Paradoxe
assez incroyable qui démontre à quel point la décomposition de la pensée
économique, alors
que les preuves des méfaits des politiques austéritaires ne cessent de
s’accumuler et sont aujourd’hui admises par des
intellectuels de tous les bords, le PS y cède de plus en plus, comme le
montre le
dernier rapport de la Cour des Comptes et le
rapport de Jean Pisani-Ferry.
Quand un
socialiste propose de faire du Sarkozy !
Le PS est
vraiment dans une phase de décomposition intellectuelle avancée pour produire
une intelligentsia qui embraye le pas à la pensée économique de la droite la
plus bête, pour
paraphraser Paul Krugman au sujet de la défense de la politique de l’offre de
François Hollande. Didier Migaud, député « socialiste » nommé par
Nicolas Sarkozy à la tête de la Cour des Comptes, a
publié un rapport qui questionne la capacité du pays à tenir ses objectifs de
réduction du déficit budgétaire et propose de réanimer la politique initiée par
Nicolas Sarkozy, visant à supprimer 10 000 postes de fonctionnaires par an,
mais en incluant les collectivités locales et la Sécurité Sociale au lieu de la
limiter à l’Etat. Il avait déjà critiqué la promesse du président de créer 60
000 postes dans l’éducation, malgré un véritable besoin.
Jean
Pisani-Ferry, ancien
conseiller économique des ministres de l’économie de Lionel Jospin de 1997 à
2002, pousse encore plus loin la logique austéritaire. Il dénonce le poids
des dépenses publiques « 12 points
supérieur à l’Allemagne », en
feignant d’ignorer qu’il compare des choux et des carottes et que la réalité
est beaucoup plus équilibrée, notre service public étant beaucoup plus étendu
que vos voisins. Il propose de diminuer les dépenses publiques de 54,8 à
48,8% d’ici à 2025, soit un effort de 0,6 point de PIB tous les ans. On suppose
qu’il ne prend pas en compte le fait que la baisse des dépenses réduit le PIB, d’un
coefficient de 0,9 à 1,7 selon la dernière étude du FMI. Une telle baisse
réduirait le PIB de 5 à 10% sur 10 ans, ce qui contredit complètement
l’objectif de réduction du poids de la dette, qui serait augmenté d’autant,
comme cela se passe dans une partie des pays de la zone euro.
L’austérité
est contre productive
Paul
Krugman, qui
a démonté les politiques austéritaires dans son dernier livre, livre un
jugement sévère sur l’UE. Pour lui « les
problèmes inhérents à l’euro ont été aggravés par de mauvaises décisions. Les
leaders européens ont insisté, et ont continué à insister, malgré les preuves
éclatantes, sur le fait que la crise n’était qu’une affaire d’irresponsabilité
fiscale, et ont donc imposé une austérité sauvage qui ne fait qu’empirer une
situation déjà terrible » et conclut « il
est terrifiant de voir un si grand nombre d’européens rejeter les valeurs
démocratiques, mais au moins, une partie du problème vient des responsables qui
semblent plus intéressés par la stabilisation des prix et la probité fiscale
que par la démocratie ». Il est tout de même incroyable de voir le
Parti dit Socialiste ignorer la voix de ce « prix Nobel d’économie ».
EDIFIANT !!!!
RépondreSupprimerLe ministère français des Finances à Bercy
La dette publique brute de la France a augmenté de 45,5 milliards d'euros entre le dernier trimestre 2013 et le premier trimestre 2014, pour atteindre 1985,9 milliards d'euros à fin mars, a annoncé l'Insee lundi.
La dette publique brute, calculée en vertu des termes du traité de Maastricht, représente 93,6% du produit intérieur brut de la France, en hausse de 1,8 point par rapport au quatrième trimestre 2013, a précisé l'Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.
Dans ses dernières prévisions, le gouvernement avait déjà annoncé que la dette publique de la France monterait jusqu'à 95,1% du PIB cette année et ne refluerait pas avant 2016.
Pour le premier trimestre, c'est la contribution de l'Etat à la dette qui représente la plus grande augmentation (+43,3 milliards d'euros). Vient ensuite la contribution des administrations de sécurité sociale (+4,6 milliards) alors que la contribution des administrations publiques locales, au contraire, baisse de 2,1 milliards d'euros.
Quelques dettes publiques fin 2013 : la Grèce (171,8%), l’Italie (132,9%), le Portugal (128,7%), l'Irlande (124,8%), la Belgique (103,7%), la France (92,7%).
SupprimerEt tant que nous ne pourrons pas monétiser au moins nos besoins d'investissements (population en croissance contrairement à de nombreux pays) et les intérêts de la dette, celle ci s'accroîtra mathématiquement, sauf à envoyer le pays dans le mur du chômage et d'une plus grande pauvreté
De plus, savez-vous quel est le patrimoine de la Sécurité Sociale ? 116,3 milliards ... largement de quoi couvrir ses "contributions à la dette" (déficits) !
Mais bien sur on peut, pour équilibrer les comptes de la SS baisser de 50% les retraites SS ...c'est ce que vous voulez ?
Qui veut bien comprendre que si l'on veut on peut envoyer promener les prêteurs ! On n'a nul besoin d'eux ...
Chaque fois qu'Hollande demande un programme de relance à Bruxelles, il fait chou blanc. C'est son alibi de dire, vous voyez c'est pas de ma faute c'est la commission. Ceux de l'UMP ont tellement bien géré les comptes de l'UMP que...
RépondreSupprimerCommentaire intéressant de "Hadrien" sur le blog de Michel Santi ( http://www.gestionsuisse.com/pourtant-il-tourne/#comment-37754 )
RépondreSupprimer(1 ère partie)
// Hadrien • about 15 hours ago
Désolé d’avoir loupé en temps utile ce billet qui traite du coeur du sujet, très bien résumé deux phrases:
[Pendant que] « l’Allemagne – stigmatisée alors comme étant l’ »Homme malade de l’Europe » – creusait irrémédiablement l’écart du haut de son dumping salarial en profitant d’une inflation élevée chez ses voisins, tandis qu’elle mettait tout en oeuvre pour la comprimer chez elle. »
[Le contenu du crochet ci-dessus est à éliminer, sans quoi on a une phrase sans principale, avec deux subordonnées (Pendant que, tandis que)]
et:
« Comment expliquer à cette Allemagne qui exerce depuis plus de dix ans une intense pression sur la BCE visant à réduire encore et toujours sa tolérance à l’inflation, que le propre d’une union monétaire est d’abord d’avoir un objectif d’inflation qui soit commun à tous les pays membres ? »,
phrases qui appellent toutes deux une prolongation non moins évidente (sans doute un billet ultérieur):
Comme les allemands n’ont jamais été les champions de l’ouverture d’esprit sur cette question qui touche au dogme austro-allemand de la monnaie depuis Carl Menger (XIXe), il faudrait sans doute un choc d’ampleur, sinon de nature, comparable à ce qui les avait fait y renoncer pour la première fois en connaissance de cause en 1933… (Les deux autres circonstances étant leurs années d’après-guerres… perdues: hyperinflation 1920-1924, inflation 1945-1948).
Daniel Favre le rappelle dans un petit livre qui vient de paraître sous un titre évocateur (« L’addiction aux certitudes » Ed. Yves Michel) et dont une bonne partie est consacrée à « la représentation de la monnaie » en économie:
En mars 1933, dix ans après l’hyperinflation de la république de Weimar pour cause de considérables dettes de guerre, puis la dépression inverse avec la crise de 1929, « il y a en Allemagne plus de six millions de chômeurs… Début 1934, pourtant, il n’en reste plus que trois millions et demi ».
» En moins d’un an, deux millions et demi d’individus ont été employés à réaliser des objectifs civils. En effet, l’économie de guerre comprenant la construction d’armement, ne démarre qu’en 1934.
Hjamar Schacht, appelé dès mars 1933 à la Présidence de la Reichsbank par Hitler [et appelé dix ans avant pour des raisons inverses] détenait-il des secrets économiques ? »
« En 1932, Ernst Wagemann, revenant des États-Unis et auteur de « La réforme de la monnaie et du crédit », avait fait cette analyse de la situation économique de l’Allemagne: ce que nous vivons actuellement est le contraire de l’hyperinflation du début des années 1920 où il y avait trop de monnaie en circulation par rapport à la production. Maintenant, nous sommes en déflation, il manque de la monnaie par rapport à la production, il faut donc en émettre.
Inspiré par Wagemann, Schacht eut donc l’idée de faire émettre des reconnaissances de dettes à brève échéance, sous forme de traites tirées sur la Metall-Forschungs A.G. garanties par l’État, et la Banque centrale s’engageait à les escompter… Ces traites pemirent de mobiliser, pour un programme de grands travaux et de création d’emplois, des capitaux qui sans cela seraient restés inutilisés.
L’État avait ainsi procédé à une émission ex nihilo de monnaie permanente.
Écarté, à sa demande, par Hitler en 1937, Schacht avait démontré que l’on pouvait mettre la création monétaire au service d’un projet social civil d’abord.
Cette sortie de la pensée unique a fait mentir les hommes politiques de l’époque qui affirmaient en 1938 que, sans or et sans pétrole, Hitler était inoffensif.
//
Suite commentaire d'"Hadrien"
RépondreSupprimer//En 1937, celui-ci n’avait plus besoin de Schacht, car il avait compris que le déficit budgétaire était une création monétaire commme une autre; il ne s’en est pas privé pour développer la puissance militaire nazie, et il fallut ensuite l’alliance de presque tous les pays de la Terre pour venir à bout de l’extraordinaire machine de guerre dont Hitler avait doté l’Allemagne! »
Sans en attendre les mêmes effets, on peut se demander s’il ne faudrait pas que l’Allemagne, encore une fois, « touche le fond » à nouveau au plan économique pour qu’elle renonce au dogme de l’École autrichienne qu’ont entretenu jusqu’à aujourd’hui, après Menger, ses élèves en chaîne Von Mises et Von Hayek…?
À défaut d’un Docteur Schacht, la « sortie de la pensée unique » ne pourrait-elle pas être, cette fois, une salutaire « sortie de l’euro » de la part de tous les pays de la zone, même sans elle et/ou ses satellites. Hors de ce marché captif en euro-marks, l’Allemagne s’apercevrait alors d’elle-même de l’impossibilité de continuer dans la même voie, sauf à sacrifier encore plus son peuple à la double peine qu’elle impose actuellement à tous: outre l’ouverture à la concurrence des bas salaires de pays émergents, la pénalisation insensée d’une monnaie maintenue « forte » !
On a déjà vu ici les conséquences sociales d’une Allemagne à deux vitesses, que ses dirigeants dissimulent à tous: des actionnaires d’autant plus riches que les travailleurs de la classe médiane sont pauvres (patrimoine médian dernier de toute la zone euro, loin derrière celui des pays du Sud, y compris la Grèce!)
//
Mais non, mais non. La seule chose qui compte est de ne pas voter FN.
SupprimerSancelrien
aj H, enfumage, HONTEUX avec des questions insensées du type : voulez vous être remboursé à 50% par la sécurité sociale. ON y va jusqu'à ce que, la Suisse ou autre nous permettre de choisir une autre formule : c'est déjà dans l'air et les pratiques !!!!!
RépondreSupprimerQuant à la baisse des remboursements et des retraites, c'est connu, c'est parti et tout celà, pour maintenir "votre système tant aimé"
"mon système tant aimé"
SupprimerDonnez vous la peine de lire quelques uns des livres que j'ai écrit ... ça vous évitera de dire trop de bêtises.
et oui, vous le défendez fortement !!! et vos arguments ne m'incitent pas à en connaitre davantage ?
SupprimerSait-on pourquoi le PS se condamne à mort? Quel est le principe de cette politique suicidaire pour lui? Il ne s'agit plus de conformisme puisque les USA poussent l'UE à une autre politique. S'agirait-il d'une soumission absolue à l'Allemagne, d'une volonté d'écraser le peuple français par haine, du constat de la relative passivité de plusieurs autres peuples d'Europe?
RépondreSupprimerjard
@jard
SupprimerLes socialistes(et d'autres avec eux) ont fait dans le courant des années 80, avec jacques Delors, un pari pascalien sur l'Europe et toute la logique économique qui va avec. Reconnaître qu'ils ont fait fausse route impliquerait tout d'abord une compréhension de l'économie qu'ils n'ont pas (les keynésiens sont marginalisés au PS : voir le sort de Liem Hoang Ngoc) mais aussi de donner raison sur l'essentiel à des thèses largement reprises par le FN (même s'il ne les a pas inventées). Ils préfèreront perdre le pouvoir plutôt que de s'y résoudre. Parce que l'on peut survivre à la perte momentanée du pouvoir. On ne peut pas survivre à l'aveu d'une erreur qui dure depuis plusieurs décennies, dont Mitterrand a été l'une des incarnations, et qui a participéde manière décisive au déclin du pays.
YPB
@bip
SupprimerL'analyse de Giraud tient parfaitement la route. Merci pour cette référence (j'étais passé à côté).
YPB
Giraud avait développé son analyse sur les méfaits de l'austérité et le risque d'une trappe à liquidités déflationniste dans un papier que je viens de retrouver : Gaël Giraud, Florent Mc Isaac, Rossi Abi Rafeh, La dette publique française justifie-t-elle l’austérité budgétaire ?, Documents de Travail du Centre d’Economie de la Sorbonne, décembre 2012 (http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/84/15/53/PDF/12093.pdf).
SupprimerYPB
Papier très intéressant en effet.
SupprimerNotamment la partie 5 sur "l'impact de l'austérité".
Avec cet extrait : "On peut faire l’hypothèse que bifurquer vers le régime 1 [=un régime de croissance accompagné d’inflation, où la création de richesse économique est tirée par la création monétaire] exige de réguler les marchés financiers (afin d’y réduire l’effet de levier) et de convertir la Banque centrale à un objectif d’inflation plus élevé (ce que vient de faire le Premier Ministre japonais). Mais rien ne prouve, à ce jour, que c’est suffisant. Rien ne prouve non plus que les effets secondaires d’une telle augmentation de la quantité de monnaie en circulation ne seront pas plus dévastateurs encore que le mal initial (la déflation) dans la mesure où une telle annonce ne s’accompagne, jusqu’à présent, d’aucun projet économique nouveau au Japon. La contrainte énergétique indique même que, pour des régions sans ressources énergétiques abondantes comme le Japon ou l’Europe, il est probablement impossible d’amorcer une bifurcation vers le régime 1 sans une réduction massive de la dépendance aux énergies (fossiles) importées. Ce qui suggère, par conséquent, que la transition énergétique est vraisemblablement la seule issue qui permette aux économies européenne et japonaise d’échapper à la trappe à liquidité ou d’en sortir."
Et la conclusion : "En conséquence, aucun des objectifs assignables à une politique économique responsable (fin de la récession, réduction de la dette publique, baisse du chômage, réduction du déficit commercial) ne semble pouvoir être atteint via la poursuite de l’austérité budgétaire."
@ A-J Holbecq
RépondreSupprimerVotre combat est le bon. Continuez, il en restera toujours quelque chose.
YPB
On vit une époque formidable! Jamais on a vu un pouvoir politique pratiquer une politique économique suicidaire. En effet Keynes a largement démontré que la baisse des dépenses publiques en temps de crise économique ne fait que l'aggraver. On le voit déjà dans tous les pays de l'Europe du sud. Prisonnier d'engagements européens qu'il n'osera jamais renégocier le gouvernement Valls-Hollande préfère faire cette politique en espérant un illusoire retournement de conjoncture. Le double échec électoral de cette année ne leur a pas suffi, même ceux qui les attendent ne les feront pas changer d'avis parce qu'il ne conçoit pas du tout de faire une autre politique que celle de l'offre initiée par Reagan et Thatcher.
RépondreSupprimerIl y de nombreux au PS qui n'approuvent pas du tout
RépondreSupprimerhttp://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article3228
On peut espérer que la votation "VOLLGELD" en Suisse qui devrait avoir lieu fin 2015, même si elle n'arrive pas à changer le système (dans leur pays ça ne sera surement pas facile !) aura pour effet de faire connaître cette proposition de Fisher largement développée par Maurice Allais (un vrai libéral, pourtant) qu'est le 100% monnaie.
RépondreSupprimerPour essayer de centraliser les explications j'ai ouvert le site http://100monnaie.wordpress.com/ et je suggère vivement de signer la pétition en soutiens à l'initiative Suisse ( "rendez-nous la monnaie!" http://tinyurl.com/lx79h3p )
Merci de ces liens; une initiative à soutenir
RépondreSupprimerLe PS, c'est une marque, une enseigne, rien de plus.
RépondreSupprimerNombreuses ont été les réactions de surprise ou même de désapprobation, quand certains, dont Valls, souhaitaient que les socialistes change le nom de leur parti. Ils auraient pourtant mieux fait. Cela nous aurait évité d'assister à ce spectacle pitoyable : voir les idées et les valeurs défendues et portées par de grandes âmes traînées dans la boue par des individus, qui ne font que promouvoir leurs propres intérêts et ceux de leur classe. D'autant que, je le répète une nouvelle fois, ceux-ci détruisent un système mis en place grâce aux luttes de ceux et de celles qui nous ont précédés et qui se sont battus, parfois durement, en consentant des sacrifices, pour arracher ces fameux "avantages acquis" (marque déposée libérale).
Au final, il ne faut pas oublier que le nom figurant sur un produit n'augure en rien de sa qualité, ni de son origine et que, quand le produit est périmé, il faut le jeter au vide-ordures.
Oui les austéritaires renouent avec la politique de l'offre, mai la clé perdue de la croissance ne se trouve pas sous le lampadaire.....http://www.lacrisedesannees2010.com/article-sortie-de-crise-la-cle-ne-se-trouve-pas-sous-le-lampadaire-124010028.html
Supprimerdes alliés sur le fond alors, celà ne change rien à ma contestation de la forme proposéé par AJ H et RLC....
RépondreSupprimer@ A-J Hobecq
RépondreSupprimerMerci pour cette remise en perspective et le commentaire d’Hadrien, très intéressant. On peut ajouter que la Banque du Japon détient pour l’équivalent de 40% du PIB Japonais de dette publique, environ 1350 Mds d’euros.
@ Gilco56
Le niveau de la dette n’est pas si élevé sur une échelle historique, surtout si on le compare au niveau des prélèvements.
@ Jard
Je pense qu’il s’agit de paresse et de conformisme intellectuel. Mais la même chose est vraie à l’UMP.
@ YPB
C’est juste, mais je crois qu’ils sont sincères, ce qui exclut tout retournement (d’où le fait que je n’ai jamais cru au hollandisme révolutionnaire).
@ Bip
Merci pour l’intervention de Giraud.
@ YPB
Merci pour l’ajout.
@ Anonymes
Bien d’accord sur Keynes.
Je me demande quel est le degré de sincérité de l’aile gauche du PS pour continuer à soutenir des politiques aussi contraires à ce qu’ils pensent juste.
@ Saul
C’est un débat qui reviendra.
@ Démos
Très juste
@ Tous
Je vous recommande de lire le blog de Jean-Claude Werrebrouck.
le PIB égal à la dette, c'est pas grave ???? Pourquoi met on les entreprises en faillite ???? quand elle ne génère pas suffisamment de boni pour payer ses dus ? En FRANCE, on compte sur la planche à monnaie pour payer les fonctionnaires et les élus ????? ETRANGE raisonnement !!!! sur le dos de nos enfants .....
RépondreSupprimerOn vous a déjà expliqué 100 fois qu'un État N'EST PAS une entreprise ... mais ça ne rentre même pas dans votre cervelle ...
SupprimerArthur
Cher Contribuable,
Aujourd’hui, en France, beaucoup de personnes rêvent de devenir fonctionnaires alors qu’hier, elles rêvaient toutes d’un métier, d’une passion !
Pourquoi ce changement ?
En 2014, les fonctionnaires français disposent d’une palette d’avantages à rendre jaloux n’importe quel salarié du privé !
Mais jugez plutôt par vous-même…
privilgisLe salaire moyen des fonctionnaires est supérieur de 34% à celui des salariés du privé ! Cela veut dire que lorsqu’un fonctionnaire touche 1849 euros, son équivalent du privé touche 1377 euros…
La sécurité de l’emploi, un mauvais fonctionnaire n’est pas licencié, il est mis dans un placard. Et surtout il touchera toujours sa rente de situation, tandis qu’un employé du privé sera licencié sans autre égard. Il n’y a pas de chômage chez les fonctionnaires…
Les congés sont parfois supérieurs à 3 mois notamment pour les enseignants, les fonctionnaires de la Cour des Comptes et les conseillers d’Etat (dont faisait partie un certain Monsieur Hollande…)
Les logements : 2 millions de logements de fonction sont à la disposition des fonctionnaires.
Les retraites : pour n’avoir presque rien produit durant toute sa vie, le fonctionnaire touchera une pension calculée sur les 6 derniers mois de salaire et garantie à 75% ! Pour le salarié du privé, le calcul se fait sur les 25 meilleures années. Et si le fonctionnaire est certain de toujours recevoir sa pension car c’est l’Etat qui paye, rien n’est sûr pour le salarié du privé…
Et la liste des avantages ne s'arrête pas là : mutuelle, prêts bancaires, centre de vacances, protection syndicale… Bref, une vie aux petits oignons !
Ces avantages ne semblent pourtant pas être assez pour eux, car l’absentéisme bat des records au sein de la fonction publique. Il est en moyenne 2 fois plus élevé que dans le public ! Les arrêts maladies ne sont jamais contrôlés, et les fonctionnaires en arrêt continuent d’être rémunérés par l’Etat (sans cotiser pour ce faire), même les 3 jours de carence qui existent pour les salariés du privé ne les concernent pas!
Pour résumer, étudier le statut de la fonction publique, que ce soit dans sa mise en place, sa rémunération, ou les avantages qui en découlent, c’est s’étonner, d’abord, pour ensuite être légitimement scandalisé par les différences de traitement factuelles entre salariés du public et salariés du privé !
Il faut que cela cesse !
La semaine prochaine : les actions de Contribuables pour que cela cesse.
Consultez les archives sur le statut de la fonction publique sur www.contribuables.org.
Ce serait trop long de répondre à toutes ces balivernes. Mais au moins une : est-ce que vous savez que pour la plupart des fonctionnaires la moyenne des salaires des 25 dernières années (en euros constants) est supérieure à celle des 6 derniers mois ?
SupprimerBon courage, Toutatis. Moi, j'ai renoncé. Mais qui sait ?
SupprimerPeut-être à force de patience parviendrez-vous à faire comprendre à gilco56 que sa haine contre les fonctionnaires est totalement irrationnelle, pour ne pas dire pathologique.
Seul celui qui n'a pas essayé...
Ivan
Pas étonnant du tout puisque que Hollande et Sarkozy sont "du même monde", comme l'explique justement le livre "La Caste cannibale" de Sophie Coignard et Romain Gubert, sujet de l'article précédent, ainsi que leur précédent livre "L'Oligarchie des Incapables".
RépondreSupprimerGilbert Perrin
RépondreSupprimerÀ l’instant ·
PROJET de LOI sur la MORALITE POLITIQUE ....
Nicolas dupont aignan va déposer un projet de loi sur la MORALITE financière des CAMPAGNES ELECTORALES - Je ne puis que l'approuver
Je pense quant à moi que la moralité de TTOUTES les CAMPAGNES ELECTORALES, notamment des CAMPAGNES PRESIDENTIELLES doit porter aussi sur l'HONNETETE des PROGRAMMES....
En effet, le suffrage universel ne veut plus rien dire, dès lors que le choix porte sur des PROGRAMMES, en totalité ou presque établis sous le signe du MENSONGE et de l'ENFUMAGE.
Je souhaite que le projet de loi de M. Dupont aignan porte aussi sur la VALEUR MORALE des PROGRAMMES et, que l'élu qui a pris l'engagement de le suivre, en porte l'entière responsabilité et SOIT dans l'obligation de la FAIRE sous peine de SANCTIONS GRAVES pour ses promesses inconsidérées assimilables à des FAUX en ECRITURES PUBLIQUES....
RépondreSupprimerNi POUR, ni CONTRE les fonctionnaires, je suis pour l'égalité et la justice de TOUS LES TRAVAILLEURS, je ne segmente pas MOI !!!!, devant le SALAIRE, les privilèges, la retraite et les IMPOTS....
NUL ne peut dire que je parle pour quelqu'un en particuliers et que je suis partial.!!!!
Je ne tronque pas les chiffres et ne magouille pas pour tromper les citoyens. Je parle VRAI et sans "langue de bois"
@ Albert 61, comme moi, vous semblez certain que le SOMMET ne lit pas nos posts et, N'EST PAS AU COURANT, que des gens en qui il a entière confiance, enfument et, défendent contre tout bon sens la qualité de la dépense publique... et le pire qu'ils TRONQUENT l'information et CENSURENT .... Je suis censuré et FORTEMENT DECU. Le dialogue n'existe pas ... dans aucun parti, iTOUS défendent le SYSTEME.... Ils ont perdu, ils perdent et ils perdront des militants en tenant un double langage ?????
Je crains que ce papier ne soit pas diffusé. la GESRAPO n'est pas en place qu'au gouvernement, elle l'est dans les partis, dans tous les partis, donc ....Ils croient tous que c'est l'europe et la mondialisation qui va nous sauver. Ce ne sont que des rêveurs au service de la FINANCE et des pays détenant la FINANCE... Ils n'aiment pas la FRANCE, ils se foutent des français, ils préparent leur AVENIR ...
Profitant des déboires qui entourent SARKOSY (l'arbre qui cache la forêt) beaucoup de nos politiciens croient que cet épisode politicard de l'enfumage, masquera la corruption et REDORERA leur BLASON ils démontrent tous combien ils sont superficiels et partiaux ...EUX et leurs amis corporatistes du SYSTEME qu'il nous faut "déverrouiller", détricoter la toile "forte" qu'ils ont tissée en "collabo" ration depuis 40 ans dans le dos de GAULLE dont cependant ils se référent TOUS. AUCUN ne lui ressemble !!!!! De Gaulle servait la FRANCE, EUX, ils se servent de la FRANCE, c'est la FRANCE qui les sert ????
Debout les républicains, les patriotes, les français qui aiment la FRANCE et les FRANCAIS .....
Gilbert Perrin
Ce n'est pas de moi ? G.P.
RépondreSupprimerà écouter, çà vaut la peine !!!!!!
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ohC_PO0bong
YouTube - Les vidéos de ce message
x
> CA NE RIGOLE PAS CHEZ LES ALLEMANDS…Pourtant, j'ai constaté que bon nombre de familles alsaciennes font régulièrement leurs courses outre-rhin ou il trouve des prix TRES TRES inférieurs à ceux pratiqués en ALSACE, notamment des produits d'hygiène, cosmétiques etc... ???? Quelle est la raison ??? Ne cherchez pas ce sont les impots .....
RépondreSupprimerPour autant, celà n'empêche pas la SECURITE, l'ORDRE !!!
Gilbert Perrin
>
> Quelle belle pub, pour la
> France et pour Mulhouse ................
>
> > > SILENCE DANS LE JOURNAL L'ALSACE
>
> > > Quand nos "Français de la nouvelle
> société", de la région de Mulhouse, vont faire leurs
> courses en Allemagne...
> Il y a quinze jours dans la
> petite ville tranquille de Müllheim jouxtant la frontière
> française, une horde de maghrébins issus d'un quartier
> dit "sensible" de Mulhouse s'en allèrent
> faire leurs "achats" chez Aldi-Sud à la manière
> de chez nous : bordel dans les bacs, on mange dans le
> magasin des produits pas encore payés, on crache sur les
> fruits et légumes, bref un comportement "normal"
> en France pour ces p'tits jeunes qui adorent la France,
> n'est-ce pas ???..........
> Tous affairés à leurs
> courses, ils ne se sont pas rendu compte que les grilles du
> magasin s'abaissaient. Le personnel avait appelé la
> Polizei, qui est venue cueillir cette racaille pour les
> "embastiller" quelques heures. Après saisie
> immédiate de leur véhicule, ils ont du payer la totalité
> de leurs frasques.
> Résumé : on ne peut pas
> "pratiquer" un magasin de la même façon en
> Allemagne qu'en France : à quand l'unité
> européenne ? .............
> > > Et naturellement pour nos médias, inféodés au
> gouvernement, c'est silence radio !!!! alors faites
> suivre SVP....................pour qu'un maximum sache
> !!!
Bygmalion & cie : stop au subventionnement public
RépondreSupprimerdes partis !
Le subventionnement public des partis politiques était censé éviter la corruption et les magouilles : on voit le résultat ! L’affaire Bygmalion le montre une fois de plus : le subventionnement public n’empêche pas les magouilles, il permet au contraire d’escroquer en beauté les contribuables ! Alors, si on arrêtait l’hypocrisie ? Les Français ne veulent plus payer pour des partis qui ne les représentent pas et se remplissent les poches à leurs dépens : stop au financement public ! >Lire la suite
Le racket fiscal ne réduira pas les inégalités : les mensonges de T. Piketty
L’économiste Jean-Philippe Delsol dénonce l’imposture des thèses de Thomas Piketty, qui connaissent actuellement un succès politique auprès des socialistes français mais aussi de la gauche américaine. Taxer les riches n’est pas une solution en soi, et l’oppression fiscale est nuisible pour l’ensemble de la société !>Lire la suite
Le député Franck Marlin rencontre Contribuables Associés
Statut des parlementaires-fonctionnaires et représentativité, mobilité dans la fonction territoriale, coût de l'AME... Un aperçu de la rencontre entre le député Franck Marlin et Eudes Baufreton, délégué général de Contribuables Associés, à l'Assemblée nationale le 27 juin 2014. >Lire la suite
2000 milliards de mille sabords, la dette continue d’enfler!
Bien que tout le monde s’affaire au foot ou aux vacances qui approchent à grands pas, c’est maintenant officiel : la dette de l’État et des administrations françaises est maintenant de 2000 milliards d’euros, après une joyeuse augmentation au premier trimestre 2014 de plus de 45 milliards. "Jolie"
performance. >Lire la suite
La Région Rhône-Alpes recase ses amis aux frais des contribuables
Le président de la Région Rhône-Alpes a décidé de titulariser une cinquantaine de ses amis à des postes d'attaché principal et sans passer de concours. >Lire la suite
Combien coûtent les députés ?
Un député coûte 978 000 euros par an aux contribuables, alors qu’un sénateur coûte 1,1 million d’euros par an. >Lire la sui
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerÀ l’instant ·
MA CONCLUSION :
Les POLITIQUES, ne veulent pas, que çà change !!!! Malgré leurs discours, leurs promesses, leurs effets de manche, aucun ne veut que çà change.... Tous simplement ils souhaitent que çà tourne.....
Ils entretiennent le rêve....et défendent le système, c'est à dire leurs privilèges pour eux et leurs amis... Ils ne veulent pas l'égalité et la justice entre tous les travailleurs et, SURTOUT PAS l'ALIGNEMENT PUBLIC PRIVE ????
Les pires mensonges entourent leurs déclarations ou celles de leurs conseillers et experts... l'enfumage .....
Depuis longtemps, je fais mes déclarations avec honnêteté et courage, pratiquement seul contre tous, en tout cas contre l'avis de tous les partis politiques, aujourd'hui, je décide de me taire sur mes propositions dont ils ne veulent pas, ils ne veulent pas de la démocratie, ils veulent TOUS un pouvoir étatique sans controle ...
Qu'ils restent, pour ce qu'ils sont, c'est à dire des gens suffisants, qui n'aiment pas leur pays, c'est bien le dernier de leur souci, ils AIMENT leurs avantages !!!
Ils sont de plus en plus soumis à l'étranger. DEMAIN, comme leurs concitoyens, ils risquent l'ESCLAVAGE...
Sans nul doute, ils tomberont de HAUT !!!