On sait
peut-être depuis cette nuit si la
nouvelle réunion de l’Eurogroupe, débutée hier après-midi, a abouti à un
accord sur la situation de la Grèce. Mais le
bras de fer entre capitales européennes a été tellement tendu qu’il semble aujourd’hui
qu’il n’y aura pas de compromis.
Coup de
poker de Berlin ?
Comme
le dit Romaric Godin, les négociations semblent aller dans le sens de
Berlin. Lundi, le gouvernement grec a accepté des points qui semblent contradictoires
avec son programme même
si Sapir souligne que cela est plus compliqué. Sous
conditions, Athènes a accepté de reconnaître les engagements passés et in
fine les contrôles de la troïka et renoncer « à
toute action unilatérale qui pourrait remettre en cause les objectifs
budgétaires, la reprise économique et la stabilité financière ».
Tout ceci semble contradictoire avec les premières mesures prises juste après
les élections (hausse
du SMIC, fin des privatisations et embauche de fonctionnaires). Alexis
Tsipras a-t-il capitulé devant Berlin ?
Sur
la même longueur d’onde que Jacques Sapir, Romaric Godin, qui couvre les
négociations pour la Tribune, émet
l’hypothèse que « les
Grecs aient cédé pour mieux montré l’intransigeance allemande et pouvoir
refuser toute responsabilité en cas d’aggravation de la crise ».
D’ailleurs, comme
on le pressent depuis quelques temps, c’est Berlin qui semble aux commandes
aujourd’hui. Le même journaliste soutient que l’Allemagne est sans doute dans
une logique politique, déterminée à faire un exemple pour « vider
le programme politique de Syriza ». Ainsi, les pays membres
n’auraient d’autres choix que d’accepter les conditions allemandes, ou partir,
sans possibilité de compromis.
Trois
issues pour une crise
L’autre
option serait un blocage complet, la Grèce refusant d’aller plus loin alors que
l’Allemagne jugerait les concessions de lundi toujours insuffisantes, poussant
Athènes, à défaut d’accepter son diktat, de voler de ses propres ailes en
dehors de la zone euro, avec le concours financier de qui le souhaite,
Russie ou Chine. Après tout, Berlin pourrait juger qu’il n’est pas acceptable
de participer à la zone euro si les pays membres ne suivent pas ses règles.
Alexis Tsipras serait contraint de quitter la zone euro, contre sa volonté
déclarée. Mais après le départ de la Grèce, il
y a fort à parier que la spéculation se déchainerait contre les autres pays en
difficulté de la zone, dans un prélude possible à son démontage.
Les
conséquences ultimes d’une absence d’accord font que, si Syriza refuse d’aller
plus loin, il n’est pas impossible, sous la pression des autres pays de la
zone, que l’Allemagne cède finalement aux dernières conditions grecques. Après
tout, Athènes a fait des efforts et Berlin pourrait
préférer ne pas être vu comme le responsable de l’explosion de la monnaie
unique. Angela Merkel pourrait alors jouer au gentil policier, avec son
ministre des finances comme le méchant, pour arracher encore quelques
concessions et obtenir un accord politiquement vendable dans son pays, qui ne
donne donc pas l’impression qu’elle cèderait trop aux cigales du Sud financées
par les fourmis travailleuses du Nord.
Quelle que
soit l’issue de cette nouvelle crise, elle
démontre de facto que la zone euro est une construction instable, outre le fait
d’être volontiers antisocial et antidémocratique. Un accord ne semblerait
être qu’une étape de plus avant le démontage de cette construction si
dysfonctionnelle qui attise les tensions.
Je suis un peu surpris par votre billet d’aujourd’hui car vous semblez ignorer que la réunion d’hier s’est terminée par un accord pour prolonger de 4 mois l’aide financière à la Grèce.
RépondreSupprimerLes problèmes ne sont pas réglés mais reportés à plus tard. Tsipras a perdu en crédibilité car il a trop cédé et le temps ne joue pas en sa faveur. Je suis donc plutôt pessimiste sur les chances de réussite de ce nouveau gouvernement mais pas surpris car son discours est trop pro-européen, or il n’y a aucune solution satisfaisante pour la Grèce si elle reste dans la zone euro.
Apparemment, la Grèce n'a obtenu ni moratoire, ni restructuration, ni financement européen, mais tout juste une perfusion financière sous conditions pour 4 mois. Nous verrons quelle marge de manœuvre cela lui laisse - vraisemblablement peu de choses.
RépondreSupprimerCompromis pourri donc, ce qui n'est pas une surprise même si c'est décevant. Cela démontre l'inanité du discours de la gauche "radicale" qui prétend changer de politique sans sortir des traités. Il reste malheureusement que les européistes pourront claironner quelques temps que leur politique est la "seule possible" en s’appuyant sur la résipiscence de Tsipras.
" Il reste malheureusement que les européistes pourront claironner quelques temps que leur politique est la "seule possible" en s’appuyant sur la résipiscence de Tsipras."
SupprimerC'est la seule possible dans le cadre de la zone euro.
"C'est la seule possible dans le cadre de la zone euro."
SupprimerExactement, vouloir concilier l'euro avec une politique progressiste, c'est comme vouloir éteindre un incendie avec un lance-flamme.
La gauche anti-austérité en Grèce est d’abord pro-euro, c’est sa priorité n° 1, avant d’être anti-austérité, ça vient en priorité n° 2. Et la priorité n° 2 ne saurait remettre en cause la priorité n° 1 pour Syrisa. On devrait donc assister dans les semaines et les mois qui viennent à une capitulation déguisée, autant que possible, du gouvernement grec sur l’essentiel de son programme. Quand vous demander de l’argent la troïka, il faudra faire ce qu’elle vous dira de faire. Les marges de manœuvre seront très réduites car il est impossible pour la Grèce de retourner se financer sur les marchés financiers sans qu’il y ait eu d’abord une restructuration importante de sa dette qui ne lui sera pas accordée car les créanciers sont maintenant, majoritairement, les autres pays de la zone euro.
RépondreSupprimerSaul
Cet accord pourri accepté par la Grèce, ne pourrait-il pas être un moyen pour le gouvernement Grec de gagner du temps, afin de trouver un financement en Russie, aux USA ou en Chine, ou carrément de sortir de la zone Euro, de façon ordonnée ?
RépondreSupprimerEB.
Peut-être, mais c'est improbable. Syrisa récuse ouvertement cette perspective ; sous la pression des oligarchies et sans avoir préparé son peuple à une autre stratégie, ils suivront la pente savonneuse des capitulations.
Supprimer@ J. Halpern
SupprimerMerci. Continuons à espèrer quand même que le gouvernement ne se laissera dériver vers ces tristes perspectives.
EB.
La Grece a tenté de secouer le cocotier avec ses faibles moyens de pression. Ce pays produit trop peu pour retrouver sa monnaie sans connaitre une période difficile.
RépondreSupprimerNous français, on devrait avoir honte, surtout la gauche française.
On a largement plus de poids en Europe pour faire entendre la voix de ceux qui ne veulent pas de cette politique.
Le pays est autosuffisant sur la plupart des domaines. l'Allemagne ne ne nous fournit pas notre pétrole que je sache, on a pas à les obéir, traité ou pas.
Avec seulement la moitié du courage politique de Tsipras l'Allemagne n'aurait pas le même ton face à un pays qui est réellement capable de sortir de l'Euro, sans trop de bobos.
Un contrat ne doit pas engager ceux qui ne l'ont pas signé. C'est encore cette confusion absurde entre une Nation et un particulier. Les regles du second étant censé s'appliquer au premier.
Les traités internationaux devrait être évolutifs selon la conjoncture économique ou politique. Le changement fait partie de la nature des choses il serait temps de l’intégrer dans nos petites têtes.
Chiffres Eurostat publiés le jeudi 22 janvier 2015 :
RépondreSupprimerDette publique de la Grèce : 315,509 milliards d’euros, soit 176 % du PIB.
En clair : la Grèce est en faillite.
Or que lisons-nous aujourd'hui ?
« L'autre élément important, c'est que la BCE, puisqu'un accord a été trouvé, va pouvoir réintroduire la dérogation qui permettait aux banques grecques de se refinancer normalement à son guichet en utilisant les dettes d'Etat comme collatéraux, autrement dit comme garantie. Ceci permettra, in fine, à l'Etat de financer une partie de ses besoins par l'émission de bons à court terme. »
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150220trib73620a4fa/accord-sur-la-grece-a-l-eurogroupe-sur-un-financement-de-quatre-mois.html
Dans les quatre mois qui viennent, voici ce qui va se passer :
1- La Grèce est incapable de rembourser quoi que ce soit.
2- La Grèce va quand même continuer à émettre des obligations d’État.
3- Les banques grecques vont quand même acheter ces obligations d’État.
4- Ensuite, les banques grecques vont refourguer ces obligations d’État à la BCE comme collatéraux.
5- La BCE va quand même accepter ces obligations pourries, et elle va quand même continuer à prêter des milliards d'euros aux banques grecques.
6- La Grèce va continuer à se surendetter. De toute façon, elle ne remboursera pas sa dette.
7- En Grèce, les européistes vont continuer à empiler des caisses de dynamite par-dessus les caisses de dynamite déjà existantes.
Encore quatre mois à empiler des caisses de dynamite supplémentaires.
Encore quatre mois de fuite en avant.
@ BA
SupprimerDeux enjeux apparaissent comme primordiaux : le retour à la compétitivité de la Grèce, qui suppose de sortir de l'euro, et la purge de la dette, que ce soit par la monétisation complète, la croissance, l'inflation ou le défaut. Là encore cela implique des politique incompatibles avec celles de l'UE.
Pour le moment, et pas seulement en Grèce, l'UE contraint les politiques budgétaires et interdit de réguler la concurrence : pas de croissance envisageable, ni d'inflation qui supposerait que la monnaie circule dans l'économie productive. Le Quantitative Easing sert à entretenir le surendettement sans provoquer de faillites en chaîne, mais cet endettement s'engloutit dans l'effet boule de neige des dettes existantes (qui exigent toujours plus de refinancement) et la spéculation immobilière ou financière. Les problèmes sont toujours reportés et amplifiés, jamais résolus.
Le niveau de la dette augmente, mais je suppose que cela convient tout à fait aux financiers et à leurs amis, politiciens libéraux. Tant que les débiteurs peuvent payer les intérêts, les financiers gagnent de l'argent. Il suffit en fin de compte de toujours surfer sur la vague en préservant les (dés)équilibres à coup de carottes et de bâtons, ce que fait l'UE en ce moment.
SupprimerDemOs
Décevant ce gouvernement grec Syriza dit "de gauche radicale" ! Dans 4 mois il aura d'autres occasions de s'amender, se modérer pour être un bon européen comme les autres. A moins que l'Allemagne se fige dans une position intransigeante. Alors nous n'aurions pas le choix, si nous voulons casser le système dès 2017, de voter pour MLP.
RépondreSupprimerIl faut là, comme ailleurs - voir ce qu'écrit régulièrement Laurent sur les "paradis" fiscaux - en finir avec ses abus de langage. Tsipras essaie tout au plus de desserrer l'étau de l'UE ; Syriza est autant à gauche et aussi radical qu'Hollande.
SupprimerCe qui ubuesque dans cette affaire, c'est que l'UE a encore plus les "pétoches" de voir la Grèce sortir de l'euro que le pouvoir grec lui-même. La preuve en est que Dijsselbloem a dit qu'il s'agissait là d'une nouvelle très positive, si je me souviens de l'expression employée.
DemOs
Le plafond du FN monte, ce parti gagne dans le milieu syndical, ce qui contredit la thèse du plafond :
RépondreSupprimerhttp://www.eric-verhaeghe.fr/syndicalisme-et-populisme-le-cas-front-national/?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Le façade du FN actuel c'est le discours du PC du temps de sa grandeur avec Georges Marchais, mais son ADN est celui du patronat et de la bourgeoisie. En cas de prise du pouvoir, il se couchera devant les lobbies de l'argent. Pépé Le Pen et sa fifille Marine ont largement profité de l'héritage d'un patron :
RépondreSupprimerPour tromper le fisc et réduire le montant de l'ISF, il est le locataire du manoir et ne paie que 750 euros par mois ! Ce détournement lui a valu plusieurs redressements fiscaux. En 1992, la SCI a dû reverser 847 636 francs aux impôts pour les seules années de 1989 à 1991. En décembre 2005, le Conseil d'Etat estime que Le Pen est coupable non seulement de détournement du système fiscal mais aussi de mauvaise foi, lui qui a une ardoise fiscale estimée en fin d'année 2004 à 750 000 euros. En juin 2006, le médiateur de Bercy décide d'effacer l'ardoise de Le Pen.
http://www.politique.net/2007122602-enquete-sur-la-fortune-de-le-pen.htm
@ Moi
RépondreSupprimerBillet rédigé avant l’accord. Assez d’accord avec votre jugement. Analyse demain matin.
@ J Halpern & Saul
Bien (tristement) d’accord
@ EB
Je n’en ai pas trop l’impression
@ TeoNeo
La Grèce avait plein d’atouts dans sa manche : la voie Argentine, ou solliciter l’aide d’autres pays, comme la Russie, mais pour Tsipras, il semble qu’il n’y avait pas de plan B au plein maintien dans la zone euro
@ Démos
Pas faux
@Laurent Pinsolle,
RépondreSupprimerpour le coup, je déteste avoir raison!
Honnêtement, un clash grec m'aurait étonné, à partir du moment où l'objectif est de rester dans l'eurozone.
Ayant vécu en Belgique, où règne la culture du compromis (que j'exècre profondément: je préfère que toutes les contradictions soient mises sur la place publique...), le résultat ne m'étonne guère: on a habillé la capitulation en rase campagne de la Grèce, mais l'essentiel est que l'euro tient encore, et que l'austérité s'appliquera.
Reste que rien n'est joué ni réglé: au lieu de se produire mardi prochain, la cessation de paiement de la Grèce aura lieu dans 4 mois. D'ici là, un autre pays posera probablement d'autres problèmes, sans compter que le plat principal arrivera d'ici la fin de l'année: l'Espagne et Podemos...
CVT
Beaucoup ici font une analyse erronée. Le gouvernement grec est depuis peu installé, il veut du temps pour établir sa stratégie, c'est ce que demande Varoufakis depuis le début et c'est ce qu'il a obtenu.
RépondreSupprimerL'Allemagne a voulu presser et prendre de vitesse le gouvernement grec, elle a échoué puisque les décisions sont reportées de plusieurs mois. C'est une première défaite de Merkel et Schäuble.
Votre souverainisme vous aveugle, Varoufakis ne veut pas sortir de l'Euro, sauf si il en est obligé, il veut en changer le fonctionnement.
Vous faites des analyses précipitées et superficielles.
@anonyme,
Supprimerquelle agressivité, bon sang! Et quelle morgue, surtout!
Je n'aime pas votre ton, ni votre prétention sans argument valable.
Car pour l'heure (mais ça pourrait changer d'ici 4 mois...), Syriza vient de subir une défaite en rase campagne car ils se sont liés les mains dès le départ en affirmant rester dans l'euro, un point c'est tout!
Le reste n'est qu'oripeau et sauvetage des apparences car l'Allemagne a eu l'essentiel: une non-répudiation de la dette grecque.
Et pour votre gouverne, le terme "souverainisme" est passablement insultant, car oser comment parler de démocratie sans souveraineté?
CVT
En complément, les Nobels d'économie comme Krugman ou Stiglitz ne dénoncent pas l'Euro mais la façon dont il est géré, contrairement à ce que ne cesse de prétendre fallacieusement Herblay.
RépondreSupprimer"Krugman ou Stiglitz ne dénoncent pas l'Euro mais la façon dont il est géré" C'est inexact, ils considèrent que l'euro est une erreur et qu'il demeure dysfonctionnel. Mais ils craignent que le démantèlement de l'euro ouvre une crise politique dangereuse en Europe, voilà pourquoi ils voudraient s'en accommoder. C'est bien entendu une faute de leur part, sans doute par méconnaissance des logiques politiques qui interdisent tout fédéralisme et toute politique de transferts massifs en Europe.
SupprimerQuant aux Grecs, ils ont pris des engagements, certes flous, et accepté que l'"aide" européenne ne soit versée que sous conditions. Cela veut dire qu'ils renoncent à toute réforme d'envergure dans les quatre prochains mois, à l'issue desquels ils retrouveront le même dilemme dans des conditions sans doute pires.
"ils considèrent que l'euro est une erreur et qu'il demeure dysfonctionnel"
RépondreSupprimerNon, ils dénoncent la gestion non-keynésienne de l'Euro, pas le principe d'une monnaie unique, mais celui d'une monnaie unique ordo-libérale.
Vous jouez sur les mots...
SupprimerPontifier sur ce qu'aurait du être l'euro (gestion keynésienne) ne contredit pas que Krugman ou Stiglitz dénoncent l'euro qui existe !
Et déclarent que l'euro est une erreur ; celui qui existe. Pas celui qu'on aurait pu faire, si (celui qu'on aurait du faire ?).
Krugman comme Stiglitz connaissent le fameux "Triangle des incompatibilités" qui montre qu'un pays ne peut à la fois permettre la liberté des mouvement de capitaux, la stabilité du taux de change et la libre détermination de sa politique économique. C'est la raison pour laquelle la plupart des économistes extra-européens, libéraux comme keynésiens, étaient hostile à l'euro qui, mécaniquement, aliène la politique économique.
SupprimerKrugman en particulier a clairement exprimé que même avec une gestion keynésienne, l'euro reste un problème.
Pazr exemple : "L’allègement de la dette et un relâchement concernant l’austérité permettrait de réduire les souffrances économiques mais il est peu probable que cela soit suffisant pour amener une relance solide. D’un autre côté, il est difficile de savoir ce qu’un gouvernement grec peut faire de plus, à moins qu’il ne soit prêt à abandonner l’euro, et les grecs ne sont pas prêts à ça. "
http://www.rtbf.be/info/chroniques/detail_en-finir-avec-le-cauchemar-grec-paul-krugman?id=8856978&chroniqueurId=5032403
Abd_Salam22 février 2015 03:40
RépondreSupprimerC'est vous qui pontifiez, leur position est celle du gouvernement grec, changer la gestion de l'Euro, pas supprimer l'Euro. Les souverainistes qui cherchent à récupérer dans leur petite besace des Nobels ou Syriza sont pathétiques et déforment les propos tenus.
Syrisa s'oppose aux effets sans vouloir traiter les causes ; c'est pourquoi ils vont à l'échec à moins qu'un clash allemand les sauve en les excluant de l'euro. Quant à Krugman - Stiglitz, qui ne sont d'ailleurs pas ma Bible, ils considèrent l'euro comme un moindre mal dans l'immédiat mais certainement pas comme un facteur favorable.
Supprimer@Anonyme,
Supprimerrappelez-vous il y a 20 ans, lors de la conception de l'euro (ECU à l'époque): les économistes nord-américains, à l'unanimité, des keynésiens aux friedmanniens, avaient dénoncé le caractère aberrant de cette monnaie faite pour l'Allemagne, et non pour le reste des pays membre.
Car selon eux, l'UE n'était pas une zone monétaire optimale. Il s'est avéré à l'usage qu'ils avaient raison!
Vous pourriez au moins leur reconnaître cela, au lieu d'être aveuglé par votre européïsme béat...
CVT
@ CVT
RépondreSupprimerCe n’était pas l’option la plus probable.
@ Anonymes
J’espère que vous avez raison (sur le comportement de Syriza)
Sur Krugman et Stiglitz, je vous renvoie à leurs écrits : il suffit de taper leur nom et euro dans le moteur de recherche pour trouver ce qu’ils en pensent. Ils me semblent même qu’ils y étaient opposés à la base
@ J Halpern
Merci
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