinon il est obligé de se mettre aux normes du privé et ce n'est plus un service public (mais un acteur privé dont une part de l’actionnariat est public... ce n'est vraiment pas la même chose on en a l'exemple tout les jours)

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    2. @red2
      C'est aussi que la mise en concurrence n'en est pas vraiment une. Avec les concessions il s'agit de monopoles localisés comme pour l'eau et les autoroutes et prochainement le train.

      Lorsque la concurrence est véritable comme dans l’électricité on voit que le privé a du mal a être competitif face au puissant operateur public qui beneficie des economies d'echelles et n'a pas aux pieds le boulet que sont les actionnaires.
      Le cas de l'electricité est interessant car il egratine le discours habituel de la gabegie dans le public. Que nos supporters du tout privé desservent des villages isolés et on verra bien si ils sont moins couteux et plus efficaces !

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  12. Et par dessus tout, en dehors des discussions sur l'efficacité des services publics, se pose la question de la démocratie.
    Les services publics appartiennent aux citoyens, la détermination de leurs frontières avec le marché doit être décidé par les citoyens, au besoin avec des referendums.
    Chaque pays fait ce qu'il veut en la matière, libre aux allemands et aux anglais de tout privatiser, ils font ce qu'ils veulent chez eux et nous aussi.

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  13. @ Gilco56

    Vous savez, toutes les entreprises privées ne sont pas bien gérées. Bien des grandes multinationales manquent parfois d’efficacité. En outre, si une entreprise est un service public, sa gestion ne doit pas suivre la même logique que le secteur privé (sinon, pas de raccordement à la distribution d’eau ou d’électricité des hameaux, pas de trains qui passent dans certaines villes)

    Ensuite, il faut distinguer les secteurs où la concurrence est positive (la plupart d’ailleurs, du moment que l’on ne rentre pas dans la logique malsaine de la mondialisation actuelle) mais dans certains secteurs (ceux que la théorie économique qualifie de monopoles naturels), le privé est forcément néfaste car il y a création de rentes privées et hausse des prix.

    @ Red2 & TeoNeo

    Bien d’accord.

    @ Antoine

    La gestion privée peut être plus efficace, mais le contraire est vrai aussi (idem pour le public). Il faut un bon patron et une bonne équipe, qui travaille bien avec ses équipes. Quand on voit le prix de l’électricité ou du train en France, on voit que nos services publics ne sont pas si mauvais. Pour la SNCF, elle ne coûte plus d’argent aux contribuables il me semble. Enfin, je pense que pour les secteurs qui relèvent du monopole naturel, alors, il ne faut jamais privatiser.

    @ Cliquet

    Bien d’accord

    @ Francis

    Intéressant en effet. Le FG semble traversé de grosses querelles idéologiques.

    @ A-J

    Merci pour l’info

    @ Olaf

    Sur les retraites, il faut que je creuse le dossier, mais à mon sens, je suis d’accord, il faut assurer l’égalité de traitement des citoyens devant la retraite.

    Sur l’enseignement, je reste plutôt hostile aux chèques éducation. En effet, cela pose le problème de la différence de standards et de méthodes et le risque de permettre le développement d’écoles religieuses non républicaines.

    @ Démos

    Bien d’accord

    @ André

    Très juste. Il y en a assez de cette Europe qui veut que tout soit pareil partout.

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  14. Le message des syndicats n'est certes pas suffisamment passé mais pour cela les medias font bien leur boulot de defense de l'ordre etabli. Que ce soit en minimisant en troublant voire, peut être, en censurant leur message.
    J'ai été stupéfait cette semaine de voir sur I Téle l'intervention en direct d'un contrôleur aérien en colère coupée brutalement alors qu'il commençait a parler de dogmatisme. Les présentateurs sont vite passé au sujet suivant sans prendre la peine de le recontacter plus tard.
    J'ai comme un doute, il y'a des problemes techniques qui arrivent pile quand il faut !

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  15. @ laurent pinsolle
    Je ne me sens pas compris ?
    Je n'ai jamais dit que les entreprises privées étaient toutes bien gérées, bien sur, tout particulièrement, les multinationales, celles qui font partie du CAC 40 qui sont les amies du "système", ce sont elles qui bénéficient des avantages.
    Quand je parle du public, qu'on ne me dise pas que toutes les entreprises du public sont bien gérées !!! Elles sont administrées...
    Ce que l'on oublie toujours dans la notion de rentabilité, c'est le rapport COUT/SERVICE, RENDEMENT/EFFICACITE, on donne l'impression de mesurer l'efficacité uniquement en termes de dépenses : ce n'est pas l'augmentation de la dépense qui améliore le résultat !!!!
    généralement c'est la bonne utilisation des moyens ?

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