Finalement, les
vœux du 31 décembre n’étaient qu’un apéritif. Non seulement François
Hollande assume désormais un discours ouvertement eurolibéral. Mais il
a décidé d’aller encore plus loin dans cette conférence de presse à la tonalité
radicalement eurolibérale.
Le
néocon, c’est lui ?
Les
néoconservateurs, tels qu’on les définit aux Etats-Unis, ont plusieurs
caractéristiques : une volonté de réduire les dépenses publiques et les
impôts, un interventionnisme extérieur et une remise en cause d’une partie des
libertés publiques. Au final, contrairement
aux allégations absurdes du Point,
c’est plutôt François Hollande qui se rapproche de cette définition. A ce
titre, la
conférence de presse d’hier était spectaculaire sur le plan économique :
promesse de réduire la dépense publique de 50 milliards de 2015 à 2017, celle
de réduire les charges des entreprises des cotisations familiales (30
milliards), le choc de simplification, la volonté de réduire les déficits et
d’améliorer la compétitivité.
Bref, à part
peut-être quand
Lionel Jospin baissait les impôts et privatisait à tout va en affirmant que
l’Etat ne pouvait pas tout sur Vilvorde, jamais le PS n’a sans doute autant
assumé ses idées eurolibérales. Non seulement il renie Marx, mais il renie même
Keynes en assumant ouvertement une politique de l’offre, qui créerait in fine
de la demande, dans
un raisonnement purement libéral économiquement. Et nous avons eu droit au
couplet traditionnel sur l’Europe, à savoir qu’il en faut plus, mais qu’il faut
quand même un peu la changer et que sans l’Europe, ce serait une catastrophe.
Pourtant, plus
l’intégration avance, plus cela va mal et la zone euro est la région qui va
le plus mal au monde depuis 2010.
Un cap
(politicien) pour 2017
Et sur les
questions de société, François
Hollande semble vouloir persister dans la stratégie qui consiste à hystériser
le débat d’une manière à également mettre en difficulté l’UMP. Cela
avait déjà été le cas avec le mariage pour tous. Cela semble vouloir se
confirmer avec l’affaire Dieudonné. Le président de la République semble
davantage s’intéresser à la lutte contre le racisme et toutes les formes de
discrimination qu’à la lutte contre l’insécurité par exemple, dans
la logique de la note d’orientation de Terra Nova sur la cible électorale du PS.
C’est encore une tactique électorale pour renvoyer
le FN à ce qu’il est, mais aussi mettre
en difficulté l’UMP en la poussant loin du centre de gravité politique du pays.
En 2011, le
PS a choisi François Hollande contre Martine Aubry, mais on
peut se demander aujourd’hui si le premier n’est pas un héritier encore plus
fidèle de Jacques Delors que sa fille. On comprend une nouvelle fois
pourquoi le Général aurait dit « ne
pas aimer les socialistes, parce qu’ils ne sont pas socialistes ».
A la place du "hollandisme révolutionaire" nous avons un "hollandisme réactionnaire". Todd s'est bien trompé...
RépondreSupprimerAlbert
J'attends avec une certaine impatience la publication de sa prochaine cote de popularité.
RépondreSupprimerTorsade de Pointes
Ça ressemble à du Schröder, l'Europe va ressembler à une grande Grèce, le soleil en moins pour une bonne partie.
RépondreSupprimerolaf
En Irlande, tout va très bien :
RépondreSupprimerhttp://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/01/14/le-%C2%AB-sauvetage-%C2%BB-de-lirlande-sauver-les-banques-broyer-les-peuples%E2%80%A6-et-laisser-la-dette-s%E2%80%99envoler/
olaf
Tant que les États auront l’obligation de passer par les banques et les établissements financiers pour se financer (et dans la zone euro c’est une obligation à 100%) il y aura les problèmes signalés par cet article sur L’Irlande. Il finit par y avoir un moment, si la croissance du pays n’est pas suffisante, où l’État financé par les banques devient budgétairement insolvable, où les banques prêtent alors à taux élevé à l’État insolvable (prise de risque pour gagner de l’argent) ce qui accroît l'insolvabilité de l’État, son problème d’insuffisance de croissance, mais qui qui ne peut néanmoins plus faire faillite car les banques qui le financent font faillite dans la foulée. Ce système qui est vicié à la base n’est pas viable, même si nos « élites » feront tout le prolonger, au prix des souffrances des populations concernées.
SupprimerSaul
La président est très loin du bon diagnostic. On trouvera un tout aitre point de vue ici:
Supprimerhttp://www.lacrisedesannees2010.com/article-grande-crise-en-2014-l-enrichissement-de-la-metastabilite-121869171.html
Entendu à la radio que Hollande écrivait déjà des papiers sur cette ligne économique là quand il était dans promotion Voltaire de l'ENA.
RépondreSupprimerRien de bien nouveau donc, si ce n'est qu'il s'enfonce dans le pathétique plus vite encore qu'on ne pouvait l'envisagé il y a 18 mois.
Lelien
"Entendu à la radio que Hollande écrivait déjà des papiers sur cette ligne économique là quand il était dans promotion Voltaire de l'ENA."
SupprimerSi c'est vrai, ça prouve que Hollande ne s'arrêtera pas dans sa politique suicidaire.
Il se fout des faits qui pourtant devraient lui crever les yeux, c'est un idéologue. Il est prêt à nous suicider dans son délire...
Le dégager est donc la seule solution possible pour tous ceux qui veulent un changement. S'il y en a qui doutaient encore. ;)
"c'est un idéologue. Il est prêt à nous suicider dans son délire..."
SupprimerIl faut dire pour sa défense qu'il a fait HEC. Cette école laisse chez les moins endurcis des stigmates hélas bien visibles.
C'est triste à dire mais le peuple n'a pas compris les enjeux et les alternatifs sont trop isolés pour se faire entendre.
RépondreSupprimerAlors il faut que le peuple et tous les pseudo-liberaux à la petite semaine prennent une bonne leçon de keynésianisme par le contre exemple comme cela s'est passé en Argentine.
Donc il faudrait que le gouvernement aille fort et vite dans la réduction de la demande globale de la France que toute l'Europe subira vu le poids de l’économie française. On est le plus gros pays européen a reduire ses dépenses publiques depuis le debut de la crise des dettes.
Par consequent la voie de sortie de crise la plus réaliste selon moi est dans un premier temps, l'application intense des théories néolibérales afin que les orthodoxes ne puissent plus dire qu'on en à pas assez fait. Dans un deuxième temps l’échec économique total et la paupérisation de la population, face à une nouvelle augmentation des fortunes, que les médias ne pourront plus cacher vont amener les conditions de la rupture, en espérant que ne s’établisse pas une dictature pour empêcher le retour des politiques raisonnables.
C'est ce qu'il est convenu d'appeler: la politique du pire.
SupprimerMais à quel prix? Combien de fermetures d'usine, de gens à la rue, de suicides, de morts par manque de soins médicaux? Tout cela pour donner une bonne leçon à la population?
Torsade de Pointes
Cette casse sociale est deja entrain de se produire mais plus lentement. Le phénomène de la grenouille dans la casserole est ce qu'il y'a de pire.
SupprimerMais depuis les derniers discours de Hollande les choses vont devenir plus claires et lorsque la situation s'aggravera on ne pourra plus accuser l’héritage du C.N.R parce que les neoliberaux auront eu leur chance. La population va plus facilement identifier les coupables et provoquer du changement.
Lors de la présidentielle, j'avais dit à ceux qui confiaient vouloir voter Hollande au premier tour : "c'est idiot :
RépondreSupprimer-> soit vous voulez conserver le fonctionnement de l'UE et dans ce cas, votez Bayrou, ca ira bien plus vite
-> soit vous voulez reellement un politique socialiste, auquel cas votez Melenchon qui saura se donner les moyens en allant cogner sur Merkel et Barroso
Avec Hollande, vous n'aurez qu'un Bayrou en moins symptahique, mois digne, moins rassembleur et moins efficace.
"
Mon analyse etait (helas) tres juste.
Talisker.
Le nom « parti socialiste », n'est ni plus ni moins qu'un abus de langage, ce parti n'a plus rien de social, espérons que les 28% de ses électeurs aux présidentielles s'en rende compte. Petit à petit nous tombons de plus en plus dans une dérive "libérale" (je mets des guillemets car tout dépend le sujet: baisse des libertés d'expression, de la démocratie...), qui risque de faire monter les extrêmes.
RépondreSupprimerConcernant la dérive libérale, pourquoi ne parle-t-on jamais du grand marché transatlantique qui sera signé en 2015, alors que celui-ci va justement sacraliser le précepte du « laisser-faire », accord qui permettra à des entreprises de poursuivre en justice, les pays qui oseront pratiquer le protectionnisme, pour défendre leur population et sauvegarder leur économie. Et pour le coup les néo-cons de deux rives seront réunis.
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/WALLACH/49803
http://enfantdelapatrie.blog4ever.com/le-miracle-economique
Aujourd'hui, en Europe, il n'y a plus aucune locomotive.
RépondreSupprimerAujourd'hui, même la soi-disant "locomotive" allemande est en train de s'arrêter.
Mercredi 15 janvier 2014 :
Allemagne : tirée par la consommation, la croissance a été de 0,4 % en 2013.
Selon les premières estimations de Destatis, le PIB allemand a cru de 0,4 % l'an dernier. Son plus faible niveau depuis 2009.
L'Allemagne a connu l'an dernier une croissance très faible de 0,4 %. C'est ce qu'a annoncé ce matin Destatis, l'office fédéral des statistiques, qui communiquait ce mercredi matin ses premières estimations pour le PIB 2013. Si l'on exclut la forte récession de 2009 (-5,9 %), c'est le plus faible taux de croissance du pays depuis 2003. En 2012, la croissance allemande avait atteint 0,7 %.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140115trib000809600/allemagne-tiree-par-la-consommation-la-croissance-a-ete-de-04-en-2013.html
Evolution du PIB de l'Allemagne :
2009 : le PIB baisse de 5,9 %.
2010 : le PIB augmente de 4,2 %.
2011 : le PIB augmente de 3 %.
2012 : le PIB augmente de 0,7 %.
2013 : le PIB augmente de 0,4 %.
"En 2011, le PS a choisi François Hollande contre Martine Aubry, mais on peut se demander aujourd’hui si le premier n’est pas un héritier encore plus fidèle de Jacques Delors que sa fille. "
RépondreSupprimerDe mémoire, je crois me souvenir qu'il y avait autrement plus de rectitude morale, d'honnêteté et de droiture chez Jacques Delors que chez Hollande.
Quant à la fille de Delors, il s'avère qu'elle a eu raison de rappeler, pendant les primaires socialistes, le dicton de sa grand-mère ("Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup").
C'est même un sacré loup qui s'est introduit dans la bergerie du Parti socialiste.
@ Torsade
RépondreSupprimerCela ne devrait pas beaucoup bouger…
@ Olaf
Oui, en un peu moins radical malgré tout. Merci pour le lien sur l’Irlande
@ Saul
Très juste. Le point clé, comme on le voit partout ailleurs, c’est une reprise de contrôle de la banque centrale pour qu’elle soulage l’Etat.
@ Lelien
Il a toujours défendu ces idées, il présidait le club Témoins de Delors… Il n’y a rien à espérer de lui, peut-être encore moins que de Sarkozy.
@ Bip
Bien d’accord
@ TeoNeo
Le problème est que Hollande n’y va pas si fort non plus, comme Sarkozy d’ailleurs. C’est comme la grenouille qui se fait ébouillanter petit à petit…Je pense qu’il faudra un choc extérieur (un nouveau krach) pour provoquer une salutaire prise de conscience.
@ Talisker
Pas faux.
@ Enfant de la patrie
J’ai déjà fait plusieurs papiers sur le sujet et en prépare un nouveau
@ Marc-Antoine
Rectitude et honnêteté chez Delors ? Il raconte n’importe quoi sur l’Europe, il est dans le domaine du religieux dogmatique et antisocial.
Je crois que la différence entre les deux vient surtout du fait que l’un a fait une carrière politique et l’autre technocratique.
Humour.
RépondreSupprimerEn novlangue libéral, on ne parle pas d’acquis sociaux mais d’état providence, une manière de les disqualifier. Les politiciens en ont fait leur slogan « Non à l’état providence ». Comme si l’état enrichissait les pauvres. L’état providence - les acquis sociaux - permettent d’amortir les dégâts causés par la politique de l’offre que défend François. Il permet de réduire le nombre d’exclus, sans abri, précaires, demandeurs d’emploi - clochards, mendiants, vagabonds, chômeurs - et préserve une relative paix sociale dont ceux qui le critiquent sont les premiers bénéficiaires. Mais qui sont vraiment les assistés aujourd’hui ? Qui va à nouveau percevoir des milliards sans réelle contrepartie ? Qui va empocher le pactole en se gardant bien d’investir ou d’embaucher ? Il faudrait être un patron vraiment stupide pour essayer de gagner de l’argent en travaillant alors que les subventions tombent des cieux étatiques en se tournant les pouces. Depuis que les patrons sont des assistés, les entreprises n’innovent plus, perdent leur dynamisme. Non à l’assistanat patronal !
http://www.exorcismes-postmodernes.fr
Il est proprement effarant d'entendre et de lire les journalistes et commentateurs qualifier Hollande de "social démocrate", alors qu'il n'est ni l'un, ni l'autre. Il est libéral et ne respecte pas les principes républicains.
RépondreSupprimerUne belle leçon de manipulation des esprits grâce au pouvoir des mots.
Demos
Pas certain que l'UMP et la droite classique soient tant en difficulté que ça. Un président de gauche pourra faire tout ce qu'il veut pour plaire aux journaux de droite, il n'y parviendra jamais, car ces journaux le détestent par principe. S'il fait quelque chose c'est un dangereux bolchevick, et s'il ne fait rien c'est un mou. Il suffirait que l'électorat de droite pense de la même manière que ses journaux pour qu'un président de gauche ne puisse jamais se le mettre dans la poche.
RépondreSupprimerComme le dit, avec un sourire ironique, un collègue, qui, lui, est militant UMP : "ce qui est bien avec la gauche, c'est que, chaque fois, elle fait passer des trucs que nous, on a été incapable de faire passer (les gens qui manifestent, les syndicats qui s'opposent ...)". Vous me direz : il ferait mieux de se taire dans la mesure où le bilan de Sarkozy est lamentable.
RépondreSupprimerEnfin, socio-démocrate ou pas, de gauche ou pas, Hollande est pressé de conduire la France au pas de course sur le chemin du libéralisme au point qu'il a renoncé à la technique de la "grenouille (française) dans la casserole d'eau froide" (Froggies in the cold water).
Elle va avoir un choc, la grenouille, et, par un phénomène de rétroaction bien connu, Hollande va bientôt en recevoir un d'une intensité au moins égale.
voir également un article sur la qualité du raisonnement présidentiel: http://www.lacrisedesannees2010.com/article-de-la-qualite-du-raisonnement-du-president-de-la-republique-122079373.html
RépondreSupprimerDu PS à l'UMP, il est très difficile de distinguer quoique ce soit. A part sur les questions de société, c'est la même ligne politique: euro fort, déflation, fascisme de la bien pensance, le tout emballé dans la médiocrité crasse qui caractérise les politiciens des vieilles démocraties en déclin.
RépondreSupprimer@ Zapping
RépondreSupprimerTrès juste. Cela rejoint le livre d’Eric Hazan, sur la LQR, que j’ai chroniqué.
@ Démos
Bien d’accord. C’est pour cela que je parle d’eurolibéral. Pas d’accord sur la grenouille. En France, on reste dans la technique du réchauffement progressif. Il n’y a que dans les pays « aidés » (encore un euphémisme délirant de l’époque) par l’Europe que la théorie du choc a été appliquée.
@ Samuel
Pas si sûr. En se recentrant à ce point, il les met en difficulté, comme le montrait le désordre de la réponse de l’UMP à la conférence de presse.
@ Anonyme
Merci pour le lien vers de blog de M. Werrebrouck.
@ Karg se
Bien d’accord.
Des PAROLES et des ACTES .....
RépondreSupprimerEntre le rêve de SAPIN, de la CFDT, de Besancenot et Leclerc et,
Le pragmatisme de Madame MATHIEU et de LANGLET,
Le compte n'y est pas, le LEUR a fait pschitt, le PACTE de RESPONSABILITE est mort-né.... Il n'est pas réalisable dans les conditions qui nous sont présentées.
Les entreprises de distribution seules, d'ou la position de M. LECLERC, qui font appel à l'importation et, au pressurage des entreprises de production locales peuvent se montrer confiantes et enthousiastes.
Les entreprises de PRODUCTION, employant beaucoup de main d'oeuvre restent tenues par la concurrence des fabrications extérieures et des délocalisations....
La compétitivité insignifiante qu'ils peuvent recouvrer par ce pacte, ne suffit pas à créer l'espoir !!!!, cette petite baisse des charges ne compense pas les augmentations récentes d'impots.
De même que cette augmentation des impots a fait baisser le pouvoir d'achats des plus faibles, ne l'oublions pas.
Autrement dit cette proposition est nulle et non avenue.
La diminution des charges aux entreprises doit être compensées intégralement, sans toucher au pouvoir d'achat ?
OUI, le problème est soluble, la solution passe et uniquement par cette voie : la diminution des charges publiques ?
La solution passe par la dévaluation de notre monnaie par rapport à la monnaie allemande et au dollar.
SupprimerDonc il faut sortir de l'euro.
Lis ce lien déjà donné par "Anonyme 16 janvier 2014 08:25", c'est excellent : http://www.lacrisedesannees2010.com/article-de-la-qualite-du-raisonnement-du-president-de-la-republique-122079373.html
@ gilco56
SupprimerVous ne pouvez pas à la fois réclamer la baisse de ce que vous appelez les dépenses publiques et critiquer la baisse du pouvoir d'achat des ménages qui déprime la demande et plombe les entreprises.
Ce que vous appelez dépenses publiques n'est rien d'autre que le pouvoir d'achat des employés du public, de ceux du privé qui travaillent pour les commandes publiques, des retraités, malades et autres chômeurs.
Quand on ferme l'hôpital d'une petite ville les entreprises privées, commerces et artisans voient leur clientèle ruinée et doivent fermer.
Il n'y a pas un centime de dépense publique qui ne finisse par être recyclé en chiffre d'affaire pour une entreprise privée ou une autre, petite ou grande, au bénéfice de l'activité et de l'emploi pour toute la collectivité.
Seuls les intérêts de la dette sont vraiment perdus pour la nation. D'où la nécessité impérieuse de recouvrer notre souveraineté monétaire. Les intérêts de la dette sont la seule dépense publique qu'il serait possible de diminuer sans toucher au pouvoir d'achat.
Quant aux impôts il faut distinguer entre les taxes qui appauvrissent les plus faibles comme vous le dites (TVA, droits d'accise sur le tabac, etc) et l'impôt direct progressif qui permet à l'inverse de cibler les plus aisés.
Ivan
A Tous mes contacts....
RépondreSupprimerVous trouverez ci-dessous le lien pour la signature d'une pétition au pape, afin de dénoncer le scandale de ce gouvernement, l'attitude du ministre de l'éducation nationale visant "à détruire la religion catholique dans ce pays".... Son attitude est intolérable.... Sans sectarisme ni parti pris, j'ai signé et, vous remercie d'être nombreux à le faire...
Cordialement
G.P.
Join this petition! Au Pape François: Visite de F. Hollande au Vatican : Lettre ouverte au Pape: http://citizengo.org/fr/2663-visite-f-hollande-au-vatican-lettre-ouverte-au-pape?tc=gm&tcid=1099240
Ivan bien sur que si, si vous voulez faire avancer l'économie interne, il faut que les citoyens les plus faibles puissent tout de même consommer. Je veux un revenu minimum de pouvoir d'achat, il faut supprimer les disparités, les régimes différents et spéciaux, il faut placer tout le monde sur la même ligne de départ.
RépondreSupprimerD'accord sur le revenu minimum et le pouvoir d'achat des plus pauvres.
SupprimerMais je ne comprend pas votre position sur les régimes dits spéciaux, qu'ils relèvent du public ou du privé.
Pourquoi voulez vous interdire aux administrations et aux entreprises privées qui le souhaitent (comme les multinationales japonaises qui au lendemain de la deuxième guerre mondiale ont adopté le modèle de gestion de ressources humaines de l'état français : recrutement par concours, emploi garanti à vie, avancement à l'ancienneté) de proposer des régimes avantageux pour attirer plus de candidats et pouvoir organiser des concours très sélectifs ?
J'ai l'impression que vous approuvez l'alignement de la durée de la durée de cotisation du public sur le (pire du) privé, et que cela ne vous suffit pas encore, alors que le taux de remplacement est désormais quasiment identique.
Or il s'agit d'une abjecte trahison. L'état a attiré des candidats, qui ont passé des années à préparer les concours, en leur faisant miroiter des retraites moins misérables, et ensuite il a renié sa parole et poignardé dans le dos ceux qui lui avaient fait confiance.
Cela ne vous suffit toujours pas ? Ce n'est pas encore assez répugnant pour vous, la manière dont l'état s'est comporté avec ses agents ?
C'est vrai, on peut trouver dans le privé des patrons voyous qui font encore pire et se sauvent avec la caisse (y compris la caisse de retraite par capitalisation) après avoir mis tout le monde sur la paille. Faudra-t-il que l'état fasse la même chose pour que vous soyez enfin satisfait ?
Pourquoi toujours chercher ce qu'il y a pire dans le privé et vouloir à toutes forces d'imposer à l'ensemble de la société, y compris au secteur public ?
Les cliniques privées (un exemple parmi d'autres) paient leurs chirurgiens beaucoup mieux que l'hôpital public. Allez vous le leur interdire sous prétexte de placer tout le monde sur la même ligne de départ ?
Ivan