dimanche 8 décembre 2013

L’Union Européenne est un zombie qui s’ignore


On pourrait croire qu’avec la fin des tensions financières sur la zone euro depuis plus d’un an (à l’exception de l’épisode chypriote), les fédéralistes seraient rassurés. Non, ils font grise mine car de puissantes forces se coalisent pour détruire cette UE qui ne fonctionne pas et qui oprime les peuples.



Pourquoi cela tient ?

Certains pourraient dire que L’Union Européenne et l’euro sont plus solides qu’il n’y paraît. Après tout, des experts reconnus pensaient que l’euro était en phase terminale au début de l’année 2011. Pour ma part, j’ai toujours cru que la monnaie unique mettrait plus probablement du temps pour disparaître (j’évoquais jusqu’à dix ans en 2010). La psychologie des peuples et de leurs dirigeants est le premier facteur. Les Allemands ne veulent pas prendre l’initiative de démonter un projet européen, certains journaliste y voyant un acte qui pourrait même se comparer à une guerre mondiale !

Dans les pays du Sud, il y a encore trois ans, même si ce n’était pas vrai, l’Europe était à la fois vu comme le bouclier qui nous avait protégé d’une crise gravissime et la main qui les avait à la fois nourris et qui les avait aidé à grandir. La construction européenne ne faisait pas l’objet d’un vrai débat démocratique. On ne pouvait qu’être pour, comme l’illustre le résultat du référendum espagnol sur le TCE en 2005 (faible participation, forte majorité pour le « oui »). Parce que cette Europe leur a beaucoup apporté pendant vingt ans, il est logique que les peuples d’Europe du Sud mettent du temps à la renier.

Malgré tout, une construction fragile

Mais ceci étant dit, l’Union Européenne et la monnaie unique sont des constructions plus fragiles qu’il n’y paraît. En effet, chaque élection nationale peut se transformer en référendum pour ou contre le maintien dans l’UE ou l’euro. Et si un peuple veut en sortir, alors, rien ne pourra être fait pour les empêcher. S’il est vrai qu’ils pourraient survivre au départ d’un petit pays, on peut se poser la question pour le départ d’un plus grand pays. Si demain, l’Italie ou la France décidait de claquer la porte de l’euro, il est probable que beaucoup d’autres pays (l’Allemagne en premier) sauteraient sur l’occasion pour faire de même, provoquant de facto la fin de cette construction totalement artificielle.

Or, justement, les opinions publiques ont beaucoup évolué depuis quelques années. La Grande-Bretagne envisage sérieusement de quitter l’Union Européenne et la population devrait voter sur le sujet d’ici 2017. Les Allemands freinent tellement des quatre fers sur l’intégration que le SPD est obligé de suivre, imposant un système dysfonctionnel qui créé de graves tensions. Et les pays du Sud ont radicalement changé d’opinion sur cette Europe. Au Portugal, on parle de sortie de la monnaie unique. En Italie, on questionne la dette publique et le peuple vote pour des partis ouvertement euro-critiques. Les Pays-Bas devraient aussi envoyer de nombreux députés euro-critiques lors des élections de 2014.

Pour l’instant, le château de cartes tient, mais dans chaque pays, de plus en plus de forces se coalisent pour réclamer la fin de cette construction antidémocratique et antisociale. Sachant qu’il suffit d’un pays pour tout faire s’écrouler, la question n’est pas de savoir si cela va s’écrouler mais quand et par qui.

21 commentaires:

  1. @Laurent Pinsolle,
    en fait, il me semble que l'UE actuelle soit un peu dans le même état que les régimes socialistes dans les années 70. Le parallèle est tentant: le système est victorieux en apparence (souvenez-vous de la défaite américaine contre le régime communiste du nord-Vietnam en 75, qu'on peut rapprocher des conquêtes de l'UE sur les souveraineté des états-nations européens), il avait surmonté déjà pas mal de dissidences (je songe au Printemps de Prague, ou encore, à Soljenitsine). Pourtant, tout finit par s'écrouler à la fin des années 80, car entretemps, les dirigeants ont ignoré ces craquements et se sont enferrés dans une logique de déni de réalité, à savoir qu'ils ont refusé de réformer l'économie communiste. En clair, les apparatchiks des ex-pays de l'Est ont laissé le système aller au bout de ses contradictions. Dans le cas de l'ex-URSS, cette réforme est arrivée trop tardivement car outre l'impopularité du régime, le système productif était périmé, ce qui généra une stagnation économique qui fut fatale au socialisme réel.
    Toute proportion gardée, la psychologie des dirigeants actuels de l'UE est assez voisine de celle des dirigeants de l'ex-bloc de l'Est: ils sont enferrés dans une logique, et ils iront jusqu'au bout, c'est à dire jusqu'à ce qu'elle rencontre ses propres contradictions...
    Concernant la France, que ce soit par intérêt cynique ou par dogme, notre classe politique refuse de voir que nous allons dans le mur, et c'est la raison pour laquelle j'ai bien peur que nous soyons parmi les derniers à sortir de la logique européiste, car comment abjurer (oui, c'est bien le mot, car le dogme européiste tient de la foi...) une croyance qui dure depuis plus de trente ans?
    En plus, nous avons une génération d'hommes politiques qui ne croient plus ni en la politique, ni en l'Etat et ni en la France. En clair, tout est à refaire :(((...


    CVT

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  2. Décidément, il y a des mots qui sont à la mode. Mais, mode ou pas, je trouve l'utilisation du mot "zombie" tout à fait heureuse dans ce cas. On peut parfois toucher les gens avec quelques mots bien sentis. Celui-là peut stimuler l'imaginaire assez facilement. A suivre...
    Sinon on dirait que la débâcle est dans l'air chez les "prescripteurs d'opinion", comme Jacques Attali qui n'en finit plus de s'emmêler les pieds dans le tapis mais avec un tel aplomb que certains croient qu'il dit la messe. Il fallait entendre ces jours-ci Jean-Marie Colombani et Caroline Fourest sur Inter prendre conscience qu'ils sont en train de perdre le débat sur l'euro-béatitude et la bienpensance néolibérale. Ils ne comprennent toujours pas pourquoi le peuple ne veut pas qu'on travaille pour son bonheur, mais maintenant ils savent que leurs idées ne sont plus partagées par grand monde.

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    1. @Rieux,
      le problème d'Attali, c'est que cela fait plus de trente ans qu'il se trompe, et qu'on lui tend un micro pour qu'il puisse continuer à déblatérer à propos de ses fadaises sur un gouvernement mondial, dont l'UE était la première brique...
      Ce type a un solide mépris pour la France, et il est à l'origine de quasiment toutes les mauvaises décisions prises par les gouvernements successifs depuis l'arrivée de François Mitterrand à l'Elysée en 81. Pire, par son amour du cosmopolitisme, il est l'instigateur d'SOS Racisme, le plus formidable outil de destruction de la cohésion nationale qu'on ait pu inventer depuis les Guerres de Religions....


      CVT

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    2. Je suis tellement d'accord et ne comprend pas non plus comment il peut avoir une telle aura médiatique. Pour moi un des personnages les plus dangereux pour la démocratie. Ignoble.

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    3. Attali et son compère Minc a ne pas oublier dans nos prières a Satan qu'IL leur chauffe les pieds pour l' éternité plus un jour

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  3. Grèce: gel d'un prêt d'un milliard d'euros :

    « La troïka des créanciers internationaux de la Grèce a différé sa mission à Athènes au mois de janvier et gelé le versement d'un prêt d'un milliard d'euros faute d'avoir obtenu la mise en œuvre de réformes demandées, a annoncé samedi la Commission européenne. "

    « Il faut faire plus sur le plan budgétaire ainsi qu'en ce qui concerne les réformes de la fiscalité et de l'administration publique, les privatisations", a expliqué Barroso. Parmi les points qui pourraient provoquer un tollé parlementaire en Grèce figure le sort d'un moratoire sur les saisies immobilières en vigueur depuis plusieurs années. Outre le désaccord sur le montant du trou budgétaire pour 2014 et les mesures pour y faire face, la Grèce et ses créanciers doivent s'entendre sur l'avenir de trois entreprises publiques déficitaires et la poursuite du programme de privatisations, qui a pris du retard. »

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/12/07/97002-20131207FILWWW00496-grece-gel-d-un-pret-d-1-milliard-d.php

    La troïka voudrait notamment élargir le champ des saisies immobilières pour sauver les banques grecques. Lire le lien suivant  pour comprendre de quoi il s'agit :

    http://www.france24.com/fr/20131203-grece-reprendre-saisies-immobilieres-sauver-banques

    Sur la situation financière de la Grèce voir :

    http://www.francetvinfo.fr/monde/grece/la-grece-vote-un-nouveau-budget-de-rigueur-pour-2014_477344.html#xtor=AL-79-[article]

    Voir également « Grèce: "il faut nous aider à rendre la dette soutenable"

    http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2013/12/apr%C3%A8s-quatre-ans-daust%C3%A9rit%C3%A9-la-gr%C3%A8ce-esp%C3%A8re-que-ses-partenaires-vont-laider-%C3%A0-sortir-d%C3%A9finitivement-la-t%C3%AAte-ho.html

    Ce que dit Yannis Stournaras, ministre des Finances : « Idéalement, il faudrait que nos créditeurs, c’est-à-dire pour l’essentiel les États membres de la zone euro, nous fassent cadeau de la moitié de cette dette. Mais on sait que cela n’arrivera pas, ce n’est pas réaliste. Nos partenaires ne sont pas prêts à l’accepter et, comme vous le savez, il faut être deux pour danser le tango. Pour l’instant, contrairement à ce qu’on entend parfois, nous n’avons reçu aucun cadeau : la Grèce a bénéficié de prêts des États membres de la zone euro et du Mécanisme européen de stabilité, prêts qui produisent des intérêts et que nous remboursons. Ce que nous demandons simplement, ce sont de meilleures conditions qui pourraient prendre la forme d’une baisse des taux d’intérêt et d’un fort allongement de la durée de remboursement. Si on ne le fait pas, la Grèce devra dégager d’énormes excédents budgétaires pour rendre sa dette soutenable, ce qui impliquera d’imposer de nouveaux sacrifices au peuple grec qui a déjà beaucoup souffert. »

    Commentaire perso : Le fait que la Grèce soit maintenant capable de faire un excédent primaire (hors charge de la dette) la met en position de force pour ne pas céder sur ses propres exigences car elle pourrait sortir de l'euro en se mettant en défaut sur la dette. Un cataclysme dont l'euro ne se remettrait pas. D'un autre côté si la troïka lui suspend les versements dans le cas où elle ne se soumet pas à ses exigences, la Grèce serait dans l'obligation, soit de se soumettre aux dites exigences de la troïka, soit de sortir de l'euro en se mettant en défaut sur sa dette extérieure, où alors c'est la troïka qui cède aux exigences grecques, notamment sur la restructuration de la dette ou au moins sur les saisies immobilières. Je pense qu'un accord bancal sera trouvé qui ne fera que gagner du temps.

    Saul



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    1. Concernant l'attitude de l'UE et du pouvoir grec, la formule du ministre des Finances grec, que vous citez, traduit la réalité : il s'agit bien d'un tango dans lequel les Grecs ne font que subir les avancées et les reculades destinées à les mener là où la Troïka l'a décidé. En attendant l'échéance, c-a-d la sortie de l'euro, les souffrances, les drames individuels et les atteintes aux principes démocratiques ne feront qu'accroître l'exaspération et la haine de l'UE chez de nombreux Européens.

      Demos

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    2. Dans le lien sur les saisies immobilières que j'ai cité il est précisé : « Les banques grecques affichent de fait un taux de créances douteuses, c'est à dire de prêts non remboursés, de 29% du total des crédits, dont une part importante dans l'immobilier. En comparaison, les créances douteuses des banques espagnoles s'établissaient en août à 12,12%. »

      Autrement dit les banques grecques vont devoir être recapitalisées, d'une manière ou d'une autre. Que ce soit par l’élargissement des saisies immobilières demandées par la troïka ou d'une autre manière. L'autre manière en zone euro c'est le MES (Mécanisme européen de stabilité) qui peut participer au sauvetage des banques.

      http://www.bfmtv.com/economie/zone-euro-saccorde-mecanisme-sauvetage-banques-542816.html

      Saul



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  4. Pendant ce temps la mondialisation avance encore sous les félicitations de notre gouvernement de "gauche".

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/12/07/20002-20131207ARTFIG00366-omc-accord-a-1000-milliards-de-dollars-a-bali.php

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  5. C'est maintenant que les choses sérieuses vont commencer. Jusqu'à présent, nous étions dans le conformisme, les classes aisées ou instruites vont peut-être réfléchir à comment se débarrasser des autres.
    A Olaf - En relisant un texte de Yann, j'apprends que beaucoup d'Allemands quittent leur pays. qu'est-ce qui se passe? On nous présente toujours l'Allemagne comme soudée et confiante.
    jard

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  6. UE – Dix nouvelles autorisations d’OGM pour l’importation données par la Commission européenne !
    Eric MEUNIER, novembre 2013

    Annoncé par inf'OGM, veille citoyenne : le mercredi 6 novembre, la Commission européenne a autorisé, pour l’alimentation animale et/ou humaine, dix plantes génétiquement modifiées (PGM), dites empilées, ainsi que le pollen issu de maïs MON810. Bravo à Monsanto et le bonjour aux médias qui n'en parlent pas plus de l'accord transatlantique en discussion.

    Demos

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  7. jard

    Avez vous des sources récentes ? Ceci dit il y a eu de l'émigration vers les pays germanophones, Suisse , Autriche. Ce qui est logique si ces pays offrent de meilleurs revenus, ils sont proches et ont la même langue.

    olaf

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    1. Simplement, le souvenir d'un texte de Yann plus une déclaration de Berruyer. Je vous recontacte dès que j'ai plus de précision. Les stats devaient être valables en 2010.
      jard

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  8. laurent dans tout cela, ne crois tu pas qu'on tourne sans cesse en rond. On ne fait que de la redite. On le sait il faut quitter ce navire. ALORS qu'attend t'on pour dire : voilà ce qu'on fait ? qui suit ? ... Il est temps de passer à l'action, de l'insurrection et ALORS ? que font tous ces gens là ? Vraiment la politique manque totalement d'efficacité et de DECISION....

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  9. Cette fois Gilco n'a pas tort !

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  10. En ce qui concerne l'Ukraine si le gouvernement pro russe était aussi vilain que les médias le disent, comment des manifestants ont pu tranquillement encercler le palais présidentiel ?
    Même dans notre "grand pays démocratique" ces manifestants se serait fait gazer, casser la figure à coup de flashballs à la moindre approche des palais nationaux.

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  11. Êtes-vous au courant que la communauté d'Afrique de l'Est se dirige vers une union monétaire et douanière ? Est-ce que cette union est viable ? Seulement cinq pays (peut-être six avec le Sud-Soudan), des états « artificiels » sans réalités historiques mais une langue véhiculaire « autochtone » commune (le souahéli/swahili) en plus de deux langues internationales (le français et l'anglais). Je ne dispose pas de donnés économiques mais j'imagine que ces pays disposent d'économies proches (paysannerie?) et d'un même niveau de vie (faible). Contrairement à l'UE, cette union est viable, non ?


    Ps : Merci à Pinsolle. C'est la lecture de ton blogue qui m'a permis de comprendre beaucoup de chose sur l'euro.

    Levelche

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  12. jard

    Je rappelle que je n'ai jamais voté pour Maastricht ni pour le TCE, car j'estimais que les conditions n'étaient pas réunies pour une union efficace.

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  13. @ CVT

    Parallèle intéressant. Mais j’espère que nous ne sommes pas à 15 de l’effondrement, mais bien plus à quelques années seulement. Pas grave que nous soyons les derniers, ce qui compte, c’est qu’un pays se lève et fasse tout s’effondrer.

    @ Rieux

    Très juste, on sait que le discours euro-libéral a de plus en plus de mal à convaincre tant la réalité démontre sa vacuité

    @ Saul

    Merci pour ces informations

    @ Démos

    Et si la Grèce sortait prochainement ? Merci pour l’information. Vous avez des liens ?

    @ TeoNeo

    Cette « gauche » est effarante. Bien d’accord sur l’Ukraine. Il ne faut pas oublier que le gouvernement en place a été élu démocratiquement. Mais parce qu’il est pro-russe et non pro-UE, certains soutiennent la rébellion. Qu’auraient-ils dit si cela avait été l’inverse. Ils auraient été appelé « factieux », non ?

    @ Gilco56

    Je crois en la démocratie.

    @ Levelche

    Merci. Si les pays sont extrêmement proches (mêmes langues, même niveau économique…) alors ce n’est peut-être pas totalement stupide. Mais a priori, cela ne peut pas marcher.

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  14. Déclarer que l'UE a beaucoup fait en vingt ans pour les pays du Sud, c'est reprendre à son compte la propagande venue de Bruxelles, ce qui, pour un eurosceptique, est plus que décevant. Il ne faut pas voir, dans le bilan, que les crédits directs allant aux dits pays, mais avoir un panorama plus large et, forcément, beaucoup plus nuancé (et encore, j'exclus de ce panorama pour le moins nuancé les années de l'euro).

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  15. je crois aussi à la démocratie, et, je défends la lutte contre tous les procédés anti démocratiques ... La démocratie c'est l'exercice du poupoir par le peuple, alors, donnons lui les moyens... la proportionnelle et la parité soci-professionnelle ? Parlons FRANCE !

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