Après sept
années à écrire en solitaire, je souhaite passer à une nouvelle étape,
collective. En effet, je ne crois pas qu’il soit possible d’aller plus loin seul et
je pense qu’un blog collectif est un moyen de mieux défendre les idées
gaullistes, en améliorant la qualité des papiers et la réactivité à
l’actualité.
D’une
aventure individuelle à une aventure collective
Tout ceci
m’amène à envisager la voie d’une aventure collective, chose permise par le
choix du nom du blog. L’idée est de donner une plus grande visibilité aux idées
que je défends depuis plus de vingt ans. Depuis quelques années, le blog est
classé dans le haut du tableau des blogs politiques selon ebuzzing (21ème
au dernier pointage), mais l’examen du classement indique aussi que pour gagner
de l’influence, un blog collectif permet d’aller plus loin. Il y aura deux étapes
à cette transformation :
-
jusqu’à la rentrée 2014, une phase
intermédiaire, où le blog s’ouvrira à des billets invités (sur le principe du blog d’Olivier Berruyer), pour tester (si
besoin) les nouveaux contributeurs dans la durée avant la prochaine étape. Il
restera néanmoins encore mon blog pour toute cette étape
-
à partir de la rentrée 2014, lancement du blog
refondu, rubriqué, avec une équipe organisée en fonction de ce que nous aurons
appris ensemble pendant la phase intermédiaire. Ce ne sera plus alors
uniquement mon blog (je changerai alors le sous-titre) pour bien montrer qu’il
s’agira alors d’une aventure collective, qui pourrait prendre la forme d’une
association
C’est une
idée à laquelle je pense depuis quelques temps, ayant fondé des journaux
étudiants récompensés par la fondation Varenne. Pour développer le nouveau blog
gaulliste libre, j’ai besoin de personnes qui écrivent, mais pas seulement.
Nous aurons également besoin de personnes pour assurer l’organisation de la vie
du blog (suivi du plan éditorial, relecture, publication, mais aussi relais
d’influence sur internet). Cette proposition est ouverte aux néophytes du blog
comme à ceux ou celles qui ont déjà un blog et qui souhaitent tenter une aventure
collective.
Pratiquement,
je propose à ceux qui sont intéressés de me contacter en allant dans le profil
du blog, où vous trouverez mon mail. J’organiserai une rencontre sur Paris (et
je contacterai ceux qui ne peuvent pas se déplacer) courant janvier. D’ici là,
ce n’est pas la peine de m’envoyer des propositions de papier. Pour des
questions d’organisation, je préfère mettre en place un processus bien défini
avec ceux qui souhaitent contribuer pour être sûr de pouvoir traiter toutes les
propositions de textes. A ce titre, les personnes qui souhaitent principalement
faire de l’organisation sont les bienvenues.
Une
question de fond
-
l’intérêt général ne peut être bien défendu qu’à
l’échelle de la nation et donc la volonté de récupérer les pouvoirs transférés
à des organisations supranationales, ce qui n’exclut aucunement la volonté de
développer des coopérations entre nations souveraines, notamment à l’échelle
européenne
-
le génie humain est porteur de progrès pour la
condition des hommes, mais ce progrès doit être justement partagé et durable,
ce qui n’est plus le cas depuis quelques décennies
-
la défense de la République Française, qui met
la liberté, l’égalité et la fraternité sur le même plan, tout aussi laïque que
respectueuse de ses racines et de ses racines, et
dont l’organisation repose sur la Constitution de 1958, tout en
étant ouvert aux nouvelles idées qui en renforcent l’esprit
Ces idées
n’appartiennent ni à la gauche, ni à la droite. Elles
sont l’héritage que le Général de Gaulle a laissé à notre pays, de manière non
partisane. Elles correspondent à une vision de la société finalement bien
plus moderne que ne le sont le libéralisme et le socialisme, des courants de
pensée beaucoup plus datés. Ces idées n’ont absolument rien à voir avec les
partis au pouvoir depuis 30 ans, mais
elles ne sont pas solubles non plus avec les extrêmes. Pour moi, si le
gaullisme implique un respect des traditions, il n’est pas réactionnaire. Le
Général de Gaulle a également su embrasser la modernité et le progrès, tant
d’un point de vue économique que sociétal. Si je reconnais qu’il existe aujourd’hui
une vraie insécurité culturelle, qu’il faut écouter et prendre en compte, en
revanche, je refuse toute dérive identitaire paranoïaque et souvent xénophobe,
qui va, à mon sens, à rebours de ce qu’est la France.
Si je
souhaite garder la référence au gaullisme, ma démarche est totalement ouverte
et non partisane. Je ne souhaite pas réunir dans ce projet uniquement des
personnes encartées ici ou ailleurs. L’action politique ne s’arrête pas aux
partis. Ici, je souhaite pouvoir rassembler, par-delà les clivages, des
personnes qui ont des parcours politiques différents, et qui souhaitent
contribuer à la défense d’une certaine idée de la France. Nous ne serons
peut-être pas d’accord sur tout, mais l’idée est quand même que ce qui nous
rassemble soit beaucoup plus fort que ce qui nous sépare.
Bien sûr, il
est agréable d’avoir son espace personnel, mais l’action individuelle a des
limites. En unissant nos forces, il doit être possible de construire un projet
qui aura un rôle plus important dans le changement dont la France et les
Français ont tant besoin. C’est à cette aventure que je souhaite vous convier.
Le gaullisme ne consiste pas à sacraliser la personne et les discours du général De Gaulle ou à affirmer que tout ce qu’il a dit et écrit était parole d’Evangile.
RépondreSupprimerD’abord, parce que tout homme étant faillible, il est arrivé que le général De Gaulle écrive ou dise des choses qui relevaient du n’importe quoi, et on se souviendra ici notamment du fameux « vive le Québec libre ! » qui peut paraître comme éminemment sympathique mais n’était pas très sérieux. Ensuite parce que ce grand personnage s’inscrit dans une histoire et un contexte qui ne sont pas ceux d’aujourd’hui et qu’à considérer comme immuable une pensée, on finisse par la fossiliser. Enfin parce que le gaullisme s’inscrit dans une histoire qui la précède et qui la suit. Et, au risque de faire un anachronisme, on peut dire qu’il y a une « culture gaulliste » dans la pensée et l’action d’un Vauban ou d’un Michel de L’Hospital – tous deux grands serviteurs de l’Etat – ou dans celles d’un Clémenceau ou d’un Carnot.
Le gaullisme c’est d’abord un rassemblement. Il s’inscrit dans le refus de la vaine querelle, de la quête du bouc émissaire ou le goût de la guerre civile qui ont tant marqué notre histoire. Il suffit de lire l’histoire de la France Libre pour en comprendre le sens. Les Français libres venaient de partout et de tous bords politiques. Ils associaient dans un même projet et une même vision de la nation, des immigrés juifs polonais, comme le futur Romain Gary, des Guyanais comme Félix Eboué, des républicains espagnols, des soldats musulmans et les marins de l’île de Sein. Il y a quelque chose, ici, qui fonde un principe et avec lequel on ne peut pas tergiverser.
Et Laurent Pinsolle a raison de revenir régulièrement sur cette question, car, avec la question européenne, c’est la plus importante actuellement.
L’autre grande valeur du gaullisme c’est la souveraineté nationale. On peut disserter pendant des heures pour essayer de savoir ce que le général De Gaulle aurait fait de l’Union européenne, la question n’a aucun sens ; dans la mesure où la décision échappe à la nation, ce n’est plus du gaullisme.
Ainsi le gaullisme ce n’est pas enfermer une grande idée dans un musée, c’est, au contraire, la prendre et la faire évoluer dans un contexte nouveau, différent, toujours mouvant, tout en préservant l’esprit qui l’anime. C’est, me semble-t-il, l’idée forte de ce blog et au-delà celle de Debout la République, même si l’un et l’autre ne sont pas la même chose. En tout cas, un grand merci à Laurent Pinsolle de faire vivre cette idée et de lui donner corps. Comme d’autres avant lui, il nous rappelle à tous que le gaullisme est toujours une idée neuve.
Quoi ! « Vive le Québec libre ! » pas sérieux ?! Tu rigoles j'espère ! Avec sa visite au Québec et ses si marquants discours, De Gaulle a réveillé la ténacité québécoise, sans cela la « chose française » d’Amérique du nord serait probablement folklorique aujourd'hui. C'est en parti lui qui a redonné de l'élan au Québécois, si fier de notre langue. Je signale juste qu'en 1995 le Québec a frôlé son indépendance, alors ne dis pas que cela relève du n'importe quoi… Vive le Québec libre ! Pour le reste je te rejoins.
SupprimerÀ Pinsolle :
Je souhaite une bonne réussite à ton projet. Si j'avais un conseil à donner c'est de ne pas trop multiplier le nombre de rédacteur pour maintenir un lien facile entre eux et les lecteurs. Mais ce n'est que mon avis et je sais que tu fais du bon boulot. Bonne chance !
Levelche
Étant un indécrottable cul-terreux parigo-phobe, il y a peu de chances que j'assiste à votre réunion à Paris.
RépondreSupprimerEn revanche, pour le reste, c'est oui.
J'ai des propositions sur la théorie du genre notamment.
@ Tous ceux qui m’ont répondu par mail
RépondreSupprimerJe vous réponds d’ici la fin de la semaine
@ Léonard
Merci
@ Levelche
Merci. Oui, dans un premier temps, il ne faut pas être trop nombreux,
@ Rodolphe
Merci. C’est noté.
Bonjour
RépondreSupprimerJe serais très intéressé par une collaboration. Le blog que j'anime avec quelques proches publie des articles sur l'actualité, l'économie, l'UE, la géopolitique, la politique intérieure, qui pourrait peut-être vous intéresser.
Voici le lien : http://www.blogactualite.
Cordialement
Vin
Bonjour Vin,
RépondreSupprimerJe suis intéressé. Pouvez-vous m'envoyer par mail votre mail pour que je vous intègre au groupe de discussion ?
Cordialement,
Laurent
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