Hier, la
Banque Centrale Européenne a annoncé un nouveau plan pour relancer l’activité
dans la zone euro. Il serait temps, alors que la zone n’est pas parvenue à
sortir de la torpeur depuis la crise de 2008 et que
les prix sont passés en négatif. Mais le plan annoncé est révélateur par
bien des aspects.
4ème
vague d’assouplissement
Le plan
annoncé par la BCE n’est pas le premier depuis ces dernières années. Déjà, elle
avait eu recours à des mesures non conventionnelles pendant le gros de la crise.
Puis, il
y avait eu les 1000 milliards prêtés aux banques fin 2011, début 2012.
Enfin, à l’été 2012, la BCE avait acheté quelques dettes souveraines des pays
en délicatesse avec les marchés pour calmer la spéculation, cassant la montée
des taux. Depuis, elle
se contente de jouer sur les taux, mais ce levier est plus bien limité que
l’utilisation de son bilan, comme le montrent les cas étasunien, britannique ou
japonais. L’amplification des pressions déflationnistes, avec
la baisse des prix de 0,2% en décembre, imposait une nouvelle réponse.
Le montant
du programme, pourtant qualifié par des termes très emphatiques, n’est pas si
colossal que cela. Après tout, la
BCE avait mis 1000 milliards sur la table en trois mois au tournant de 2012.
Ici, elle va mettre la même somme en jeu, mais sur près d’un an et demi, et
avec la possibilité de ralentir le rythme si elle le souhaite. Ce faisant, en
annonçant le rachat de 60 milliards d’euros de bons du trésor par mois,
elle réplique le dernier plan de la Fed qui avait racheté jusqu’à 85 milliards
de dollars de titres par mois, avant de le réduire devant la reprise économique
outre-Atlantique. Ce plan est finalement moins ambitieux que
ce que la Fed ou la Banque du Japon ont fait ces dernières années.
Un plan
plus national qu’européen
En effet, du
fait de l’opposition de l’Allemagne et de ses pays alliés, il a été
impossible de se mettre d’accord pour un rachat de titres à l’échelle
européenne. Alors
que les Grecs semblent sur le point d’élire une majorité qui demande une
restructuration de la dette qui se solderait par une perte pour les pays
créditeurs, il est naturel que ses derniers rechignent à augmenter encore
le montant de dettes qu’ils détiennent sur des pays qui pourraient ne pas
rembourser tout ce qu’ils doivent. Bref, ce faisant, se produit une
renationalisation des politiques monétaires. Et en se prémunissant de toute
collectivisation des dettes publiques, Berlin facilite aussi un
prochain démontage de la monnaie unique, partiel ou complet.
Ce plan,
aussi tardif que limité, pourrait, avec la baisse de
l’euro, apporter quelques dizièmes de point de croissance, qui ne seront
pas un luxe, même s’ils ne changeront pas grand chose. Et les détails du plan
démontrent une renationalisation des enjeux de mauvais augure pour la monnaie
unique.
Cher Laurent,
RépondreSupprimerEn quoi le rachat par la BCE ou par une BN (Banque Nationale) de titres sur le marché secondaire va apporter une quelconque croissance ou inflation ?
Je rapelle que les titres visés existent, ont déjà servi à financer, qui de la dette d'état, qui de la dette privé. Que cet argent a déjà été injecté dans le circuit il y a déjà belle lurette. Que les emprunteurs ont déjà payés les intérêts... etc etc ... je pourrais en ajouter à qui mieux mieux !
Les titres en question sont détenus, par les banques, les fonds de pension, les assureurs-vie, et autres hedge...
Donc ces 1140 mds d'euros ne sont là que pour transférer un risque (enfin des risques... grecs, espagnols, italiens, français ... et j'en passe) d'institutions privées vers des institutions publiques (ie même pas européennes, mais nationales). Les allemands ont dit NIET à la mutualisation de ce risque.
Donc belle croissance sur les actifs financiers... mais toujours de la déflation dans la vie réelle (enfin déflation de nos produits de base).
En passant, le pétrole est payé en $, mais en € :
- 1er septembre EUR/USD = 1,31 et WTI = 95,65$
- aujourd'hui EUR/USD = 1,13 et WTI= 47$
Conclusion, on achetait le pétrole 73 € le 1er septembre 2014
On l'achète maintenant à 41 €, soit une baisse de 44% en euros
et une baisse de 51% en $
En gardant notre euro fort à 1,31 dol, on achèterait aujourd'hui à moins de 36€
Ooops désolé, le temps d'écrire le billet et hop notre monnaie vient de se gameler à 1,1267 $
RépondreSupprimerdu coup le pétrole repasse à 42 $
allez on voulait la parité 1€ 1$ ... on devrait y arriver avec super Mario... du coup, faudrait pas que le pétrole remonte à 70$ ... qui est le prix correct pour les US avec leurs schistes... car du coup on serait encore les dindons de la farce !
mais il est vrai que nous sommes de grands exportateurs devant l'éternel ! (ah mais c'est con, on produit plus grand chose chez nous !)
La baisse de l'euro est le seul point positif de ces mesures. Évidemment nous paierons un peu plus cher les importations hors UE mais cela renforcera la compétitivité de nos entreprises. Il faut savoir ce qu'on veut ; s'il s'agit de reconstruire notre industrie et soutenir notre emploi, alors oui il faudra consentir à payer relativement plus cher quelques produits étrangers.
SupprimerLe problème c'est que cette dépréciation ne joue pas par rapport à notre principal partenaire, à savoir l'Allemagne, ce qui réduira beaucoup son impact.
Monsieur Herblay ,je ne suis pas économiste et bien que je pense avoir compris le fond de votre article , certaines questions subsistent.
RépondreSupprimerRécemment nous avons appris fugitivement que la Suisse avait décidé de ne plus asservir leur monnaie à un cours plancher par rapport à l'euro .Cet évènement m'a incité à regarder l'évolution du cours du dollar ces derniers mois.On constate qu'il fallait 1,4 dollar pour 1 euro au moi de mai et qu' aujourd’hui , 1,17 euro suffit pour acheter un dollar , 20% c'est pas mal et quel silence .Alors , aujourd'hui quelle influence vont avoir ces nouvelles mesures sur le cours de notre monnaie . Moi j'en voie une ,et il y a d,autres ,cela est un peu grossier mais la vente des bijoux de famille va pouvoir se faire à vil prix.
Que l'on m'explique un peu tout ça , et où est l’intérêt de la France et des Français
Effectivement, aucun intérêt pour la France et les français
Supprimer"En quoi le rachat par la BCE ou par une BN (Banque Nationale) de titres sur le marché secondaire va apporter une quelconque croissance ou inflation ?"
RépondreSupprimerParce que ce système de banques centrales indépendantes est absurde.
La BCE donne de l'argent "liquide" aux banques centrales "nationales" contre les dettes de leur Etat. Ces banques centrales le reversent aux banques "privées" dont elles collectent les dettes pour les faire remonter à la BCE. Dans tout ça, on émet le voeu pieux que ces banques privées prêtent à leur tour cet argent aux entreprises qui forment l'économie "réelle"
Tout ça, c'est pour la galerie.
La réalité, c'est que les banques centrales sont détenues elle-mêmes par des banques privées (elles ne sont indépendantes que des pouvoirs politiques) et que ce système s'autoprotège.
Il faut écouter la derniere intervention de Ch Gave dans "les experts" du 20.01.2015 sur BFM Business
http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/replay/les-experts/
Toute est d'ailleurs tres interessante...
Bonjour,
SupprimerEffectivement, je ne dis rien d'autre que ce que vous dites
Cela ne sert à rien
On ne fait pas boire un âne qui n'a plus soif avec de la dette... par contre on transfère 100% le risque du privé au public
la Banque de France n'a que l'état français comme actionnaire... donc le contribuable...
SupprimerContrairement aux banques centrales anglo-saxonnes qui elles sont détenues par des banques privées
L'euro vient de Mourir hier !
RépondreSupprimerEt cela va être douloureux !
Donc vive le Franc... mais pas le français bien sûr... le Suisse est mieux
« Seulement 20 % des dettes rachetées seront mutualisées et encore, sur ces 20 %, 60 % de la dette mutualisée concernera la dette d'institutions européennes, donc de la dette déjà mutualisée. Bref, seulement 8 % de la dette souveraine rachetée sera mutualisée au sein de la BCE. C'est microscopique et cela doit correspondre à la partie des pertes éventuelles que la BCE peut assumer avec son fonds de réserve. Là encore, l'ombre de Karlsruhe plane : on sait que la cour constitutionnelle allemande refuse toute opération qui ferait prendre des risques non mesurable au contribuable allemand. Le fonds de réserve de la BCE (de 7,5 milliards d'euros en 2013, sans doute à présent plus élevé) peut ici couvrir une perte de 8,22 % sur le montant en dette souveraine mutualisé (hors institutions européennes) : c'est un matelas assez confortable que Karlsruhe peut juger assez sûr pour le contribuable allemand. »
RépondreSupprimerhttp://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150122trib10d21e099/bce-un-assouplissement-quantitatif-faute-de-mieux.html
Donc la BCE a réussi à faire un quantitative easing en respectant le cadre institutionnel de l’euro (pas ou très peu de mutualisation de la dette).
À noter aussi que la Grèce devra d’abord conclure un accord avec la troïka, si elle veut bénéficier du quantitative easing de la BCE :
http://bourse.lesechos.fr/forex/infos-et-analyses/la-grece-exclue-du-plan-de-la-bce-si-elle-rejette-les-conditions-samaras-1026550.php
Saul
Il sont simplement en train de refaire le coup de la privatisation des profits et de la nationalisation des pertes. Les banques auront empoché des intérêts pour couvrir le risque de défaut des états sur leur dette, et maintenant que ce risque a le plus de chance de se concrétiser, hop ! la les BC et la BCE récupèrent la patate chaude.
RépondreSupprimerDes champions, y a pas à dire.
MA COLERE n’a d’égale que ma DECEPTION.
RépondreSupprimerC’est fait je viens d’avoir la confirmation que l’esprit de l’homme n’a pas évolue depuis l’époque de Galilée et de Merlin l’enchanteur.
Suffit-il d’un peu de poudre de perlin pinpin BCE sur l’économie pour la relancer ?
Allons : soyez réaliste la relance ne se fera que par des actes sur la production.
C’est là que les commentateurs divergent sur la capacité, particulièrement pour notre nation, du bon usage qui sera fait de la poudre, de cette drogue, pour nous rendre euphorique.
Nous sommes encore, intellectuellement, à l’époque de Galilée où une dizaine de personne éparpillé dans leur coin cogitent à faire de la physique irrationnelle une physique rationnelle. Aujourd’hui le sujet n’est plus la physique mais comment organiser notre vie sociétale pour que l’économie, d’apparence irrationnelle, devienne rationnelle.
Cette dizaine de personnes éparses dans le monde, s’opposent alors à l’immense majorité de leurs contemporains qui refusent à admettre des réalités contraires à leur savoir dont ils ignorent l’origine idéologique.
Bardés de vos idéologies : tenter de vous ouvrir à la réalité est une mission autant périlleuse que de -- faire boire un âne qui n’a pas soif -- c’est en tout cas ce que l’expérience de Galilée a démontrée en son temps. Aujourd’hui, à propos de l’économie, vous avez davantage, qu’a cette époque, la capacité de comprendre la réalité.
Ce qui vous manque c’est, comme à cette époque, la volonté d’admettre que votre savoir est idéologique, de renier vos affirmations qui depuis des décennies sont les vôtres. C’est une mission impossible, mais cette impossibilité est l’œuvre de votre vision qui relève de votre esprit alors qu’avec l’objectivité de la réalité cet impossible est du domaine du possible.
Votre savoir idéologique s’exprime quand l’un de ces –fous- vous contrarie et vous dit qu’une heure suffit pour tout comprendre de l’économie réaliste : c’est la grosse rigolade. Pour vous, les majoritaires, lorsque Galilée a troubler vos esprits, vous l’avez condamné, après procès, fou et au bucher, sauf à se rétracter et il l’a fait.
Si aujourd’hui Galilée récidive : vous rigolez, sans procès, sans que l’un de vous n’ait tenté de perdre une heure.
Pour vous, formatés aux méthodes de notre éducation nationale (au bas de l’échelle PISA), il est inadmissible que l’économie complexe (rendu complexe par des idéologues) s’explique en une heure. Il est vrai que vous dénigrez les enseignements des pays nordiques ( en haut de l’échelle du classement PISA) alors : il ne peut venir à l’esprit d’un français, habitué -- à faire compliqué quand on peut faire simple --, qu’une autre méthode éducative peut réaliser cet impossible en une heure.
Voila les raisons de ma colère.
En quelques mots, pour vous amener au réalisme, il suffit d’observer :
Le monde international c’est la somme des sociétés nationales.
SupprimerChaque société nationale se compose d’individus qui tous désirent satisfaire des besoins qui deviennent, pour nous, notre richesse si nous possédons ces besoins.
Notre Richesse REELLE c’est -- toutes ces choses nécessaires, agréables et commodes à la vie – (Adam SMITH).
Notre vie sociétale condamne donc, chacun de nous, à produire les besoins des autres pour pouvoir individuellement jouir des besoins produits par les autres. L’équité consiste donc à chacun de produire dans sa vie autant que les autres produiront pour lui.
Notre vie sociétale individuelle est une alternance de temps d’activités et de temps d’inactivité (maladie, congés divers, enfant, retraité, chômeur, et autres). L’équité consiste donc à chacun de produire dans sa vie (temps d’activité) l’équivalant de ce qu’il consomme le --temps d’activité-- et le -- temps d’inactivité--.
Si la production est l’affaire des seuls actifs (temps d’activité), la consommation est faite par ceux qui sont actifs et ceux qui ne le sont pas (temps d’inactivité). Comment faire pour partager toute la production des actifs entre ces actifs et ces inactifs ?
La chose est simple. Comme pour les nombres complexes en mathématique avec ses règles, la richesse nationale à la particularité de s’exprimer en deux composantes l’une réelle c’est la RICHESSE REELLE composée par les biens et services et l’autre la RICHESSE IMAGINAIRE, la valeur donnée à ces biens et ces services.
Il suffit alors d’imaginer que la valeur d’un bien ou d’un service (Richesse imaginaire) lors du passage du bien ou service, de la production à la consommation, soit partagée entre temps d’activité (pour actifs) et temps d’inactivités (pour inactifs) et chacun, avec sa part de richesse imaginaire ainsi partagé, fait acquisition de la part de Richesse réelle (les biens et les services) qui lui est destinée. Chacun comprend alors que l’existence de la richesse imaginaire (la valeur) est liée à l’existence de la richesse réelle (le bien ou le service) et non le contraire c’est-à-dire que la richesse réelle puisse exister du fait de l’existence de la richesse imaginaire. Vous comprenez donc qu’il est impossible que l’imaginaire puisse devenir du réel ; Que la poudre de Perlin Pinpin BCE va devenir biens ou services, par ce coup de baguette magique. En réalité il n’y a que le temps d’activité qui permet à la fois la --richesse réelle— et la –richesse imaginaire— puis le partage de cet imaginaire pour des -- temps d’activité— et temps d’inactivité-- permet qu’actif et inactif consomment ces biens ou ces services.
Ce partage entre –temps d’activités— et -- temps d’inactivités-- c’est ce que nous faisons, sans le savoir appelant cela --le financement des droits acquis— imaginés par des idéologies, alors que la réalité, la vrai, consiste à ce que les actifs réservent aux inactifs une partie de leurs productions. Cela n’est point des droits acquis mais la solidarité des actifs envers les inactifs faisant de notre vie sociétale une --société de solidarité-- et non une --société des droits acquis-- et de --l’Etat providence-- que vous croyez, à tord, être dans vos savoirs idéologiques. Et cela n’est point générosité des actifs envers les inactifs mais une vrai solidarité puisque chacun alterne ces –temps d’activités— et ces --temps d’inactivités—
Vous avez fait de notre vie sociétale un énorme imbroglio, alors qu’elle est d’une simplicité qu’un collégien peut comprendre si après cette simple introduction, il manipule les déplacements des biens et services (Richesse réelle) et en parallèle le déplacement des valeurs de ces biens et services (richesse imaginaire) en cogitant à la méthode éducative des pays nordiques, comme je vous le propose à vous, sauf à ne pas avoir ce niveau collège.
Unci TOÏ-YEN
Si jamais l'Euro explose, ça sera en plus avec une BC française plombée par ses rachats d'obligations qui n'auront eu de plus aucun effet sur l'économie, à part gonfler des bulles. Plus abrutis que nos dirigeants c'est pas possible.
RépondreSupprimerAttention, la BCE rachète sur la marché secondaire, c'est à dire qu'elle rachète en fait les créances pourries de nos banques pour les mettre à son bilan. En clair, ça revient à nettoyer le bilan de nos banque aux frais du contribuable et de la BCE. Les banques qui ont prêté aux Etats notamment la Grèce ont pris un risque qui a été rémunéré par un taux d’intérêt plus qu’élevé (bien plus que 10% en Grèce au Portugal ou en Irlande par exemple... c'est de l'usure à ses niveaux). Elles ont joué gros, gagné beaucoup et doivent perdre gros si les Etats se retrouvent dans l’impossibilité de rembourser.
RépondreSupprimerNos banques ont pris des risques inconsidérés en se payant sur la bête tels des charognards et ne vont rien perdre pour continuer à s'en mettre plein les poches…et nous, le bas peuple, les sans dents, on continu à manger de l’austérité budgétaire plein la gueule et à voir notre vie devenir de plus en plus difficile. C’est vraiment dégueulasse,
red223 janvier 2015 18:10
RépondreSupprimerIl s'agit pour la BC française de racheter des obligs françaises, pas celles grecques qui seraient dans ce cadre rachetées par la seule BC grecque.
En tous cas, ça ne fait que distribuer un bazooka à chaque pays pour éviter l'envolée des taux, mais ne résout pas un seul instant le problème de la croissance, puisque la relance budgétaire est interdite.
"puisque la relance budgétaire est interdite". En effet, la politique budgétaire seule serait efficace. Et elle suppose une certaine protection du marché intérieur, donc la sortie de l'euro, et la réglementation de la finance qui déstabilise l'économie productive. Pour le moment on en est loin. Le contexte un peu plus favorable (desserrement de la contrainte budgétaire, baisse des prix du pétrole...) nous permettra peut-être 1% de croissance en 2015, mais c’est encore très loin d'une véritable reprise.
Supprimer@LP,
RépondreSupprimerPourriez-vous expliquer les mécanismes macro-économiques par lesquels ont aboutira à la chute, notre sortie, de l'euro. Merci.
@ Cher anonyme
RépondreSupprimerEn poussant l’euro et les taux à la baisse, il y aura un léger impact positif sur la croissance. Mais après, cela ne boulversera pas fondamentalement la situation.
@ J Halpern
Bien d’accord
@ Saul
Merci pour les précisions
@ Red2
Pas faux
@ Anonyme 19:35
Je crois que cela sera plus politique qu’économique, le moment où les peuples, lassés par les politiques faites dans le cadre européen, rencontreront un parti qui demandera ce démontage.
Cher Laurent Pinsolle,
RépondreSupprimerNous sortirons de l'euro. A nouveau nous nous saisirons de notre liberté. Franc, comme libre. J'entendais simplement vous laisser l'occasion d'annoncer, à tous les grands prêtres du libéralisme total, ces règles naturelles selon lesquelles leurs chimères idéologiques sont d'ores et déjà révélées à leur réalité de papier.
Cordialement.