Finalement, 50,3% des Suisses ont soutenu l’initiative lancée par l’UDC visant à restreindre l’immigration dans leur pays. Une décision démocratique qu’il convient de respecter et qui révèle également la nature autoritaire de certaines institutions ou éditorialistes qui la critiquent.
Un simple
contrôle des mouvements de personne
Tout
d’abord, il faut relativiser le choix des Suisses. Premièrement, 50,3%
de la population s’est prononcée en faveur de ce texte. Il s’agit donc d’un
simple choix démocratique qui devrait être pris pour tel. Ensuite, on peut
rappeler qu’il s’agit de revenir à la situation de 1999, avant les accords avec
l’UE. Que l’on sache, la Suisse n’était pas une horrible dictature xénophobe à
cette époque. Enfin, il
faut lire le texte de la proposition de loi, qui n’a absolument rien de
xénophobe. Il propose seulement de fixer des quotas pour le nombre
d’immigrés acceptés chaque année (incluant le droit d’asile) et affirme la
primauté du droit suisse sur tout traité international sur la question de la
circulation des personnes.
Bref, même
si la campagne a sans doute été l’occasion de dérapages, il s’agit simplement
pour les Suisses de reprendre le contrôle de qui rentre chez eux, chose somme
toute logique pour un petit pays riche de huit millions d’habitants au milieu
d’un ensemble d’un demi-milliard de personnes. Il n’est pas choquant que la
population ait voulu mettre un frein à une immigration nette de 80 000
personnes par an comme
le rapporte le Monde, soit 5 à 10
fois plus qu’en France, proportionnellement. C’est un peu comme si les Suisses voulaient
pouvoir à nouveau pleinement décider qui peut rentrer dans leur maison ou non,
ce dont les textes européens les privent en partie, comme cela est le cas dans
toute l’UE.
Une
critique très révélatrice
Mais cela
montre aussi, comme
l’avait anticipé Emmanuel Todd en 2008, dans « Après la démocratie », qu’il existe une vraie tentation post-démocratique
dans une partie des élites, tentation que cette votation va sans doute
renforcer. Cette tentation est particulièrement forte dans les cénacles
européens, qui
avaient refusé que le premier ministre grec interroge son peuple sur les plans,
et qui ne prend jamais un « non » pour une réponse, ce qui ne sera
pas possible avec la Suisse. Cette tentation est aussi forte dans une partie de
la gauche qui a recourt à l’anathème pour éviter tout débat pluraliste, comme
l’a expliqué Natacha Polony suite à l’émission où Pierre Moscovici a qualifié
Jacques Sapir d’extrême-droite.
Devant
l’ampleur des flux migratoires en Suisse, plutôt que de la condamner, il faut chercher
à comprendre la
décision des électeurs suisses. Il faut aussi s’interroger sur les
politiques suivies depuis des années, qui ne recueillent pas l’assentiment de
la population et sur les raisons de ce décalage.
Et un point Godwin pour Quatremer, quelle plaie ce type, mais bon ce genre de saillit totalement ridicule a le mérite de décrédibiliser totalement son auteur, dans la mesure où Quatremer aurait encore un semblent de crédibilité. Le plus pathétique c'est qu'Hitler n'a jamais été élu, mais ça c'est pas à l'école qu'on l'apprend...
RépondreSupprimerMoi j'aime bien Quatremer. Il permet de savoir ce que commande le bon sens. ;)
Supprimer"Les journalistes et la bourgeoisie française (Charles de Gaulle)
Salon doré, 16 janvier 1963
"Le Général me répète, avec encore plus d'énergie, ce qu'il m'a dit déjà plusieurs fois au sujet des journalistes: "Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l'étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole. Impossible d'imaginer une pareille bassesse - et en même temps une pareille inconscience de la bassesse.
Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d'avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. Pour pouvoir continuer à dîner en ville, la bourgeoisie accepterait n'importe quel abaissement de la nation. Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. Quel émerveillement! Pétain était un grand homme. Pas besoin d'austérité ni d'effort! Pétain avait trouvé l'arrangement. Tout allait se combiner à merveille avec les Allemands. Les bonnes affaires allaient reprendre.
Bien sûr, cela représente 5% de la nation, mais 5% qui, jusqu'à moi, ont dominé. La Révolution française n'a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu'est la bourgeoisie. Cette classe qui s'est de plus en plus abâtardie, jusqu'à devenir traîtresse à son propre pays. Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l'intérêt du pays. Il ne s'y trompe pas souvent. En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d'argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s'entendent pour se partager le pouvoir. Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi. Cela m'ennuierait même qu'ils ne le soient pas. J'en serais navré, vous m'entendez! Le jour où Le Figaro et l'Immonde me soutiendraient, je considérerais que c'est une catastrophe nationale!"
Alain Peyrefitte: C'était de Gaulle, Editions de Fallois/Fayard, 1994."
(http://books.google.fr/books?id=RSJoUul_tZMC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q=immonde&f=false)
Ce pauvre Quatremer est un benêt béat.
RépondreSupprimerLa cour de Karlsruhe a envoyé le dossier BCE à la CJE, Jeannot se frotte les mains en pensant que l'affaire est pliée. La cour de Karlsruhe ne fait que demander le point de vue de la CJE auquel elle peut très bien s'opposer in fine, car pour lui faire avaler une expansion monétaire, il faudrait modifier la constitution allemande, donc un référendum. Il faudrait aussi convaincre le Bundestag et le gouvernement allemand, la Finlande aussi, et changer les textes concernant la BCE.
Y a vraiment qu'en France et autres pays du sud que les politiques avalent couleuvres sur couleuvres sans mouffeter, des vraies carpettes...
Karlsruhe se place en effet en « censeur » de la CJUE au cas où cette dernière ne rendrait pas une décision « satisfaisante » du point de vue des juges constitutionnels allemands. Autrement dit, la CJUE n'a plus le monopole de la sanction du droit européen. Ses interprétations peuvent ensuite être censurées par les cours nationales du point de vue des constitutions nationales. C'est une conséquence majeure, dans la mesure où, désormais, la primauté du droit européen peut être remise en cause dans les Etats. Du point de vue de Karlsruhe, c'est la conséquence logique de sa décision de 2009 : puisque l'UE n'est pas un Etat fédéral, c'est la souveraineté nationale qui prime. La constitutionnalité des actes européens, y compris ceux de la seule institution « fédérale » européenne, la BCE, doivent donc être validées constitutionnellement dans les Etats.
Supprimerhttp://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140211trib000814726/comment-les-juges-de-karlsruhe-ont-tue-l-omt-de-la-bce.html
Il faut diffuser à plein youtube toute intervention de Quatremer ; il n'y a pas mieux pour promouvoir la fin de l'UE, de l'Euro, du Conseil de l'Europe, et de tout autre machin international payé pour donner des avis à 5000 mètres au-dessus du réel.
RépondreSupprimerVive Jeannot !
Tout à fait, ce "journaliste" est un clown, mais à la différence avec les autre eurolâtres il ne prend pas la peine de noyer ses opinions fanatiques dans la langue de bois soporifique standard.
SupprimerC'est beaucoup plus facile de dénoncer ceux qui ne masquent pas leurs opinions (dans ce cas le mot croyance est plus approprié). J'espère que d'autres rigolos de son genre vont sortir du bois.
Karg, il faut faire une large alliance pour renverser démocratiquement la table.
SupprimerIl y a 5 ans de ca jamais je n'aurais imaginé pouvoir éventuellement voter pour un RBM (je suis sur la ligne chevènementiste du républicanisme civique français), mais quand il s'agit de sauver le pays... et puis il y a la réalité des forces politiques et électorales qui indiquent clairement qu'il n'y a pas d'autre alternative sérieuse. Le réel est le réel. Pour ma part je me sens proche avant tout du CIEL de P-M Coûteaux, puis de DLR.
Les alliances de juin 40 puis 42, 43... étaient bien moins homogènes idéologiquement que ce dont il est question aujourd'hui. Arrêtons les faux débats et les mises en causes infondées.
RASSEMBLEMENT !
NDA ferait un remarquable 1er ministre d'un gouvernement patriote.
SIEL (lapsus calami)
Supprimer...cause...
La seule raison valable de voter RBM est la sortie de l'euro, mais la sortie de l'Euro n'est qu'un moyen d'engager des réformes. Si on regarde l'exemple de la Suède, la dévaluation fut nécessaire pour faire passer la pilule des réformes.
Supprimerhttp://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/04/06/20002-20120406ARTFIG00614-les-severes-lecons-de-la-suede-a-la-zone-euro.php
La Suède a sauvé son système de protection social et affiche une croissance de 4%
Hors avec MLP aucun réforme n'est a espérer, hormis des idées rétrogrades qui vont nous enfoncer la tête dans l'eau, comme la suppression du collège unique, histoire de bien se faire ridiculiser au test PISA et de démontrer l'infériorité de nos enfants sur les pays nordique qui amène 99% d'une classe d'âge (en gros tout le monde sauf les handicapés mentaux) au niveau du brevet.
@ Karg se
SupprimerJe n'ai pas noté qu'elle remettait en cause notre modèle social. Bien au contraire, elle souhaite le rétablir et le pérenniser. Je vous renvoie à son programme, que vous trouverez en ligne, et aux parties :
- Redressement économique et social (9 points)
- Avenir de la Nation (9 points)
- Autorité de l’Etat (8 points)
Il ne me semble pas non plus qu'elle souhaite en rester à la sortie de l'Euro stricto sensu, c'est même une des rares à exposer la nécessité d'un plan concerté sur ce sujet.
Elle envisage également une dévaluation, un rétablissement des prérogatives de la Banque de France et, d'une manière générale, un retour aux outils de la souveraineté - et de la puissance - dont les services publics sont un des éléments. C'est tout le sens de l'Etat stratège.
Je ne vois pas de quelles idées rétrogrades vous parlez. Un tel langage nous contraindrait par ailleurs à étudier de près la notion de progrès : un renvoi à Michéa et au complexe d'Orphée n'est pas inutile en la cause.
Le classement PISA est calqué sur les références anglo-saxonnes. Je ne lui accorde pour ma part qu'un crédit très (très très très très) relatif. Il est tout de même - avec certes des nuances - l'outil de validation du modèle privé anglo-saxon, chose dont je ne veux en aucun cas.
En dernier lieu, s'il n'est pas inutile de regarder les solutions trouvées par les autres pays, il est utile
de se rappeler que chaque solution trouvée correspond à la taille, la culture, les spécificités, l'histoire d'un pays. Les politiques comparées atteignent rapidement leurs limites, chacune d'entre elles étant nécessairent située.
La France, ne serait-ce qu'en terme de population (nombre), est sans rapport avec la Suède.
Les solutions de la Rome impériale n'ont pas de pertinence pour la Cité-Etat grecque (exemple d'ordre général ne recouvrant évidemment pas le couple France/Suède).
Cordialement.
"Le classement PISA est calqué sur les références anglo-saxonnes" Non c'est un test scolaire qui laminent les anglo-saxon chaque année parce qu'avoir des mauvais élèves influence beaucoup la note globale. Ces sont les asiatiques et les nordiques qui ont de bon résultat.
Supprimer"Elle envisage également une dévaluation, un rétablissement des prérogatives de la Banque de France et, d'une manière générale, un retour aux outils de la souveraineté - et de la puissance - dont les services publics sont un des éléments. C'est tout le sens de l'Etat stratège."
Tout ça c'est du blabla, l'état stratège antiscience qui vote contre une subvention pour offrir à Monsanto la monopole sur l'endive rouge, ça me fait doucement rigoler.
La comparaison France/Suède non valable pour une histoire de taille? Là encore c'est un argument totalement bidon, comparer Rome aux cités grecs n'a pas de sens, les grecs n'ont jamais eu d'unité politique, la France et la Suède sont des états nations. Le Japon est plus peuplé, ils s'en sortent mieux au niveau éducation, sécurité et économie (mais pas société et démographie). La taille d'un pays n'est pas un problème.
Supprimer@Karg se
Supprimer1. France 66 millions / Suède 9,8 millions : différence considérable induisant de considérables différence d'échelles. Enfin, le seul déterminant n'est pas le nombre, il y a tout le reste, pourtant évoqué, et sur lequel bien sûr vous faites l'impasse.
2. Je "compare", en posant le cadre précis de cette "comparaison" (solutions de politiques internes), l'Empire Romain (système) à la Cité-Etat grecque (système), et non Rome aux cités grecques, justement pour dire que tout n'est pas comparable ou plus précisément superposable. Vous pouvez manquer de cordialité si cela vous chante mais au moins lisez ce qui est écrit.
3. Le fait d'être deux Etats-nations ne suffit pas à qualifier la pertinence de deux mêmes politiques appliquées à ces deux nations. La composition de la structure compte tout autant que la structure elle-même. La politique monétaire est une illustration de ce phénomène.
4. Je n'ai jamais dit que la taille d'un pays était en soi un problème - relisez.
5. PISA n'est pas ma vision du monde et a très sévèrement été critiqué par le monde scolaire et universitaire.
6. "Tout ça c'est du blabla" n'est pas une argumentation. Vous pouvez toujours prendre connaissance du programme mentionné plus haut.
Bien à vous.
1. Non l'écart n'est pas énorme, et la densité de population est comparable, c'est ça le facteur le plus important.
Supprimer2. Sauf que les cités grecque n'ont jamais été un système, elles ont passés la quasi totalité de leur temps à se faire la guerre entre elles, ça explique pourquoi Alexandre n'a pas eu beaucoup d'effort à fournir pour ramasser les restes.
3. Tout à fait, mais vous parlez du chemin pour réussir, pas le fait de réussir. Cela dit la Suède nous ressemble plus que l'Allemagne.
4. Si
5. Parce qu'ils prouvent l'échec de notre système: il n'est pas du tout égalitaire, il dégage des très bon élèves, c'est tout.
6. Ce programme n'est pas très différent des amas de vœux creux qu'on voit à chaque élection présidentiel. En vrac:
Le droit des agriculteurs à ressemer leur propre récolte et à en disposer doit être sanctuarisé: droit de pirater le travail de sélection = fin de la sélection et de la multiplication de semence en France
"Le système des quotas en vigueur, adossé à une conception libérale du partage des ressources, ne permet pas un suivi adéquat des stocks disponibles car il est appliqué à des zones trop vastes et manque totalement de souplesse. " Tu vois moi je suis halieut et je trouve cette politique trop souple et trop gentille, vu la situation de stock il faudrait quasiment un moratoire de 5 à 20 ans pour pouvoir ensuite recommencer une exploitation "normale". Les pêcheurs je ne vais pas les plaindre, ils ont trichés et abusés (beaucoup l'admettent quand on passe du temps avec eux) ils doivent en subir les conséquences.
"mettre fin à la sous-imposition massive des grands groupes" Très efficace pour les faire déménager. Au contraire il faut le baisser à mort, quitte à le mettre à zéro, de toute façon au final c'est un consommateur/employés/actionnaires qui payent tout les impôts.
"Il faut assurer l’indépendance effective de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, en éliminant toutes les possibilités de conflits d’intérêt. " Pas de conflit d'intérêt, pas de compétence. La sécurité alimentaire est garantie en France, si on veut sauver des vies, il faut s'occuper des accidents domestiques.
"Suppression progressive sur le quinquennat du collège unique qui a été un terrible échec." J'en reviens la dessus: ils parlent beaucoup de l'échec de l'école primaire, sans en conclure les conséquences sur le collège unique. Si le collège unique ne marche plus, c'est parce que beaucoup d'élèves y arrivent en échec scolaire. C'est ça le problème, pas le collège unique en soit.
@Karg se
Supprimer1. Si, l'écart est important, c'est presque un rapport de 1 à 7, ce qui est énorme.
2. Je n'ai jamais dit que les cités grecques étaient un système, mais j'ai mentionné le système, la structure, qu'est la cité-état grecque (2 fois).
3. Je ne vois pas le rapport entre mon n°3 et votre réponse à ce n°3
4. Non
5. Non, il est clair et à l'avantage d'être précisément chiffré.
Par ailleurs, un programme n'est pas une circulaire d'application, un décret ou un élément de nature réglementaire exposant précisément dans le droit les principes définis par le programme. Le programme n'est pas même une loi, mais une ligne directrice. C'est d'ailleurs pour cela qu'un programme est un programme.
Cordialement.
1- Non cet écart est faible, et des grands pays sont aussi performant.
Supprimer2- Donc votre parallèle est doublement sans objet: d'une part la cité grecque n'a rien à voir avec un vrai état, et à fortiori un empire, d'autre par la différence de population entre une citée grecque et l'Empire Romain dépassent largement le facteur 7 (entre 50 et 100 fois plus).
3- La Suède a surmonté une crise financière en 1996 et la crise de 2008 en dévaluant. Leur modèle est applicable chez nous, pas celui des allemands. En terme de culture sociale et de tissus industriels on leur ressemble pas mal.
4- "La France, ne serait-ce qu'en terme de population (nombre), est sans rapport avec la Suède." Il y a il un sens caché dans cette phrase
5- Ce critère est une exigence, ça n'explique pas le succès à lui seul. Mon petit doigt me dit que si on prend PISA, nombre de jeunes sans diplôme et chômage des jeunes on devrait dégager une belle corrélation croisé...
@Karg se
Supprimer1. De 1 à 7 c'est donc faible. C'est beau à entendre.
2. Ai-je dis que la Cité grecque était un vrai Etat (sens moderne, du moins c'est là je pense ce que vous voulez dire) ? J'ai repris la dénomination classique cité-état, rien de plus. Et oui ca n'a rien à voir avec un empire, d'où l'idée qu'on ne peut superposer à deux types d'entités politiques autonomes de mêmes "recettes" au seul motif qu'elles sont des communautés politiques constituées. Constat valable sans même envisager l'importance de la population - puisque je parle de la structure - ce qui par ailleurs n'invalide pas l'idée qu'un différentiel de population ( par exemple 1 à 7, c'est un exemple qui n'illustre pas le rapport des populations d'une cité-état et d'un empire, c'est un EXEMPLE, mais avec vous je crois qu'il faut préciser) pose des spécificités à un cadre politique donnée en vertu desquelles une même politique ne serait pas pertinente.
C'est quand même pas compliqué !
3. Nos cultures politiques - pas seulement - sont très différentes.
Sur le "On leur ressemble pas mal" : mis à part le fait qu'il s'agisse là d'une expression vague sur laquelle je ne lancerais pas des politiques nous engageant pour une génération au moins, la France est vraiment un pays singulier, je vous assure - et je m'en félicite.
4. Facteur 1 à 7. Maintenant je veux bien croire qu'il est pertinent pour vous de mettre en place une même politique des naissances en Chine et au Swaziland.
5. Sur PISA je suis prêt à vous écouter, mais autant vous préciser tout de suite que je suis favorable à un enseignement façon blouse-férule-et-latin-grecque-à la-schlague.
grec
Supprimersectarisme politicien n'est pas républicain ......
RépondreSupprimerLe Front National est il , OUI ou NON, un parti républicain ? L'alternance UMP-UDI/PS l'a démontré en ne le dissolvant pas. C'est un parti républicain....
L'alliance de la CARPE, du LAPIN et des GIROUETTES dans un pacte qu'ils appellent "républicain" est en vérité un LEUR, qui consiste tout simplement à tromper le peuple pour mieux défendre leurs valeurs : l'argent !
Ce procédé est anti-démocratique, il ne répond pas aux VALEURS de la FRANCE à son unité et son indivisibilité ? Il constitue un front de l'étranger autour des pays détenteurs de capitaux et, des entreprises du CAC 40. Il est anti-proportionnelle et anti-parité socio-professsionnelle. Cette une olligarchie dominante, magouilleuse dont le seul intérêt est le pouvoir pour le pouvoir, mais pas pour la FRANCE ni les FRANCAIS...
Ces magouilleurs ne sont pas des patriotes, ils n'aiment pas la FRANCE, ni les FRANCAIS, ils défendent leurs intérêts et ceux de leurs alliés européens et sont partisans de la mondialisation contre les activités des entreprises de ce pays ! Le chomage est pour eux une variable d'ajustement, ils s'en servent pour mieux enfumer ?
Unis comme larrons en foire, ils profitent aujourd'hui, comme hier, pour nous rejouer un petit air de leur refrain "électoraliste" autour du pacte républicain et leur bête noir le FN. Ils ont peur et racontent n'importe quoi ?
Citoyens, ne soyez pas dupes, les sirènes s'activent pour vous faire croire au "père Noel", leur pensée est unique, ils veulent vous retirer votre droit d'expression...
Dans tous les partis, il y a des patriotes, des gens qui sont pour l'égalité des FRANCAIS, devant les salaires, les retraites, les impots.
Tous les patriotes, tous ceux qui aiment leur pays et leurs concitoyens, qui veulent que la FRANCE doit redevenir la FRANCE. avec une immigration controlée, des importations controlées, la sécurité renforcée, une FRANCE ou il fait bon vivre dans l'unité et non dans le communautarisme anti-cohésion, vous avez dans un mois puis aux européennes l'occasion de le dire par votre bulletin de VOTE : VOTEZ pour les candidats de l'UNITE, rejetez les partis de la division. Vous avez le choix !!
Liberté, Egalité, Fraternité - JUSTICE
Gilbert Perrin
11 02 2014
Le peuple suisse a décidé démocratiquement de dénoncer l'accord de libre circulation des travailleurs avec l'UE. C'est son droit.
RépondreSupprimerL'UE réplique que dans ce cas elle peut dénoncer en retour la libre circulation des marchandises ou des capitaux. C'est son droit.
Pourquoi en faire toute une histoire ? L'emploi des frontaliers français qui travaillent dans l'horlogerie helvétique n'est pas menacé par cela, plutôt par la campagne anticorruption des autorités chinoises qui dissuade les cadres du parti de s'afficher comme ils en avaient pris l'habitude avec des montres de luxe aux prix extravagants.
On préfère visiblement les anathèmes et les postures moralisantes au débat sur les questions de fond que ce sont posées les électeurs suisses :
-la concurrence de la main-d'oeuvre étrangère fait elle baisser les salaires des nationaux ? A défaut les empêche-t-elle de monter ?
-les loyers que doivent payer les citoyens suisses coûtent-ils plus cher à cause de l'immigration ? Leur est-il devenu plus difficile d'accéder à la propriété ?
-au fait pourquoi les ressortissants de l'UE sont ils acculés à s'exiler en Suisse pour trouver des emplois et des salaires décents ?
-que font les états membres de l'UE pour remédier à ce problème ?
-pourquoi feraient-ils quelque chose s'ils peuvent se débarrasser des problèmes sur leurs voisins ?
Cette affaire me rappelle celle du transit par les routes suisses des 38 tonne de l'UE, refusé par deux votations successives, au grand dam du gouvernement suisse obligé d'engager des dépenses colossales pour faire passer les marchandises par de nouveaux tunnels ferroviaires à travers les montagnes.
Les médias français parlaient avec mépris de l'égoïsme et de la mauvaise volonté des suisses. Seuls les frontaliers ont pu suivre à la TV suisse les passionnants et exemplaires débats démocratiques sur le tout-camion contre le ferroutage, un sujet complètement tabou chez nous à l'époque (un peu moins aujourd'hui)
Quand des citoyens français se sont mobilisés contre le passage des camions par leurs vallées alpines les autorités parisiennes n'ont rien compris. Elles avaient pourtant soigneusement étouffé tout débat sur le sujet et maîtrisaient les médias d'une main de fer, Comment ces citoyens français avaient-ils réussi quand même à ce forger une opinion éclairée et argumentée sur la question ?
Ils avaient eu la chance de pouvoir suivre sur les chaînes TV de leurs voisins le débat qui était interdit chez eux.
Ivan
"La libre circulation des personnes s'est d'abord appliquée aux travailleurs communautaires et aux membres de leur famille, néanmoins, avec l'apparition de la citoyenneté européenne, elle s'est étendue aux ressortissants des Etats membres de l'Union" (blog du même nom).
SupprimerCe principe est une des conditions nécessaires au bon fonctionnement du libéralisme européen, qui s'appuie dans notre belle Europe sur notre chère monnaie commune. Ainsi, pour que le système fonctionne correctement, du moins en théorie, il faut que la zone monétaire soit optimale. Vous allez en comprendre facilement la raison.
Qu'est-ce qu'une Zone Monétaire Optimale ? Elle est définie comme le domaine d'application géographique optimal d'une monnaie ou de plusieurs monnaies dont les taux de change sont fixés irrévocablement. L'optimalité est définie via un certain nombre de critères :
1. Une forte intégration commerciale
2. Une MOBILITE GEOGRAPHIQUE des facteurs de production (travail, capital) entre les régions
3. La prédominance des chocs symétriques
4. L'existence de mécanismes d'ajustement face aux chocs asymétriques (en particulier, un certain fédéralisme budgétaire).
Autrement dit, tout ce que les politiques et les technocrates européistes nous présentent comme de belles idées humanistes ne visent qu' à promouvoir un système politique : l'union européenne libérale favorable aux possédants.
Demos
Ivan.
SupprimerQuand tu écris : "on préfère visiblement les anathèmes et les postures moralisantes", je réponds qu'il faut bien comprendre qu'il ne s'agit à aucun moment pour les européistes, comme pour nombre de politiques d'ailleurs, d'avoir un discours rationnel, ni même des arguments solides. Tout au plus des éléments de langage.
Nous sommes face à des idéologues, qui n'ont même pas besoin d'accomplir le moindre effort grâce à la complicité de nombreux médias. A nous de les contraindre à nous entendre et, plus largement, à nous respecter.
Demos
"C' dans l'air" ce soir sur ce sujet, avec l' inénarrable Dominique Reynier
RépondreSupprimerVu la qualité et l'objectivité des intervenants professionnels invités dans cette émission, on est sauvé. Les propos "mainstream" sont tellement prévisibles que, pour ma part, je ne la regarde plus depuis un bon moment.
SupprimerDemos
Des fois juste pour rigoler je vais sur le site pour voir les invités des émissions précédentes.
SupprimerEt bah on peut voir qu'hier dans une émission intitulée "Croissance : pourquoi pas nous ?" étaient invités : Barbier, Dessertine et Bouzou (et aussi Pedder mais là je connais pas).
Sans regarder, on peut savoir que ça a dû être du très haut niveau. Les téléspectateurs doivent maintenant avoir tout compris au problème : les français sont des fainéants incapables de se réformer et de profiter pleinement de cette merveilleuse mondialisation marchande. Regardez les allemands et les américains qui sont beaux, grands et tellement plus modernes que nous. En fait, regardez tous les pays du monde qui sont bien meilleurs que nous. Et encore heureusement qu'on a l'euro et Angela qui nous protègent...
Eux aussi illustrent parfaitement les propos de De Gaulle. ;)
Sophie Pedder, journaliste de The Economist à Paris. Demandez à Laurent Pinsolle ce qu'il faut en penser...
SupprimerEn effet. Une rapide recherche sur elle ferait presque passer Dessertine et Moscovici pour compétents et objectifs...
SupprimerMais elle a au moins l'excuse d'être anglaise et de travailler pour The Economist. ;)
Le probleme n'est pas qu'ils invitent des libéraux, ca c'est normal, le probleme c'est qu'ils n'invitent QUE des libéraux.
SupprimerQu'est ce que ca coute de glisser un petit hétérodoxe dans le lot, vraiment ? Ils abusent !
Talisker.
Encore une fois, l'Union européenne viole les règles démocratiques grâce au système politique pervers mis en place pour autoriser un maïs OGM américain.
RépondreSupprimerLes faits : Le maïs OGM TC1507 du groupe américain Pionner va être autorisé à la culture dans l'Union européenne. 19 pays dont la France y étaient pourtant opposés mais les Etats membres ne sont pas parvenus mardi à réunir une majorité pour la bloquer.
Le plus invraisemblable est que le Parlement européen avait, lui, appelé au rejet de la demande d'autorisation, par 385 voix contre 201 et 35 abstentions.
Bientôt les élections européennes ! Vous savez ce qu'il vous reste à faire au moment de glisser votre bulletin dans l'urne.
Demos
Non, rien à voir, les politiciens décident de règles pour autoriser les OGM, le fabriquant dépose le dossier complet, sa demande se perd dans les méandres de l'administration (depuis 2001), il réplique à mobilisant la Cours de Justice Européenne, qui lui donne raison, et oblige le Conseil des Ministres Européen à prendre ses responsabilités.
SupprimerCe dernier n'arrive pas dégager la majorité qualifié pour bloquer la procédure. Sauf qu'ils ont tous, main dans la main, accepté et entériné ces procédures via les traités qu'ils ont signés la main sur le cœur. La démocratie n'implique pas de faire et défaire les lois à chaque cas particulier. La dernière fois qu'on a fait passé le pouvoir devant la loi, ça nous a coûté 13 siècle de dictature absolu (vase de Soissons).
La Commission fini par donner son accord, vu qu'ils n'ont pas d'élément juridique pour refuser. Les pays restent libre de faire un moratoire.
Tout d'abord, je ne conteste nullement le principe de votation qui est en vigueur en Suisse (et que je trouve excellent). En effet, il est très loin le temps où les présidents consultaient le peuple par referendum et respectaient son choix.
RépondreSupprimerMais, le peuple Suisse en tant que peuple souverain doit en assumer les conséquences de ses choix. Il ne veulent pas la liberté d'installation des citoyen de l'UE dans leur pays ? Très bien, je ne vois pourquoi l'on devrait continuer à associer la Suisse à la zone de libre échange européenne. C'est quoi cette association à géométrie variable qui consiste à lever les frontières que quand cela nous arrange ? (60% de leurs exportations se font dans l'Union Européenne) Dans cet article M Pinsolle, vous criez hourra pour la fin de la réciprocité des echanges entre la Suisse et l'UE, alors que vous ne cessez de les critiquer (à juste titre) avec d'autres pays du monde ! De plus, c'est quoi cette logique qui consiste à acceuillir à bras ouverts l'argent de la fraude fiscale des autres pays, puis de ne pas assumer les conséquences de cette politique en servant de "contingents", des immigrés mouchoirs. Ajoutons à cela que c'est une décision complètement paranoïaque : pourquoi craindre l'immigration alors que l'on est en situation de plein emploi voire de pénurie de main-d'oeuvre. De plus, je ne suis du tout pas sûr que les travailleurs de l'UE aient de grandes difficultés à s'assimiler avec le peuple Suisse, encore moins de vouloir les envahir (comme les affiches le laissent entendre).
Le principe de votation est tout à fait légitime. Mais j'estime qu'il est ridicule de saluer le résultat de cette votation (surtout quand nous, le peuple français sommes ciblés par cette décision de façon négative).
François M
@ Karg se
RépondreSupprimerEn effet, il n’a jamais dépassé 37-38% avant de prendre le pouvoir
Comme le dit bien David Desgouilles, c’est le correspondant de l’UE à Libération.
@ Anonyme
Merci pour la précision sur le jugement de Karlsruhe
@ Anaximandre
Le FN est le paratonnerre du PS et de l’UMP. Il canalise l’énergie de la population sans jamais pouvoir changer quelque chose car il y aura toujours plus de français qui préfèreront l’un des deux au FN… Cela fait 42 ans que ce parti existe et qu’il n’a rien changé.
@ Ivan
Merci pour tous ces rappels
@ Démos
C’est juste. Merci pour l’info sur l’OGM.
@ Bip
Pedder, c’est The Economist… C’est ridicule un tel plateau !
@ François M
J’applaudis cette votation car cela montre qu’un pays (même petit) peut parfaitement décider souverainement de ce qu’il fait à l’intérieur de ses frontières. Transmis à tous ceux qui disent que la France est trop petite pour le faire. Et il se trouve également que je pense qu’il faudrait faire exactement la même chose en France (fin de la libre-circulation des personnes + quotas d’immigration).
@LP,
RépondreSupprimer"Il canalise l’énergie de la population sans jamais pouvoir changer quelque chose car il y aura toujours plus de français qui préfèreront l’un des deux au FN"
C'est un point de vue, un pari, un espoir, un souhait, une croyance, rien de plus à mon sens. C'est également postuler que les électeurs sont définitivement captifs de l'UMP et du PS - ce qui est éminemment contestable. C'est donc acter qu'il n'y a pas même lieu de s'engager puisqu'ils sont à jamais captifs, et que tout est écrit.
Employer le mot "canaliser" indique enfin qu'il ne s'agirait pas là d'un vote de conviction. Le programme de 2012 est pourtant clair et précisément chiffré. Enfin, tout cela n'est pas très aimable vis à vis de ces électeurs tout autant majeurs politiquement que les autres et qui portent leur choix sur cette candidate.
Les acteurs ne sont pas les mêmes, ce parti n'est pas le même, et sauf erreur de ma part, cette structure politique n'a jamais contesté la démocratie et la République. Par ailleurs, pour changer les choses il faut être au pouvoir. Rendez-vous compte qu'il arrive même qu'en étant au pouvoir certains partis restent incapables de changer les choses, du coup...
Les partis changent, comme le corps électoral change, dès lors les conclusions d'hier ne valent, à mon sens, que pour hier.
En dernier lieu, les réalités électorales et politiques indiquent que sans ce parti qui sera peut-être dès les européennes la première force politique du pays, il ne pourra y avoir de majorité patriote en 2017.
Cordialement.
C'est amusant de constater chez certains, leur inconscience de tenir des propos profondément anti-peuple et potentiellement totalitaire tout en croyant être de grands humanistes. "L'inconscience de leur bassesse" comme aurait dit le grand Charles.
RépondreSupprimerComment peut on avoir une réflexion aussi pervertie ? Un manque de culture historique ? Un enfermement dans les mêmes milieux qui sont favorisés par le système ?
Nous sommes dirigés par une aristocratie dégénéré, ils sortent des mêmes écoles, fréquentes les mêmes clubs et associations, lisent les mêmes livres et journaux. Ils sont dépourvu d'idée et de bases scientifiques, mais ils sont imbu d'eux même: comme ils réussissent personnellement, ils ne comprennent pas la situation du peuple, et le considère comme idiot et responsable de sa situation. En réalité ils sont aussi idiot que le premier de clochard, ils ont juste la chance d'avoir eux les bons réseaux pour atteindre leur position.
SupprimerMoi, je pense qu'il faut revenir aux réalités terrestres. Nos socialistes aiment, comme les classes dirigeantes, d'abord et avant tout l'argent, le bien-être matériel, voire le luxe. Les faits ne manquent pas ces dernières années pour illustrer ce penchant. Alors, quand, en plus, ils peuvent jouer à être l'avant-garde sur les questions sociétales et se prendre pour les philosophes des Lumières, on ne les arrête plus. Et vous comprenez bien qu'ils ne peuvent que ressentir du mépris pour ces gens, qui n'ont pas leurs nobles préoccupations.
SupprimerDemos
@ Anaximandre
RépondreSupprimerCe n’est pas qu’un point de vue, c’est la constatation factuelle de ce qui se passe depuis plus de 40 ans que le FN a été créé. Je ne dis pas que les électeurs PS et UMP sont captifs. Je dis que le FN a un plafond de verre très solide et qu’une nette majorité de français ne votera jamais pour ce parti et votera contre lui au second tour d’une présidentielle, ce qui fait qu’il ne parviendra jamais au pouvoir. Du coup, il stérilise les voix d’opposition. Je peux me tromper. La séquence 2012-2017 confirmera ou pas cette constatation du passé et ma prévision pour le futur.
Cordialement,
@LP,
SupprimerMais où trouverez-vous une majorité, alors que la prochaine échéance est en 2017 ? Du côté de l'UMP ?
Que pensez-vous par ailleurs du dernier baromètre TNS Sofres ?
@ Anaximandre
RépondreSupprimerLe spectre politique peut exploser, comme en 58...
3 points de plus qu'en 1991 sur l'item "je suis d'accord avec certaines idées du Front National", sachant que cela compte les "en partie", de mémoire, la progression est de moins de 10% en 23 ans... Dans un contexte infiniment plus favorable...
Quelle majorité politique pour 2017 ? C'est la question essentielle.
SupprimerVous serez à 30, 40, 50,01 %, d'ici trois ans ?