Face à
l’eurolibéralisme défendu, avec quelques nuances, par
le PS, l’UMP, les centristes et les écologistes, j’avais
développé la notion d’ordosouverainisme, en soulignant néanmoins qu’il y avait
deux sous-familles, les progressistes et les identitaires. On pourrait
ajouter que certains ordosouverainistes semblent tentés par l’autoritarisme, ce
qui ressort des modèles qu’ils se donnent.
Danger
sur la liberté ?
La
plupart des critiques de la mondialisation, qu’ils soient de gauche, de droite
ou d’ailleurs, dénoncent le néolibéralisme et donc le primat absolu pris par la
liberté sur toutes les autres valeurs de notre société. Un message
particulièrement fort dans notre pays dont le triptique place deux autres
valeurs sur le même plan, l’égalité et la fraternité, ce qui implique un
équilibre entre les trois, l’un ne devant pas prendre le dessus sur les deux
autres. Or il est évident qu’aujourd’hui, le
néolibéralisme sacrifie l’égalité et la fraternité sur l’autel de la liberté
absolue (sanctifiée dans les traités européens avec la liberté de
circulation des capitaux, des biens et des personnes). Les inégalités ne
cessent de progresser, comme soutiennent Piketty
ou Stiglitz
et la fraternité est remise en cause par la déconstruction des services
publics.
Comme
la plupart des critiques de cette anarchie néolibérale, qui revient à un
retour de la loi de la jungle et du plus fort, je
pointe le nécessaire retour à davantage d’ordre, m’opposant aux néolibéraux
économiques comme sociétaux. Néanmoins, dans ce nécessaire rééquilibrage de nos
sociétés, n’existe-t-il pas le risque de pousser le balancier dans un autre
sens un peu trop fort et d’oublier que la liberté aussi est une valeur
fondatrice de notre République, qui a permis l’émancipation des nouveaux
citoyens d’un ordre ancien qui pouvait être oppressif et liberticide ?
D’ailleurs, la sanctification de la liberté des néolibéraux finit par être
contre-productive puisqu’elle aboutit à construire une société où finalement, seule
une petite minorité est véritablement libre, l’argent finissant par devenir
l’alpha et l’omega.
La
tentation autoritaire
Je me méfie
autant des critiques bornés de Chavez ou Poutine que de ceux qui en font des
modèles qu’il ne faudrait jamais critiquer. Si
je considère que les deux ont sans doute bien défendu leurs intérêts nationaux,
refusant l’impéralisme étranger et cherchant à mieux partager la richesse du
pays (surtout à Caracas), leur bilan n’est pas sans ombre, entre une situation
économique pas très équilibrée (avec une forte inflation au Vénézuela et
des pénuries) et un manque de respect pour l’opposition politique, même
s’il faut reconnaître que les interventions extérieures expliquent peut-être en
partie ce manque d’acceptation de la critique qui doit pourtant faire
partie d’une démocratie qui fonctionne.
Voilà
pourquoi, si
j’essaie d’avoir une vue équilibrée de Chavez et Poutine (j’ai
publié un papier plutôt positif à la mort du premier, et dans
la crise ukrainienne, j’ai plutôt critiqué les russophobes), je suis mal à
l’aise quand
je vois certains se référer sans la moindre nuance à ces chefs d’Etat, qui
ont tout de même pris quelques libertés avec ma conception de la démocratie,
qui suppose l’existence d’une opposition qui puisse s’exprimer librement ou des
élections qui se déroulent de manière juste. Bien sûr, certains pointeront que
notre classe politique (notamment au PS et à l’UMP) est loin d’être exemplaire
dans ce domaine, mais ce n’est pas une raison pour tolérer de telles dérives au
niveau national.
Bien sûr, faire
de la liberté l’alpha et l’omega de nos sociétés aboutit à une société
monstrueuse, qui n’est même plus une société, faute de racines et de lien
commun. Mais ce n’est pas une raison pour oublier que la liberté est aussi
une belle valeur, fondatrice de notre République. Et dans le réordonnancement
de notre pays, nous ne devrons pas céder à la tentation autoritaire, que l’on
sent affleurer chez certains.
occupons nous donc de la FRANCE ????
RépondreSupprimerL'"autoritarisme" de Chavez ou Poutine ne s'explique-t-il pas plus par des déterminismes historico-politiques que par une tendance profonde de ces personnages ? Un régime politique doit être apprécié dans la trajectoire du pays, et à cette aune-là, Chavez et Poutine apparaissent comme des progrès vers la démocratie. Les Russes ou même les Chinois sont plus "libres" qu'ils ne l'ont jamais été, même s'ils le sont moins que nous selon nos critères actuels.
RépondreSupprimerD'autre part la pression impérialiste complique singulièrement la tâche des gouvernements qui défendent leur souveraineté. Le gouvernement venezuelien est confronté à une opposition violente, parfois putschiste, qui conteste systématiquement sa légitimité et le résultat des élections. Difficile d'avoir des relations apaisées avec ces gens là... Et les "libéraux" russes qu'on nous présente comme des modèles ne sont pas plus recommandables que leurs homologues ukrainiens...
Comme dit Gilco, "occupons-nous de la France" :-)
Eh bien notre tradition politique nous fournit de meilleures références que d'autres pays, mais si nous arrivons un jour au pouvoir, même avec les meilleurs intentions démocratiques du monde, il est probable que nous serons confrontés à un sourd sabotage de la finance et à une opposition antinationale hystérique dont les européistes fournissent déjà d'inquiétants échantillons...
Je suis d'accord avec le fond de l'article : il faut garder la boussole fixée sur la démocratie... mais ne pas méconnaître la difficulté du terrain, nous n'irons pas toujours en ligne droite.
Je ne te comprends pas, j'ai l'impression que les germano-financiers tuent également la liberté puisque nous sommes sensés prendre nos ordres à Bruxelles. Nous sommes sans doute dans un ordre social-démocrate-ex-chrétien, le gouvernement de l'élite. Ne vivons-nous pas un étouffement de l'individu plutôt que le règne de la liberté?
RépondreSupprimerjard
jard
La situation actuelle de notre pays sur tous les points de vue est aussi la conséquence d'un certain état d'esprit de Mai 68 où toutes les institutions détentrices d'une parcelle plus ou moins grande ont été délégitimées eu égard à la liberté individuelle. Comme l'a expliqué avec brio et arguments Régis Debray Mai 68 a été l'étape nécessaire pour le triomphe du capitalisme dont le libéralisme est l'autre nom à la fois économique et individualisme. A travers la critique de l' autorité c'est aussi l' Etat selon le Général de De Gaulle qui a été également délégitimé comme toutes les institutions et maintenant l'individu se retrouve bien seul face à la violence économique et sociale du néolibéralisme. Beaucoup d'aspects de la crise sociale actuelle ont en partie cette origine et de ce fait il y a une demande d'ordre dans la société que notre oligarchie libérale-libertaire, droite et gauche confondues, ne veulent pas voir parce qu'elles sont encore bien trop imprégnées de cet état d'esprit. Il est encore bien répandu qu'autorité égale autoritarisme!
RépondreSupprimerParadoxalement Nicolas Sarkozy est un enfant de Mai 68 ! Lui, comme un enfant sans limites, ne respecte rien et se croit tout permis. Un petit garçon qui a besoin de prouver qu'il est un grand comme ses 2 autres frères comme le lui a déclaré un jour Patrick Poivre d'Arvor en l'interrogeant lors d'un de ses JT ; d'ailleurs cela lui a couté sa place!
RépondreSupprimerGilbert Perrin
RépondreSupprimeril y a environ une minute
Pauvre France, dont les ressources (nos impôts, taxes, etc…..) sont distribuées sans réserve par nos élus, dans un but d’électoralisme, à des étrangers, nuisibles pour la plupart. Nos élus essaient de sauver leurs meubles car ils doivent savoir que le moment venu, ils seront avec nous, dans la charrette……
Ce n'est pas avec une conférence sociale "bidon" que nous allons faire quelquechose ???? mais quel parti politique (ils sonbt tous unis dans le système, propose une solution EFFICACE ??? PERSONNE en réalité !!! tout est dit ci-dessus ....
Gilbert Perrin
Faites suivre la FRANCE entière doit en être destinataire... Nous n'avons plus à avoir de scrupules !!!!!
Les frontières,combien ça coûte ?
Traverser illégalement la frontière Nord Coréenne- 12 ans de travaux forcés.
Traverser illégalement la frontière Iranienne :- détention perpétuelle.
Traverser illégalement la frontière Afghane :- exécution.
Traverser illégalement la frontière Saoudienne :
- on n'entendra plus jamais parler de vous.
Traverser illégalement la frontière Vénézuélienne :
- condamnation comme espion et votre avenir est scellé.
- Traverser illégalement la frontière Cubaine :- moisir indéfiniment dans une prison politique.
- Traverser illégalement la frontière Française permet d'obtenir
(immédiatement ou presque) :
- un emploi
- un permis de conduire
- une carte d'assurance sociale
- le bien-être social
- des cartes de crédit
- un logement subventionné
- l'éducation gratuite
- des soins de santé gratuits
- des médicaments gratuits...
"Vive la France". Du coup je voulais y aller .
Mais ? Suis-je bête ??? J'y habite déjà...
Et c'est bien pour çà
que je n'ai pas droit à tout ça...
RépondreSupprimerLe déficit commercial de la France s'est creusé en mai, à 4,9 milliards d'euros
Le déficit commercial de la France s'est creusé en mai, à 4,9 milliards d'euros, retombant ainsi à son niveau de mars après une légère réduction en avril (-4,1 milliards), a annoncé le ministère des Finances mardi.
Le service des Douanes, qui établit cette statistique, a expliqué cette dégradation par "une poussée des importations (...) particulièrement marquée pour les produits pétroliers raffinés et pour les oeuvres d?art". En revanche, il a noté une évolution "très positive pour l?industrie aéronautique et spatiale, du fait de livraisons exceptionnelles de satellites".
© 2014 AFP
Pour ma part, plus encore que l'anarcho-libéralisme que vous pointez fort justement, je vois un retour à un « ordre » ancien qui est celui d'avant la révolution lorsque aristocratie et clergé, unis et mêlés dans la consanguinité, imposaient leur hégémonie au nom d’un partage des responsabilités que chacun devait assumer.
RépondreSupprimerLa conception féodale de la société reposait de fait sur un rôle bien déterminé dévolu à chacun et qui avait une certaine cohérence en garantissant l'équilibre théorique de la société entre paysan, prêtre et seigneur : au fil du temps, ce partage (arbitraire) a bien évidemment dégénéré.
La néo-aristocratie est d'ordre essentiellement économique et financier et les nouveaux clercs officient dans les milieux des médias et de la communication : les uns se proclament « capitaines d’industrie » quand les autres officient à la « messe du vingt heures » pour énoncer au quotidien le vrai et le faux, le bien et le mal.
Sachons donc que les maîtres ne sont pas des « patrons » mais des « entrepreneurs » (le CNPF a été transfiguré en MEDEF), que ce sont eux qui créent la richesse du pays (est-il si anormal qu’ils en tirent quelque profit ?) et que leurs scribes ne sont pas de vulgaires courtisans mais des « journalistes ».
« Fair is foul and foul is fair. » proclament les sorcières de Macbeth...
PM29
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerÀ l’instant ·
COMPAREZ et VOUS VERREZ !!!!
Le ministre de l'Economie et de l'Energie Sigmar Gabriel et la chncelière allemande Angela Merkel à Berlin, le 2 juittet 2014
L'excédent commercial de l'Allemagne s'est étoffé à 18,8 milliards d'euros en mai, selon un chiffre publié mardi qui renvoie à une baisse des importations plus marquée que celle des exportations.
Ces dernières ont reculé de 1,1% sur un mois, pour atteindre 92,8 milliards d'euros, tandis que les ventes en provenance de l'étranger se sont repliées de 3,4% à 74,1 milliards d'euros, selon ces chiffres corrigés des variations saisonnières publiés par l'Office fédéral des statistiques Destatis.
L'excédent commercial d'avril était ressorti à 17,2 milliards d'euros.
Sur cinq mois, de janvier à mai, les exportations allemandes ont grimpé de 2,6% par rapport à la même période l'an dernier en chiffres bruts, à 464,9 milliards d'euros. Elles doivent leur progression à l'Europe, avec une hausse de 2,7% des ventes aux pays de la zone euro et de 9,6% vers les autres pays de l'Union européenne.
Les exportations vers le reste du monde se sont en revanche repliées de 0,6% sur la période, portant la marque des troubles géopolitiques qui secouent plusieurs régions du globe, et de l'affaissement de la croissance dans plusieurs marchés émergents. Les fédérations professionnelles ont fait état récemment d'une baisse de 14% des ventes à destination de la Russie entre janvier et avril, par exemple.
© 2014 AFP
"Danger pour la liberté" ! En voilà, un titre ! Pourquoi pas "Danger pour la démocratie", tant que vous y êtes ? La France n'est plus une démocratie, c'est un état totalitaire !
RépondreSupprimer- La liberté de penser et la liberté d'opinion toutes les deux supprimées ( demandez à Mr Valls et à Mme Taubira ).
- Un parti unique ( si vous voyez une seule différence de fond, une seule, entre l'UMP et le PS, je serais de curieux de savoir laquelle ).
- Une religion d'état, mélange de politiquement corrrect et d'écologie bidon.
En plus ce totalitarisme, en lui-même abject, est totalement asservi à deux autres, encore plus ignobles : l'UE et les USA.
J'oublais. SignéSancelrien.
SupprimerCher Contribuable,
RépondreSupprimerTrop de fonctionnaires - 7 millions, 28% des employés français – cumulant privilèges sur privilèges – emploi à vie, salaire garanti, logement, vacances – et coûtant près de 336 milliards d’euros par an… Mais quel est le pays qui serait assez fou pour se payer une telle débauche de luxe administratif ? D’autant plus que cette dépense ne rapporte absolument rien d’autre aux contribuables que des impôts !
Alors stop ! Arrêtons les frais ! Cessons de payer !
Contribuables Associés monte à nouveau au créneau pour mettre fin à cette folie bien française, alors que les autres pays ont déjà reformé leur administration.
Il y a urgence :
Réformons le statut de la fonction publique
Nous proposons de réserver le statut de fonctionnaire uniquement pour les fonctions régaliennes de l’Etat, c’est-à-dire pour la défense du territoire, pour la sécurité intérieure et pour la justice.
Ramener le statut de fonctionnaire à ces seules fonctions régaliennes permettra une diminution des effectifs sur le long terme, pour passer de 7 millions d’employés de la fonction publique d’Etat qui bénéficient de ce statut, à 2,4 millions.
Quel progrès et surtout quelles économies !
Mais que deviendraient les 4,6 millions « d’anciens fonctionnaires » ? Des employés de droit privé, comme les autres, tout simplement.
Toutes ces personnes qui travaillent dans des agences d'Etat, au conseil économique, dans l’éducation nationale, etc., se retrouveraient sous le classique contrat d’emploi privé. Dès lors, ces administrations auraient la liberté d’embaucher, elles n’auraient plus à subir la progression de carrière qui fait que les bons et les mauvais employés sont traités de la même manière et surtout, elles pourraient licencier. Enfin, bien entendu, ce serait la fin des privilèges financés par les contribuables.
Réserver le statut de fonctionnaire aux seuls fonctionnaires d’Etat est donc une opération bénéfique au porte-monnaie des contribuables !
Il faut que cette proposition de loi soit cosignée par une majorité de parlementaires et pour cela, nous avons besoin de votre aide.
Contribuables Associés lance une action d’envergure pour peser sur les députés afin que le Parlement change en profondeur le statut de la fonction publique.
La mobilisation des membres de Contribuables Associés a permis le vote de la loi sur le non cumul des mandats en février dernier.
C'est pourquoi votre soutien est essentiel.
Une nouvelle fois, nous comptons sur vous pour mener à bien le combat pour la réforme du statut de la fonction publique car comme vous le savez, la horde des syndicats ne nous laissera pas faire.
Mais pour cela, nous avons aussi besoin de votre soutien financier.
En effet, lancer une campagne nationale de sensibilisation auprès de tous les Français : récolter les soutiens, organiser les rencontres avec les parlementaires, rédiger des notes, établir des argumentaires, convaincre qu’une proposition de loi est incontournable, tout cela nécessite du temps et de l’argent.
Pour mener à bien cette campagne indispensable pour redresser la France et la rendre compétitive, nous avons besoin de vous.
Toute l’équipe de Contribuables Associés compte sur vous et votre soutien.
Avec vous, nous pouvons atteindre notre objectif : lutter contre l’oppression fiscale.
Souvenez-vous, il faut convaincre au moins la moitié des députés. 289 députés au minimum doivent cosigner la proposition de loi !
Soutenir contribuables associés
RépondreSupprimerLa ministre de la Santé et des Affaires sociales Marisol Touraineà l'Assemblée nationale le 24 juin 2014, à Paris
L'Assemblée nationale a adopté mardi en première lecture le projet de budget rectificatif de la Sécu par 272 voix pour, 234 contre et 54 abstentions.
Ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificative (PLFSSR) pour 2014, critiqué dans la majorité par les socialistes frondeurs et les écologistes, traduit le pacte de responsabilité avec les entreprises, par de premiers allègements de cotisations patronales sur les bas salaires en vue de relancer les embauches et d'améliorer la compétitivité des entreprises.
S'il entérine une baisse de cotisations pour certains salariés début 2015, il prévoit aussi le gel des pensions de retraite supérieures à 1.200 euros durant un an supplémentaire.
@ Gilco56
RépondreSupprimerMais cela a un rapport avec la voie que la France doit prendre…
Ce n’est pas parce que l’Allemagne a un excédent qu’il faut suivre son modèle. D’abord, il supposait que les autres ne le suivent pas. Et son imitation aujourd’hui a plongé la zone euro dans une récession.
Que de caricatures sur les fonctionnaires… Effarant.
@ J Halpern
D’accord sur les déterminismes. Mais je crois que le pouvoir politique peut aussi pousser à cela (cf ce qui se passe au PS et à l’UMP) et qu’il faut donc en avoir conscience avant, pour prendre les bonnes décisions.
@ Jard
Bien d’accord. C’est ce que je souligne dans le papier
@ Anonymes
D’accord sur mai 68. Notre époque en paie les mauvais aspects. Cela rejoint aussi l’analyse des phases de François Lenglet dans son dernier livre (cycle de liberté qui aboutit à un exès). D’accord sur Sarkozy.
@ PM29
Très juste, l’anarcho-libéralisme nous fait revenir à une forme de société qui se rapproche de sociétés du passé, avec la création d’une nouvelle aristocratie.
@ Sancelrien
Attention à ne pas exagérer. Il y a des aspects dysfonctionnels, mais dire que nous sommes un état totalitaire est exagéré.
Laurent, vous avez bien noté que ce n'est pas moi qui le dit (mais je le pense bien sur !) ce sont les contribuables associés... Plus le livre d'Agnès Verdier Molinié !!!
SupprimerALORS cherchez l'ERREUR ???? le surnombre, les cadences, les doublons, les absentéismes, les privilèges de caste, du système....
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerIl y a 14 secondes
la dette de l'UMP.... l'audit financier fait ressortir un trou de 80 millions d'euros.....
QUI A PAYE ? les militants bien entendu qui se font "plumer" pour le service de corrompus... mais aussi, TOUS LES CONTRIBUABLES qui entretiennent les partis politiques, les syndicats etc... etc...ce système MAFIEUX
L'ETAT doit nous donner l'utilisation de nos IMPOTS. donc sur cette affaire, nous voulons une TOTALE TRANPARENCE.
Monsieur WOERTZ, avec quelle suffisance et égo, y serait opposé par trop de transparence, celà, dit il risquerait de mettre au "grand jour", des pratiques dont tout le monde ne devrait pas être au courant ?
Pour qui se prend t'il et, pour qui nous prend t'il ?
Aurait il quelque chose à cacher, comme dans l'affaire BETTANCOURT..
L'état au pied du mur ?
Je crois que la mise en exergue de la liberté comme valeur centrale du libéralisme n'est qu'une duperie qui ne marche plus vraiment.
RépondreSupprimerLa liberté prônée n'est en réalité que celle des gens fortunés. Les 90% restants n'ont pas vraiment senti le souffle de l'émancipation passer sur eux. Plutôt peser davantage le poids d'un quotidien rendu plus dur.
Chavez a toujours été élu au sortir d'élections dont le processus n'a pu être mis en cause, même par l'observateur américain Jimmy Carter.
Il s'est peut-être battu férocement contre l'opposition de droite alliée au syndicat patronal, mais celle-ci a mis en oeuvre un coup d'Etat contre lui et elle dispose de médias privés de premier plan.
Je ne le mets pas sur un pied d'estal, mais en matière de démocratie il ne faut pas le mettre sur le même plan que Poutine.
Cordialement
J'arrive un peu tard, il suffit de ne pas regarder une journée le blog et le gros des commentaire est déjà passé !
RépondreSupprimerComplètement d'accord avec [Anonyme 8 juillet 2014 09:23] : il n'y a pas de primat de la liberté avec le néolibéralisme, on se dirige au contraire vers une dictature néolibérale-policière, les seules "libertés" admises étant celles du fric.
N'oublions pas toutes les règlementations ubuesques des eurocrasses : interdiction des graines non cataloguées, interdiction des petits pois non calibrés, diarrhée normative allant jusqu'à traiter la forme des chasses d'eau, radars partout, flicage d'Internet, précarisation et apauvrissement qui atteignent la liberté d'action et de parole des citoyens, trop préoccupés par leur gamelle.
Je ne vois décidément aucune liberté dans le néolibéralisme. Il n'y a d'ailleurs plus de grand combat émancipateur dans la société. Sur le plan juridique, après les femmes, il restait les jeunes (la pré-majorité) mais à la place on nous sort la théorie du genre et une soupe infâme de théories anti-biologiques visant à détruire tout ce qui reste encore d'identité aux individus...
Au contraire, Chavez a continué ce travail d'émancipation qui a disparu chez nous depuis 1992 environ, date de la lobotomie néolibérale, de Maastricht et du permis à point (libéralo-bureaucratie). Je fixe le dernier mouvement émancipateur à février-mars 1991, avec le mouvement lycéen qui aurait abouti à la pré-majorité si on était resté dans le paradigme de l'époque précédente.
RépondreSupprimer@ Jauresist
Bien d’accord sur la duperie de la liberté actuelle, qui ne profite qu’à une petite minorité. D’accord sur les scrutins au Vénézuela, dont même Carter a souligné qu’ils étaient organisé de manière démocratique (sans doute en réaction aux putsch sponsorisés par l’Oncle Sam). En revanche, tout ne va pas bien au Vénézuela, avec une situation économique dégradée et un traitement des médias contestables par rapport aux idéaux démocratiques (même si on ne va pas aussi loin qu’en Russie).
@ Rodolphe
En effet, le système actuel est un mélange d’ultralibéralisme et de féodalisme.
Gilbert Perrin
RépondreSupprimerÀ l’instant ·
Pourquoi sommes nous endettés ? QUI en a profité et continue à profiter de l'augmentation de la dette ?
REPONSE : la FONCTION PUBLIQUE....
Il y a les privilèges, les scandales, les avantages etc... qui sont tolérés !!!!
Les scandales à l"UMP (scandale des partis entretenus par le peuple ?) en font une excellente démonstration pour CEUX qui n'y croyaient pas et, certains n'y croient pas encore !!!!
ALORS, "QUI paie ses dettes s'ENRICHIT"
la FRANCE doit rembourser sa dette.
Une entreprise fait faillite, ses mandataires sociaux sont poursuivis, les mandataires sociaux de la FRANCE, les élus et tous les privilégiés ne le sont pas ? POURQUOI, encore une belle injustice !!!!
Comment rembourser la DETTE, en récupérant tous les privilèges qui ont créés cette DETTE....
Il y a du travail, intéressant, FAITES APPEL à des VOLONTAIRES de la SOCIETE CIVILE !!! ILS SAURONT FAIRE ????? Ne comptez pas sur les bénéficiaires qui le savent mais le nient, ils manquent de BON SENS, d'OBJECTIVITE et de JUSTICE ....
@LP,
RépondreSupprimerJe n'ai pas trouvé votre lien - j'suis pas un pro des liens hypertextes - mais j'ai en revanche, enfin je pense, retrouvé une retranscription de ses paroles à ce propos, sur le Figaro (dépêche AFP d'octobre 2011 - sauf erreur de ma part) :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/13/97001-20111013FILWWW00531-marine-le-pen-admire-poutine.php
Voilà ce qui est relevé entre guillemets :
"Je ne cache pas que dans une certaine mesure j'admire Vladimir Poutine. Il commet des erreurs, mais qui n'en commet pas ? La situation en Russie n'est pas facile, et on ne peut pas régler rapidement les problèmes issus de la chute de l'URSS"
Il est dit "dans une certaine mesure" manifestement, dès lors la "certaine forme de fascination" évoquée ne me semble pas correspondre à ce qu'elle a exprimé. Enfin si le propos retranscrit est bien le sien in extenso.
Qu'en pensez-vous ?
Par ailleurs ces propos de MLP ne me choquent pas. Poutine défend les intérêts Russes et les Russes, qui vivent sa politique, n'ont cessé de lui renouveler leur confiance. Nous devrions coopérer bien plus avec la Russie - ce qui ne veux pas dire rompre avec d'autres, si ce n'est l'UE.