Le journaliste
économique de France 2 et RTL vient de publier un livre très recommandable
« La
fin de la mondialisation ». Outre un très mauvais accueil
médiatique, les
chroniques de ce livre sur
mon blog ont déclenché beaucoup de remarques dures. Une injustice sur
laquelle je veux revenir.
Lapidation
des médias bien pensant
Le
compte-rendu d’Alain Faujas du Monde
est effarant. Il écrit que l’auteur « tient
pour peu de chose que la mondialisation a tiré des centaines de millions
d’hommes de l’extrême pauvreté (…) Il méconnaît la moralisation de la finance
mondiale que le G20 a consacrée, en faisant un pas de plus pour assujettir le
monde à l’impôt, de Google à Gérard Depardieu ». Pour mémoire, ce sont
principalement des chinois qui sont sortis de la pauvreté, et avec
un modèle très protectionniste et dirigiste. Et les
grandes déclarations du G20 sur les parasites fiscaux sont restées totalement
vaines. Ce faisant, le Monde se
fait un zélateur du néolibéralisme sans recul et plus dogmatique que The Economist.
Challenges a aussi consacré un papier
lapidaire et lamentable sur le livre, se contentant d’excommunier l’impie qui a
osé remettre en cause la mondialisation. Naturellement, les deux articles
passent à côté des arguments (qu’il leur serait bien difficile de contredire), que
ce soit sur la montée des inégalités ou les crises à répétition. Le
Monde évoque juste sa théorie des cycles,
très intéressante, avec les excès commis en fin de période, mais malgré
l’évidence, les moines-soldats de la mondialisation refusent d’ouvrir les yeux.
En revanche, les
Echos ont fait un compte-rendu un peu plus
équilibré.
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circonspect ailleurs
En outre,
nous ne sommes en 1944 dans la guerre contre cette mondialisation anarchique,
mais bien plus en 1940 ou 1941. Nous n’avons pas encore remporté beaucoup de batailles
politiques. Du coup, en publiant un tel livre, il rompt le consensus des
éditorialistes de premier plan, un acte courageux. De plus, beaucoup
d’intellectuels ont évolué dans leur carrière : il
montre que Keynes a changé d’opinion sur le libre-échange en 1933, de même que
Paul Krugman en 2008. Cela ne signifie pas qu’il faille devenir complaisant
et je maintiens mes
critiques suite au passage de NDA sur France 2 en 2012.
A 18 ans,
parce que je lisais Allais, Todd, Séguin, Chevènement ou Jacques Calvet,
j’étais protectionniste, contre la monnaie unique et l’indépendance des banques
centrales. Mais je crois qu’il est malhabile de mal accueillir, comme cela a
été fait, un intellectuel qui infléchit son discours dans notre sens. Il faut
lui tendre les bras et non pas le houspiller parce qu’il ne l’a pas fait avant
(ce
qui n’est pas juste, en plus). Certes, nous ne seront pas d’accord sur tout
car il reste un libéral, certes pragmatique et humaniste. Mais c’est bien
normal et c’est ce qui fait la valeur de sa
prise de position pour le protectionnisme. Mais après tout, si Sapir et
Gréau sont d’accord sur certains sujets, ils ne le sont pas sur tous.
C'est là que l'on voit que les faux-zintellectuels de l'ImMonde ne sont que des kollabos !
RépondreSupprimerUne seule solution : ne plus acheter ce torches-proctodéum, qu'ils finisse de crever une bonne fois pour toutes.
Waloù, mal réveillé ce matin... Je le refais sans les fautes :
SupprimerC'est là que l'on voit que les faux-zintellectuels de l'ImMonde ne sont que des kollabos !
Une seule solution : ne plus acheter ce torche-proctodéum, qu'ils finissent de crever une bonne fois pour toutes.
@Laurent Pinsolle,
RépondreSupprimerbrillante défense de F.Lenglet, j'ai failli être convaincu!
Simplement, ce n'est pas du purisme, mais il faut comprendre le scepticisme, voire la colère, de ceux qui, pendant deux décennies, se sont faits insultés, ou pire, ont vu leur carrière professionnelle (notamment universitaire) freinée parce qu'ils n'étaient pas dans le moule, et qu'ils ont assumé des prises de positions anti-mondialisation (voire anti-libéralisme) contraires aux dogmes mondialistes. D'ailleurs, la condamnation était (et demeure) surtout médiatique: reductio ad hitlerium, amalgame avec le FN, etc.... En gros, la chasse aux sorcières!
Et vous voudriez que tout cela s'efface d'un coup?
Reste à savoir si Lenglet se comporte en repenti ou en renégat: tant qu'il ne tirera pas les conséquences de son nouveau discours (à savoir retour à la souveraineté nationale, donc sortie de l'UE), je le tiendrai pour un renégat...
CVT
Bonjour,
RépondreSupprimerJe crois que vous avez raison. La seule facon que ces idees progressent c'est bien que certains changent d'avis et aillent dans notre sens !
Evidemment, on comprend l'amertume de ceux qui ont du payer depuis des annees pour leurs positions, mais c'est la vie... qui n'est pas toujours juste...
Il faut quand meme faire passer l'efficacite collective avant les recompenses personnelles (meme justifiees), au moins dans une certaine mesure.
Cela a du etre vrai pour tous les projets collectifs.
Encore aujourd'hui, il reste beaucoup plus confortable et rentable de suivre la ligne generale donc on ne doit pas faire la fine bouche. Et meme si F. Lenglet ou d'autres sont opportunistes (je demande quand meme a voir si cela tient quelques annees, on a deja vu des journalistes du Monde pondre un article equilibre sur l'UE/protectionnisme pour ensuite revenir a la ligne habituelle...), cela sert quand meme a instiller le doute, ce qui est deja beaucoup. Donc dans tous les cas, c'est une bonne chose.
Bien sur il faut rassembler y compris avec ceux qui change d'avis , mais nous pouvons quand même nous poser la question de cette volte face car il y en aura de plus en plus , c'est dans l'air du temps et il faudra bien faire le tri de façon a éliminer les faux-cul autant que possible .
RépondreSupprimerLe petit ruisseau des nouveaux convaincus deviendra l'irrésistible flot des opportunistes quand le vent aura tourné. Nous serions bien sots de nous en désoler en barricadant les portes de notre tour d'ivoire. Si nous accédons aux affaires, nous travaillerons avec les girouettes - nous aurons d'ailleurs besoin de leur influence et de leurs compétences techniques ou administratives. La méfiance vis-à-vis des convertis de fraîche date ne doit pas virer au sectarisme : rester vigilants mais ouverts...
RépondreSupprimerIl me semble naturel de bien accueillir le revirement de F. Lenglet. Attention cependant à ne pas surévaluer l'originalité ou la pertinence de ses analyses économiques. Si l'on s'en tient à leur dimension financière, sa théorie des cycles ne me semble rien apporter de bien nouveau par rapport à ce que j'ai pu lire chez des post-keynesiens comme H. Minsky (voir notamment l'analyse des cycles longs ou « super-cycles » dans la pensée de Minsky in Thomas I. Palley, A Theory of Minsky Super-Cycles and Financial Crises, IMK Working paper, 5/2009, June 2009).
RépondreSupprimerLenglet est apparemment devenu un bon lecteur des économistes hétérodoxes… C'est une bonne chose. Mais même le Wall Street Journal a fait cet effort depuis 2007 : Justin Lahart, « In Time of Tumult, Obscure Economist Gains Currency. Mr. Minsky Long Argued Markets Were Crisis Prone; His 'Moment' Has Arrived », Wall Street Journal, Aug. 18, 2007 (http://online.wsj.com/news/articles/SB118736585456901047).
Ce qui est frappant en réalité, ce n'est pas que quelques yeux se desilllent, mais la persistance acharnée des autres dans l'aveuglement (voir l'entêtement outrecuidant d'E. Fama, théoricien de l'efficience du marché, dans un entretien de 2010 : http://frappermonnaie.wordpress.com/2013/11/01/je-ne-sais-pas-ce-que-signifie-une-bulle-eugene-fama-nobel-deconomie-2013/).
YPB
J'ai oublié d'indiquer que le papier de Palley sur Minsky et la théorie des super-cycles est téléchargeable via ce lien : http://www.boeckler.de/pdf/p_imk_wp_5_2009.pdf
SupprimerYPB
Je pense que François Lenglet s'est forgé une conviction au fil du temps, comme beaucoup d'entre nous. Simplement, son statut professionnel ne devait pas trop lui permettre de s'exprimer. J'avais toutefois noté qu'il semblait un peu géné lors de son passage dans l'émission "des paroles et des actes " où il interrogeait Marine Le Pen sur son programme économique en lui portant la contradiction
RépondreSupprimerEn utilisant les chiffres d’Eurostat, nous pouvons additionner ces trois dettes :
RépondreSupprimerdette des ménages + dette des entreprises + dette publique.
1- Médaille d'or : Irlande : dette totale de 432,2 % du PIB.
2- Médaille d'argent : Chypre : dette totale de 394,7 % du PIB.
Source pour la dette des ménages et la dette des entreprises :
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/tgm/table.do?tab=table&init=1&language=fr&pcode=tipspd20&plugin=0
Source pour la dette publique :
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-23102013-AP/FR/2-23102013-AP-FR.PDF
Le plus hilarant dans la faillite de l'Irlande, c'est la déclaration du numéro 2 du FMI, David Lipton, qui vient de prononcer cette phrase culte : la troïka "devrait soutenir l'Irlande par des mesures de précaution. Ce serait le moyen de renforcer le succès".
Samedi 2 novembre 2013 :
Le FMI plaide pour une réserve d'argent pour l'Irlande en cas de besoin.
Le numéro 2 du FMI, David Lipton, plaide pour mettre de l'argent en réserve au bénéfice de l'Irlande au cas où celle-ci en aurait besoin après sa sortie du plan de sauvetage UE-FMI, dans un entretien publié samedi.
"L'Irlande a tout fait pour stabiliser son économie, mais elle reste affaiblie macro-économiquement. Nous souhaitons un paquet, qui mettrait à disposition de l'argent en cas d'urgence -- même si nous partons du principe que ce cas d'urgence n'arrivera pas", a dit M. Lipton, dans un entretien publié dans le quotidien allemand Die Welt.
Selon lui, la troïka (Fonds Monétaire International, la Banque centrale européenne et la Commission européenne) "devrait soutenir l'Irlande par des mesures de précaution. Ce serait le moyen de renforcer le succès".
http://www.boursorama.com/actualites/le-fmi-plaide-pour-une-reserve-d-argent-pour-l-irlande-en-cas-de-besoin-231bdc46ba89b460a8d9ff29785583e0
Le protectionnisme chinois n'est pas vraiment à l'origine de l'expansion économique chinoise, il est même bien possible qu'il l'ait freinée, de même que leurs excédents d'exportations qui ne correspondent qu'à une limitation de leur croissance interne. Le gouvernement chinois se rend compte du problème et tente de recentrer son économie. Nous sommes encore dans des mythologies, protectionnisme, excédents commerciaux, qui ne font qu'éluder les politiques économiques sectorielles nécessaires qui sont totalement passées à la trappe.
RépondreSupprimerPas besoin de taper sur la Chine ou l'Allemagne pour voir tout ce qui merdouille en France comme les contrats léonins PPP, l'immobilier français, les mutuelles santé... qui détruisent la dynamique économique française .
Si la France commençait à faire le ménage chez elle plutôt que faire des moulinets de bras face aux autres pays dont les choix pourraient se révéler naturellement nocifs pour eux, pour peu que la France soit un peu moins conne en réformant ses propres aberrations internes dans une sorte de logique "taoiste".
olaf
Dire au sujet du protectionnisme chinois qu'"il serait bien possible qu'il ait freiné son expansion" ... ne dit rien du tout sur ses effets.
SupprimerPour ce qui concerne "ce qui merdouille en France", s'il ne fait pas de doute que nos gouvernants doivent remettre à plat un certain nombre de questions, ils devraient également avoir une vision - ce qui n'est a priori pas le cas - pour conduire une politique européenne courageuse et favorable à nos intérêts. Et que font-ils depuis vingt ans : ils suivent, voire contribuent activement aux décisions prises par l'UE, et votent lâchement les mesures et des traités européens en ayant un double discours : un à Bruxelles, un à Paris.
Leur comportement hypocrite et irresponsable brouille (volontairement) la compréhension et exclut toute approche sérieuse dans un jeu perdant-perdant. Un véritable échec démocratique.
Hors sujet mais que penser de ce genre de delire
RépondreSupprimerhttp://m.express.be/business/fr/economy/les-couts-de-construction-du-nouveau-siege-de-la-bce-explosent-de-500-millions-deuros-a-115-milliard-deuros/197926.htm
et cela
Supprimerhttp://www.express.be/joker/fr/platdujour/avec-plus-de-26-millions-de-chomeurs-dans-lue-la-ce-a-decide-de-se-concentrer-sur-la-question-essentielle-de-notre-temps-la-chasse-deau-des-toilettes-et-des-urinoirs/197843.htm?fb_action_ids=714658088559470&fb_action_types=og.recommends&fb_source=other_multiline&action_object_map={%22714658088559470%22%3A239491799539012}&action_type_map={%22714658088559470%22%3A%22og.recommends%22}&action_ref_map=[]
Bonjour Laurent,
RépondreSupprimer"A 18 ans, parce que je lisais Allais, Todd, Séguin, Chevènement ou Jacques Calvet, j’étais protectionniste, contre la monnaie unique et l’indépendance des banques centrales."
Justement, une question que je voulais vous poser depuis longtemps : comment expliquez -vous le soutien de JPC à la politique actuelle ? (Appartenance à la majorité présidentielle et parlementaire : récent vote du volet recettes du budget des députés MRC etc....)
B.
C 'est du DSK et pas pour illustrer les 343
RépondreSupprimerhttp://www.lepoint.fr/economie/zone-euro-le-scenario-cauchemardesque-de-dsk-31-10-2013-1750252_28.php
Cliquez sur patrice lamy au dessus pour aller directement sur le lien
Supprimer@ Rodolphe,
RépondreSupprimerC’est ce qui se passe ;-)
@ CVT
Vous savez, cela fait plus de 20 ans que je défends ces idées, pas toujours de manière très respectueuse, mais dans le cas de F.Lenglet, il ne s’agit pas d’un journaliste qui les descend depuis 20 ans. Son ascension médiatique est récente et elle s’est faite en tenant un discours original, notamment sur l’euro. Sa sincérité ne me semble pas en question. Ses positions ont été cohérentes. Il évolue. Le tenir pour un renégat me semble une grosse erreur pour toutes les raisons exposées dans mon papier.
@ Anonyme
Je ne pense pas qu’il le soit. Son parcours plaide pour lui, et notamment son livre de 2007, à contre courant de ce qui se disait à l’époque.
@ Patrice
Parler de volte-face me semble très exagéré. Il y a une inflexion, tout au plus
Effarant ce nouveau siège de la BCE. Babel, l’UE est devenue Babel.
La solution de DSK, c’est plus de compétitivité, donc plus de régression sociale et donc de récession.
@ J Halpern
Bien d’accord.
@ YPB
Lenglet est un très bon conteur, il sait populariser des idées, d’autant plus qu’il passe sur RTL et sur France 2. Sa chronique de jeudi allait totalement dans ce sens d’ailleurs. En cela, il est très utile.
@ BA
Papier demain
@ Olaf
Pas du tout d’accord. Sans protectionnisme, la Chine aurait été moins forte (par exemple, elle n’aurait peut-être pas construit une industrie automobile en contraignant nos constructeurs à s’y implanter et s’associer à des entreprises chinoises).
Bien sûr, il y a des choses qui ne vont pas en France.
@ B
La volonté d’être dans le cockpit le jour du krach. La possibilité de peser (un peu).
@ Laurent Pinsolle
SupprimerIl va être intéressant de voir si Lenglet parvient à maintenir la même audience, à préserver son statut médiatique, maintenant qu'il n'est plus tout à fait « mainstream », ou si les orientations économiques qu'il affiche désormais ne contribueront pas à en faire un pestiféré.
J'ai tout de même bien ri en lisant le papier de H. Gibier, dans les Échos : tout en faisant un compte-rendu plutôt bienveillant du livre de Lenglet, et produisant plusieurs références à d'autres études économiques qui vont au moins partiellement dans le même sens, il trouve le moyen de ne citer ni Sapir sur le thème de la démondialisation, ni Stiglitz sur celui de la montée des inégalités (on a eu droit à Krugman, tout de même)… Culture économique limitée ou réflexe du type « cachez ces eurosceptiques que je ne saurais voir » ?
YPB
LP
RépondreSupprimerIl ne me semble pas que l'industrie automobile ait été le moteur de la croissance chinoise. Si des constructeurs s'y sont implantés c'est que le marché était là aussi. Comme Peugeot en Iran dont l'essentiel du CA se faisait en Iran avec un peu d'intrans français. De toutes façons c'est du passé et les industries font au plus près en automatisant et pour réduire les coûts de transport. Regardez le retard ahurissant de la France par rapport à l'Allemagne, le Japon et même l'Italie concernant l'automatisation.
Cette posture "c'est la faute des autres" est dépassée. La vérité c'est que la France est infoutue de regarder devant elle et croit qu'elle va retrouver les glorieuses avec les mêmes recettes.
olaf
Complètement d'accord sur le manque de vision, qu'illustre, par exemple, les propositions du fameux rapport Gallois. Probablement est-ce dû au formatage des "élites" françaises, au processus très peu démocratique de formation des décisions et à une sorte d'arrogance vis-à-vis des autres, catégories et nations. Me revient à l'esprit la fameuse formule de Raffarin :"la France d'en bas".
SupprimerComplètement d'accord avec le positionnement dont témoigne votre article. C'est le genre de chose où votre constance est particulièrement appréciable.
RépondreSupprimerEmmanuel B
Vous avez raison Mr Pinsolle : Lenglet n'a pas attendu 2013 pour parler de la crise de la mondialisation. Mais j'ai l'impression qu'il y a deux François Lenglet : celui des livres qui est plutôt lucide, et celui de la télé qui est médiatiquement correct...
RépondreSupprimerLa grosse épine de l'économie française et d'autres pays c'est l'immobilier qui vitrifie l'épargne dans la pierre au lieu de l'investir dans l'économie de production de biens et services. Une grande part de la perte de pouvoir d'achat français vient de la rente immobilière et les mesures Duflot ne font qu'aggraver le problème, on peut rajouter les contrats PPP. La France a des problèmes qui sont du pur Made in France, c'est par là qu'il faut commencer :
RépondreSupprimerhttp://www.marianne.net/Quand-les-politiques-publiques-encouragent-les-bulles-immobilieres_a233437.html
http://www.tdgimmobilier.ch/la-pierre-a-contribue-a-appau-vrir-loccident.html
http://blog.francetvinfo.fr/classe-eco/2013/10/25/comment-faire-vraiment-baisser-les-loyers.html
olaf
La politique immobilière résulte bien d'une conjonction de la volonté publique et des intérêts privés : banques, agents immobiliers, privilégiés, qui s'appuie sur la volonté des ménages d'être propriétaires de leur logement, non ?
SupprimerCette politique, qui consiste à construire maisons individuelles, immeubles, zones commerciales, industrielles ou aéroports oriente l'épargne et elle est à terme catastrophique dans la mesure où elle conduit à détruire de plus en plus de terres agricoles de bonne qualité.
@Olaf
RépondreSupprimer"c'est l'immobilier qui vitrifie l'épargne dans la pierre au lieu de l'investir dans l'économie"... ou plutôt l'inverse : la médiocrité de la croissance intérieure détourne le capital de la production...
@ YPB
RépondreSupprimerEn même temps, Lenglet a gagné en audience en tenant un discours pas vraiment orthodoxe sur l’euro. Les papiers du Monde et de Challenge sont effarants de bêtise.
@ Olaf
Si les constructeurs s’y sont implantés, à la base, c’est parce que les droits de douane étaient de l’ordre de 100%. Et il me semble que la production de plus de 10 millions de véhicules (plus toute la filière derrière) soit être un sacré levier de croissance.
Pas besoin non plus de s’auto-flageller en permanence. C’est déjà une maladie nationale. Le protectionnisme est à la base du succès des pays asiatiques (cf lien vers un papier rendant compte d’un livre le montrant).
Assez d’accord sur l’immobilier.
@ Emmanuel B
Merci.
@ Anonyme
Je pense qu’il y a deux métiers différents : chroniqueur, où l’on dit ce que l’on pense, et interviewer, où il faut questionner les personnes face auxquelles on est, ce qui impose, face aux alternatifs, de tenir un discours classique (mais aussi, face aux classiques, de faire l’inverse).