Michel Sapin
occupe aujourd’hui le poste qu’il occupait en 1992 sous François Mitterrand, au
ministère du budget. Il est sans doute un représentant parfait de
ce PS qui n’a plus de socialiste que le nom, comme il le démontre peut-être
malgré lui à travers deux sorties sous forme de boutades.
De la
finance et du code du travail
Il y a
quelques mois déjà, le ministre s’était fait remarquer par une réponse assez
surprenante à une question sur la lourdeur du code du travail, en
disant que pour en réduire le nombre de pages, il suffisait de diminuer la
taille de la police de caractère. On reste perplexe devant une telle
déclaration, pas très drôle et qui ne semble pas avoir sa place dans la bouche
d’un ministre de la République dont on pourrait attendre qu’il explique que le
code du travail permet aussi de protéger les salariés en
ces temps de loi de la jungle économique, mais qui aurait aussi pu
reconnaître qu’il était prêt à étudier des simplifications si celles-ci facilitaient
la vie de tous sans déconstruire notre modèle social, et que, par conséquent,
cela devait être fait d’un commun accord entre le patronat et les syndicats par
exemple.
Il y a
quelques jours, le ministre du budget a fait une étonnante déclaration en
se déclarant « l’ami de la finance »
mais en précisant qu’il parlait de « la
bonne finance ». Cette introduction d’un qualificatif au terme
« finance » est sans doute
un moyen d’embrouiller le débat. Néanmoins, cela contredit une nouvelle fois la
déclaration de campagne de François Hollande qui avait fait de la finance son
ennemi. Certes, il n’y avait pas grand chose à y attendre puisque, quelques
jours après, le
candidat avait donné une interview au Guardian
à Londres pour rassurer les milieux financiers en soulignant à quel point les
gouvernements socialistes précédents avaient encouragé la libéralisation.
Ce que
cela dit sur le gouvernement
Mais la
situation n’est guère meilleure sur la finance, où, depuis deux ans, la France
est même à la traîne de l’Union Européenne sur la réglementation. On se
souvient qu’il y a quelques mois, Pierre
Moscovici, possible futur commissaire européen, s’était opposé lourdement à la
mise en place d’une taxe sur les transactions financières pourtant extrêmement
modeste. Depuis plus de deux ans, le PS semble davantage agir comme un
défenseur des banques et de la finance. Au final, non seulement l’équipe
Hollande n’est pas l’ennemi de la finance (ce
serait dur avec Laurence Boone comme conseiller économique à l’Elysée),
mais elle se révèle être en réalité l’ami de la finance, toute la finance,
notamment la mauvaise quand on constate le manque criant d’avancement sur la
question des parasites fiscaux.
Il n'y a rien de bon à attendre des "socialistes" ! Seule la bêtise de l'UMP peut leur sauver la mise. Si l'on veut casser le système eurocratique cela passe par la case FN, que cela nous plaise ou non, à Laurent Pinsolle et à tous les bienpensants qui, comme Godot, attendront bien longtemps une alternance qu'ils souhaitent mais qui n'arrivera jamais.
RépondreSupprimer@LP,
RépondreSupprimerCentre-droit vous êtes bien charitable avec le PS. Droite dure, pas celle des valeurs, celle du capital. A droite de Madelin, au minimum. La droite Terra Nova.
Sapin est une blague. De mauvais gout, mais une blague.
RépondreSupprimerCe type symbolise a mes yeux à la fois toute la suffisance et l'incompétence crasse de ce gouvernement et l'irresponsabilité, le dilettantisme, l'aveuglement de tous ces politiques professionnels qui sont aujourd'hui totalement déconnecté des réalités.
A ce sujet, j'en revient toujours pas que personne n'ait repris LA phrase du blabla de Hollande du 14 juillet qui moi, m'a fait tomber de ma chaise : "Je sais ce que c'est que d'être au chômage"
Mais comment a t-il osé dire cela ???
Bref, j'en peu plus. Vivement la remise en service des guillotines, j'ai l'impression qu'il n'y a que cela qui pourra sauver le pays.
D’accord avec toi sur le caractère insupportable de ce que disent et font les nouveaux socialo-libéraux d’autant qu’aucune critique publique ne peut se faire entendre. Nous sommes aujourd’hui dans une impasse, cela ne fait aucun doute, mais n’oublions pas que la guillotine n’a jamais rien réglé et que son usage a débouché sur un régime totalitaire. C’est d’ailleurs une des interrogations actuelles : faut-il et peut-il y avoir un changement radical ? Et si c’est le cas, sommes-nous prêts à en payer le prix ?
Supprimerçà devient vraiment triste ! on ne peut plus croire personne ?
RépondreSupprimerAttention, les qualifier de centre-droit est leur faire une fleur. Nous sommes dans une espèce de conformisme des élites occidentales, de soumission à l'Allemagne et aux USA, avec, à la fin, un suicide collectif. L'expression "centre-droit" ne reflète pas vraiment tout ça.
RépondreSupprimerAutre remarque, ils méprisent de plus en plus ouvertement la démocratie. Je me trompais en croyant avoir vu le pire avec Sarkozy. Jusqu'où iront-ils?
jard
Junkers est passé du Bilderberg a la Commission Européenne,(http://lecancanier.over-blog.com/article-live-bilderberg-2011-2-76615606.html) tout comme Barroso.
RépondreSupprimerComme commissaire français, ce sera soit Moscovici soit Guigou
La finance internationale est en train de reussir à mettre en place son fameux "gouvernement mondial"(http://www.lepouvoirmondial.com/media/01/01/4171268918.pdf)
Et, pendant ce temps-là, une nouvelle crise se prépare. Extrait d'un article de Jean Gadrey sur le site reporterre : "selon le dogme officiel, la reprise de l’économie s’amorcerait. La prédiction repose sur la conviction que l’activité repart aux Etats-Unis, la première économie mondiale. Mais celle-ci accumule les mêmes ingrédients qui avaient conduit à l’effondrement de 2008...". Formidable, on n'a pas réglé la facture de la précédente crise qu'une nouvelle se profile !
RépondreSupprimer@ Anonyme
RépondreSupprimerD’accord sur les socialistes. Et non, cela ne passera pas par la case FN car cette l’existence de cette case est justement le moyen pour l’UMP et le PS de se maintenir, comme on le voit depuis 30 ans… Les Français ont le bon sens de ne pas vouloir majoritairement passer par cette case, qui se révélerait sans doute une catastrophe de toutes les façons étant donné la démagogie, le non professionnalisme et l’extrémisme de ses dirigeants.
@ Georges & Jard
Droite dure, il ne faut pas exagérer. Outre le fait de ne pas être crédible, une droite dure taillerait plus sévèrement dans les dépenses publiques.
@ Alain34
Je n’ai pas regardé son intervention… Attention avec la mention de la guillotine. Cela donne l’impression que les opposants au système actuel sont des révolutionnaires un peu extrémistes, ce qui représente la meilleure assurance vie pour le PS et l’UMP.
@ Cliquet
Je pense que cela n’est pas conscient ni complètement volontaire…
@ Démos
Bien d’accord. Papier à venir
@LP, (sur votre réponse à anonyme notamment)
Supprimer"Toute vérité franchit trois étapes. D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence".(Schopenhauer)
Le plafond de verre a sauté - je ne suis pas sûr pour ma part que celui-ci ait jamais existé.
Sur le professionnalisme vous faites erreur, et aucune démonstration n'est exposée, ce qui laisse votre propos en attente de validation. Il en va de même sur l'extrémisme qui n'est toujours pas défini, pas plus d'ailleurs que l'extrême droite ne l'a été précédemment.
On ne peut mener de réflexion sérieuse sans référence à des définitions précises de ces éléments que l'on articule au titre d'une démonstration. C'est le minimum syndical ; en deçà, le débat démocratique n'est pas possible, puisque les mots sont alors vides de définition, si ce n'est de celle, plus ou moins implicite, que donne celui qui veut imposer son point de vue - sans échange véritable.
Le débat en commun ne peut se faire que sur le fondement de bases communes, d'un langage commun (consensuel), comportant des définitions effectives, non fluctuantes au gré des intérêts rhétoriques des débatteurs.
Sur le bon sens, un grand professeur de philosophie a dit : "le bon sens c'est ce qui nous a longtemps fait croire que la terre était plate".
C'est tout la science et l'histoire politique qui donne raison à MLP en 2014.
Cordialement.
@Georges
Supprimer"Le plafond de verre a sauté - je ne suis pas sûr pour ma part que celui-ci ait jamais existé."
Regardez les résultats des second tours des élections présidentielles depuis 1965 et cherchez le score le plus éloigné de la tendance.
Aucun candidat n'a jamais obtenu moins de 40% des suffrages exprimés à un second tour sauf Jean-Marie Le Pen en 2002 avec moins de .... 18% !!!
(http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_pr%C3%A9sidentielles_sous_la_Cinqui%C3%A8me_R%C3%A9publique)
Donc certains peuvent penser que Marine Le Pen peut obtenir plus de 50% dans un second tour mais il est pas délirant ou illégitime de faire l'analyse que le front national est une impasse, sans aucun autre avenir que de permettre à l'UMPS de continuer son règne en captant une grosse partie des votes d'opposition (notamment au 1er tour).
2017 (ou plus tôt) tranchera.
Le problème c'est que si Marine Le Pen fait alors quelque chose comme 30% au 2nd tour, il y en a qui continueront à nous parler du FN comme d'une alternative....
Et alors la probabilité d'un changement via les élections deviendra de plus en plus faible.
@Bip,
SupprimerJe n'ai pas d'affinité particulière avec ce parti Bip, et il y a trois ans de cela je n'aurais pas même imaginé pouvoir voter pour celui-ci. Mais les choses ont changé, clairement. Le contexte a également changé. Je reste pragmatique. Je ne veux en aucun cas de l'UMPS en 2017, qui finira le travail de déconstruction du pays : je regarde donc quel est le candidat souverainiste en état dès 2017 de rallier au plus large sur son nom. Je n'en vois pas 36, ce d'autant plus quand l'on sait l'organisation et la maillage territorial qu'il faut pour mettre en place une campagne présidentielle. Un outil, rien d'autre. Son programme est clair par ailleurs sur les points républicains clefs, c'est en tout cas mon avis, à la lecture précise des textes et des déclarations faites. Je verrai bien en 2017, rien n'est acquis ou définitif, chacun peut se déterminer jusqu'au dernier moment. Une seule chose compte, préserver le pays et la nation de la déconstruction eurolibérale, et les 5 ans qui viennent vont être déterminants.
"Je ne veux en aucun cas de l'UMPS en 2017, qui finira le travail de déconstruction du pays : je regarde donc quel est le candidat souverainiste en état dès 2017 de rallier au plus large sur son nom."
SupprimerD'accord avec la première partie de la phrase mais pas avec la deuxième.
Je pense qu'il faut plutôt regarder celui qui a le plus de chances de prendre le pouvoir en 2017 mais aussi sur ses chances de le prendre par la suite si c'est pas le cas.
Aujourd'hui c'est sûr que le FN est le parti (hors UMP et PS) qui a les meilleures chances d'atteindre le second.
Mais pour moi il a alors aucune chance s'il y arrive (et c'est là à mon avis notre point de divergence). Et s'il fait un score d'environ 30%, c'est le risque d'un statut-quo avec l'UMPS qui gouverne et le FN comme seule force crédible d'opposition.
Et alors on repartirait pour un tour...
"Une seule chose compte, préserver le pays et la nation de la déconstruction eurolibérale, et les 5 ans qui viennent vont être déterminants."
Je suis d'accord mais c'est pas non plus quitte ou double en 2017 avec ou l'UMPS ou le FN.
Pour moi ces 5 ans doivent réussir à faire émerger quelqu'un d'irréprochable, avec un programme clair, du charisme, une stature et qu'il incarne une réelle force alternative.
Quelqu'un comme Farage en Angleterre. Qui bien que n'étant pas aux manettes a une réelle influence puisque les gouvernants voient le danger (contrairement au FN).
Et alors il aurait peut-être un peu moins de chances que le FN en 2017 mais infiniment plus par la suite.
Mais je reconnais volontiers qu'il n'y a rien de tel à l'horizon...
En gros ce serait Dupont-Aignan avec la répartie de Mélenchon et la hauteur de vue d'un Chevènement. Reste à savoir s'il existe^^
@Bip,
SupprimerLe débat est là Bip. Je ne suis pas sûr d'avoir raison, et ce que vous évoquez n'a rien de fantaisiste. Mais je pense que les signes d'un changement profond sont là, le résultat des européennes est un signe que cela peut arriver, que cela est en train d'arriver. Si ce parti avait fini deuxième, ma position aurait pu être plus largement relativisée, mais en la cause, et sauf miracle et homme providentiel, je ne vois pas de position plus rationnelle. Mais nous ne sommes pas encore en 2017, mais l'échéance sera rapidement là et il faudra être en ordre de marche 12 mois avant.
"En gros ce serait Dupont-Aignan avec la répartie de Mélenchon et la hauteur de vue d'un Chevènement. Reste à savoir s'il existe^"
Bon ben là forcément je prends !
@Ivan,
SupprimerPas de question mais une demande de définition qui ne renvoie qu'à une demande de définition. Il me semble, et c'est heureux, qu'une notion politique ne se définit pas fonction du positionnement d'un strapontin fixé par le règlement intérieur de l'assemblée nationale. Une notion politique se définit par rapport à elle-même, non au regard de qui est à sa gauche et à sa droite. Par ailleurs, gauche et droite n'ont jamais eu que la définition que l'on a bien voulu leur donner. Le PS est-il encore de gauche aujourd'hui ? Est-il contre le véto non du Roi, mais de la Sainte Commission ? MLP indique dans son programme, républicain, être pour le Véto du Roi ? La gauche ne définit pas la droire pas plus que la droite la gauche. Les concepts de liberté et souveraineté ont existé avant la révolution libérale de 1789.C'est un peu comme si on nous indiquait que le "nouveau roman" se définissait selon la place que prennent nos écrivains à l'académie lors des assemblées sous la Coupole.
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerÀ l’instant ·
le PUBLIC ? parlez m'en ???
SNCF, après l'accident, il y a un an en gare de Brétigny ??? : faute d'entretien ?
SNCF encore : un accident en midi pyrénées : un TER qui percute un TGV ? A qui la faute : pas au PRIVE !!!!
RATP ? les erreurs de cote des escalators ???
Si je dénombrais tout, je serais malade ????,
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerÀ l’instant ·
le PUBLIC ? parlez m'en ???
SNCF, après l'accident, il y a un an en gare de Brétigny ??? : faute d'entretien ?
SNCF encore : un accident en midi pyrénées : un TER qui percute un TGV ? A qui la faute : pas au PRIVE !!!!
RATP ? les erreurs de cote des escalators ???
Si je dénombrais tout, je serais malade ????,
Gilbert Perrin
RépondreSupprimeril y a environ une minute
ARCHI FAUX !!!!
1°) Il ne faut pas oublier les "glissements périodiques d'indices : c'est une augmentation OUI ou NON ????
2°) Pourquoi les fonctionnaires ? et les autres,n ce sont des "bâtard" de la FRANCE ????
3° EDIFIANT !!!! près de la moitié des agents des ministères qui représentent 77% des agents d'états relèvent de l'Education Nationale ??? Vous avez compris pourquoi on recrute en permanence dans l'éducation nationale ?? Pour en faire des planqués !!!
MENTEURS : celà fait presque 40% des fonctionnaires d'état qui relèvent de l'E.N. ????
ARRETEZ de nous seriner avec vos mENSONGES en essayant de nosu faire croire que vous pensez aux ENFANTS...
C'est ARCHI FAUX
Gilbert Perrin
Le ministère de l'Economie et des Finances à Paris
Les fonctionnaires d'Etat, les plus nombreux du pays avec plus de deux millions d'agents, ont vu leurs salaires diminuer de 0,8% entre 2011 et 2012 en tenant compte de l'inflation, selon une étude de l'Insee rendue publique vendredi.
Selon cette enquête, qui confirme des données provisoires publiées en avril, les agents de l'Etat (actifs dans les ministères et les établissements publics), dont plus de la moitié sont des cadres, ont perçu un salaire net moyen de 2.465 euros par mois.
Pour les seuls agents des ministères (environ 77%) dont près de la moitié relèvent de l'Education nationale, la baisse de pouvoir d'achat atteint 1% compte tenu de la hausse des prix (+2%), les agents des établissements publics ayant connu de leur côté une hausse de salaires de 0,4%.
Le point d'indice, qui sert de base au calcul des salaires des agents, est gelé depuis 2010. L'Insee souligne dans son étude que la hausse des primes et rémunérations annexes qui représentent en moyenne 20% de la rémunération, n'a pas suffi à compenser la perte due à ce gel. Ces primes ont augmenté de 0,5% en 2012 en tenant compte de l'inflation.
Face aux problèmes de pouvoir d'achat des agents, le gouvernement a prévu dans le cadre du budget rectificatif de la Sécurité sociale pour 2014, un allègement des cotisations salariales. Celui-ci concernera près de 2,2 millions de fonctionnaires (soit près de la moitié des 5 millions d'agents) et s'appliquera au 1er janvier 2015.
Avec cet allègement, cumulé à un geste de revalorisation déjà accordé aux catégories C (les moins rémunérées), les gouvernement estime que les moins bien payés auront un gain de pouvoir d'achat de l'ordre de 550 euros par an.
Des mesures jugées toutefois insuffisantes par l'ensemble des syndicats de la fonction publique, qui réclament une revalorisation du point d'indice pour tous les fonctionnaires (Etat, Territoriale et Hospitalière).
© 2014 AFP
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerÀ l’instant ·
La cour des Comptes doit déposer PLAINTE !!!:!
et le peuple : DOIT CONTROLER l'ETAT, CONTROLE CITOYEN INDEPENDANT .....
Gilbert Perrin
Le rapport annuel de la Cour des comptes sur la gestion financière de l'Elysée révèle que 32 œuvres et 625 meubles installés dans les résidences de la Présidence de le République sont portés disparus.
Toutes les résidences de la République sont meublées par le Mobilier national et bénéficient du prêt de toiles de la part des musées nationaux afin de magnifier des lieux bien souvent chargés d'histoire.
Le palais de l'Elysée, mais aussi la Lanterne et Brégançon en profitent évidemment. Au château, des inventaires exhaustifs sont réalisés et des récolements (c'est-à-dire le constat de la présence physique des objets) sont programmés tous les cinq ans.
Le récolement de 2012 toujours pas disponible
Seulement, les rapports définitifs relatifs aux récolements de mobilier de l'Elysée de 2012 ne devant être prêts au mieux qu’à l’automne 2014, la Cour des Comptes n’a pas été en mesure de comparer avec ceux établis en 2007. Un aléa qui n'a pas manqué d'agacer les conseillers de la rue Cambon.
D'autant plus que "selon les éléments remis à la Cour des Comptes, il ressort des récolements effectués en 2012 que pouvaient être considérés comme "non vus", à cette date, 32 œuvres déposées par les musées nationaux et 625 meubles du Mobilier national." Fichtre.
Un constat qui fait l'objet de remarques peu amènes de la part de Didier Migaud, le président de la Cour des comptes : "l’absence de récolements disponibles à jour ne permet pas de savoir celles de ces "disparitions " qui sont récentes et celles qui sont plus (voire très) anciennes."
Mettre de l'ordre
La Cour des Comptes semble d'ailleurs décidée à mettre de l'ordre sur ce point. Elle enjoint la présidence à effectuer un récolement plus rapide à l'avenir "dans le souci de l’intérêt général et de la préservation du patrimoine national". Mais aussi à mettre fin au flou juridique qui entoure le régime des dépôts de mobilier dans les résidences de la Présidence, au contraire de toutes les autres palais de la République.
Mais d'ores et déjà, la Cour des comptes conseille à l'Elysée de "ne pas s’interdire à l’avenir de déposer plainte de façon systématique dès la constatation d’un "non vu". L’expérience a montré que cette procédure, dissuasive, permet souvent le retour d’une partie significative des objets supposés disparus." Un message très clair.
Gilbert Perrin a partagé un lien.
RépondreSupprimeril y a 6 heures
MOI, je déplore l'inefficacité du PARLEMENT français. Tous est sclérosé, amorphe, le LAISSER ALLER TOTAL... la FRANCE ne vit plus que de déclarations auto-safisfactions... "j'ai dit ... il a dit....) mais aucune propositions d'éfficacité immédiate .....
Gaza : Nicolas Dupont-Aignan déplore l'inertie de la France dans le conflit
www.debout-la-republique.fr
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerÀ l’instant ·
APPROBATION TOTALE ....quand on voit ce que les élus font de nos VOIX ?
Gilbert Perrin
Le subventionnement public des partis politiques était censé éviter la corruption et les magouilles : on voit le résultat !
L’affaire Bygmalion le montre une fois de plus : le subventionnement public n’empêche pas les magouilles, il permet au contraire d’escroquer en beauté les contribuables !
Alors, si on arrêtait l’hypocrisie ?
Les Français ne veulent plus payer pour des partis qui ne les représentent pas et se remplissent les poches à leurs dépens : stop au financement public !
Le subventionnement public des partis politiques était censé éviter la corruption et les magouilles : on voit le résultat !
L’affaire Bygmalion le montre une fois de plus : le subventionnement public n’empêche pas les magouilles, il permet au contraire d’escroquer en beauté les contribuables !
Alors, si on arrêtait l’hypocrisie ?
Les Français ne veulent plus payer pour des partis qui ne les représentent pas et se remplissent les poches à leurs dépens : stop au financement public !
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerÀ l’instant ·
Les députés bientôt en stage chez les artisans ?
Les députés bientôt en stage chez les artisans ?
Un député UMP propose d’introduire dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale des stages obligatoires en entreprise. Il est soutenu par des élus de gauche.
www.conseil-entreprise.org
???
Gilbert Perrin complètement ridicule, il suffirait de changer le code électoral et d'appliquer la parité socio- professionnelle. Ce serait tellement plus juste et plus intelligent que de se retrouver avec un parlement de fonctionnaires et de professionnels de la politique.....On aurait au moins un parlement avec des parlementaires qui parlent de ce qu'ils connaissent ????
Les artisans ont bien d'autre chats à fouetter que de passer leur temps à former ces suffisants !!!!! qui de toutes façons ne les croiront pas ????