Mercredi a
débuté à l’Assemblée Nationale l’examen
du texte destiné à permettre la ratification de la charte européenne des
langues régionales. Une initiative de plus contre la nation, avec
l’alliance traditionnelle entre l’Union Européenne et les régions. Un
projet auquel il faut absolument s’opposer.
L’Europe
et les régions alliées, contre la nation
Pas besoin
d’être un complotiste paranoïaque pour mettre en parallèle les initiatives du
gouvernement pour promouvoir l’usage de
la langue anglaise à l’université ou à la maternelle et sa promotion des
langues régionales. Tout se passe comme si, pour certaines personnes, dans le
futur vers lequel il faudrait tendre, l’anglais remplacerait en partie le
français dans les métropoles ouvertes sur l’international, comme Paris – direction
déjà prise aujourd’hui – et si les anciennes langues régionales, qui
étaient tombées en désuétude, seraient à nouveau les langues d’échange dans le
reste du territoire.
C’est à
croire en effet qu’une certaine élite (qui
vient plutôt de la gauche, du fait de son internationalisme et de son hostilité
innée vis-à-vis de la nation), le français pourrait être une option pour
nos compatriotes qui vivraient alors sur un territoire dont l’unité nationale
et républicaine aurait été dépecée par l’Europe et les régions. Bien sûr, les
textes en cause sembleront anecdotiques par rapport à cette vision d’un futur
anti-national, mais il faut bien admettre qu’ils s’inscrivent dans une tendance
de long terme dont l’issue pourrait bien être la mise à mort de l’idée
nationale par l’europe des régions.
Mobilisation
générale
Eric
Anceau, membre du bureau national de Debout la République, historien, a
également signé une belle tribune dénonçant ces apprentis sorciers qui
« vont nous ramener à l’Ancien
Régime et à son cortège de féodalités, fourriers idéaux d’une mondialisation
financière et inhumaine dont les Etats-nations sont les meilleurs freins ».
Car l’Etat-nation est bien le seul rempart des peuples contre cette
mondialisation, la seule communauté permettant de reprendre son destin en main,
comme on le voit partout dans le monde, certes parfois avec des limites (Vénézuela,
Argentine,
Russie…).
Devant les
coups de boutoir de l’anglais et des langues régionales, les
défenseurs du français doivent s’opposer fermement à toutes les dérives et
rappeler inlassablement que notre langue fait partie de notre culture, de notre
identité et qu’il faut absolument la chérir et la protéger.
Comment voulez vous une mobilisation générale quand vous même n'avez pas un langage clair, monsieur Pinsolle? Ce qui est inhérent à toute construction supra nationale (qui ne peut être que de domination et donc de destruction des structures nationales), vous l'appelez "cette europe-là" ou ce "cadre juridique-là". Vous faites (semblez?) croire qu'autre chose est possible, la fameuse autre europe. Quand vous aurez compris ou que vous oserez dire publiquement que c'est la nature même du projet qui aboutit à ce résultat, vous pourrez peut-être espérer fédérer des forces hétérogènes en un projet commun pour s'opposer à la destruction de la France. Vous restez dans l'entre-deux pour continuer à avoir accès aux médias, mais à ce jeu-là il sera vite trop tard.
RépondreSupprimerLe Gars Huzac
Bien sûr qu'autre chose est possible : une Confédération de Nations souveraines, libres et indépendantes coopérant librement à leur Bien commun national....
SupprimerPossible avec qui? Ça, c'est l'Europe française voulue par De Gaulle. Si lui n'a pas réussi, qui voulez vous pour la faire? Et encore, pas sûr que l'ensemble des forces politiques en veuille. De plus dans ce que vous proposez, pourquoi se limiter à des nations européennes? Des nations libres et indépendantes coopérant librement entre elles n'ont pas besoin d'une confédération, tout au plus d'accords bi ou tri latéraux, voire un peu plus si besoin.
SupprimerJe suis français, à moitié italien du Lot et Garonne, 1/4 bordelais, 1/4 du nord (mais mélangé avec de l'Alsacien), je suis née dans le sud ouest, j'ai vécu presque partout en France (Gironde, sud est, Bretagne, Guyane, nord est), franchement, vous allez m'apprendre quoi comme langue régionale? Mon histoire n'a rien d'exceptionnel, les délires identitaires régionaux ne concernent qu'une minorité de français. Cette charte est pathétique.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord : elle est pathétique et donc extrêmement dangereuse...Amitiés du Lot et Garonne...
SupprimerPathétique, certainement, mais cette charte est, à mon avis, est inspirée par nos bien-aimées classes dirigeantes, qui sacrifient, mieux qui détruisent méthodiquement toute idée collective, tout esprit de solidarité et avec eux, les idées d'Etat et de nation.
SupprimerAinsi, les "socialistes" adoptent le mariage gay, la théorie du genre, les langues régionales, militent pour le communautarisme, le vote des étrangers .... bref, ils font la promotion de l'individu contre la société, lui accordant certains droits, alors qu'ils en bafouent d 'autres sans scrupules, comme le droit de vote dans le cas du TSCG.
L'homme nouveau inventé par les "socialistes" sera donc libre pour ce qui convient au libéralisme : religion, argent, sexualité, mais soumis sur le plan économique et politique. Beau programme en vérité, qui n'a plus rien à voir avec notre modèle républicain.
Hervé Le Meur, que je ne connais pas, définit clairement cet Homme nouveau dans un de ses textes : "en clair, si jamais PMA ou mères porteuses devenaient un mode de reproduction, cela continuerait un mouvement auquel nos sociétés industrielles très individualistes aspirent : tendre vers l’individu atomisé, qui est entièrement autonome et responsable, qui n’a rien à devoir à qui que ce soit (pas à même son père et à sa mère ou son conjoint), n’est l’obligé de personne et n’est attaché ni à une terre ni à un lieu. Cet humanoïde qui refuse l’amour autre que la sexualité (consumérisme), en plus, pourrait se reproduire tout seul, sans avoir besoin d’en passer par l’Autre. Ce serait, dans l’évolution, un retour au stade de la bactérie..."
Enthousiasmant ou effrayant ? A votre avis.
Demos
@ demos
Supprimer"L'homme nouveau inventé par les "socialistes" sera donc libre pour ce qui convient au libéralisme : religion, argent, sexualité"
Même pas. Vous oubliez que les prisons sont de plus en plus souvent privées.
Il y a des riches capitalistes qui ont intérêt à faire voter de plus en plus de lois scélérates comme récemment celle qui criminalise les clients des prostituées. Et qui s'opposeront de toutes leurs forces à l'abrogation des lois scélérates existantes, en premier lieu sur la drogue. Qu'on légalise le chanvre indien et la moitié des prisons dans le monde pourront mettre la clef sous la porte. De même si on privatise les prisons en Arabie Saoudite et en Iran la tâche de ceux qui militent pour l'abrogation de la prohibition de l'alcool deviendra beaucoup plus difficile car ils devront affronter de puissants intérêts privés en conflit avec l'intérêt général.
Vous oubliez aussi les entreprises privées à but lucratif qui font travailler des détenus très en-dessous du SMIC, et en toute légalité. Une concurrence déloyale pour les travailleurs "libres" qui courent un risque accru de perdre leurs emplois... et d'atterrir en prison.
Heureusement que les camps de rééducation par le travail chinois ne sont pas cotés en bourse, sinon il serait beaucoup plus difficile pour le régime de les fermer comme il s'y est enfin décidé.
D'accord avec vous sur la PMA et les mères porteuses. Mais pourquoi personne ne parle-t-il jamais d'une solution très simple qui dissuaderait la plupart des abus, lever l'anonymat sur les transferts de gamètes ? L'anonymat sur les gamètes s'analyse techniquement non pas comme une liberté en plus mais comme une liberté en moins.
Vous connaissez l’identité du père ou de la mère génétique et vous n'avez le droit de la révéler à personne, même pas à l'enfant, sous peine d'amende ou de prison. Ce n'est pas une liberté en plus, mais en moins.
Vous n'avez pas non plus le droit de recourir aux tests ADN pour savoir qui est votre père ou votre fils, même avec l'accord des intéressés. Ce n'est pas une liberté en plus, mais en moins.
Pas plus que celui des prisons le business de la PMA et des mères porteuses n'est compatible avec le respect de la déclaration des des droits de l'homme et du citoyen.
Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit, et la liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. De Gaulle n'aimait pas les socialistes parce qu'ils ne sont pas socialistes. S'il avait connu nos libéraux il aurait pu en dire autant à leur sujet.
La liberté est faite pour être invoquée par le faible contre le fort. Le fort qui en bénéficie de facto depuis toujours n'a pas intérêt à la voir reconnue à tous de jure.
Ivan
Henri Guaino ne perd pas une occasion de dire des bêtises en dénonçant "un retour au Moyen-âge" cependant Eric Anceau vise plus juste en dénonçant le retour des féodalités locales que l'Ancien régime avait détruit pour construire la Nation dans un but de l'intérêt général préfigurant la République au sens classique.
RépondreSupprimerLa reconnaissance de la charte des langues régionales est un élément de la haine de la Nation de la part des élites de droite et de gauche si bien décrite par Marie François Bechtel dans un entretien accordé au site de "Marianne", en liaison avec la religion de l'Europe à tout prix que décèle Emmanuel Todd chez le président (et toute l'oligarchie) lors de sa conférence. C'est bien pourquoi ils feront tout plutôt que de changer d'avis et donc de politique.
Cependant les langues régionales sont bien résiduelles qu'il n' y a pas beaucoup de craintes à avoir mais un redécoupage territorial sous forme de 15 grandes régions donc 15 grands seigneurs, potentats régionaux est plus dangereux négociant directement avec Bruxelles comme cela se passe déjà avec les "seulement" 22 présidents de régions, c'est pourquoi l'histoire a donné une consistance et réalité affective et effective aux départements dont il est possible de réduire, sans danger, le nombre ainsi que celui des communes vivement incitées à se regrouper par une fiscalité adéquate.
Lu et approuvé à 200% : l'expression "retour à l'Ancien Régime" est inappropriée, car c'est justement cet Ancien Régime qui a construit l'unité de cette vieille Nation en détruisant les féodalités...Œuvre capétienne, s'il en est....
SupprimerDisons que les monarques de l'ancien régime ont tenté d'unifier leur royaume, et donc de neutraliser les féodalités (choses qu'ont attend du roi dans toutes les cultures) mais sans trop s'intéresser au point de vue des membres du tiers état, et donc procédant à des échanges de territoire avec des souverains étrangers.
SupprimerC'est la République qui a achevé leur œuvre et transformé en nation la masse des anciens sujets. Cela vient du fait que la souveraineté est censée avoir été transférée au peuple. En Angleterre les choses se sont passées différemment puisqu'on y distingue mieux que chez nous la nature démocratique (ou non) du régime de sa forme républicaine ou monarchique.
Mais le résultat est le même qui fait de la nation le cadre naturel de la démocratie.
Ivan
Pour le coup, Laurent, je vous decerne bel et bien votre brevet de "complotiste paranoïaque" ^^
RépondreSupprimerM'est avis que vous exagérez sur cette question. Notamment parce que vous semblez incapable de comprendre que l'on peut apprendre, parler et aimer plusieurs langues à la fois sans que jamais l'une ne se substitue à l'autre. Qu'etudier le Breton peut renforcer son attachement à la France, riche de sa diversité culturelle. Et que developper l'Anglais permet justement d'exporter cette richesse culturelle hors de nos frontieres.
Pas plus tard qu'hier soir, je discutais des creperies bretonnes en langue anglaise avec une connaissance bulgare. Quelle heresie pour un jacobin extremiste comme vous ! Pourtant, je pense que ce genre de conversations participent bien plus au rayonnement de mon pays que vos lubies centralisatrices et anglophobes :)
Et au passage, c'est la gauche républicaine qui a inventé "la Nation" alors que la Droite se réferrait encore au "Roi" !
Taisker.
Assez d'accord que l'anglais c'est pratique, ça me permet entre autres de parler de la cuisine francaise, de ses spécialités régionales et vins, et de bien d'autres choses concernant la France avec un collègue hongrois...
SupprimerDe même, qu'il me parle de différents aspects de la Hongrie, dont sa cuisine et vins, et me demande des adresses de restaurants quand il va à Paris.
olaf
Quand je vous lis, je comprends que le combat se fera dans le sang...
SupprimerTout à fait d'accord, Olaf !
SupprimerVoilà moi aussi ma vision du "patriotisme tranquille", conscient et fier de la diversité de la France, et ouvert aux autres.
On voit bien la différence avec le commentateur suivant (Unknown 10:03), dont l'amour de la France se définit de facon non pas "positive" mais "négative"(détestation des cultures régionales et des échanges internationaux), jusqu'à prononcer des menaces de mort. C'est incroyable que Laurent ne se rende pas compte de quel genre d'ulubrius il fait le jeu avec ce genre de billets.
Talisker.
Mais non, Laurent Pinsolle doit bien comprendre, fort de sa formation commerciale, que les langues vivantes et notamment l'anglais sont utiles.
SupprimerLe problème est de savoir quelle place on accorde à ces langues vivantes, ou aux langues folkloriques comme le patois bas-charentais.
Dans le cas de l'anglais, la question est celle soulevée par Fioraso dans son introduction à l'université, déjà débattue.
La question pour l'anglais porte donc :
- d'une part sur le problème de la promotion du français, dans le cadre par exemple de la francophonie, mais aussi des initiatives comme celle de Centrale (classes prépas en Chine, permettant en particulier d'apprendre le français avant de venir étudier en métropole) ;
- d'autre part, sur la meilleure manière d'apprendre une langue vivante. Les pédagogues fous prétendent qu'un enseignement dispensé en anglais permettra de le maitriser sans effort, ce qui est ridiculement démagogique.
Dans le cas des patois, la question porte :
- sur les limites, une fois ouverte la boite de Pandore (quid des langues des migrants, explicitement mentionnées dans les fameux rapports sur l'intégration fin 2013, et qui ne manqueront pas de se réclamer d'un précédent sur les langues régionales).
- sur la place de ces langues : patrimoine, comme le latin et le grec, ou langue d'usage courant ?
- enfin, l'intérêt réel de la chose se pose quand même : quel patrimoine littéraire pour quelle langue régionale ? S'agit-il alors principalement de préserver des structures grammaticales...?
Dans le contexte actuel où tout est remis en question, la France a la chance d'une part d'être homogène d'un point de vue linguistique, d'autre part que le français soit langue officielle unique depuis le début 1500.
C'est cela qu'il faut préserver, face aux irresponsables et aux prétentieux.
Qu'on se le dise : en patois bas-charentais, escargot se dit cagouille, et est un féminin.
SupprimerIl semble crucial de préserver cet héritage, afin de pouvoir en discuter avec des amis bulgares.
Un créneau horaire, même modeste, dans notre système scolaire qui a de la marge (cf les résultats PISA) serait donc opportun.
Et des formulaires administratifs élargissant l'alternative binaire habituelle à "homme / femme / hermaphrodite" tout à fait souhaitables, pour abolir les discriminations envers cagouilles et cagoles.
Je ne vois pas en quoi, d'une, l'homogènéité linguistique est remise en question par les langues régionales ou l'Anglais, sauf à croire les Francais trop idiots pour apprendre plusieurs langues différentes (quoiqu'à vouloir bannir tout Anglais à la télévision comme je l'ai lu ici, on va finir par y arriver...), et de deux, en quoi cette homogénéité linguistique serait une quelconque "chance" dans la mondialisation.
SupprimerA Singapour, tous les panneaux sont en 4 langues : Anglais, Malais, Chinois, Indien, et ce pays se porte à merveille.
Talisker.
Talisker.
SupprimerA mon avis, il n'y a pas plus de vision complotiste dans les observations de Laurent Pinsolle que d'intelligence politique chez Hollande. Cependant, il faut reconnaître, simplement reconnaître AU VU DES FAITS que notre culture, non seulement la langue d'ailleurs, est attaquée par l'UE avec le soutien de nos classes dirigeantes. Il y a là à l'évidence une stratégie - appelez ça un complot si ça vous dit - qui vise à faire imploser les nations européennes pour recomposer un autre ensemble merveilleux et harmonieux soumis aux règles et principes ultralibéraux, je veux parler de l'Europe fédérale. Tout cela ne se fait pas sans approximations, erreurs et contradictions.
Demos
@ Tasliker,
SupprimerVous comprenez ce que vous avez envie de comprendre, ça se voit déjà dans le très mauvais exemple que vous mettez en avant : Singapoure ; parce que toutes les communautés n'y parlent pas une seule et même langue (mais y'a une communauté qui parle le tamoul, une autre le malais, une autre encore le mandarin, et l'anglais a un peu le statut de langue commune).
Donc cela doit poser des problèmes spécifiques, même si je ne doute pas que Singapoure se porte à merveille.
Ensuite, si vous pouviez m'expliquer l'intérêt d'employer l'anglais à la télévision française ?
Ensuite, concernant la "mondialisation", imposer que tout le monde apprenne l'anglais est déjà une défaite en soi.
Chaque pays doit défendre ses intérêts ; renier sa langue, c'est plutôt un signe de déclin.
La "mondialisation" doit impliquer que l'interlocuteur en face doit faire autant d'effort pour se faire comprendre que nous mêmes. Sinon, ça veut dire que certains se soumettent.
Réponse à Talisker et Olaf : que l'anglais soit la langue de communication internationale la plus répandue, personne le conteste. Mais est-ce une raison pour voir en France même des publicités directement en anglais ou d'autres dans un mélange de mots d'anglais et de français invraisemblable. Personne ne considère l'utilité de l'apprentissage de l'anglais et personne n'est contre à priori que les langues régionales en France soient valorisées, mais il me semblerait plus logique que le financement se fasse au niveau des régions concernés, voir des départements dans le cas du basque ou du flamand. Le risque avec la ratification de cette charte c'est qu'avec l'utilisation de plus en plus importante de la langue anglaise au sein de l'Europe, le statut de la langue française, langue partagée par tous les français même si ceux-ci peuvent avoir d'autres langues : alsacien, corse, breton, basque, occitan etc soit petit à petit remis en cause. Or la langue française c'est un des éléments d'identifaction de notre nation. Si l'on est attaché à notre nation il est donc normal de valoriser aussi la langue française y compris dans notre pays où l'empiètement permanent de l'anglais marginalise de plus en plus la langue française ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il faut laisser tomber les langues régionales mais elles peuvent être défendues sans passer par cette charte. Par ailleurs la ratification de cette charte entraînera inévitablement , au nom de l'égalité l'enseignement des principales langues des français issues de l'immigration extra européenne : arabe, kabyle, langues africaines, turc et je vous laisse imagine le coût financier que représenterait l'extension à toutes les administrations françaises de plurilinguisme en terme de recrutement de personnel. bilingue, trilingue.
SupprimerOr il ne vous échappe que dans le même temps l'europe tend à marginaliser l'usage dans ses institutions des grandes langues européennes autres que l'anglais. Si dans 20 ou 30 ans on se retrouve avec un monolinguisme de langue anglaise en Europe, certaines communautés immigrées risques si leur langue d'origine est enseigner au même titre que le français zappeur carrément l'apprentissage de notre langue ce qui créera sur un même territoire une juxtaposition de communautés communiquant plus ou moins entre elles à partir d'un anglais qui restera pour beaucoup d'entre eux quelques peu basiques là où actuellement en France, tous les Français peuvent se comprendre entre eux à partir du Français.
Francais de mère anglaise, j'ai vécu dans de nombreuses régions en France et 2 autres pays de l'UE, je connais quelques mots de breton et de niçois. Je ne vois pas non plus ce que m'apporterait une langue régionale, à part pour le fun, au moment ou la mobilité géographique, au moins en France, devient de plus en plus nécessaire.
RépondreSupprimerLes budgets des états sont exsangues et ces dingos veulent encore les plomber en prévoyant je suppose des classes supplémentaires d'apprentissage des langues régionales.
J'ai fait une infraction ici, donc ajout de points sur le permis de conduire, à l'inverse de la France qui retire des points, donc je dois maintenant obtenir par voie administrative un permis allemand. Eh bien, ils appellent ce document "permis européen", ce qui est complètement confus, car il s'agit en fait d'un permis allemand AU format européen, ce qui n'est pas du tout pareil.
Si je revenais résider en France et qu'une infraction nécessiterait de retirer des points, alors même opération, demande d'un permis français au format européen.
C'est bien la peine de baragouiner plus ou moins plusieurs langues, si on est même pas capable d'appeler correctement les choses comme un document administratif avec sa langue d'origine.
olaf
On a parfois l'impression que tous les chevaux de bataille aujourd'hui enfourchés par les "socialistes" français-es sont l'expression de leurs frustrations de bobos enfin heureux de pouvoir "jouer au chevalier blanc". Enfin, quand je dis "blanc", n'y voyez aucune allusion raciste, je ne voudrais pas être poursuivi en justice. Je rectifie aussitôt et j'écris donc "en chevalier de couleur" (à choisir selon votre préférence). Enfin, quand je parle de "cheval", je précise que je n'ai rien, mais rien du tout contre les juments, ni contre les ânes. Je vous laisse donc libre de pouvoir modifier l'expression à votre convenance. Chacun est libre dans notre pays, après tout. Pour ma part, je concluerais en disant que les bobos sont heureux de pouvoir jouer aux "équidés de couleur". C'est quand même plus correct comme ça, non ?
SupprimerDemos
Les passions s'échauffent avec tout de suite de grand mots! Il ne faut quand même pas exagérer! La France n'est pas haineuses envers ses régions ayant une forte identité et le danger que fait peser les langues régionales sur la cohésion nationale me paraît inexistant...
RépondreSupprimerQui s'est rendu en Bretagne (même profonde) ou en Alsace n'aura pu que constater que ces langues régionales sont plus en danger de mort qu'autre chose. Et j'ai cru comprendre que la situation était difficile également pour le corse. En revanche, le basque ne risque visiblement rien (grâce au pays basque espagnol).
Pour éclairer ma position, je précise que j'ai même une de mes connaissances dont les parents, très militants, l'avaient inscrit à une école "Diwan", où certains cours sont donnés en breton: cette personne regrette amèrement ce choix, estimant avoir perdu son temps à apprendre une langue qui ne sert à rien selon ses propres termes (et c'est vrai que professionnellement, l'apprentissage du breton a à peu près autant d'intérêt que celui du latin).
Ceci étant, les langues régionales font partie de notre patrimoine : sans aller jusqu'à l'extrêmité de forcer les populations à un retour vers ces langues, ne serait-il pas utile d'essayer de protéger ces langues et leurs locuteurs? En quoi le double affichage par exemple serait-il un problème insurmontable?
Tythan
Laurent a raison de faire le lien entre régionalisme et européisme: il ne s'agit pas ici de vouloir la mort des langues régionales, mais de condamner le projet politique dont elles sont le prétexte.
SupprimerIl est amusant aujourd'hui d'aller à Rennes, où le breton est partout, alors que cette ville n'a jamais parlé breton : on y parlait gallo, mais le gallo est trop proche du français pour les hiérarques (PS) de la région qui crachent toute la journée sur la France.
Même chose à Bayonne, où les drapeaux et la langue basque remplacent peu à peu le français dans la rue. Or, on n'a jamais parlé basque à Bayonne, ou si peu (5% de locuteurs basques au début du XXe siècle, ce fut la proportion maximum). Rappelons que Bayonne était la capitale de la Gascogne - mais le gascon, c'est évidemment (là encore) trop proche du français pour des élus qui souhaitent construire une Europe des régions.
Il faut souligner par ailleurs que le breton, le basque ou l'occitan désormais imposés à nos enfants dans les écoles sont des langues fictives, reconstruites sous le régime de Vichy, qui a souhaité (quelques décennies avant l'Europe néolibérale) en revenir à une France des féodalités.
Je viens d'une terre occitane, et je suis, comme beaucoup, très attaché à ma région. Je regrette (vraiment) que l'occitan se soit perdu. Je ne le parle pas, pas plus que mes parents. Ma grand mère le parle encore en revanche. Mes enfants se sont vus quant à eux imposer un enseignement en partie en occitan à l'école. Le seul problème est que ma grand mère ne comprend pas un mot de ce qu'ils racontent.
Ceux qui acceptent cette invasion régionaliste, ou ne la regardent que d'un oeil amusé, sont les idiots utiles du néolibéralisme. Comme le dit Laurent, l'Europe souhaite en revenir à ces féodalités car ce sont les Etats nations qui protègent les citoyens. Elle préfère avoir affaire à des régions impuissantes, n'ayant d'autres revendications que le retour à un folklore désuet, plutôt qu'à des Etats défendant les intérêts de leurs citoyens. L'ultralibéralisme au son du biniou, en quelque sorte.
@Alexis
SupprimerEn effet. Je ne sais pas cependant si c'est Vichy qui s'y est collé, mais les autonomistes bretons étaient encouragés par les nazis, dans un objectif évident.
Par ailleurs, il est différent de vouloir préserver une langue à titre de patrimoine, comme le sont le latin ou le grec, et de vouloir forcer à leur utilisation dans la vie quotidienne. Or, c'est bien ce deuxième point que vise la charte.
Enfin, on ne voit pas pourquoi ce qui relève d'un débat interne à la France (comment préserver un patrimoine) devrait être traité à un niveau européen...
@Anonyme Merci de votre commentaire. Pour ce qui est de Vichy, il ne fait aucun doute que la Révolution dite "nationale" s'est voulue une Révolution régionaliste. C'est du reste à Vichy que l'on a donné le point de départ de la relance de l'enseignement des langues régionales à l'école (un arrêté du 12 décembre 1941 encourage l'enseignement des « parlers locaux » dans les écoles primaires). La raison en est simple: l'extrême droite catholique exécrait la France républicaine, centralisatrice et jacobine.
SupprimerEn Occitanie, le mouvement dit du Felibrige a ouvertement soutenu la Révolution nationale, dont il partageait l'idéologie monarchie et traditionaliste.
C'est pour la même raison que l'indépendantisme breton est né dans les cercles de l'Action française. Maurice "Morvan" Marchal, inventeur du Gwen Ha du, était un militant maurrassien, nostalgique de l'Ancien Régime. Il a par la suite (et en cela je rejoins votre commentaire) collaboré activement avec le régime nazi: http://fr.wikipedia.org/wiki/Morvan_Marchal.
Le gwenn ha du est sans doute l'emblème fasciste qui a eu le succès le plus durable, et il est amusant de voir que les Bretons sont si fiers de l'arborer sur la plaque d'immatriculation de leurs voitures.
La "révolution nationale" du Maréchal Pétain et consorts (Pierre Laval entre autres) n'avait rien de l'idéologie monarchique et traditionnelle. La meilleure preuve est que le Comte de Paris, qui a condamné dès 1938 le grand mouvement royaliste de l'entre deux guerres "Action française, à été sèchement éconduit quand il a rencontré le Maréchal. Même si certains maurrassiens se sont laissés prendre au piège vichyssois beaucoup d'entre eux sont rapidement devenus des résistants parfois dès le première heure cf le livre de François-Marin Fleutot "des royalistes dans la Résistance" paru chez Flammarion en 2000. En ce qui concerne cette période trouble les analyses de l'historien israëlien Simon Epstein "les Dreyfusards sous l'occupation" paru en 2001 chez Albin Michel puis "Un paradoxe français, antiracistes dans la Collaboration et antisémites dans la Résistance" Albin Michel en 2008 démontre clairement que la réalité ne correspond pas au politiquement correct des années 2000.
SupprimerLes Français de l'espace jacobin étant les premiers à ne pas défendre leur pays, je ne vois pas pourquoi nous devrions couler avec eux. Plutôt une petite région très soudée, efficace qu'une France qui se décompose dans la passivité la plus totale. Ce ne sera pas l'idéal mais un moins pire. Cacaboudin.
RépondreSupprimerjard
Laurent, etes-vous favorable à la tenue d'un referendum d'indépendance en Catalogne ?
RépondreSupprimerTalisker.
En même temps, si 'UE parie sur le renforcement des régions et de ses langues pour affaiblir les états, le calcul risque d'être mauvais et se retourner.
RépondreSupprimerDes régions avec une forte identité culturelle et linguistique, la crise éco s’aggravant, pourraient rapidement décider de faire sécession avec leur pays d'origine et ensuite avec l'Euro, voire l'UE, comme on peut commencer à le voir en Catalogne ou en Écosse.
Autant la sortie d'un pays comme l'Italie ou l'Espagne peut faire peur pour les ZEuropéistes, autant une petite tranche de saucisson régionale encore plus petite que la Grèce peut plus facilement sortir et trouver le consensus populaire pour le faire. L'exemple montre qu'un minuscule pays comme l'Islande a été le seul à faire un bras d'honneur aux banques, petit mais costaud...
olaf
La conception comme quoi les Régions et l'Europe seraient alliées objectives contre la Nation est largement un mythe, popularisé notamment par des excités comme Alain Soral.
SupprimerEt la ou ca tourne à la farce grotesque, c'est quand on voit que le parti ultra-jacobin qu'est DLR a justement soutenu la frange dure et poujadiste des autonomistes bretons avec les Bonnets Rouges et Christian Troadec. Reflexe inconscient d'idéologues trop contents de trouver enfin une justification concrete de toutes leurs caricatures et crispations nationalistes ?
On frise enfin le ridicule lorsque certains evoquent Vichy (le fameux point Godwin, argument de ceux qui n'en ont pas) alors que c'est Petain lui-meme qui a validé l'exclusion de Nantes de la Bretagne administrative, contre l'avis de tous les acteurs locaux.
Sondage en 2008 :
- se sentent autant Breton que Français : 50 % ;
- se sentent plus Breton que Français : 22,5 % ;
- se sentent plus Français que Breton : 15,4 % ;
- se sentent Français et pas Breton : 9,3 % ;
- se sentent Breton et pas Français : 1,5 % ;
- autre : 0,8 % ;
- ne savent pas : 0,5 %.
- La Bretagne devrait avoir plus de pouvoir : 51,9 % ;
- statu quo : 31,1 % ;
- devrait devenir indépendante : 4,6 % ;
- devrait avoir moins de pouvoir : 1,6 % ;
- ne devrait pas avoir de pouvoir du tout : 1,4 % ;
- ne savent pas : 9,4 %.
Bref, on met en avant comme un épouvantail une extreme minorité (1.5% qui ne se sentent pas Francais, 4.6 % qui veulent l'indépendance) pour denigrer les sentiments et les revendications d'une majorité (72.5% se sentent au moins autant Breton que Francais, 51.9 % veulent plus de pouvoir pour la region).
Et ca vient ensuite donner des lecons de "souverainisme"...
Talisker.
@Talisker
Supprimer"un mythe, popularisé notamment par des excités comme Alain Soral."
Sortir ça en introduction et ensuite se servir du point Godwin pour mettre à mal un simple rappel historique : brillante argumentation!!
Et ensuite, nous sortir un sondage (sans source, sans méthode, sans taille d'échantillon), chapeau!! Brillante argumentation!!
Bravo tu viens de passer le test d'entrée pour t'inscrire à l'UMP ou au PS (si t'hésites, tu peux le faire à pile ou face, pour ce que ça change...).
Sinon, ce qui est nettement dangereux pour les états et leurs finances, ce sont ces procédures de règlement des différents commerciaux qui coûtent les yeux de la tête en avocats et pénalités. J'ai connu par le passé un docteur en droit spécialisé dans ce secteur peu connu mais qui pèse lourd, thèse de 1000 pages quand même... :
RépondreSupprimerA côté du développement de la trame avec la multiplication du nombre de traités, le rôle offensif des cabinets d’avocats spécialisés dans l’arbitrage international est l’autre versant expliquant l’explosion des attaques dont sont victimes les États du Sud et du Nord qui portent préjudice à leur population.
http://cadtm.org/L-arbitrage-international-une
olaf
@ Tous
RépondreSupprimerQuelques contributions complémentaires :
http://www.mrc-france.org/Sans-langue-commune-on-ne-peut-pas-parler-a-un-peuple-ni-le-comprendre_a572.html
http://www.m-pep.org/spip.php?article3517
@ Le Gars Huzac
Cf réponse d’anonyme. Ce n’est ni ce que je crois, ni ce que je pense impotant politiquement.
@ Karg se
Bien d’accord. Mais ils sont les alliés de ceux qui veulent détruire les nations
@ Anonyme
J’imagine que Guaino voulait justement parler de ces féodalités…
@ Talisker
D’accord sur le fait d’aimer plusieurs langues (étant de Bayonne, c’est un cas de figure que je connais un peu). Je parle couramment anglais, un peu espagnol, j’ai quelques souvenirs d’allemand. Mais, vous sous-estimez deux facteurs :
- le fait que cette charte pourrait justifier l’emploi des langues régionales dans les administrations, au même titre que le Français, cassant l’unité du territoire
- le fait qu’il faut protéger le français de l’influence néfaste de l’anglais (soit dit en passant, pas besoin de lingua franca puisque dans quelques années, les nouvelles technologies nous permettront de communiquer avec n’importe qui sans problème)
Singapour, ce n’est pas un pays vraiment comparable
Sur les référendums d’indépendance, c’est une bonne question. La question que je me pose, c’est s’il ne faudrait pas une majorité qualifiée car ce n’est pas une décision comme une autre.
@ Anonyme
Merci.
@ Tythan
Il ne s’agit pas d’être haineux avec ses régions ayant une forte identité. Venant de Bayonne, où j’ai vécu jusqu’à 18 ans, je ne risque pas de l’être. Les questions qui se posent ici sont :
- ne pas autoriser l’utilisation des langues régionales dans l’administration, ce qui pourrait remettre en cause l’unicité de la République (article 2 de la Constitution)
- ne pas imposer non plus l’apprentissage des langues régionales (ce dont il avait été question en Corse, et avait provoqué la démission du Che sous Jospin). Le permettre oui, l’imposer, non.
@ Alexis
Bien vu sur Bayonne. D’ailleurs la municipalité utilise le basque et le gascon pour certains de ses communications. Bien d’accord : on peut permettre l’apprentissage. Il n’est pas normal de l’imposer. Et bine sûr, il est scandaleux que l’Europe s’en mêle. Il est ridicule d’avoir une charte unique pour des pays dont l’histoire régionale est totalement différente.
Comme tant d'autres sujets l'Europe utilise une cause louable pour des buts bien peu glorieux.
RépondreSupprimerLes nations disposent encore d'une armée, ce qui est la dernière garantie de leur indépendance et donc leur permet potentiellement de sortir de l'UE et du culte du Capital si le pouvoir change. Ce qui n'est pas le cas des régions.
C'est aux nations de s'occuper de leurs regions. Avec l'Europe les régionalistes ne doivent pas trop se faire d'illusions. Même si ils retrouvaient leur langue ils pourront encore moins disposer d'eux mêmes et contrôler leur économie. Ils devront quitter leur région pour pouvoir avoir le fabuleux privilège de bosser. Ils seront encore plus victimes de la mondialisation et la paupérisation imposée par Bruxelles que si ils commençaient par retrouver une nation avant d'aller plus loin.
Juste une remarque déjà évoque plus haut, les langues régionales sont en voie d'extinction pure et simple dans notre pays. Je suis du Midi Toulousain, ma grand mère de 87 ans parle encore le patois occitan local, mes parent ne le parle pas, ma génération les trentenaires d’aujourd’hui non plus. Par ailleurs notre grande métropole régionale Toulouse est aujourd’hui peuplée à plus de moitié par des Français originaire d’autres régions, pole économique national et international en aéronautique oblige ; ils se sentent forcement moins concerné par ces sujets. C'est toute une richesse, une culture et une part de notre histoire que nous somme en train de perdre et je pense que c'est dommage. Il me semble que la France est solide et pourrait laisser vivre ses particularités locales sans craindre pour la survie de son Etat central. Apres d’accord avec vous sur la politique malsaine de l’UE qui joue les régions contre les nations, mais en France on en est tellement loin que ce n’est certainement pas contre nous que cette stratégie à été mise en place… Pour conclure il me semble donc que dans le cadre de notre République, une et indivisible, il est possible de laisser plus de place aux différentes cultures et histoire régionales. Je serais par contre beaucoup plus circonspect sur l’opportunité ou non de décentraliser une réelle part du pouvoir central (notamment en matière de fiscalité…) cela ne ferait qu’amener des compétitions stériles en les différentes régions, nous avons déjà assez de difficultés avec les états faisant du dumping social écologique ou fiscal pas besoin de créer le même problème à échelle régionale !
RépondreSupprimerMais ca existe déjà, la fiscalité est loin d'être homogène selon les villes et régions en France.
SupprimerL'oligarchie française a déjà choisit sa langue (l'anglais) et son pays (les États-Unis). Elle rêve de faire de la France une province de l'empire américain. Pour cela, il lui faut détruire la Nation et donc ses institutions (communes, départements, états) et bien sur sa langue. D'où l'acharnement à nous imposer l'anglais qui n'est véritablement utile qu'à une minorité de personnes et la culture américaine (cf par exemple le refus des grandes radios commerciales des quotas de chansons francophones).
RépondreSupprimerL'Europe accentue la domination américaine en raison de l'alliance entre l'Allemagne et les États-Unis. Si nous voulons retrouver notre indépendance politique, économique et culturelle il faut quitter l'UE et l'OTAN.
Antoine
LP
RépondreSupprimerVous vous éparpillé dans des domaines peu problématiques comme ces histoires de langues régionales qui ne seront jamais mises en oeuvre.
Vous feriez mieux de vous concentrer les vingt pour cent des problèmes...
@ TeoNeo
RépondreSupprimerBien d’accord
@ Red2
En voie d’extinction. Voire. Au Pays Basque, en 20 ans, la situation a évolué dans un sens inverse, avec une certaine reconquête, l’ouverture d’ikastolas. Je crois que le rêve de cette UE, c’est que tout le monde s’y remette… pour aboutir à la situation de la Catalogne, des ensembles trop petits pour peser face à l’UE…
Après, je suis d’accord que les particularités régionales font la richesse de notre pays. Je ne suis pas bayonnais pour rien, mais cela ne doit pas se faire contre l’Etat en remettant en cause l’unicité linguistique et législative par exemple.
@ Antoine
Sortir de l’ordre juridique européen actuel, oui. Et de l’OTAN, bien sûr, une organisation héritée du passé qui n’a plus aucune justification
@ Anonyme
Pas d’accord, je trouve que cela est très cohérent
Au Royaume-Uni, les LibDems sont un parti libéral, classé à droite. Les LibDems sont un parti favorable à la construction européenne.
RépondreSupprimerLe Parti Travailliste est un parti classé à gauche, et il est lui-aussi favorable à la construction européenne.
Coup de tonnerre ! Les LibDems et le Parti Travailliste viennent de faire alliance à la Chambre des Lords pour empêcher l'organisation d'un référendum sur l'Union Européenne !
C'est encore un coup d'Etat anti-démocratique.
C'est le dernier exemple en date qui confirme que la construction européenne est anti-démocratique.
La construction européenne s'éloigne de plus en plus de la démocratie.
La construction européenne se rapproche de plus en plus de la dictature.
Samedi 25 janvier 2014 :
Coup de frein pour le projet britannique de référendum sur l'UE.
Le texte prévoyant l'organisation d'un référendum sur une sortie de l'UE du Royaume-Uni d'ici à 2017 est menacé de ne jamais voir le jour. La Chambre des Lords a décidé de le renvoyer devant la chambre basse du Parlement.
Les conservateurs ont accusé leur partenaire de coalition les LibDems et l'opposition travailliste de vouloir "tuer" le projet de loi soutenu par le Premier ministre David Cameron. Les deux partis sont opposés au référendum.
Après avoir franchi le 10 janvier son premier obstacle à la chambre haute du Parlement britannique, le texte a subi vendredi un spectaculaire coup de frein. Une majorité de 87 Lords a demandé, au cours d'un débat houleux, d'amender la question posée par le référendum (Pensez-vous que le Royaume-Uni doit rester membre de l'Union européenne?).
Le parlementaire conservateur Bill Cash a d'ores et déjà estimé que le projet de loi était "mort", regrettant la guérilla menée par les travaillistes et les libéraux-démocrates. "Même s'ils n'osent pas l'admettre, ils ne pensent pas que le peuple britannique doit avoir son mot à dire", a également fustigé Lord Hill, leader des Tories à la chambre haute.
http://www.romandie.com/news/n/Coup_de_frein_pour_le_projet_britannique_de_referendum_sur_l_UE99250120140145.asp
Bon article ici :
RépondreSupprimerhttp://worldwide.espacenet.com/publicationDetails/originalDocument?CC=WO&NR=2010090709A2&KC=A2&FT=D&ND=3&date=20100812&DB=EPODOC&locale=fr_EP
Vous refusez tout "jacobinisme" européen mais en revanche le jacobinisme français, destructeur des identités régionales, ne vous dérange pas. Il faut défendre les langues régionales qui font partie de notre identité.
RépondreSupprimerPar ailleurs, la carte que vous indiquez, et qui est présente dans l'ouvrage de Pierre Hillard, oublie un détail, et ce n'est pas anodin. Elle présente une sorte de "grande Allemagne" à côté d'une France en morceaux. C'est oublier la différence entre le bas-allemand et le haut-allemand. Je peux vous dire qu'un allemand aura aussi beaucoup de mal à comprendre un suisse alémanique.
En clair, cette zone germanophobe dans une Europe des régions serait au moins coupée en trois, et sans oublier la Sorabie au nord-est de l'Allemagne, pays slave.
Toute les langues d'Europe sont des trésors à préserver et à enrichir, et non une quelconque menace pour quoi que ce soit, bien au contraire. Là où les sains régionalismes progresseront, le mondialisme reculera d'autant.
En revanche, la promotion de l'anglais comme "langue de l'Europe" est un problème mais il existe des solutions alternatives sérieuses qu'il faudrait promouvoir, comme par exemple le projet "europaiom", ou la promotion de six grandes langues européennes, l'anglais étant alors placé à égalité avec le français, l'allemand, l'italien... et le russe.
Le bas et le haut allemand s'écrivent de façon identique et il n'y a qu'une seule littérature allemande (négligeons le folklorique Schwitzerdutch) Rien à voir avec ce que les régionalistes veulent faire chez nous, chercher les langues régionales les plus éloignées possibles du français, quitte à les créer de toutes pièces comme sous Vichy.
SupprimerD'autre part obliger ceux qui n'en ont pas envie à apprendre et à répondre dans ces langues régionales sous prétexte de les défendre est plus qu'abusif. Ce n'est plus de la défense mais de l'attaque. Et l'attaque vise clairement le français.
Personne en Allemagne n'a jamais été discriminé au motif qu'il ne parle que le Hochdeutsch avec l'accent de Hanovre (supposé le plus pur)
"Niederdeutsche Mundarten, die dort ursprünglich beheimatet waren, werden dort kaum noch gesprochen" Les idiomes bas-allemands qui trouvent ici leur foyer y sont à peine encore parlés (traduction rapide)
http://de.wikipedia.org/wiki/Standarddeutsch
Ivan
@ Thomas Ferrier,
SupprimerVous répondez totalement à côté du sujet... Monsieur Pinsolle parle du projet de la charte européenne des langues régionales -un projet très spécifique- et vous parlez de faut-il ou non défendre et préserver les langues régionales.
Ne vous focalisez donc pas sur une partie du titre du document "la charte", intéressez-vous au fond du message et au motivation du projet.
Dans le cas contraire, vous devenez l'idiot utile de gens qui ne partagent pas du tout vos vues sur la question réellement posée.
@ BA
RépondreSupprimerMerci pour l’information. Effarant !
@ Thomas Ferrier
Je ne cherche pas à détuire les identités régionales. Je suis attaché à mon identité de bayonnais et je ne souhaite en aucun cas la détruire (cf mon papier sur la fusion AB / BO). Mais, je refuse que les identités régionales soient mises sous perfusion par l’Europe par déconstruction de l’identité française. Je ne suis pas contre l’enseignement des langues régionales, mais je refuse qu’elles soient les langues de notre administration (la République n’a qu’une langue) et je refuse que leur apprentissage soit obligatoire.
La question de l’anglais sera bientôt tranchée par le progrès technologique.
@ Ivan
Merci pour ces précisions.
La volonté qu'ont les politichiens qui nous dirige c'est de se mettre à la botte des Etats Unis même si pour cela la France doit disparaitre.
RépondreSupprimerJamais au cours de son histoire notre pays n'a connu une période aussi sombre en effet durant l'occupation les français savaient contre qui ils devaient se battre ou à qui ils devaient se soumettre alors qu'aujourd'hui on ne cesse de nous rabâcher les oreilles avec des slogans imbéciles: "Faire l'Europe c'est faire le poids" "L'Europe c'est la paix" de nous illusionner sur "le couple franco-allemand". En clair ont fait croire aux français que nous sommes des partenaires avec les autre pays d'Europe et les alliés des américains... c'est faux les USA ont asservit la France et même toute l'Europe. Comme de Gaulle a confié à Peyrefitte :"les américains veulent abolir leurs alliés"
La réalité c'est que l'Europe est un projet entièrement piloté par les américains.
Ces absurdités de langue régionale c'est le premier pas vers ce que Bruxelles désire: une union des régions d'Europe qui ne feraient jamais le poids contre son autorité et qui ferait parti intégrante de l'Empire Atlantiste (ou l'Atlantide ... je vous laisse en tirer les conclusions) dirigé depuis Washington.
Pour conclure il faut tout faire pour ne jamais les laisser faire de la France une province européenne.