Billet invité de Michel Colas
En quelques jours, nous venons d’assister à des
scènes de violences urbaines comme nous n’en avions pas eu depuis longtemps.
L’objet de ce billet n’est pas d’attribuer à tel ou tel camps la responsabilité
de ces faits, mais d’essayer d’y voir plus clair sur la manière dont les
autorités les ont appréhendés.
Tout d’abord, pour ceux et celles qui ne le savent
pas, les manifestations sont soumises non à une demande d’autorisation, mais à
une déclaration préalable dans laquelle, les organisateurs doivent mentionner
un certain nombre d’éléments (coordonnées des organisateurs, nombres de
personnes attendues, trajet emprunté, motif, etc.), qui permettront à
l’administration de prendre les dispositions nécessaires au bon déroulement de
la dite manifestation ou, dans le cas d’un risque grave à la sécurité des
personnes et des biens, de l’interdire. Dans le cas de la manifestation pro palestinienne interdite,
la décision ne peut être que politique, le problème de sécurité ne pouvant être invoqué (les violences ont été
perpétrées en fin de manifestations comme dans la majorité des cas par une
petite partie des participants).
Par contre, ce qui est certain, c’est l’utilisation
des forces de l’ordre sur le terrain qui laisse à désirer. Lorsqu’on fait le
bilan, des blessés parmi les policiers, des dégradations commises sur leurs matériels et
véhicules, on peut se demander si non seulement, l’administration et son
représentant le Préfet B. Boucault
ont bien mesuré les risques de débordements, mais également si
l’utilisation des forces de sécurité a bien mise en adéquation la mission de
service publique et la sécurité des personnels, et de même pour les évènements de Sarcelles , comme indiqué
dans l’article de l’Atlantico : "// En tout cas, chez les policiers on ne se prive pas
de dire que si on avait eu recours aux moyens adéquats - lanceurs d’eau,
barre-pont et équipements plus adaptés - , le quartier de Barbès-La Chapelle
aurait pu être sécurisé… Et les CRS des 14 compagnies n’auraient pas pris autant
de coups »
Oui, mais voilà la gestion d’une
manifestation nécessite outre une bonne évaluation des risques, une présence
policière adaptée, mais surtout une volonté politique en adéquation avec
l’intérêt général. Dans ces cas précis le fait de privilégier une communauté
par rapport à une autre ne se fait pas sans risque pour la paix dans notre pays
mais également pour des fonctionnaires qui évidemment doivent faire leur
travail, mais sans être pris en otage par une politique partiale.
Il y a quelques années, les personnes en
charge des manifestations, avaient en permanence la peur de la
« bavure », communément appelée le syndrome de Malik-Oussekine (du nom de ce manifestant décédé
lors d’une manifestation en 1986.
Maintenant c’est l’utilisation disproportionnée
voir inconstitutionnelle des forces de l’ordre à des fins partisanes (on l’a vu
également lors des manifestations « mariage pour tous) qui est à l’ordre
du jour.
Je pense qu’il serait temps de retrouver nos
esprits et d’utiliser les forces de la république en faisant abstraction de l’incohérence politique et du syndrome Malik-Oussekine
C'est ce qui choque dans cette affaire.
RépondreSupprimerD'un côté, une interdiction tout à fait exceptionnelle (à ma connaissance, c'est la première fois qu'on interdit une manifestation de cette nature) et de l'autre une inadaptation des moyens utilisés pour rendre cette interdiction effective.
La mise en relation de ces deux faits invite à s'interroger. Les désordres n'étaient-ils pas l'objectif recherché par le pouvoir politique ?
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerÀ l’instant ·
ISRAEL PALESTINE ... parti pris...
Rassemblement JEUDI, autorisé des pro-israeliens .... attention aux réactions !!! mais pourquoi donc ce parti pris ??? INVERSEMENT proportionnel aux atrocités !!!!
Pourquoi pas demain ? un rassemblement pro-Al Assad ? même attitude, génocides, ils ne respectent rien, ni les recommandations de l'ONU, ni les civils, ni les femmes, ni les enfants !!!!
ET la FRANCE ? HONTE à elle ! HONTE à nos gouvernants.....
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerIl y a 2 secondes
Gilbert Perrin
il y a 12 heures
ISRAEL ...
l'ONU condamne, condamner ne veut pas dire AGIR contre !!!! ISRAEL doit être placé sous controle des "casques bleus" ..
12 heures plus tard, je CONSTATE : la situation n'a pas changé, ISRAEL continue son carnage, le GENOCIDE continue, les bombardements sur les batiments de l'ONU ou les civils palestiniens ont trouvé refuge et ... pour certains la MORT ...
l'ONU n'a pas réagi positivement, les PAROLES s'en vont , il faut des actes qui ne viennent pas ....
le GOUVERNEMENT FRANCAIS, l'EUROPE, les politiques français tant au parlement qu'à STRASBOURG sont MUETS, aucun ne s'exprime, c'est HONTEUX !!
ENFIN les Etats UNIS osent nous dire qu'ils ont réapproivisionné ISRAEL en MUNITIONS... le MOMENT est INTENABLE, à notre PORTE, un GENOCIDE, encore une fois POUR LE FRIC....
CA NE PEUT PAS DURER. POLITIQUES de TOUS BORDS, ayez des réactions HUMAINES....
Gilbert Perrin