Hier, les
résultats de la croissance pour le 4ème trimestre 2013 sont
tombés : avec 0,3% pour le trimestre et 0,3% pour l’année 2013 (du fait
d’une légère révision à la hausse du reste de l’année), il
semble bien que nous nous dirigions vers une reprise de l’économie pour 2014,
aussi illusoire soit-elle.
Une
performance meilleure que prévue
Les
résultats du 3ème trimestre avaient été très décevants. Car,
outre un recul de 0,1% du PIB (finalement stable), il fallait prendre prendre
en compte la nette progression des stocks (0,6 point !), sans laquelle
notre pays aurait affiché un très mauvais résultat. Du coup, comme on pouvait
le prévoir, les
stocks ont contribué de manière négative à la croissance (-0,3 point), mais
tous les autres moteurs de la croissance étaient allumés au 4ème
trimestre. Comme toujours à cette période de l’année, le commerce extérieur
a contribué de manière positive (0,2 point), du fait de la progression des
exportations.
Malgré les
plans d’austérité et les hausses d’impôt, la
consommation des ménages n’a pas faibli puisqu’elle progresse de 0,5%. Les
bonnes performances du marché automobile ces derniers mois se traduisent
logiquement dans les chiffres de croissance. Mais le point sans doute le plus
important, c’est
la croissance des investissements (0,6%). En effet, c’est la première fois
depuis 2011 qu’ils progressent, après sept longs trimestres de recul. C’est
sans doute un des meilleurs signes que le climat des affaires s’améliore. Même le
nombre d’emplois a légèrement progressé également au 4ème trimestre.
Une
reprise illusoire confirmée
Le
scénario d’une accélération de la croissance semble donc se réaliser. Mais
Pierre Moscovici ne devrait pas trop se réjouir, car il oublie trois choses.
Tout d’abord, cette reprise est faible : nous sommes loin des 2 à 3% de
croissane que l’on peut trouver aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne ou au Japon.
Donc l’effet sera limité. Ensuite, cette croissance a toutes les chances d’être
inégale : aux Etats-Unis, 95%
de la progression des revenus est allée au 1% le plus riche depuis 2009 !
Enfin, cette reprise sera sans doute temporaire étant donnés tous les
déséquilibres de l’économie mondiale.
On se contente de peu : parce qu’on fait 0.3% au lieu de 0.2%, voilà qu’on s’emballe ! Un relativement bon trimestre ne signifie rien.
RépondreSupprimerIl y a tout de même de gros problèmes qui pèsent sur la croissance : la réduction du déficit budgétaire, l’euro trop cher, la désinflation qui entraîne des taux d’intérêt réels élevés, la menace d’une déflation dans la zone euro, la crise dans les pays émergents, le ralentissement aux USA, la situation des banques… Si tout va bien, nous ferons au mieux 1% de croissance en 2014, mais ce n’est pas gagné du tout.
Le gouvernement français tarde à se lancer dans une véritable politique de l’offre. Et on peut se demander si de ne pas avoir fait grand-chose dans ce domaine, au grand dam des experts en tout genre et des instances européennes, ne lui permet pas finalement de limiter les dégâts. Le budget 2013 était quand même basé sur une prévision de croissance de 0,8% . Rappelons qu’en 2013 les recettes fiscales de l’Etat ont été moins importantes que prévues, pour l’impôt sur les sociétés (-2,5 milliards d’euros), pour l’impôt sur le revenu (-1,8 milliards d’euros). En revanche la TVA a apporté des recettes plus importantes que prévues : 600 millions d'euros (la consommation tient encore le coup ?)
RépondreSupprimerhttp://www.challenges.fr/economie/20140117.CHA9322/le-deficit-2013-derape-a-cause-d-un-manque-de-recettes.html
Le 12 février 2014 le Figaro signalait un « Record de faillites d'entreprises en France en 2013 » « La France n'a jamais détruit autant d'entreprises, avec un total de 63.452 défaillances, pour un coût financier de plus de 4,8 milliards d'euros. »
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/02/12/20002-20140212ARTFIG00086-record-de-faillites-d-entreprises-en-france-en-2013.php
Les chiffres indiquent clairement qu’en 2013, l’économie réelle de la France a continué d’être en perdition.
L’Espagne qui contrairement à la France fait une véritable politique de l’offre subit encore une récession de 1,2% en 2013 :
http://french.xinhuanet.com/economie/2014-01/31/c_133086116.htm
Italie : Sur l'ensemble de l'année 2013, le PIB s'est contracté de 1,9% par rapport à 2012, selon une estimation encore provisoire :
http://www.liberation.fr/economie/2014/02/14/l-italie-renoue-avec-la-croissance-apres-deux-ans-de-recession_980322
Allemagne : Hausse de 0,4% du PIB sur l’ensemble de l’année 2013
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203317415364-allemagne-la-croissance-toujours-tiree-par-les-exportations-fin-2013-650602.php
Royaume-Uni. Hausse de 1,9% du PIB en 2013
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/royaume-uni-pres-de-2-de-croissance-en-2013-le-gouvernement-pavoise_425821.html
Sur l'ensemble de l'année 2013, le PIB de la zone euro a diminué de 0,4% tandis que celui de l’UE28 a augmenté de 0,1%
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-14022014-AP/FR/2-14022014-AP-FR.PDF
La performance moyenne de la zone euro, en 2013, en termes d’évolution du PIB, a encore été catastrophique.
Saul
Je ne crois pas à la "politique de l'offre". J'ai cru constater que ces sales pauvres consomment le moins possible...
SupprimerSancelrien
Descartes a écrit hier sur son blog un article où il explique bien qu'il s'agit d'une politique de compétitivité et non de l'offre. Le résultat ne sera pas le même pour les salariés français qui ne sont pas ceux à qui l'offre est destinée. A lire.
SupprimerDemos
Je suis étonné que comme de nombreux analystes et observateurs, vous ne signaliez pas l'imposture sur la présentation de ce chiffre de 0,3% de croissance qui est présenté comme une victoire pour l'exécutif.
RépondreSupprimerL'exécutif a, dans un premier temps préparé son budget 2013 sur une prévision de croissance de 1,2%. Face à cette prévision que la plupart des économistes jugeaient intenable, le budget a finalement était établi sur une prévision de 0,8%. Il faut se souvenir des déclarations de François Hollande sur TF1 en septembre 2012 je le cite " j'ai demandé au gouvernement d'établir le projet de loi de finances 2013 en fonction d'une prévision de croissance "réaliste", "sans doute 0,8% car , Je ne veux pas que l'on puisse imaginer que l’État prépare son budget avec des hypothèses qui se révéleraient fausses." et il a ajouté, je cite encore " J'espère que nous ferons plus que 0,8%, mais en toute hypothèse nous travaillons sur cette estimation."
En février 2013, c'est Christian Eckert , rapporteur général du Budget qui a déclaré " il n'y a pas de loi de Finances rectificative programmée avant l'été et il n'y en a même pas de programmée avant l'automne ." Nous sommes donc toujours sur une prévision de 0,8% de croissance.
Finalement, le bilan en 2013 donne une croissance de 0,3% soit 0,5% en deçà des prévisions sur lesquelles a été bâti le budget de la France et on présente ce chiffre comme une victoire. Après tout pourquoi pas, je ne suis pas économiste et quelque chose a dû m'échapper puisque vous même, vous sous- titrez un paragraphe "Une performance meileure que prévue".
Le gouvernement français surestime toujours les prévisions de croissance, c'est une tradition. En Allemagne, celles ci sont réalisées par différents instituts agréés qui perdent leur agrément si ils font trop d'erreurs d'estimations.
SupprimerC'est le même problème que le trafic du chiffre de l'inflation en Argentine sous la pression du gouvernement.
olaf
La population ayant augmenté de 0,4 % sur la meme periode, cette croissance n'est-elle pas guidée uniquement par la demographie ? Le bon indicateur n'est-il pas plutot le PIB par habitant ? Or, lui ne montre pas de hausse.
RépondreSupprimerDe plus, il faut 2.5 % de croissance pour creer des emplois. Avec 0.3 on n'en est encore tres loin.
Le mot "illusoire" me semble donc un peu faible. Il me parait qu'on n'est plus dans une pause de la chute que dans une veritable remontée.
Talisker.
Mécaniquement, le chômage ne peut qu'augmenter avec une telle croissance. Il n'y a aucune pause, seulement des ralentissements conjoncturels suivis d'accélérations, mais aucune inflexion.
Supprimerolaf
Samedi 15 février 2014 :
RépondreSupprimerUn sondage explosif :
Question de l'institut de sondage Ifop :
"Vous personnellement, êtes-vous favorable ou opposé à ce que la France remette en cause les accords de Schengen et restreigne les conditions de circulation et d’installation des citoyens européens sur son territoire ?"
Personnes âgées de 18 à 24 ans : 60 % de favorables.
25 à 34 ans : 54 % de favorables.
35 à 49 ans : 62 % de favorables.
50 à 64 ans : 59 % de favorables.
65 ans et plus : 57 % de favorables.
Total : 59 % de favorables.
L'Europe sous le choc : 59% des Français favorables à une restriction des conditions de circulation et d’installation des Européens dans le cadre des accords de Schengen
Les Français se disent majoritairement favorables à une limitation de la circulation des immigrés européens en France, et donc à une remise en cause du traité de Schengen. C'est un des piliers de la construction européenne qui est ainsi contesté par l'opinion publique.
http://www.atlantico.fr/decryptage/59-francais-favorables-restriction-conditions-circulation-et-installation-europeens-dans-cadre-accords-schengen-jerome-fourquet-982672.html?page=0,0
Sur le site de "Descartes", un article de ce jour aussi synthétique qué convaincant sur la soi-disant "politique de l'offre" menée par Hollande. Des arguments simples, clairs.
RépondreSupprimerAutre sujet sur le massacre de la nature par nos gouvernants : "en cas de destruction d’une zone humide, la loi oblige à compenser les pertes, espèce par espèce. Le bureau d’études officiel Biotope attribue de manière arbitraire des points à telle ou telle espèce, et comptabilise ces points en fonction des surfaces sur lesquelles l’espèce est présente. Mais dans leur système, tout se vaut : par exemple, on va compenser la perte de lézards vivipares par la création de prairie humide. C’est une méthode comptable qui détourne totalement l’esprit de la loi". A lire sur le site "reporterre" également à la journée d'aujourd'hui.
Demos
Extraits de la motion que le Conseil régional d'Ile de France vient de voter contre le traité transatlantique préparé en secret par l'UE :
RépondreSupprimerArticle 1 :
Demande :
- l’arrêt des négociations sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP)dit Grand Marché Transatlantique du fait de l’absence de contrôle démocratique et de débat public sur les négociations en cours.
- la diffusion publique immédiate de l’ensemble des textes relatifs aux négociations du TTIP qui représentent une attaque sans précédent contre la démocratie.
- l'ouverture d'un débat national sur le GMT et plus généralement sur l’ensemble des accords de libre-échange impliquant la pleine participation des collectivités territoriales, des organisations syndicales et associatives, des organisations socioprofessionnelles et des populations.
Article 2 :
Mandate le président de la Région pour saisir le gouvernement et les institutions
Pauvre Huchon ! Pas facile d'être "socialiste" de nos jours.
Demos
Je comprends tout à fait ces demandes mais je suis curieux de savoir quel à été le vote de ces conseillers generaux lors du referendum du TCE puis du traité de Lisbonne. Car ce qui se passe avec le traité transatlantique est tout a fait normal dans la logique européenne.
SupprimerCar en votant l'Europe ils étaient censé savoir que le système fonctionnera sans l'avis des elus nationaux et encore moins de la population, le premier concerné et pourtant dernière roue du carrosse...
Alors qu'ils aillent au bout de leur logique et demande la dénonciation des traités européens contraire à la lettre et a l'esprit du préambule de notre constitution et de la DDH !
Descartes est très schématique, ses approches sont sans finesse.
RépondreSupprimerSon analyse est-elle pertinente ou pas ? Elle l'est. Sans aucun doute.
SupprimerL'objectif d'Hollande est bien de permettre aux entreprises d'augmenter leurs marges pour embaucher. Or, nous savons qu'elles n'investiront et qu'elles n'embaucheront que si une demande existe. Cette demande ne peut être qu'une demande externe dans la mesure où la crise contraint les Français, en dehors des riches, à comprimer leurs dépenses. Descartes note avec justesse qu'Hollande a choisi la politique de compétitivité parce que "le problème est que, pour améliorer l’offre à l’étranger, il faut encore comprimer la consommation nationale, soit par la déflation salariale, soit par la déflation de la dépense publique. On aurait ainsi fait le choix d’appauvrir les travailleurs français pour sauver leurs emplois - et accessoirement les marges de leurs patrons. Ce qui finalement correspond assez bien à la vision « sociale-libérale » de l’école Delors/Rocard et des théories du partage du travail". Hollande aurait très bien pu choisir de s'engager sur une autre voie : sortie de l'euro, protectionnisme ciblé, régulation bancaire ... alors qu'il fait le contraire en s'opposant aux mesures voulues par l'UE (cf. les divergences entre Moscovici et Barnier).
Demos
Le CAE a ainsi calculé qu'une dépréciation de 10% de l'euro ferait grimper le PIB français de 0,6% après un an.
RépondreSupprimer« Ce chiffre est largement surévalué », conteste Patrick Artus, de Natixis, en rappelant que l'industrie pèse à peine 12% du PIB français. Et que la baisse de l'euro, en renchérissant le prix des produits importés, pénaliserait aussi le pouvoir d'achat des Français et donc, la consommation, principal moteur de notre croissance. « Au total, l'effet d'une dépréciation serait quasiment neutre pour notre économie », assure-t-il.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/02/14/une-depreciation-de-l-euro-ne-profiterait-pas-a-tous-les-pays-membres_4366813_3234.html
Il ne s'agit pas de s'appuyer sur une dépréciation de l'euro, qui, par ailleurs, ne se produira pas au vu des résultats économiques de certains pays de l'UE. Il faut sortir de l'euro, ce qui n'est pas la même chose. Puisque vous nous renvoyez sur Artus, je vous invite à vous rendre sur le site "russeurope" de Jaques Sapir pour y trouver démonstrations et arguments détaillés sur le fait que l'euro est une catastrophe, un boulet pour notre pays. Nos résultats économiques actuels en apportent la preuve éclatante.
SupprimerDemos
Sur ce sujet lisez donc le blog de Jacques Sapir "russeurop@hypotheses.org vous en apprendrez autant et de façon convaincante.
SupprimerJe gage que la sortie de l'Euro ne changera rien au problème français qui est structurel. A savoir un patronat totalement idiot, des syndicats pareils, des fonctionnaires des impôts idiots, des politiciens sans tête, une justice achetée. On ne résout pas ce genre de problème par une dévaluation monétaire, mais par une guerre civile, ni plus, ni moins.
RépondreSupprimerLa dévaluation ne résout rien, pas plus qu'au Zimbabwe. Sapir propose le premier étage de la fusée, mais il n'y a aucun étage au dessus pour prendre le relai d'une dévaluation monétaire. Ça, il n'en parle pas de la calcification des "élites" françaises qui est le problème majeur. La sortie de l'Euro est un problème mineur à côté de la partie immergée du Titanic social français.
Et vous pensez vraiment que la guerre civile va amener des gens intelligents pour remplacer tous ceux que vous citez ?
SupprimerCa éliminera les seconds, pas sûr que ceux qui les remplaceront seront mieux. C'est ni vous ni moi qui en décidons, mais le constat de la bêtise structurelle de nos élites privées et publiques archaïques est incontournable.
SupprimerJ'avais eu un debat un peu vif ici sur le sujet de la pretendue alliance entre l'Europe et les regions contre les nations, theorie qui me semble assez fumeuse.
RépondreSupprimerLe fait de voir Barroso essayer d'initimider les Ecossais et leur dire qu'une Ecosse independante n'entrera jamais dans l'Europe semble aller dans mon sens : http://fr.news.yahoo.com/tr%C3%A8s-difficile-pour-un-nouvel-etat-d-39-113628079.html
Je pense, tout comme Natacha Polony et Alain De Benoist, que le vrai clivage c'est le local contre le global, donc (nations + regions) vs (europe), et non pas (nations) vs (europe + regions).comme le soutiennent les jacobins radicaux qui trainent ici.
Talisker.
Ou alors Barroso profite de sa capacité à être détesté par les gens normaux pour leur faire faire le contraire de ce qu'il dit. ;)
Supprimer@Talisker
SupprimerIl me semble au contraire que l'intervention de Barroso illustre la conception très particulière que les européistes se font d'un régionalisme acceptable : c'est un régionalisme qui affaiblit l'État-nation au sein duquel il se développe, au profit de l'instance supranationale européenne, mais qui ne doit en aucun cas aboutir à créer un nouvel État-nation qui témoignerait de la prégnance des réalités nationales.
Ce que réclament les indépendantistes écossais (certes encore minoritaires actuellement), ce n'est pas du tout un régionalisme tel que peuvent le concevoir les tenants d'une Europe fédérale dans laquelle l'État-nation ne serait plus le cadre politique privilégié. Ils veulent un État écossais souverain. Loin de vouloir dépasser ce modèle, ils veulent refaire de l'Écosse un État-nation. Justement ce que les européistes considèrent come un cadre dépassé. Si les Écossais aspiraient à un régionalisme transnational (l'État-nation est une instance obsolète, faisons plutôt l'Europe des régions, etc.), nul doute qu'ils auraient la bénédiction de Barroso.
Il y a donc bien une alliance entre l'Europe et les régions contre les nations. Mais la problématique écossaise n'est pas régionale, elle est nationale. Même si l'UE peut voir dans un premier temps d'un œil favorable l'affaiblissement des grands États-nations qui peut en résulter, parce qu'il renforce son propre rôle, l'émiettement étatique et l'instabilité politique qui en sont les corollaires ne peuvent que l'inquiéter. Les européistes redoutent de voir le continent se fragmenter en une multitude de micro-entités étatiques jalouses de leur souveraineté, alors que leur projet politique implique au contraire le dépassement de la dimension nationale (il convient de rappeler que pour Bruxelles, la définition d'une « région » est fonctionnelle — c'est une entité administrative et économique — et ne se réfère pas à l'idée d'un « espace national » approprié par un peuple dans le cadre d'une expérience historique).
L'Europe ne peut enfin que s'interroger sur la viabilité économique des États qui résulteraient de ce processus d'émiettement.
YPB
C'est probablement la volonté des technos européens que de remplacer les Etats par des régions, mais que ce soit le cas ou pas, ils veulent en finir avec les Etats pour constituer des gouvernants technocratiques, qui ne seraient plus tenus de faire des promesses à ces citoyens, qui s'imaginent qu'ils ont le droit de s'exprimer et de choisir qui ils veulent et ce qu'ils veulent. Un comble, non ?
SupprimerDemos
@ YPB : Je trouve votre facon de voir les choses interessantes et coherentes, mais cela me parait quand meme bien tiré par les cheveux. Je pense pour ma part plus simplement que Barroso est un conservateur, et qu'il ne lui vient donc pas à l'esprit de remettre en question le liberalisme, la globalisation... et la carte actuelle du Royaume-Uni. Mefions nous de vouloir trouver des essences et des systemes partout.
Supprimer@ Demos : bien d'accord avec vous.
Talisker.
Peut-être Barroso craint-il seulement que Madrid oppose son véto à l'adhésion d'une Écosse indépendante à l'UE pour éviter de créer un précédent dont les nationalistes catalans et basques pourraient se réclamer, ce qui causerait une crise qui freinerait l'intégration européenne à marche forcée.
SupprimerIvan
Le référendum suisse et le sondage Ifop du samedi 15 février 2014 disent la même chose :
RépondreSupprimerles peuples veulent vivre à l’intérieur de frontières NATIONALES.
Au XXème siècle, l’Europe a vu plusieurs constructions supranationales s’effondrer, mais ça, c’était à l’est de l’Europe.
Et ça ne nous concernait pas : c’était loin, ça se passait en Europe de l’est, ce n’était pas nos proches voisins.
Nous avons lu dans les journaux ce qui se passait en Europe de l’est : l’effondrement de l’Autriche-Hongrie, l’effondrement de la Tchécoslovaquie, l’effondrement de la Yougoslavie, l’effondrement de l’URSS, l’effondrement des constructions supranationales situées en Europe de l’est.
Mais au XXIème siècle ?
Qu’allons-nous voir au XXIème siècle ?
Nous allons voir, comme d’habitude, l’effondrement des constructions supranationales. Mais il y a une grande différence :
l’effondrement des constructions supranationales, ça va se passer en Europe de l’OUEST.
Les 28 peuples d’Europe de l’OUEST vont détruire une construction supranationale, mais cette fois-ci, nous n’allons pas le lire dans les journaux, nous n’allons pas le regarder à la télévision.
Cette fois-ci, nous allons le vivre, nous allons le faire nous-mêmes, dans nos 28 nations.
Cette fois-ci, nous allons reprendre le contrôle de nos lois nationales, nous allons reprendre le contrôle de nos frontières nationales, nous allons reprendre le contrôle de notre monnaie nationale, etc.
En Europe de l’ouest, le XXIème siècle sera le siècle du retour des nations. Le XXIème siècle sera le siècle du retour des peuples.
Surtout, le XXIème siècle sera le siècle du retour des souverainetés nationales.
L’expérience supranationale aboutit à un désastre.
La parenthèse supranationale est en train de se refermer.
http://www.atlantico.fr/decryptage/59-francais-favorables-restriction-conditions-circulation-et-installation-europeens-dans-cadre-accords-schengen-jerome-fourquet-982672.html?page=0,0
Bonjour Monsieur Pinsolle,
RépondreSupprimerVous n'avez pas ecrit depuis trois jours. J'espere que tout va bien. Vous etes le meilleur bloggeur en France. Ne nous laissez pas sans votre ecriture, s.v.p.
Merci beaucoup pour votre travail. J'espere qu'il n'est pas fini.
Thomas Wiegand
J'espère aussi.
SupprimerIdem, les analyses de Mr Pinsolle sont pertinentes et d'utilité publique ! (et n'impliquent pas de pogrom ou d'extermination de tout ou partie de la population ... ça ce serait un raisonnement selon les frères lumière, et non un raisonnement selon les philosophes du même nom...)
SupprimerIl serait dommage que les sous-entendu délateurs ignobles commis par certains petits officiers-censeur du prêt-a-correctement-penser de LCP et du nouvel obs détruisent quelque chose de bien...
Age
Espérons que Laurent Pinsolle est juste occupé à dompter sa nouvelle interface graphique.
SupprimerIvan
y croire, relève de la naÏveté... les conditions n'y sont pas, c'est la faute des patrons qui ne répondent pas aux fantasmes du gouvernement et des rêveurs. Ils souhaitent que les entreprises après avoir été tellement trompées, croient leurs promesses, non seulement mensongères, mais irréalisables .....Ils sont tellement embarrassés qu'après avoir voulu faire croire que les 50 milliards sur trois ans (qui seraient de toute façon insuffisantes) seraient prélevés que la fonction publique MAIS sont dans l'incapacité de nous dire OU ?????
RépondreSupprimerREVEURS, Rêvés ......si çà vous fait du bien ????
Est-ce que vous connaissez cet Olivier Babeau?
RépondreSupprimerhttp://www.lemonde.fr/idees/article/2014/02/20/l-argentine-doit-rembourser-sa-dette_4369877_3232.html
Un article absolument scandaleux en faveur des fonds charognards!
Emmanuel B
Pas de réponse à mon dernier commentaire : c'est bizarre ???
RépondreSupprimerLa mortalité des nourrissons en Grèce a augmenté de 43 % :
RépondreSupprimerhttp://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/studie-sparkurs-hat-verheerende-folgen-fuer-gesundheit-der-griechen-a-954879.html (all.)
L'étude publiée par The Lancet : http://download.thelancet.com/pdfs/journals/lancet/PIIS0140673613622916.pdf?id=aaaMh5sd7otiHcz6Rsuru
Ivan
L'UE devrait s'inquiéter de ce chiffre pour sa propre survie (parce qu'on sait que de celle des grecs, elle s'en contrefout).
SupprimerC'est E.Todd, en parlant de sa prédiction sur l'effondrement de l'URSS basée sur le vrai chiffre de la mortalité infantile, qui avait dit quelque chose du genre "on peut tolérer beaucoup de choses d'un régime mais pas de laisser mourir les bébés".
(je crois que c'était dans une conférence donc il a peut-être dit ça plus ou moins sérieusement mais bon on se raccroche à ce qu'on peut ;) )
Suicides (ou meurtres ?) dans le milieu de la finance :
RépondreSupprimerhttp://www.humanite.fr/monde/serie-de-suicides-dans-le-milieu-financier-559735
http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/02/20/pierre-jovanovic-sur-la-serie-de-suicides-et-de-disparitions-dans-la-finance-internationale/
Silence inquiétant de Laurent ?
RépondreSupprimerOui, espérons qu'il est simplement parti en vacances faire du ski... Personne n'a de nouvelles ?
SupprimerIl doit être en train de préparer les municipales.
SupprimerSancelrien
Il fait partie des milieux financiers ? :-(
SupprimerMais il n'a pas mis un petit mot pour annoncer son absence même ses tweets se sont arretés au 14 fevrier...
Supprimer"S’il est évident que le cadre national est bien trop étroit pour traiter les grands problèmes mondiaux (la pauvreté, la paix, l’environnement...), on ne voit pas en quoi le transfert de souveraineté résout quoi que ce soit. Au contraire, l’ordre juridique et monétaire européen s’impose aujourd’hui aux États membres et empêcherait toute sortie du capitalisme.
RépondreSupprimerMettons en place du protectionnisme pour relocaliser l’agriculture et l’industrie. Contrôlons les mouvements de capitaux pour taxer et répartir les richesses. Sortons de l’euro et refusons de payer la dette illégitime. Exproprions les multinationales françaises (Total, Bouygues, Vinci, AXA, la Société Générale...) et utilisons ces nouvelles firmes publiques pour développer de véritables solidarités internationales prenant enfin en compte la dimension écologique".(Aurélien Bernier, sur le site Reporterre, l'Europe capitaliste n'est pas l'Europe).
Demos
Bien d'accord avec vous.
SupprimerJe m'inquiète pour Laurent Pinsolle car il n'est pas en train de se préparer pour les municipales vu que son parti a tout misé sur les européennes.
Alors même que le parlement européen est un faux parlement sans aucun pouvoir, ce que la cour constitutionnelle de Karlsruhe dit mieux que moi.
Ivan
Le silence de Laurent Pinsolle est très inquiétant ?Voilà 10 jouyrs que nous sommes sans nouvelle. Son blog est un "bateau ivre", nous sommes en droit de savoir ?
RépondreSupprimerJ'ai tenté d'avoir des nouvelles par DLR ? : pas de réponse ?
Si quelqu'un est au courant, merci de le dire ....
Laurent Pinsolle va bien ; il est occupé pour le moment, mais il reviendra.
SupprimerL'euro rejoindra le florin d'Autriche-Hongrie, la couronne de Tchécoslovaquie, le dinar de Yougoslavie, le rouble de l'URSS, etc, dans le grand cimetière des monnaies plurinationales.
RépondreSupprimerMême les plus acharnés partisans de l'euro commencent à comprendre ce que nous devons préparer :
Nous devons préparer l'après-euro.
Même Jean-Marc Vittori vient de le comprendre !
Même Jean-Marc Vittori !
Mieux vaut tard que jamais.
Mardi 25 février 2014 :
Se préparer à l'après-euro.
http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203335771066-se-preparer-a-l-apres-euro-652624.php
@ BA
SupprimerSur le même site des Echos, une jolie perle à propos du pacte de compétitivité :
"Ces simulations sont à prendre avec prudence, car elles n’évaluent pas l’impact de la réduction des dépenses promise par l’exécutif pour financer les baisses de charges."
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203335861368-la-baisse-des-charges-creera-entre-100-000-et-300-000-emplois-selon-son-ciblage-652648.php
C'est fou, on fait des études d'impact des réformes de Hollande basées sur l'hypothèse que l'argent qu'il va donner aux patrons tombera du ciel, alors que tout le monde sait qu''il a l'intention d'aller le chercher dans la poche des ménages !
Au fait qu'est-ce qui empêchait d'évaluer trois scénarios d'impact des baisses de dépenses publiques "selon leur ciblage" ? Tout cela pour cacher le fait que les sacifices imposés au peuple pour financer le pacte de compétitivité ruinent tout espoir que le programme aboutisse à une baisse du chômage.
Et ces gens se prétendent sérieux...
Ivan
merci Gérad, la disparition soudaine inquiétait tout le monde ...
SupprimerConférence de presse Marine Le Pen au Salon Agriculture :
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=kVnQ04RDjms
Au rayon des bonnes nouvelles, qui, en tout cas, me mettent en joie et je ne suis probablement le seul :
RépondreSupprimer- un article sur Gaël Giraud dans Marianne, un homme intéressant, qui donne du corps et de la force à nos idées (lire son dernier livre
"l'illusion financière")
- un merveilleux chanteur chantant en français, Laurent, que personnellement, je viens de découvrir (peut-être suis-le dernier ?) : Jérémie Kisling (écoutez "le monde passant"; "antimatière" et le reste également). Of course !
Demos
@ demos ! vous êtes bien mystérieux !!! j'aimerais bien savoir ?
RépondreSupprimerLe cas de Laurent Pinsolle est donc aussi mystérieux ???
RépondreSupprimerIl fait la liaison avec les troupes russes, en Crimée.
SupprimerDe l'Atlantique à l'Oural, n'oubliez pas...
A-t-il été téléporté vers des contrées lointaines par des extra terrestres débauchés par la droite sarkozyste ? A-t-il pris le chemin de Compostelle pour se faire pardonner toutes les horreurs qu'il a écrites sur nos chers gouvernants de "gauche" et notre bien aimée Union européenne ? Ou est-il resté bloqué sous le plafond de verre du FN ? Si vous avez la réponse, tenez-nous informés et rassurez Gilco !
SupprimerDemos
en même temps la stabilisation de la pauvreté c'est pour bientôt. en zone euro 5 millions d'emplois détruits en 5 ans. bien joué.
RépondreSupprimerEn réponse à Karg Se (c'est toi qui parlait du sujet, non ?) et à ceux qui se croient autorisés à nous donner des leçons sur les OGM et autres merveilleuses inventions de la Science devant laquelle nous, pauvres ignorants, devrions nous prosterner, voici une réponse du groupe grenoblois Pièces et main d‘œuvre (PMO) à une question du journaliste Michel Alberganti : "nous récusons l’expertise, comme la contre-expertise. Nous nous exprimons en individus politiques, en sociétaires de la société et même en animaux politiques (Aristote). C’est-à-dire que nous sommes compétents, comme tout citoyen, pour les affaires de la Cité. Rien n’est plus politique que le nucléaire, les OGM, les nanotechnologies ou le numérique".
RépondreSupprimerA lire sur le site "planetesansvisa" de Fabrice Nicolino.
Demos
En Italie la ligue du nord, seul parti italien, prônant ouvertement la sortie de l’euro (et non des négociations pour l’améliorer comme les autres partis dont le M5S) a mis en ligne un PDF de l’économiste italien Claudio Borghi Aquilini, très engagé pour la sortie de son pays de l’euro. Ce PDF est intitulé : « 'BASTA EURO! COME USCIRE DALL'INCUBO' (Mettre fin à l’euro, comment sortir du cauchemar) :
RépondreSupprimerhttp://www.bastaeuro.org/
Claudio Borghi a signalé (vidéo ci-dessous) que ce PDF a été téléchargé 200 000 fois en seulement 10 jours :
http://www.youtube.com/watch?v=xPG3pgOrpe0
Saul
Il est absolument faux que l'on puisse apprendre la masturbation en maternelle.
RépondreSupprimerCela fait presque un siècle que tout le monde sait que c'est à l'ENA que l'on forme les meilleurs branleurs.
C'est pas joli, joli de s'attaquer à nos zélites d'autant que ce qu'elles savent le mieux faire n'est de s'auto satisfaire, mais bien de pratiquer avec nous une position que la morale réprouve. Sans notre consentement.
SupprimerDemos
Sur l'euro à 13min04, Gave, Madelin et J-P Petit sur l'euro : http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/les-experts/nicolas-doze-experts-04-03-2-2-181346/
RépondreSupprimerGave : "Vous avez les investisseurs internationaux qui ont décidé une fois pour toute que l'euro c'était du deutschemark ; et que c'était pas leur problème si les européens en Italie, en Espagne et en France se tiraient une balle dans le pied."
Doze : "Qu'est-ce qu'on fait pour permettre à un portugais, un grec, un français de vivre avec le deutschemark?"
Gave : "On peut pas vivre avec le deutschemark!! C'est tout!!"
Gave : "Vous avez bâti un système qui ne peut pas marcher et on tourne en rond en disant on va essayer de le faire marcher". A la fin ça va sauter...
Un libéral lucide arrive à la bonne conclusion. Le problème des défenseurs de l'euro c'est donc pas la doctrine économique. Des pistes possibles sur leurs raisons : bêtise, religion, intérêt personnel.
Ce qui intéresse les libéraux lucides, c'est l'euro, ce qu'il garantit et les mesures qui accompagnent la politique économique qui "va avec", comme on dit.
SupprimerL'euro, c'est un espace économique, qui présente tous les avantages possibles : des paradis fiscaux à proximité de chez soi, une main d'œuvre, qui ne coûte rien, une absence d'inflation appréciable pour les riches et les rentiers et c'est surtout un FORMIDABLE LEVIER pour tailler en pièces les systèmes de protection sociale, les règles régissant le droit du travail ... bref un FORMIDABLE LEVIER pour déréguler au profit des multinationales et des privilégiés.
Autrement, peu importe qu'un libéral le soit par dogmatisme ou par intérêt, le résultat est le même. Un seul mot d'ordre, une seule conviction : gagner le maximum de pognon. Ca commence et ça s'arrête là.
Demos
Nan, mais allô, Laurent ? T'es pas là. C'est Nabilla. Allô !
RépondreSupprimerFalse flag en en Ukraine ?
RépondreSupprimerhttp://russeurope.hypotheses.org/2051
Breaking News
C’est ainsi que l’on appelle une information urgente, et celle-ci pourrait bien l’être. Le site ZeroHedge[1] a mis en ligne une conversation téléphonique entre Mme Catherine Ashton (représentant l’UE) et le Ministre des Affaires Étrangères de l’Estonie quant à l’origine des snipers qui ont fait une partie des morts lors des manifestations de la place Maidan à Kiev qui ont conduit à l’éviction du Président légal, M Ianoukovitch. On peut y entendre (la conversation est en anglais) :
Paet: Toutes les évidences montrent que les personnes qui ont été tuées par des snipers des deux côtés, les policiers et les personnes dans les rues, que c’était les mêmes snipers tuant ces personnes des deux côtés…Des photos montrent que ce sont les mêmes pratiques, le même type de balles, et il est très troublant que maintenant la nouvelle coalition, ils ne veulent pas faire une enquête sur ce qui c’est exactement passé. Ainsi il y a maintenant une compréhension de plus en plus forte que derrière ces snipers il n’y avait pas Ianukovitch mais quelqu’un de la nouvelle coalition.
Ashton: Je pense que nous voulons une enquête. Enfin, je n’avais pas saisi cela, c’est intéressant. Gosh.
Paet: Cela discrédite déjà la nouvelle coalition.
Ceci est extrêmement grave. Cette fuite, confirmée par ailleurs par le Ministère des Affaires Étrangères de l’Estonie[2], indique que ce sont bien des provocations organisées par des personnes dans le camps de manifestants, qui ont abouti à créer l’émotion nécessaire pour forcer le Président Ianoukovitch au départ. Ces provocations sont responsables de dizaines de morts. On discerne alors mieux la trajectoire de ce qui s’est déroulé. Après l’accord du 21 février 2014, certains dans le camp des anti-Ianoukovitch ont décidé de passer en force, et dans ce but ont organisé des provocations criminelles, qui ont été relayées par la presse dans les pays de l’UE et aux Etats-Unis. On comprend mieux, dans ce contexte, l’inquiétude qui s’est rapidement propagée dans l’Ukraine de l’Est et du Sud, conduisant aux manifestations pro-Russes de la fin de semaine dernière. Très clairement cela établit aussi que autant le début du mouvement avait bien était démocratique, autant ce qui s’est passé à Kiev relève d’un coup d’état et non d’une « révolution ». Les citoyens des pays de l’UE sont donc en droit d’exiger des comptes à Mme Ashton et à leur gouvernement et précisément :
1. Est-il vrai que Mme Ashton a été informée de ces événements et qu’est devenue l’enquête ?
2. Pourquoi l’UE ne veut elle pas faire de commentaire à ce sujet ou même de démenti ?
3. Que savaient les responsables de la diplomatie française ? Il est urgent que la commission des affaires étrangères se réunisse dans les plus brefs délais et entende le Ministre à ce sujet.
4. Une enquête doit donc être faite dans les plus brefs délais, par une commission indépendante. En attendant il faut suspendre tout contact entre les pays de l’UE et le nouveau pouvoir de fait en Ukraine
Pas de pot, c'est exactement le contraire qui se passe.
SupprimerDu nouveau pour l'agrandissement de l'UE et l'ouverture de nos frontières. Dans la presse aujourd'hui : "soulignant que la "priorité immédiate" était la "stabilité macro-économique", Monsieur Van Rompuy a indiqué que l'UE allait "travailler immédiatement" pour "adopter des mesures" en matière commerciale afin de faire bénéficier l'Ukraine des avantages prévus par l'accord de libre échange lié à l'accord d'association. Cela concerne en premier lieu l'abaissement des tarifs douaniers pour permettre l'accès des produits ukrainiens au marché de l'UE". Plus onze milliards d'aides de l'UE à l'Ukraine. La politique libérale destructrice continue à s'accélérer. Sans la moindre consultation, ni expression de la volonté des citoyens tenus à l'écart des décisions des dirigeants et des technocrates. Qu'allez-vous leur dire aux prochaines élections : stop ou encore ?
RépondreSupprimerDemos
Quelle rapidité quand il s'agit de liberaliser le commerce. Sans même attendre que la situation se stabilise, même si il y'a des neo nazis au pouvoir...Mais ils vous diront qu' "il y'en a des biens" , surtout quand ils vous permettent d'elargir encore l'U.E...
SupprimerQuel magnifique sens des responsabilités decidement...
Un économiste grec réfugié aux USA s'exprime sur son pays et sur l'UE dans l'Express :
RépondreSupprimerhttp://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/yannis-varoufakis-il-aurait-mieux-valu-que-la-grece-fasse-faillite_1497444.html
Ivan
Il est vrai qu’il aurait mieux valu que la Grèce fasse faillite, mais la proposition de cet économiste grecque de solutionner le problème de la crise de la zone euro en élargissant le mandat de la BCE est bancale, ne serait-ce que parce qu’elle nécessite une modification des traités européens contrairement à ce qu’il affirme.
SupprimerCitation : » Vous proposez justement dans un ouvrage récent (1) plusieurs mesures pour résoudre ces problèmes sans modifier les traités...
Nous proposons en premier lieu que la BCE puisse émettre elle-même des obligations pour le compte des Etats, ce qui permettrait de faire baisser les taux d'intérêt auxquels ils empruntent. Deuxièmement, il faudrait autoriser la BCE à recapitaliser directement les banques en difficulté via le Mécanisme européen de stabilité. Cette faculté romprait le lien entre les banques et les Etats dont elles sont originaires. Troisièmement, la BCE pourrait s'associer à la Banque européenne d'investissement (BEI) pour lancer un grand programme d'investissement dans les infrastructures. Enfin, il faudrait prendre des mesures sociales en faveur des citoyens européens les plus fragiles. Toutes ces dispositions permettraient de résoudre la crise, et peuvent être entreprises dans le cadre institutionnel actuel, sans modifier les traités. »
La proposition que la BCE puisse émettre elle-même des obligations pour le compte des Etats est contraire à l’article 123 du traité de fonctionnement de l’Union Européenne qui dit :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/rap-info/i0439.pdf
Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
À associer avec l’article 125 qui dit :
« L’Union ne répond pas des engagements des administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d'autres organismes ou entreprises publics d'un État membre, ni ne les prend à sa charge, sans préjudice des garanties financières mutuelles pour la réalisation en commun d'un projet spécifique. Un État membre ne répond pas des engagements des administrations centrales, des autorités régionales ou locales, des autres autorités publiques ou d'autres organismes ou entreprises publics d'un autre État membre, ni ne les prend à sa charge, sans préjudice des garanties financières mutuelles pour la réalisation en commun d'un projet spécifique ».
L’union européenne n’est pas une union de transferts (qui est normalement présente dans un État). C’est bien spécifié par les traités.
Saul
Merci Saul.
SupprimerIl me semblait bien aussi...Cet économiste lucide est encore trop optimiste par ignorance du droit.
Ivan
Ivan
Après celà, je me tais....
RépondreSupprimerQuel dommage tout de même que Laurent Pinsolle soit autant silencieux. Il a quitté, c'est son affaire mais qu'il en donne au moins les raisons ?
Tous les anonymes sont peut être au courant ? Peut être s'est il réfugié dans une autre chapelle ????
Oui, moi aussi je me demande pourquoi Laurent ne daigne même pas nous dire qu'il a fermé son blog. Il est peut-être pressenti pour le prochain gouvernement de l'homme au scooter ?
SupprimerSancelrien
je me suis posé une question semblable ???? filer comme un voleur, ce n'est pas très fair play tout de même ?
RépondreSupprimerson blog n'est pas fermé ?
Arrêtez d'écrire des conneries, Gilco et Sancelrien... vous ne pouvez pas penser que Laurent puisse être malade par exemple ?
RépondreSupprimerEt quand bien même, il a le droit le plus strict de fermer son blog autant de temps qu'il le veut, sans donner d'explication.
Anonyme vous feriez mieux de dire qui vous êtes ?
RépondreSupprimerj'admets qu'il ait le droit de fermer son blog, qu'il soit malade, ce que je ne crois pas ? Pour l'instant le blog n'est pas fermé que je sache ?
Alors ? par correction, nous aimerions savoir ce qu'il en est c'est tout, par correction d'une par et sympathie d'autre part.
Vous avez peut-être noté qu'il y a une campagne électorale dans quelques semaines et que, normalement, Laurent Pinsolle y participe, non ?
SupprimerDemos
Gilco56, je vais ai déjà répondu que Laurent Pinsolle était indisponible pour le moment ; il reviendra sur ce blog quand il le pourra, dans quelques jours peut-être.
RépondreSupprimerJe crois avoir trouvé ce qui occupe notre ami en ce moment. DLR avait prévu de se présenter aux municipales à Bayonne (au temps pour moi) mais a dû être victime d'une loi sur la parité ou un truc comme ça :
RépondreSupprimerhttp://www.sudouest.fr/2014/02/10/municipales-de-bayonne-pascal-lesellier-jette-l-eponge-1457683-4018.php
Si je ne me trompe pas comme les listes sont closes il ne peut plus rien faire à moins d'être le nouveau tête de liste. On devrait donc avoir bientôt de ses nouvelles.
Ivan
Ah oui, parce que Gilco est votre nom? et 56 votre prénom, sans doute ?
RépondreSupprimerVous, qui êtes curieux, étonné, voire choqué par la présentation caricaturale de la situation en Ukraine, je vous invite à lire : "Ukraine, à l'est, rien de nouveau" sur le blog de Descartes.
RépondreSupprimerLes habitués du blog ne peuvent pas méconnaître le sérieux de Laurent Pinsolle. Comme vous je ne connais pas la raison de ce silence, mais je suis sûr que nous aurons des nouvelles et qu'il mérite notre confiance.
RépondreSupprimerRien n'empêche de commenter l'actualité en attendant son retour.
Gérard (un autre)
à anonyme (l'un d'eux)
RépondreSupprimerGILCO 56 :
56 c'est mon département
Gilco partie de mon prénom et de celui de ma femme... mon pseudo est conn e et archi-connu Gilbert Perrin
Allo quoi ? C'est Nabilla, mon Lolo, je commence à m'impatienter grave, comme dit ma copine Lucette.
RépondreSupprimer@ Tous
RépondreSupprimerMerci à ceux qui se sont inquiétés. Je n’ai pas pu m’occuper du blog pendant près de 4 semaines pour une raison indépendante de ma volonté. Je m’y remets aujourd’hui.
@ Saul
Merci pour ces rappels très intéressants.
@ Flamant rose
Merci pour ce rappel mais il ne me semble pas que je présente cela comme une victoire de l’exécutif (cf 2ème partie du billet). Quand je parle de « performance meilleure que prévue », cela ne concerne que le 4ème trimestre.
@ Talisker
C’est juste. Je ne pense pas que nous soyons dans une pause de la chute. Je crois que la croissance va accélérer cette année (autour de 1% sans doute), même si cela restera largement illusoire.
@ BA
Merci pour l’info
@ YPB
Merci pour ce débat intéressant sur la situation écossaise