La semaine
dernière, le
premier ministre a présenté le détail des 50 milliards d’économies d’ici à
2017, allant
défendre le tout sur France 2. Une persistance effarante dans une politique
qui ne marche pas depuis plus de 3 ans, un biais néolibéral marqué et un oubli
incroyable des leçons du passé.
Une austérité
démentielle et suicidaire
Comme ceux
qui ont mené dans le passé une politique d’austérité, Manuel Valls a récusé ce
mot, parlant d’effort et s’appuyant sur le maintien de créations de postes dans
la fonction publique. Mais cette langue de bois était totalement contredite par
l’intervention
de François Lenglet qui rappelait juste avant que si on additionne les
mesures des deux premières années du mandat de François Hollande et de la fin
du mandat de Nicolas Sarkozy (60
milliards de hausses d’impôt), alors jamais la France n’avait connu un tel
plan sous la Cinquième République. Si nous n’atteignons pas les extrêmes de
certains pays, Manuel
Valls va bien mener néanmoins une politique d’austérité extrêmement sévère.
Nicolas
Dupont-Aignan a bien raison de prédire un « désastre social et économique ». Car il est bien évident
que la baisse de 50 milliards de la demande publique va, comme partout ailleurs,
peser sur la consommation et donc la croissance. Si certaines économies ne sont
sans doute pas injustifiées, la
baisse uniforme du pouvoir d’achat des retraités et des fonctionnaires ne peut
rien apporter de bon. Il faut rappeler ici que ce sont ces politiques
d’austérité qui ont plongé le continent européen dans une seconde récession en
2012-2013, qui
a provoqué une nouvelle hausse du chômage. La majorité mène ici une
politique comparable à celle de Laval en 1935, malgré de nombreux
avertissements.
Les
dangers de la politique de l’offre
Cette
politique de l’offre est aussi injuste qu’aberrante. Injuste parce que chaque
euro de baisse du coût du travail est un euro prélevé sur les ménages. Voici
donc un
parti dit de gauche qui s’en prend aux conquêtes sociales du passé alors même
que les
inégalités explosent partout dans le monde et qu’inversement les plus
riches et les
multinationales ne se sont jamais aussi bien portés ! Et cela est
aberrant car cela mène forcément à moins de croissance même quand on est le
seul pays à le faire en Europe (cas de l’Allemagne avant la crise) et si d’autres
le font, c’est
une course sans fin au moins-disant social et salarial sachant que le
travailleur bulgare coûte 10 fois moins cher que le français…
Le discours
du premier ministre était tout aussi navrant et il faut espérer que Krugman
l’ait vu pour l’exécuter sur son blog. Nous avons eu droit à tous les poncifs
néolibéraux, chose assez logique pour
une majorité qui baisse les retraites et les salaires des fonctionnaires pour
baisser les coûts des entreprises… Il a affirmé que nous vivons depuis 30
ans au dessus de nos moyens, dénoncé le niveau de dépenses publiques et défendu
la baisse des impôts, comme
le fait Jean-François Copé. Manuel Valls a eu le culot de dire que les
efforts sont équitables alors que toute
la stratégie de la majorité consiste à réduire le coût du travail pour les
entreprises ! Voilà à quoi mène la soumission à l’anarchie
néolilbérale.
une telle photo me fait VOMIR !!!!!
RépondreSupprimerDésolé de devoir le répéter :
RépondreSupprimerFaut vraiment cesser avec l'expression "prix Nobel d'économie" ; le principe même de l'arnaque de l'appellation "Prix de la banque de Suède en la mémoire d'Alfred Nobel" est de donner un caractère scientifique à l'économie et de lui conférer un prestige immérité...
D'autant plus, comme le prévoyaient les inventeurs de l'appellation, les gens résumeraient en "prix Nobel d'économie".
Pitié, Monsieur Pinsolle, écrivez "prix d'économie".
490 000 emplois à 30 milliards d'euros, donc 61 000 euros par emploi dû au pacte versus 49 000 euros par emploi. Ca fait 6 milliards gaspillés.
RépondreSupprimerSur Atlantico, Goetzmann explique bien l'erreur de diagnostic: faire baisser le cout du travail ne peut résoudre le problème de la consommation, qui est central dans notre situation. Et la consommation ne peut pas redémarrer à cause de l'endettement des ménages et de l'état. Il ne reste qu'une solution: l'inflation pour liquider les dettes. 5-6% d'inflation, c'est 25% de la dette qui disparaît en 5 ans.
RépondreSupprimerMercredi 23 avril 2014 : Eurostat publie les chiffres de la dette publique du quatrième trimestre 2013.
RépondreSupprimerDans l'Union Européenne, neuf pays sont en faillite.
1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 318,703 milliards d’euros, soit 175,1% du PIB.
2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2069,216 milliards d’euros, soit 132,6 % du PIB.
3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 213,631 milliards d’euros, soit 129 % du PIB.
4- Irlande : dette publique de 202,920 milliards d’euros, soit 123,7 % du PIB.
5- Chypre : dette publique de 18,442 milliards d’euros, soit 111,7 % du PIB.
6- Belgique : dette publique de 387,159 milliards d’euros, soit 101,5 % du PIB.
7- Espagne : dette publique de 960,676 milliards d’euros, soit 93,9 % du PIB.
8- France : dette publique de 1925,292 milliards d’euros, soit 93,5 % du PIB.
9- Royaume-Uni : dette publique de 1460,975 milliards de livres sterling, soit 90,6 % du PIB.
La question est :
“QUAND ces neuf pays vont-ils se déclarer en défaut de paiement ?”
@BA,
Supprimerdésolé, mais la dette publique n'est pas aussi significative qu'on veut bien le dire: la dette privée doit aussi rentrer en ligne de compte!
Et à ce petit jeu-là, les membres de l'UE ne s'en tirent pas si bien non plus: la Hollande est dans le top 3 des ménages les plus endettés du monde, même devant les USA! C'est d'ailleurs la raison pour laquelle est a perdu son AAA...
A partir de là, ne se focaliser que sur la dette publique, c'est se tromper de débat: la somme (dette publique+dette ménage+dette entreprise) est seule pertinente pour vraiment mesurer l'endettement d'une économie.
CVT
Et la dette du secteur financier également!
SupprimerDans les services non qualifiés, le coût du travail chargé est trop élevé pour permettre les créations massives d'emplois que l'ont voit dans d'autres pays. Il faudrait donc cibler l'essentiel des 30 milliards de baisses de charges entre 1 et 1,5 SMIC.
RépondreSupprimerhttp://www.lesechos.fr/opinions/points_vue/0203294000986-pacte-de-responsabilite-une-fausse-bonne-idee-648258.php
Bonjour Laurent,
RépondreSupprimerVotre avis d'economiste sur la proposition du parti Nouvelle Donne de creation d'une monnaie nationale complementaire "euro-franc" avec revenu de base inconditionnel de 150 euros ?
http://www.nouvelledonne.fr/wp-content/uploads/2014/04/Propositions-France_NouvelleDonne.pdf
"
POUVOIR D’ACHAT : CREER UNE MONNAIE SUPPLEMENTAIRE A L’EURO POUR EVITER LA DEFLATION : L’EURO-FRANC
Avec une monnaie unique et une Banque Centrale indépendante, les instances démocratiques européennes n'ont plus aucun pouvoir sur la monnaie. Or la France, comme toute l’Europe est proche de la déflation, cette redoutable conjonction de baisse des prix, des revenus et des profits, aggravant le chômage, multipliant les cas d'extrême pauvreté et précipitant les faillites.
Le pouvoir d’achat des français est plombé par des salaires stagnants et des hausses d’impôts pour financer l’austérité. Cette politique vide les carnets de commande des entreprises tandis que l’économie réelle manque de monnaie, comme le corps peut manquer d’oxygène. A l’heure actuelle, toute la création monétaire est capturée par les banques, à des fins essentiellement spéculatives. Il est devenu nécessaire, dans ce contexte, et tout en gardant l’acquis de l’euro, d’émettre une monnaie supplémentaire temporaire qui arrive « jusqu’au porte-monnaie ». Un « euro-franc » sera créé par la Banque de France, ce qui n’est pas juridiquement interdit.
Ce sera une monnaie à parité fixe : 1 euro-franc = 1 euro. Elle sera inconvertible, inutilisable pour l’achat d’actifs financiers et de biens immobiliers. Chaque citoyen âgé de plus de 20 ans, recevra chaque mois 150 euro-francs, sur un livret ouvert à cet effet. Fonctionnant comme un impôt inversé, ce sera un surplus direct de pouvoir d’achat, pour plus d’égalité et de sécurité économique. Des milliers d’entreprises et de citoyens utilisent déjà avec succès des monnaies complémentaires au niveau local.
L’euro-franc sera une monnaie locale « nationale » et «supplémentaire » qui, sans porter préjudice à nos partenaires, pourra soulager directement les Français, avec un vrai potentiel de relance sur l’activité économique réelle. Cette initiative de création monétaire contrôlée pousserait les autres pays européens à faire de même. Une fois la situation monétaire européenne stabilisée, les différentes monnaies supplémentaires émises seraient, par l'usure, à nouveau remplacées au fur et à mesure par des euros."
Merci.
Talisker.
J'imagine déjà larrouturou essayer de défendre ça chez Pujadas en 10 minutes...
SupprimerBon courage à lui pour en même temps :
- dénoncer la catastrophe qu'est l'euro
- mais en même le garder et essayer de contourner la BCE avec des astuces
- astuces jamais utilisées par aucun État et qui pourraient ressembler pour beaucoup à de la magie... (150 euro-francs qui sembleraient tomber du ciel)
Franchement je lui souhaite bonne chance pour ne serait-ce qu'éviter d'avoir l'air ridicule.
Parce que quand on voit déjà le traitement subi par ceux qui proposent de simplement revenir au franc ou à un euro monnaie commune (situations vécues ou pas loin) en ayant simplement une analyse objective de la catastrophe qu'est l'euro...
Je peux me tromper mais je considère pas qu'on puisse (cherche à?) prendre le pouvoir pour changer les chose avec ce genre de projet.
Au mieux ça ouvre des réflexions.
http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/files/sortieuecomplet.pdf
RépondreSupprimerJ'ai lu cela, je ne sais pas si c'est exact :
RépondreSupprimerLa valeur élevée de l'euro serait liée au fait que la balance commerciale de la zone euro serait légèrement excédentaire par rapport au reste du monde. Si cela est exact, une éventuelle réussite du plan de Manuel Valls devrait se traduire ipso facto par un renchérissement de l'euro et donc un accroissement du déficit.
En clair, le plan de Manuel Valls est mécaniquement voué à l'échec, quelque soit la qualité de sa réalisation, en raison même de la structure de la zone euro.
@Léonard
RépondreSupprimerOui la zone euro est largement excédentaire. Il est faux de dire que l'euro est surévalué pour la zone. Cependant cela cache des disparités énormes entre les différents pays. Il est sous-évalué pour l'Allemagne et les pays du nord, mais dangereusement surévalué pour le sud. L'effet pervers de l'euro c'est qu'il accroit les excédents commerciaux des plus forts et accroit dans le même temps les déficits des plus faibles. L'absence de régulation monétaire (dévaluation/réévaluation) en régime de libre-échange total empêchant les balances de revenir à l'équilibre naturellement.
@Laurent Pinsolle,
RépondreSupprimercomparer Valls à Pierre Laval? Comme vous y allez...
Sinon, tout le monde sait ce que la politique restrictive de Laval a amené en 34: d'abord les milices d'extrême-droite le 6 février 34, puis le Front Populaire en 36. Maintenant, j'espère de tout coeur que le Front Populaire ne viendra pas déguisé en 2014 sous les traits du Front National...
CVT
Non, non....
SupprimerLe 6 février 1934 il y a eu des manifestations autour notamment des élus de Paris, demandant la démission du gouvernement suite à un problème de corruption et à la mutation par un gouvernement de gauche d'un préfet de droite. Dans l'affaire, plusieurs dizaines de citoyens français (dont la bonne d'un médecin, tuée par une balle perdue dans l'hôtel en face de l'Assemblée nationale) ont été tués par la police : si c'était la droite qui avait fait cela à des manifestants de gauche, il y aurait eu un énorme scandale...
On se rattrape donc en prétendant qu'il y avait tentative de coup d'Etat, comme si une manifestation d'antifas ou les tentatives d'entrée de la Manif pour Tous à l'Elysée menaçaient le régime.
Ensuite, en 1935, il y a eu la déflation menée par Laval. Il aurait été plus simple de dévaluer, mais peu de monde le voulait, sauf Paul Reynaud.
Le 6 février 1934 précède la déflation Laval, et pas l'inverse.
Enfin, il y a eu le Front populaire, qui a dévalué le franc, mais à l'insu de son plein gré : il n'avait pas prévu de le faire.
Et, en réalité, au bout du compte, le niveau de vie semble avoir été plus touché (en mal) sous le Front populaire que sous Laval.
On n'a pas pu vivre "au dessus de nos moyens" depuis 30 ans puisque notre balance commerciale n'a pas toujours été deficitaire sur cette periode. Pour moi quand on équilibre ses échanges un pays vit selon ses moyens.
RépondreSupprimerEt puis même dans ce cas c'est pas une excuse pour ecraser les classes laborieuses. I'UMPS n'est jamais a cours d'excuses pour mener cette lutte des classes en faveur des possedants.
yann
RépondreSupprimerSi l'euro est sous évalué pour l'Allemagne, pourquoi celle ci ne vend pas ses produits plus chers ?
Vous ne comprenez pas. C'est parce que l'Allemagne a un excédent que sa monnaie est sous-évaluée. Depuis le décrochage de l'or et du dollar par Nixon le 15 aout 1971 nous vivons dans un régime de change flottant. Théoriquement pour maintenir les équilibres des balances des paiements et donc éviter les crises les pays déficitaires doivent avoir une monnaie qui se dévalue pour améliorer leur compétitivité externe. À l'inverse les pays qui ont des excédents ont leur monnaie qui s'apprécie ce qui finit par réduire leur compétitivité et par ramener leur balance à l'équilibre. Évidemment tout ceci est faussé par la circulation des capitaux et par les manipulations des banques centrales de certains pays qui cherchent à accumuler des excédents comme la Chine et les pays asiatiques.
SupprimerIl faut bien comprendre que les déséquilibres commerciaux ne sont pas une bonne chose. Ils provoquent des crises dans les pays en déficit ce qui finit par se faire sentir dans les pays excédentaires. La croissance allemande par exemple est beaucoup moins forte aujourd'hui qu'elle ne l'était à la fin des années 2000 à une époque ou justement elle n'avait pas d'excédent. Ruiner l'Europe n'apportera pas la prospérité à l'Allemagne.
Je sais que Laurent parle souvent de l'euro, mais je crois qu'il faut revenir au fondement du problème qui est le système monétaire international et le système des changes flottants. L'euro aurait pu fonctionner si à côté de cela on avait contrôlé la circulation des capitaux et mis en place des mécanismes de régulation commerciale comme des taxes des quotas. À l'origine d'ailleurs l'euro avait pour but de mettre fin à la chienlit du système monétaire international. L’objectif a malheureusement été perdu de vue en cours de route.
Petite correction,je voulais dire à la fin des années 90.
SupprimerGilbert Perrin
RépondreSupprimer59 s ·
CERTITUDES :
Le n ième plan de sauvetage du gouvernement est à l'image des précédents !
Dans les mesures prises : SEULS les FONCTIONNAIRES sont GAGNANTS. On a beau nous dire qu'on gèle leur point d'indices, se qu'on ne vous dit pas ON NE VOUS PARLE PAS des glissements d'indices, qui rapportent chaque année à chaque fonctionnaire, 1,5 % d'augmentation ? : c'est une VERITE AUTRE VERITE qu'on ne vous dit pas : les retraites des fonctionnaires sont calculées sur les 6 derniers mois d'activité et, SCANDALE, le futur retraité, se voit attribuer une promotion juste avant ces 6 MOIS. En conséquence sa retraite porte sur cette augmentation et en est d'autant affectée .... JE CONNAIS le cas d'un ouvrier territorial, qui par ce biais, percoit une retraite égale au salaire qu'il avait lorsqu'il était en activité !!!
Les salariés du privé, les petits retraités, les sans grades (y compris vous bénis oui-oui) VONT PAYER - la SECURITE SOCIALE est en train de se démanteler mais, pas pour la CMU, les étrangers etc.....
JE DIS HONTE, à TOUS CEUX élus et non élus, qui vont approuver de MENSONGE d'ETAT, qui cherche à nous faire croire que ce sont les entreprises qui vont en bénéficier : C"EST ARCHI-FAUX, ne soyez pas NAIF, c'est fait pour payer les promesses (appat pour les MAL ENTENDANTS !!!) faites aux entreprises dont les entreprises délocalisées seront les BENEFICIAIRES.... les PME, les PMI, les ARTISANS etc.....ne toucheront rien si ce ne sont des clopinettes qui n'affecteront ni la croissance, ni la compétitivité, ni la baisse du chomage, mais AGGRAVERONT la situation en diminuant le POUVOIR D'ACHAT...
MES AMIS, n'écoutez pas ces SORNETTES, dites le autour de vous, diffisez à tous vos contacts. SOYEZ MES PORTE-PAROLES de la FRANCHISE ......mon slogan : "toutes les vérités sont bonnes à dire"
AUTRE CERTITUDE : les élections européennes ne présentent aucun programme de liberté, ni de verité !!! ce ne sont pas le sectarisme, le rêve, le mensonge, ni les belles promesses qui changeront la face des choses...LA PLACE est BONNE, une fois élus les CANDIDATS s'y trouvent merveilleusement bien.
C'EST LA RAISON pour laquelle tous les programmes, en définitive sont ressemblants et sectaires !!!! le SYSTEME QUOI ?, ce n'est pas de ma vote, c'est la VOTRE, celle des autres !!!!!
Alors, CERTITUDE, je ne voterai, ni pour des menteurs, ni pour des sectaires, ni pour des magouilleurs qui pratiquent le contraire de ce qu'ils disent !!!! AUTREMENT dit je ne voterai pas pour un "mauvais" par désespoir ????
A CEUX qui veulent convaincre, ME CONVAINCRE, SOYEZ CONVAINCANTS !!!!!
Avez-vous vu, M. Pinsolle ?
RépondreSupprimerhttp://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/industry/10784054/General-Electric-in-talks-to-buy-Alstom-for-13bn.html
http://www.latribune.fr/technos-medias/20131017trib000791129/patriotisme-economique-free-repond-non-merci-a-montebourg-et-a-alcatel.html
...tout fout le camp, que va-t-il nous rester ?
@ Anonyme 05:57 :
RépondreSupprimer"Si l'euro est sous évalué pour l'Allemagne, pourquoi celle ci ne vend pas ses produits plus chers ?"
Toutes choses égales par ailleurs, cela réduirait son excédent commercial, qui seul, représente un "revenu" au niveau macroéconomique. A contrario, seul un déficit commercial représente une dépense macroéconomique. Pas un déficit publique...
C'est ce qu'il devrait se passer s'il y avait "solidarité européenne"...
La question ne m'était pas adressée... si Yann, dont j'aime beaucoup le blog veut y apporter un correctif ...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer@ Abd_Salam : vous avez raison, il faudrait que je rajoute une astérisque pour le préciser, même si c’est un nom d’usage qui s’est imposé
RépondreSupprimer@ Karg se : d’accord sur la première partie de l’analyse de Goetzmann, mais il faut relativiser la question de la dette de l’Etat. Avec de la monétisation, ce n’est plus un problème en France. Et les ménages ne sont pas si endettés que cela il me semble. En revanche, d’accord pour dire qu’il faudrait viser un peu plus d’inflation : 3% +/- 1% ?
@ BA : merci pour le rappel, mais n’oublions pas qu’avec le soutien d’une banque centrale, cela ne pose pas forcément de problème, cf exemple du Japon qui se permet de dépenser plus avec plus de 200% de PIB de dette publique
@ CVT : remarque très juste sur la dette privée. Peu de risque que le FN soit pris pour le Front Populaire il me semble.
@ Anonyme : ou réformer le mode de financement de la protection sociale
@ Talisker : point de vue rapide (j’essaierai de développer plus longuement dans un papier). Bonne nouvelle car ils se rapprochent de nos positions. Ils reprennent une idée avancée par M Jeanneney au début des années 1990 qui m’avait fait m’interroger sur ce qu’était la monnaie, sur sa création… etc
Pas inintéressant (moyen de soutenir la consommation, vision de la monnaie et de sa création que je partage, totalement en contradiction avec les traités européens), mais :
- la coexistence de deux monnaies est rarement très heureuse il me semble, une dominant l’autre (et in fine, ils ne remettent pas en cause la monnaie unique)
- cela augmenterait encore le déficit commercial de la France, qui n’en a pas besoin, et donc accentuerait certains déséquilibres de notre économie
- nous serions toujours dans une monnaie unique qui impose une politique monétaire unique pour des pays trop différents pour la partager, un cours trop élevé, une politique globale mal dirigée…
- politiquement, cela me semble assez délicat à vendre
@ Bip
Bien d’accord avec votre commentaire.
@ Léonard
Cela joue, mais ce n’est pas la seule raison. Cela vient aussi d’une politique monétaire moins souple (le QE des autres pays contribue à baisser la valeur de leur monnaie). Assez juste sur le reste. J’ajouterai que si tous les pays européens mènent une politique de compétitivité, ils dépriment la demande de leurs principaux clients et tendent à pousser la valeur de l’euro à la hausse, ce qui les pénalise hors euro.
@ Yann & TeoNeo
Très juste
@ Anonyme
Parce que si l’Allemagne avait gardé sa monnaie, elle serait plus chère que l’euro, reflétant son excédent commercial gigantesque.
@ Gilco56
Votre obsession anti fonctionnaires est vraiment excessive.
@ Anonyme
Espérons qu’ils ne laisseront pas faire le rachat d’Alstom (on peut toujours rêver)
Mais ça n'a aucun intérêt d'avoir un excédent commercial gigantesque, ça signifie que les produits sont vendus pas assez cher. Comme un plombier qui serait beaucoup moins cher que ses concurrents et aurait donc des faibles revenus en comparaison. S'appauvrir pour être le champion de l'exportation est idiot.
RépondreSupprimerLP, votre obsession pro-fonctionnaire, pro-Mai68 est vraiment trop excessive ?? Il suffit de'analyser les conséquences !!! INTERDIT d'INTERDIRE ?
RépondreSupprimerC'est quoi ce salmigondis entre les fonctionnaires et mai 68 ?
SupprimerEt en quoi Laurent est-il pro-mai 68 ?
Une belle salade qui résulte d'une idéologie sauce droite pubarde à la Christian Estrosi...
DUMOUCH, vous faites mouche à ....., bien évidemment que la prolifération des FONCTIONNAIRES, du mille feuilles, de la dépense publique, de la gabegis, de la GRANDE CORRUPTION a son départ en MAI 68 : j'ai connu Monsieur, je sais de quoi je parle...Rassurez vous je ne me compare à personne, j'ai une seule référence Charles de GAULLE, son intégrité, lui qu'on a voulu vider en 68 .... Il est parti ....et, en est mort, les putchistes ont eu sa peau ... on voit aujourd'hui le résultat ?
RépondreSupprimerUne seule référence Charles de Gaulle, des exemples les résistants. HELAS, nous n'avons pas de CDG et, je crains pas beaucoup de résistants pour défendre la FRANCE ????
Gilbert Perrin
RépondreSupprimeril y a 2 heures
Ségolène, ne nous retire pas le plaisir des yeux .... c'est tout ce qui nous restes ???
Tu es victime d'un procès d'intention : alors, permets moi de dire que tu gênes !!!
Tu as un parler franc qui gêne le marigot, c'est pourquoi on te cherche des poux dans la tête...
Tu veux de la décence dans ton ministère, quoi de plus normal ???, laisses nous apparaitre la naissance des seins, çà nous suffit... mais au sein de ton ministère fait règner la discipline : entièrement d'accord, le laxisme a suffisamment duré, plus de laisser aller, de laisser faire... travaillons sérieusement....Economie, prospective, développement ....
Je ne connais pas ce milieu, mais j'ai la ferme conviction que tu ne choisis pas la voie la plus facile, PAS de LANGUE de BOIS, tes collèges, les sapin, valls et compagnie n'aiment pas !!
CONTRASTES avec tous ces gens là, des marchands de chansons, des bonimenteurs au service de leurs intérêts mais pas au service de la FRANCE ???
Pas de ton bord, je t'approuve, les blas blas blas j'en crève ?????
yann
RépondreSupprimer"C'est parce que l'Allemagne a un excédent que sa monnaie est sous-évaluée."
Pas d'accord, c'est l'inverse, et des excédents sont une perte de revenus potentiels immédiats. Le seul intérêt serait de faire des pertes de revenus pour démolir les concurrents, puis récupérer les pertes par un monopole du marché. Mais je ne crois même pas qu'il s'agisse de cela, les entreprises allemandes ont organisé leur chaine de valeur de telle façon qu'elles en gardent sous la pédale pour sécuriser leurs marchés avec une grosse marge de manœuvre plutôt que de rester sur le fil du rasoir du prix optimum...
Sinon, j'envisage un boulot en hollande dans une start up à laquelle participe un Nobel français. En France, je trouve rien d’intéressant...sans compter des salaires minables.
olaf
Tu ne comprends pas, c'est une définition. On dit d'un pays qu'il a une monnaie sous-évaluée lorsqu'il a des excédents commerciaux et inversement. Parce que nous sommes dans un système monétaire mondial de change flottant dans lequel théoriquement ce sont les marchés qui décident la valeur d'une monnaie. Dans ce système "théoriquement" un pays excédentaire voit sa monnaie augmenter en valeur par rapport aux pays déficitaires. Par le simple fait qu'un pays ayant des excédents a sa monnaie qui est plus demandée pour acheter les biens qu'il produit qu'un pays déficitaire. De sorte que les balances se rééquilibrent par cet effet. Or l'euro empêche cette possibilité d'où des déséquilibres croissants qui coïncident parfaitement avec la mise pratiquent de la monnaie unique. Il suffit de jeter un oeil aux courbes des balances commerciales pour s'en rendre compte.
SupprimerOn s'en fout de la valeur de l'euro, c'est vraiment un fétichisme de la monnaie, comme si c'était le seul paramètre...
Supprimerolaf
Oui c'est sûr +-30% çà ne change rien. Il faut vraiment être à côté de la plaque pour dire que la valeur de la monnaie n'a aucune importance. À ton avis pourquoi les Coréens, les Chinois et les Japonnais font autant attention à leur taux de change?
Supprimer@ Anonyme
RépondreSupprimerUn peu plus compliqué que cela, mais s’il y a une part de vrai. Cette course à la baisse du coût du travail pour exporter plus est suicidaire.
@ Gilco56
Pro mai-68 ? Vous dites n’importe quoi. Il y a des photos du Général sur ce blog.
@ Rodolphe
Merci. +1 sur le salmigondis.
@ Olaf
Disons qu’en principe, les pays qui ont des excédents voient leur monnaie s’apprécier. En ce sens, elle est sous-évaluée. Les entreprises allemandes ont de bonnes spécialisations (dans des domaines où elles sont de larges leaders, avec une place de leader solide) et ont bien organisé leur chaine de valeur en sous-traitant des composants dans les pays à bas coûts d’Europe de l’Est.
les photos du général, se dire gaulliste, celà n'existe pas uniquements sur ce blog, même des socialos se disent admirateurs de de Gaulle, celà ne veut absolument rien dire !!! il y a gaulliste et gaulliste, il y a admirateurs, il y a aussi apotres du gaullisme, pratiquant du gaullisme, de la pensée de de Gaulle, etc .. etc....
RépondreSupprimerEt il y en a qui ne pensent qu'à l'étiquette, c'est bien d'étre étiqueté gaulliste, mais c'est pour beaucoup moins bien d'appliquer sa doctrine, tout de même admirable de fidélité, d'amour de sa patrie, de son désintéressement total pour des raisons personnelles etc...etc.....Les vrais gaullistes ce sont ceux qui ont quitté femmes et enfants pour s'engager dans la voie de la libération qu'il a tracée et, gagnée pour la FRANCE ...les résistants par contrastent avec les collabos !!!!! Pourquoi l'avons perdue en MAI 68 ???.....il y avaient des égos assoiffés de pouvoir, par pour la FRANCE, mais pour EUX...On les retrouve ou leurs descendants encore aujourd'hui ????? un sujet délicat, que je ne peux pas oublier !!!!!