Billet invité de l’œil de Brutus.
Nul besoin
d’ergoter pendant des lustres sur le bilan de François Hollande en termes de
résultats économiques : ceux-ci sont à la mesure d’un chômage qui crève
tous les plafonds et d’une croissance qui reste désespérément atone à tel point
que les défauts d’investissements d’aujourd’hui commencent par mettre gravement
en péril la France de demain[i]. Mais,
contrairement aux mensonges du gouvernement sur le sujet ce bilan n’est pas un
simple effet de cycle économique ou la simple résultante d’une situation
catastrophique laissée par la majorité précédente. Il est aussi indubitablement
lié aux mesures prises par François Hollande et sa clique : une thérapie
de choc néolibérale qui ferait se pâmer d’envie une Margaret Thatcher en
goguette ou un Chicago boys
friedmanien en mal de reconnaissance. Car lorsqu’en période de récession, l’on massacre
à ce point l’économique et le social, il ne faut guère s’attendre à ce que
ménages et entreprises (celles tenues par de véritables entrepreneurs, non les
vampires multinationaux) retrouvent le goût de l’initiative, de la dépense et
de l’investissement, éléments pourtant indispensables à la création d’emplois. Et
lorsque l’on met une telle morgue, une telle arrogance et un tel acharnement à
détruire les structures économico-sociales[ii]
d’un peuple, il ne faut pas s’étonner, qu’un jour ou l’autre, il vous le fasse
payer.
Petite recueil
(non exhaustif) donc, des mesures économico-sociales prise par la « gauche
de droite » la plus décomplexée que la France ait jamais connue[iii] :
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