Bien sûr,
les droits viennent avec des devoirs, y compris pour les chômeurs. Il peut y
avoir des abus et il est légitime que l'Etat lutte contre cela. Mais outre le
fait que l’immense majorité des chômeurs n’ont rien à se reprocher, la
déclaration du ministre du Travail est aussi suspecte que révélatrice.
Un choix
tactique et stratégique
L'offensive
du gouvernement contre les chômeurs poursuit deux objectifs. Alors
que le nombre de chômeurs de cesse de monter depuis l'arrivée de François
Hollande au pouvoir, malgré quelques mesurettes destinées à limiter
l'hémorragie, le ministre pensait sans doute qu’il était utile de sous-entendre
qu'une partie des chômeurs serait des feignants profitant du système. Ce
faisant, François
Rebsamen a repris tous les poncifs néolibéraux, notamment sur les emplois
non pourvus, alors
même qu'un travail sérieux démontre que le taux d’emplois vacants est faible en
France. Mais pour
une majorité incapable de faire baisser le chômage, cela peut créer un
nuage de fumée pour camoufler les vrais problèmes.
En outre,
ces déclarations ont un second intérêt, à
savoir d'aller dans le sens du discours eurolibéral assumé tenu par le
président depuis d'année. En effet, voici une déclaration qui aurait sans
doute été applaudie
lors des universités de rentrée du Medef ! Elle est cohérente avec le
positionnement politique actuel de l'équipe au pouvoir qui donne ainsi des
gages aux plus libéraux. Et, comme
le dit Krugman dans son dernier livre, ils cherchent à faire porter aux
chômeurs la responsabilité de leur situation alors que l'immense majorité
d'entre eux cherchent durement du travail, comme
il le rapportait en évoquant le million de candidatures reçues par Mac Donald's
aux Etats-Unis en 2011 pour 50 000 postes proposés.
Un
mauvais air du temps
Cette
lecture du monde, individualiste, et qui oublie ou condamne le sens collectif
de nos vies, est typique d’une lecture néolibérale. Même s’il est juste de
lutter contre les abus commis par quelques individus isolés, il est tout de
même effarant aujourd’hui d’évoquer
le problème du chômage de la sorte alors que notre pays est embourbé dans un
chômage de masse depuis 35 ans. Il est révoltant de mettre la lumière sur
quelques individus alors que pas moins de 6 millions de Français cherchent un
travail. Nous devrions nous poser des questions sur les fondements même de
notre système économique pour faire en sorte que tout le monde puisse trouver
du travail et non stigmatiser quelques bouc-émissaires.
vous doutez du témoignage de l'ex première " dame de France" ???? voici la preuve du mépris que porte Hollande et sa clique vis à vis d'une " sans dents " FAITES CIRCULER CETTE PHOTO !
RépondreSupprimer...
La vérité sur la France
...
Gilbert Perrin partagé que tout lemonde en fasse autant. C'est facile, pas Cher et çà peut rapporter GROS .....
Toujours le discours anti-libéral primaire, comme si il y avait une seule sorte de libéralisme. Le FN version MLP souverainiste mènerait très probablement une politique anti-chômeurs encore plus dure. Les syndicats de gauche eux aussi se moquent en réalité complètement des chômeurs qui ne font pas partie de leurs troupes.
RépondreSupprimerFAUX ! ARCHI-FAUX !
SupprimerLa CGT, SOlidaire et SUD ont mis en place leurs sections CGT-Chômeurs, SUD-Chômeurs et Solidaires Chômeurs ! Et ils (tentent) de bouger, mais les chômeurs, eux, ne peuvent bouger, car trop épuisés !
Par contre, ni la CFDT, ni la CFTC ne l'on fait (avoir une section "chômeurs". Ces deux syndicats, EUX, se moquent complètement des chômeurs qui ne font pas partie de leurs troupes !
Et le taux de syndicalisation des chômeur ?
SupprimerLe même que celui des travailleurs ? 8.5 % ?
Que voulez faire avec des syndicats qui ne fédèrent même pas les salariés ? Rien.
C'est une des raisons qui explique l’absence de dialogue social dans notre pays... Et ce manque nous mène dans des impasse comme celle du "pacte de responsabilité" : le patronat n'est pas responsable devant les salariés car les salariés ne sont pas représentés.
Certaines Idées
Pour compléter, nombre d'économistes dits libéraux comme Adam Smith auraient été horrifiés de constater le niveau d'inégalités actuelles. Il y a historiquement au sein de la dite sphère libérale de nombreux courants et auteurs.
RépondreSupprimerActuellement les ayatollah hayeckiens extrémistes proches du tea party se revendiquent comme seuls, uniques et authentiques libéraux. Ce qui correspond à faire fi de toute l'histoire de la pensée économique et équivaut à ce que font les islamistes fanatiques qui se revendiquent comme les seuls vrais musulmans en gommant toute l'histoire de l'islam.
Mettre sur le dos du libéralisme, qui ne peut pas être réduit aux cinglés hayeckiens, tout ce qui ne va pas correspond au même registre de non-pensée primaire inculte et fanatique. C'est par ce procédé qu'on fait le lit des extrémismes rouges et bruns.
Vu : Le Front national et la sortie de l'euro : des simplifications dangereuses, Le Monde.fr 04.09.2014 :
RépondreSupprimerhttp://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/04/le-front-national-et-la-sortie-de-l-euro-des-simplifications-dangereuses_4481528_3232.html
Analyse débile des deux apprentis économistes du monde :
Supprimerhttp://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-monde-se-trompe-comme-toujours-156291
Anonyme 6 septembre 2014 13:34
RépondreSupprimerEh oui, la sortie de l'Euro ne semble pas aussi simple que le prétendent Sapir ou Todd.
J'ajoute que tous les politiciens qui proposent de financer des emplois, utiles ou non, grâce aux économies que cela permettrait de réaliser sur l'indemnisation du chômage s'enferment dans le modèle économique abject que je dénonce, et ne peuvent espérer que des substitutions d'emplois au détriment des chômeurs les plus démunis.
RépondreSupprimerIvan
@ Laurent,
RépondreSupprimerMerci pour ce papier.
Rien à vois, mais je tenais à vous signaler que dans moins de quinze jours, les salariés du notariat et les notaires vont manifester à Paris et en Province pour dénoncer le projet de libéralisation de leurs activités, imposé par Bruxelles.
J'espère que cela sera l'occasion pour vous de produire un billet équilibré intitulé "Le mauvais procès fait aux notaires" ;) - tant je redoute le mauvais traitement médiatique de cette réforme.
Olivier
Tant que le délire néolibéral ne nous touche pas, c'est cool Bruxelles. Ça permet de s'acheter un tas de trucs moins chers que si des ouvriers français les avaient fabriqués. D'avoir une monnaie qui bénéficie aux gros patrimoines financiers. D'avoir des taux bas qui permettent la création d'une bulle immobilière, ce qui augmente les revenus de ceux payés en proportion du prix des habitations. Etc, etc
SupprimerEt aussi de faire la morale "nan mais l'UE c'est la paix, c'est l'ouverture au monde, c'est l'amour entre les peuples" ou "ah les pauvres c'est des fachos ils votent non, ils veulent une concurrence loyale. Quelle bande de loosers racistes".
Dès que les revenus protégés sont touchés par contre, aie aie aie Bruxelles!!
Ça fait juste 30 ans que les ouvriers se prennent la concurrence en pleine face de quasi-esclaves mais ça on s'en fout. Les notaires par contre, pas touche!!
J'attends le tour des journalistes pour rigoler. Et sans doute pour voir du changement.
Nos merveilleuses classes moyennes supérieures qui ont le pouvoir et qui laissent crever les autres la gueule ouverte tant que ça les arrange.
Mais attention les yeux si on les frôle....
Les notaires qui manifestent!! J'ai les pop-corn prêts, je veux pas rater ça!!
Les journalistes seraient capables d'obtenir une "exception culturelle" pour eux tout en fustigeant ceux qui veulent du protectionnisme pour l'industrie et l'agriculture.
Supprimer"Les notaires qui manifestent!! J'ai les pop-corn prêts, je veux pas rater ça!!"
SupprimerJ'apporte le sucre...
Anonyme6 septembre 2014 15:07
RépondreSupprimer"Analyse débile des deux apprentis économistes"
La sortie de l'Euro entrainera toutes sortes de procédures juridiques dont on ne sait pas du tout quelles en seront les issues, y a qu'à voir le cas argentin qui est toujours sur la sellette. Avec la sortie de 17 pays de l'Euro, c'est le cas argentin puissance 10, vu qu'il s'agit d'une sortie systémique à l'échelle d'un continent. C'est la Tchécoslovaquie qui se sépare en 2 monnaies. L'auteur Alteréconomie a peut être une boule de cristal pour savoir à l'avance quelle décision prend un tribunal...
Rectif : C'est pas du tout la Tchécoslovaquie qui se sépare en 2 monnaies.
Supprimer"L'auteur Alteréconomie [???] a peut être une boule de cristal pour savoir à l'avance quelle décision prend un tribunal..."
SupprimerParce que les tribunaux prennent leurs décisions dans une boule de cristal ? En principe ils s'appuient sur les textes et la jurisprudence, qui prévoient la conversion des dettes en monnaie nationale pourvu qu'elles aient été conclues sous un contrat de droit national.
On peut toujours imaginer que des tribunaux sous influence produisent des décisions ad hoc au risque de provoquer une guerre économique. Mais en l'état actuel des chose c'est de la politique fiction, pas du droit.
Olivier
RépondreSupprimerDéfendre le statut des notaires qui sont parmi les professions les mieux payées de France, il fallait oser...
zig
J'avoue que mon post est maladroit, et je ne voulais pas mettre en balance la vie de 6 millions de chômeurs avec celles de 9500 notaires dont vous avez parfaitement raison de rappeler qu'ils sont parmi les plus aisés en France.
SupprimerJ'aurai peut-être l'occasion d'y revenir si un billet est consacré à cette réforme spécifiquement, mais ce dont il faut prendre conscience, c'est, qu'en plus d'affecter les 47000 employés du notariat en France, et les fonctionnaires de la Publicité foncière, elle va engendrer une concurrence qui ne profitera pas aux français pour leurs actes.
Olivier
Source douteuse : le revenu des professions libérales n'est pas un salaire, et il comprend l'amortissement de l'outil de travail...
RépondreSupprimerJe n'ai pas de compassion spéciale pour les notaires, mais ce n'est pas une raison pour écrire n'importe quoi....
Tout ceci est effroyablement confus : de toute façon les dettes seront payées dans la monnaie du pays où le contrat a été conclu, sauf dénonciation explicite. Si la "monnaie commune disparaît" il n'y aura plus de parité fixe entre les monnaies, certains créanciers y gagneront et d'autres y perdront : c'est la vie...
RépondreSupprimer"En principe ils s'appuient sur les textes et la jurisprudence"
RépondreSupprimerOui et alors ? Ça ne garantit rien de la décision finale, sinon il n'y aurait pas de procès, ni contradictoire, ni délibération...
"Ça ne garantit rien de la décision finale"
SupprimerLes juges sont supposé interpréter le Droit, mais pas l'inventer.
Il est vrai qu'il arrive que certains juges outrepassent leur fonction - mais alors on n'est plus dans le domaine du droit mais dans celui de la force.
C'est alors une question de souveraineté : la France doit-elle, sur cette question comme sur d'autres, se soumettre aux menaces (sanctions, rackets, attentats...) ?
"le revenu des professions libérales n'est pas un salaire, et il comprend l'amortissement de l'outil de travail..."
RépondreSupprimerLes amortissements figurent au bilan des agences de notaire, donc vous prétendez qu'en fait il ne s'agit pas du salaire mais du chiffre d'affaire. Quelles sont vos sources ?
"Quelles sont vos sources ?"
SupprimerVous êtes amusant ! C'est vous qui renvoyez à un document erroné et non sourcé !
Selon l'IGF aussi qui doit quand même bien savoir faire la différence entre un salaire et un chiffre d'affaire...
RépondreSupprimerhttp://www.lesechos.fr/economie-france/conjoncture/0203745835412-professions-reglementees-la-riposte-des-notaires-1038825.php
L'article en question parle de "rémunération" et non de "salaire" (évidemment" et précise que "Le CSN réfute cependant les chiffres avancés par l’IGF, notamment celui d’une rémunération moyenne annuelle qui s’élèverait à 190.812 euros (source fisc 2010) pour un notaire titulaire, car il ne prendrait pas en compte les charges d’investissement que supporte le notaire en tant que chef d’entreprise."
RépondreSupprimerC'est exactement ce que je disais.
"C'est exactement ce que je disais."
RépondreSupprimerLe CSN doit tenter de noyer le poisson, mais vous allez quand même pas me faire croire que l'IGF ne connait pas les salaires des notaires qui comme tout un chacun doivent déclarer leurs revenus personnels aux impôts. Les charges d’investissement sont déduites du chiffre d'affaire pas du salaire.
Une question mérite d'être posée et je la pose : même si chacun peut aisément comprendre qu'il n'y a aucune raison de ne pas réformer le système, j'aimerais savoir, premièrement, le lien qui existe entre cette réforme des professions réglementées et la crise que traverse notre pays et, secondement, les effets attendus de cette même réforme sur les comptes de la Nation car, jusqu'à plus informé, ce choix a bien pour objet de désigner des boucs émissaires, ce qui ne surprend aucunement de la part d'un pouvoir conservateur rétrograde aux abois.
SupprimerDemos
"Les juges sont supposé interpréter le Droit, mais pas l'inventer."
RépondreSupprimerOui et alors ? Qu'est ce qui vous fait croire que l'interprétation ira dans tel ou tel sens ? Si ça va pas dans le sens que vous préférez alors vous direz que les juges ont inventé, si les procédures de recours confirment vous direz que c'est un coup de force...
"jusqu'à plus informé, ce choix a bien pour objet de désigner des boucs émissaires"
RépondreSupprimerAh bon, donc une réforme visant les rentes de situation serait motivée par l'unique besoin de destiner des boucs émissaires. Ne touchons surtout à rien...
"Ces emplois, comme toujours, sont réservés exclusivement aux chômeurs qui en ont le moins besoin, ceux qui ont la chance de toucher quelque chose pour vivre. "
RépondreSupprimerPour vivre ? Avec 16,01 euros/jour, soit entre 480,30 et 496,31 euros par mois (je ne compte même pas le mois de février à 28 jours, avec 448,28 euros) ?
Encore une de ces débilité sans nom, qui rejoint bien, à sa manière, les discours de Rebsamen, Wauquiers et Sarkozy !!!
Avec ma super-rémunération de 16,01 euros par jour, je ne me chauffe pas en hiver : je ne le peux pas ! Ou, si je me chauffe, je ne m'éclaire pas ! Etc ! Et, quand on se gèle les mains (et le reste !), on n'a pas forcément le courage de prendre sa plume (ou son clavier) pour chercher un emploi (candidature spontanée ou réponse à une offre).
Que Rebsamen vienne vivre tout le mois de janvier avec moi ! Et encore, j'ai la chance de vivre dans une maison (que j'ai réussi à acheter il y a 30 ans !). Donc, protégé du vent, de la bise, de la pluie, de la neige...
Par contre, il est vrai qu'une majorité de chercheurs d'emploi n'est pas indemnisé (plus de 53%).
Par contre, les postes de surveillants à destination des chômeur ne datent que des années 2000. "Normal" qu'ils soient réservés aux chercheurs d'emploi les plus défavorisé : ils sont tous sous la forme de contrats aidés, avec donc des conditions strictes mais totalement, effectivement, incomplètes !
Avant les années 2000, les postes de surveillants étaient réservés aux étudiants boursiers : en travaillant au moins 28h/semaine, ils pouvaient alors bénéficier d'une rémunération bien plus digne que les bourses d'études... mais en doublant alors la durée de leurs études !
Concernant l'ASS, effectivement il n'est pas systématique lorsque les droits ont été épuisé.
Deux conditions : avoir travaillé AU moins 5 années lors de la dernière décade (ce qui est de plus en plus difficile dans la conjoncture actuelle) ; ET avoir un revenu mensuel inférieur à 120 euros (oui, cent vingt euros) !
Troisième condition : devoir rechercher activement un emploi !
Voilà la réalité de ceux qui sont "payé à rien foutre", ces privilégiers ! Pendant que des ministres "oublient" de déclarer des impôts pendant 3 ans, ou omettent 700000 euros (sept cent milles euros) rien qu'en 2013 (révélation de Médiapart concernant Le Guen... toujours pas viré, d'ailleurs !!!).
"Avant les années 2000, les postes de surveillants étaient réservés aux étudiants boursiers"
RépondreSupprimerC'était déjà une régression par rapport à la période précédente quand les étudiants qui n'avaient rien pour vivre, même pas une bourse, pouvaient travailler comme pions.
D'accord avec vous sur les montants des minima sociaux RSA et ASS et sur le foutage de gueule que représente le niveau des bourses.
D'ailleurs la comparaison avec les conditions de ressource imposées aux ressortissants étrangers (même les étudiants pourtant connus pour leur frugalité) pour obtenir leurs titre de séjour sous prétexte qu'il faut un minimum d'argent pour survivre dans notre pays sous peine de tomber dans la mendicité, la prostitution ou la délinquance est édifiante :
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20120531.OBS7222/etudiants-etrangers-apres-la-circulaire-le-combat-continue.html
Ce sont les mêmes pourris, sous la droite comme sous la gauche, qui fixent le montant du minimum vital à usage interne et externe.
Ivan
...et qui ne garantissent même pas leur minimum vital à usage interne à leurs propres ressortissants. Pas avant 25 ans, et à condition pour les étudiants et les stagiaires d'interrompre leurs formations.
RépondreSupprimerQuitte d'ailleurs à leur proposer plus tard de la reprendre sous une autre forme, vu que le contrat d'insertion, censé remédier aux difficultés que rencontre l'allocataire pour trouver du travail, peut très bien l'engager à compléter sa formation.
Ivan
J'oubliais : l'obligation d'interrompre ses études ou son stage s'applique même à ceux qui peuvent prétendre au RSA du fait d'avoir des enfants, donc parfois avant 25 ans.
RépondreSupprimerIvan
Effectivement, qu’ils cessent de faire de la com' en désignant des boucs émissaires, qui ne sont pour rien dans la crise, et dont le sort ne changera rien à la situation actuelle.
RépondreSupprimerQue les soc' lib' s’occupent d’agir sur ce qui a causé la crise dans laquelle nous sommes et qui se reproduira inévitablement plutôt que de nous amuser avec des réformettes destinées à exciter le chaland.
Que les soc’ lib’ français acceptent de réglementer la finance, responsable de la crise actuelle au lieu de bloquer tout changement à Bruxelles, qu’ils sortent de l’euro et plus largement de cette UE, qui prouve quotidiennement par ses échecs répétés qu’elle est LE problème et non la solution.
Que les soc’ lib’ cessent de donner d’une main aux uns, multinationales et privilégiés, ce qu’elle prennent de l’autre en taxant les plus modestes, annihilant de plus par ces décisions toute possibilité de redresser les comptes publics !
En résumé, que les soc’ lib’ définissent et appliquent un programme cohérent au lieu de lever le doigt pour demander l’autorisation de faire au Medef ou à Madame Merkel selon le sujet !
Demos
@ CanluCat
RépondreSupprimerMerci pour la précision
@ Anonyme
Bien sûr, le problème c’est que nous affrontons un néolibéralisme borné et finalement assez extrémiste. Bien des déclarations des références des néolibéraux contredisent leurs actions, y compris de la part d’Adam Smith ou Tocqueville.
Merci pour m’avoir signalé le papier sur l’euro. Je vais étudier cela
@ Ivan
Merci pour ces précisions. Vous devriez faire des papiers car vos commentaires sont souvent très instructifs
@ Olivier
Il faudrait que je me pose sur la question, mais c’est une bonne idée
@ Bip
Il y a du vrai, mais à force de s’attaquer à tout le monde, tout le monde finira par les renvoyer.
@ J Halpern
Merci pour ces réponses
@ Démos
Mais pour être sociaux-libéraux, il faudrait qu’ils soient sociaux… Ils ne sont qu’eurolibéraux
Laurent,
SupprimerL'étiquette soc' lib' sert juste à identifier les "socialistes" comme celle qui est collé sur certaines boîtes de plâtre pour leur donner le nom de "camembert de Normandie ».
Demos