Sa
présidence a été tellement détestable que les Français lui ont préféré un
candidat falot. Mais la défaite ne lui réussit même pas et fait ressortir
ses aspects les plus détestables, entre
les révélations sur sa campagne de 2012, la préparation des
primaires de l’UMP ou lors
d’un déplacement en Suisse.
L’antidémocrate
Il est vrai
que l’on ne pouvait pas attendre grand chose d’un candidat à l’élection
présidentielle qui déclarait en 2007 qu’il négocierait un traité limité aux
questions institutionnelles et prenant en compte le « non » des
Français mais qui
a fini par se coucher devant l’Allemagne et l’Union Européenne, pour faire
voter une copie quasi conforme du TCE à Lisbonne, au mépris de tout bon
sens démocratique. Ce grand démocrate voulait aussi reprendre le contrôle de
l’UMP sans s’encombrer de l’organisation de primaires pour être son candidat en
2017, provoquant
la colère des personnes qui ne le soutiennent pas.
Et en
déplacement en Suisse, devant un ancien président de la confédération
helvétique, il s’est permis de déclarer que « la
Suisse devait entrer dans l’Union Européenne, qu’un pays ne peut pas être
gouverné par un président qui change chaque année. Ou que (son) système avec
sept conseillers fédéraux est inefficace, désuet ». Il est
effarant qu’un ancien président ne réalise pas que ce genre de propos est totalement
inadapté dans sa bouche. Quelle mauvaise image de la France il donne, entre
complexe de supériorité, manque de diplomatie mais aussi de la plus élémentaire
courteoisie. Cela révèle également une intolérance à l’égard de la façon d’un
pays qui respecte la parole de son peuple.
Une
campagne qui le disqualifie
Il est assez
incroyable que Nicolas Sarkozy pense pouvoir l’emporter dans trois ans. Non
seulement les
Français ont sanctionné son premier mandat par une défaite, mais depuis,
ils ont pris connaissance de ses caprices de chef de république bananière, dont
il a également repris les pratiques pour établir le budget de sa campagne. En
outre, malgré une retraite confortable d’ancien président, il
n’hésite pas à toucher des fortunes pour parler à des banquiers, qu’il n’a pas
fait souffrir son mandat. Ce ne sont plus des casseroles qu’il traîne, mais
tout la batterie de cuisine des étoilés du pays !
Le seul
point positif d’une éventuelle candidature de Nicolas Sarkozy, c’est qu’elle
pourrait pousser les Français à opter plus rapidement encore pour un
renouvellement en profondeur de notre paysage politique pour essayer d’éviter
une redite de l’édition de 2012.
Un deuxième tour Sarko - Lepen verrai celui-ci élu malgré toutes ses casseroles... Dieu nous en préserve.
RépondreSupprimerArthur
Le vrai problème est peut-être que Sarkozy représente ce qu'est devenu une partie des Français. Non seulement, on n'imagine pas que ce type de personnalité puisse redresser la situation mais pire encore, qu'elle détruit la capacité à vivre en civilisé. Ceci dit, face à Le Pen et Hollande, il a une bonne chance de l'emporter. On va encore se marrer.
RépondreSupprimerjard
Les Vrais Finlandais de Timo Suoni et Alternativ fur Deutschland (AfD) les eurosceptiques allemands preferent rejoindre le groupe parlementaire ECR de David Cameron plutot que le groupe EFD de Nigel Farage et de l'UKIP dont j'ai souvent rappelé ici l'ultra-liberalisme, le darwinisme social, et surtout l'epaisse xenophobie. Que fait DLR ?
RépondreSupprimerTalisker.
Bonjour,
RépondreSupprimerje viens régulièrement sur votre blog que je trouve très intéressant et surtout fort généreux.
je trouve un soutien dans votre blog.
Merci beaucoup. et peut-être à bientôt.
Sarko cherche l'immunité présidentielle, ce qui montre que ses casseroles judiciaires sont probablement des vraies.
RépondreSupprimerCe qui m'épate c'est que Sarko a été élu en 2007 alors que ce gougnafier est un butor achevé, c'est dire la décrépitude d'une bonne partie des français et de certaines de leurs élites. On peut désapprouver les politiques de Merkel ou d'Obama, mais leur comportement est largement au dessus de nombre des politiques français. De surcroit, ni Merkel, ni Obama ne trainent de casseroles judiciaires. Pour paraphraser Shakespeare, il y a quelque chose de pourri dans le royaume de France. Je pense sincèrement que le mal est aussi dans une bonne partie de la population française qui a approuvé ou au moins s'est laissée bernée par des marchands de foire menteurs comme des arracheurs de dents.
RépondreSupprimer@ Arthur
RépondreSupprimerPas sûr que ce soit la configuration si Sarkozy se présente. Et s’il permettait au contraire à Hollande de se qualifier au second tour dans un 21 avril inversé (UMP battu au 1er tour) ?
@ Jard
Pas d’accord sur la représentation. Pas sûr qu’il ait une telle chance de l’emporter. Il a quand même de sacrés casserolles : dépenser 32 millions au lieu de 21, ce n’est pas rien
@ Talisker
Pas d’élu, pas de choix à faire. Attendons les accords définitifs pour juger
@ Poitiers
Merci pour ce commentaire
@ Anonyme
Interprétation intéressant
@ Anonyme
Le pire, c’est qu’il se dégrade sans cesse.
Sarkozy n'a pas seulement trahi sa promesse ambiguë de négocier un traité limité aux questions institutionnelles et prenant en compte le « non » des Français il a aussi trahi une promesse beaucoup plus claire, univoque : ne pas toucher à la retraite à 60 ans.
RépondreSupprimerDes millions de français ont manifesté en vain contre cette félonie. Je pense que c'est la principale raison pour laquelle il a été battu en 2012.
Ivan
Sarkozy n'a pas seulement trahi sa promesse ambiguë de négocier un traité limité aux questions institutionnelles et prenant en compte le « non » des Français, mais aussi celle, claire et univoque, de ne pas toucher à la retraite à 60 ans.
RépondreSupprimerLes français ont manifesté par millions, en vain, contre cette félonie.
Je pense que c'est la première raison pour laquelle il a été battu en 2012.
Ivan
Sarkozy, ce sous-Giscard d'Estaing, qui ne comprend toujours pas pourquoi il a été battu en 2012. C'est d'abord lui qui a été rejeté parce qu'en tant qu'agité il est plus anxiogène qu'inspirant la confiance.
RépondreSupprimerPersonne n'oublie ! Ce Mr. a été l'exemple de l'arrogance et du mépris.Mais c'est aussi le plus rampant des hommes politiques devant les américains .
RépondreSupprimer@ Ivan
RépondreSupprimerBeaucoup de raisons à sa défaite, dont les deux que vous évoquez. Son comportement aussi. Je pense que la campagne de 2012 et les 32 millions dépensés pour un plafond de 21 le disqualifie profondément pour 2017