La
zone euro semble aujourd’hui s’enfoncer dans la déflation, ce qui pourrait
l’empêcher de sortir de la crise dans laquelle elle est engluée depuis 2008.
Cependant, la
BCE vient de publier des prévisions relativement optimistes pour les années à
venir, avec 2% de croissance en 2016 et 2017. Faut-il la croire ?
Vents
contraires de la conjoncture
Bien sûr, la
baisse de la monnaie unique et du prix des matières premières devrait apporter
un peu d’air à des économies européennes fatiguées par sept années de crise
ininterrompue. Les études démontrent que ces évolutions ont un fort impact
sur le niveau de la croissance en Europe. En outre, l’austérité est moins sévère
que ces dernières années, du
fait de l’échec des tours de vis menés en 2011 et en 2012 et du fait que
bien des pays ont déjà atteint les 3% de PIB de déficit. Et avec des taux
d’intérêt au plus bas, cela fait quatre forts courants favorables pour la
conjoncture, qui laissent croire que, dans des conditions plus favorables, il
n’y aurait pas de raison que la croissance n’accélère pas un peu, à
condition bien sûr qu’ils ne changent pas dans les prochains mois, ce qui
semble possible.
Néanmoins,
il ne faut pas oublier que ce ne sont que des facteurs conjoncturels qui
doivent uniquement permettre de compenser des facteurs structurels négatifs.
D’abord, l’ouverture
irréfléchie et inconsidérée de nos marchés a provoqué une véritable saignée
industrielle, amenée à se poursuivre sans frontière étant donnés les écarts de
niveau des salaires entre nos pays et certains pays émergents. Ensuite, le
capitalisme actionnarial le plus rapace fait de plus en plus sa loi. Les
premiers signes flagrants de spéculation
malsaine apparaissent et les
maigres fruits de la croissance ne profitent qu’à une toute petite minorité
quand ils ne se déversent pas dans les profits des multinationales. En
Europe, les
banques centrales défendent plus la finance que les citoyens. Bref, tous
les déséquilibres perdurent.
2015 :
rebond de la croissance ?
Si les
conditions restent stables, on pourrait même s’aventurer à prévoir 1 à 1,5% de
croissance cette année et que le cap des 1,5% soit atteint en 2016. Il faut
dire que toutes ces conditions, si elles se maintenaient, pourraient apporter
un bol d’air frais aux entreprises, qui pourraient penser à autre chose qu’aux réductions
de coût et aux restructurations. Bien sûr, cela n’enlève rien aux problèmes structurels,
tous ces facteurs n’étant que conjoncturels. Pire, cette
petite reprise ne sera que très limitée, inégale et temporaire, ce qu’il faudra
bien sûr décrypter. Mais veillons à ne pas la nier si elle se concrétise
dans les prochains mois pour pouvoir mieux faire le procès de ses
déséquilibres. En outre, même si on reste loin de ce qui est nécessaire, cela
pourrait tout de même nous épargner quelques chômeurs.
Voilà
pourquoi, si les conditions restent telles qu’elles (ce qui semble le scénario
le plus probable), je crois que l’on devrait avoir un peu plus de croissance.
Bien sûr, cela
sera insuffisant, inégal et temporaire. Et rien ne sera réglé,
structurellement. Mais cela ne doit pas nous empêcher de le reconnaître.
D'accord globalement.
RépondreSupprimerMais ce sera une croissance sans baisse du chômage, tout juste une stabilisation (sauf, bien sur, manipulation des chiffres)
N'oublions pas que dans l'esprit des "élites" qui nous gouvernent toute période de reprise doit être mise à profit pour accélérer les réformes structurelles qu'elles veulent nous imposer, et dont elles reconnaissent l'effet contracyclique (c'est un euphémisme)
RépondreSupprimerAutrement dit toute reprise doit être rapidement étouffée dans l'oeuf dès qu'elle apparaît. Par exemple en augmentant encore la durée de cotisation, ou en reculant l'âge d'ouverture du droit, ou celui d'annulation de la décote.
On se prendrait à souhaiter qu'il n'y ait pas de reprise.
Ivan
Alors une croissance de 1 à 1,5% du fameux PIB qui ne veut pas dire grand chose
RépondreSupprimerUn déficit de 4% du même PIB financé par de la dette rachetée à 80% par la Banque de France, donc les contribuables français, et 20% par la BCE donc encore les con...tribuables (dont encore les français pour une bonne part)
Voilà qui devrait faire une jolie somme rondelette au final qui va à n'en pas douter accélérer la reprise économique française des futures générations...
Et les taux qui baissent encore... merveilleux pour la confiance ça !
" dette rachetée à 80% par la Banque de France"
SupprimerC'est l'une des plus amusante initiative de l'annee, qui enterine la fin de l'euro, car re-nationaliser la dette c'est par definition deconstruire la monnaie unique
Totalement passe sous silence
absolument
SupprimerProbablement un peu de croissance grace a la baisse de l'euro de 40% ( ou est la catastrophe annoncee par l'UMPS il y a peine 6 mois en cas de devaluation ?).Mais 60% de nos echanges sont encore en zone Euro
RépondreSupprimerMais
1/ l'euro ne va pas rester faible ( sauf si il y a risque de disparition ( souhaitable)) car la zone euro a une balance commerciale tres excedentaire
2/ La balance commerciale allemande va exploser comparativement a celui de la France, l'euro etant beaucoup plus faible que ne le serait un DM ce qui va necessiter encore plus d'ajustements (France en retard) au sein de la zone Euro ( lire austerite/chomage des jeunes ).
La France a 20% de differentiel d'inflation et de productivite avec l'Allemagne depuis 2000, ce differentiel doit etre compense par plus d'austerite, de baisses importantes de salaire (20-30%) et de flexibilite ( chomage des jeunes).Cela ne se fera en France pas car les politiques UMPS n'ont pas le courage d'avouer au bon peuple l'horreur economique necessaire pour sauver l'euro.
Death is Near
Cela va etre un beau bordel grace aux cons qui s'accrochent a cette monnaie innique au lieu de simplement tirer les consequences de l'echec et de conserver l'europe entre bons amis (Euro ramene la mefiance entre les peuples)
C'est presque une mauvaise nouvelle. Les austeritaires se saisissent du moindre chiffre positif pour crier victoire et rester au pouvoir avec une paupérisation qui continue à avancer puisque aucune vraie mesure en direction des peuples n'a été prise.
RépondreSupprimerIl faudrait peut être 3 % de croissance au minimum pour que l'ensemble de la population en profite et que l’ascenseur social se remette en marche.
Austéritaires ? je ne vois pas bien ce que vous voulez dire par là ?
Supprimeren quoi nos gouvernants sont-il austéritaires ?
que ce soient Hollande ou Sarkozy,ils ont appliqué tout sauf une politique d'austérité !
la politique qu'ils ont appliquée est simplement celle de la fuite en avant, de la facilité dans la dette et en aucun cas celle de l'austérité, ni de la relance un tant soit peu pensée par une politique économique digne de ce nom
et on se félicite d'une croissance bidon de 1 à 1,5% financée à crédit...
C'est vrai que le SMIC a été multiplié par 3 en début d'année, et que le gouvernement Hollande prévoit de l'augmenter X 5 !
SupprimerSans parler de l'augementation du RSA ; rendez-vous compte 10 000 euros par mois pour les "fainéants" !
Les hopitaux publics ont été transformés en palace avec du marbre du sol au plafond !
Que de dépenses ! que de fuites en avant, sans compter !
@Abd_Salam
Supprimerdépenses publiques en France en part de PIB = 57%
Voilà pourquoi nous ne sommes pas en 'zone d'austérité'
maintenant comment est répartie cette part entre tous est une autre histoire
57% qui sont pour la plus part du à un périmètre plus large de l'action publique dans notre pays (cf les articles de l'auteur de ce blog sur le sujet) et non à des dépenses plus importantes... Il faudrait arrêter de gober toute la propagande de nos media néolibéraux!
SupprimerSur l’austérité un bon article de Jacques Sapir
http://russeurope.hypotheses.org/2871
Oui nos gouvernements mènent une politique austeritaire. Après si vous voulez de la super austérité à la Laval 1935... non nous n'en sommes pas là et heureusement!
Bonjour,
SupprimerMa remarque initiale concernait initialement la croissance espérée de 1 à ,5% financée par de la dette à hauteur de 4 à 4,5% du PIB
Concernant l'austérité, aucune mesure d'austérité n'a été prise en France - les retraites sont maintenues, les chomeurs payés, la sécu renflouée
Je ne juge pas si les 57% sont bien employés ou non, si on devrait les augmenter (en ponctionnant quoi) pour financer telle ou telle chose ou au contraire les réduire - juste il n'y a pas d'austérité aujourd'hui en France
Par contre, il y a certainement une mauvaise répartition de la richesse produite, çà c'est certain
Il est de notoriété publique que l'age de depart à la retraite est repoussé peu a peu depuis 20 ans, que les médicaments sont de moins en moins remboursés, que dans les petites villes et villages les hopitaux, écoles, postes, tribunaux, casernes etc disparaissent, nos autoroutes, nos aéroports rentables sont vendus....
SupprimerAlors je vous concède que c'est un mouvement lent et peu spectaculaire mais il est bien là.
Il y'a fort a parier que rapporté à l’évolution demographique ( ce que certains se gardent bien de prendre en compte) la dépense publique par habitant baisse depuis au moins quelques années.
@ Laurent Halbray
RépondreSupprimer@ A.J Holbecq
On ne peut qu’être d’accord sur la conclusion que les effets sur les chômages seront minimes ou inexistant bien qu’aujourd’hui nous profitons de facteurs conjoncturels positifs suivants.
La baisse de la parité de l’Euro
La baisse des prix des matières premières
L’abandon de la politique d’austérité (faux : nous n’avons pas eu une telle politique)
Les taux d’intérêt les plus bas.
Et cela en l’absence de réformes structurelles.
Reste à savoir quelles ?
D’après vous deux : aujourd’hui nous subissons des facteurs structurels négatifs.
L’ouverture irréfléchie et inconsidérée de nos marchés.
Les écarts de niveau des salaires entre nations
Une spéculation malsaine
Des banques centrales plus favorables aux banques qu’aux citoyens.
Votre catalogue me parait manquer d’objectivité.
Dans la réalité nous souffrons uniquement d’un facteur structurel négatif :
Nos prix qui ne sont pas compétitifs.
Si nous prenons soin de réfléchir sur la composition de nos prix : on peut se demander si :
--la fermeture des frontières va changer notre méthode de fixer les prix ?
--L’écart de niveau de salaire est du à nos salaires ou à ceux des autres ?
--La spéculation malsaine à une incidence sur la fixation de nos prix, quand, comment ?
--L’intervention de la BCE infléchit la composition de nos prix nationaux ?
Cette seule interrogation nous élimine déjà deux des facteurs négatifs.
Pour pouvoir passer à une analyse objectives, des deux autres facteurs négatifs, il ne faut pas faire confusion, comme le font Herblay et Holbecq, entre ‘’monnaie’’ et ‘’monétisation’’.
La monnaie n’est qu’une matérialisation de la monétisation. Sans monétisation la monnaie ne peut pas circuler. L’économie réelle c’est avant tout des monétisations/démonétisation qui se produisent à chaque changement de main d’un bien ou d’un service. Sans cette transaction de biens ou de services la monnaie est passive et inutile.
Pour pouvoir passer à une analyse objectives, des deux autres facteurs négatifs, il ne faut pas faire confusion, comme le font Herblay et Holbecq, entre « Economie Patrimoniale » (circulation des actifs non monétaire) et « Economie Réelle » (circulation des biens et des services).
Dans « l’Economie Patrimoniale » le besoin de ‘’monnaie’’ n’est que furtif (acheteurs vers vendeurs) c’est un passage de monnaie qui vient des monétisations (composantes des prix des biens et des services) dans « l’économie Réelle » et, de ce fait, « l’économie Patrimoniale » n’a pas d’influence sur « l’économie Réelle ».
En absence de ces confusions, le prix de nos productions c’est la somme de trois monétisations :
Monétisation des ‘’temps d’activités’’ ‘’d’efforts et compétences’’ des producteurs.
Monétisation des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens
Monétisation des dépenses pour usages mutuels et collectifs, des biens et services.
Ces trois monétisations sont nécessaires pour matérialiser notre niveau social national, y compris pour les productions importés et elles servent de prix pour nos consommations.
Pour les prix de productions à l’exportation : il est contre productifs d’y inclure les deux dernières et de plus il y a suppression des facteurs poussant à l’optimisation fiscale.
Nous avons là la réforme structurelle à faire pour avoir des prix compétitif.
Quant à l’écart de salaire il peut être réduit (baisse nationale), sans changer les pouvoirs d’achats, ou considérer comme une solidarité envers les pays émergeant comme nous pratiquons, chez nous, une solidarité entre famille aisées (prélèvements) et familles en difficultés (redistribution).
Unci TOÏ-YEN
Tout d’abord, il faut rappeler que les prévisionnistes annoncent la reprise chaque année depuis le début de la crise. Il ont chaque fois été démentis. Soyons prudents, par conséquent. La situation est atypique : nous ne sommes plus dans le cas classique d’une reprise qui survient forcément après une récession. Nous sommes plus vraisemblablement dans la situation qu’a connue le Japon, celle d’une stagnation persistante sur le long terme.
RépondreSupprimerConcernant 2015, Natixis dans sa dernière prévision, donne le chiffre de +0.7 %, ce qui est un peu moins que le consensus. Voir : http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=83032
Il faut ensuite se demander si les facteurs favorables (baisse du pétrole, baisse de l’euro) vont durer ou pas. Et il faut être attentifs à l’investissement. Car s’il ne repart pas, la croissance potentielle restera faible, et à un moment donné, lorsque notre économie aura atteint ses capacités de production maximales, la croissance retombera au niveau de la croissance potentielle. Selon Patrick Artus, la croissance potentielle de la France serait de 0.8 ou 0.9%.
@Ivan
RépondreSupprimerPour vous nos élites profite de l’embellissement conjoncturel pour faire des reformes structurelles qui réduirait cet effet positif.
Pour vous augmenter la durée de cotisation donc : reculer l’âge d’ouverture aux droits, est un effet négatif.
Ce ne sont que des affirmations qui sectorisent les actes et les effets.
C’est, en quelque sorte, des affirmations non confirmés par des exemples concrets.
Ne faut-il pas considérer l’intérêt général ?
Ne faut-il pas se demander si en raccourcissant nos ‘’temps d’activité’’ et augmentant nos ‘’temps d’inactivité’’ où nous continuons à consommer, toutes la population nationale, sauf à considérer les pays émergeant comme esclaves, vas pouvoir consommer plus qu’avant ?
Quant aux réformes structurelles capables de supprimer le déficit, donc, de ne plus avoir recours à l’esclavagisme dans les pays émergeants, elles sont nécessaires pour avoir une croissance en POUVOIR de CONSOMMATION non uniquement quantitativement mais aussi qualitativement ce qui demande une croissance de ‘’temps d’activité’’ et une diminution de ‘’temps d’inactivité’’ si la productivité n’est pas améliorés, ce qui se peut, en supprimant des productions inutiles pour les remplacer par de plus utiles ou jouissives.
Notre minime croissance actuelle, en l’absence de réforme structurelle, est une croissance psychologique, comme a été notre crise de 2008 puisque elle n’était pas une crise des ‘’sup prime’’. C’est l’analyse prémonitoire faite par Maurice Allais.
En résumé pour Allais le boursicotage c’est des épargnants qui se plument et déplument entre eux. Ce que l’un gagne l’autre le perd. Mais quand il y a euphorie boursières ou déconfiture, cela joue sur le psychisme des gens qui passe de l’optimiste au pessimisme et, dans un cas, on est poussé vers l’avenir noir et c’est l’épargne et, dans l’autre, l’espoir et l’épargne ressort, c’est une accélération ou une décélération de la vitesse de la monnaie, des monétisations de productions, qui influent sur les consommations et le thermomètre de la croissance/décroissance ou du chômage.
Le facteur psychique en économie est indéniable.
Les facteurs psychologiques doivent être associés à la réforme structurelle de conception rationnelle des prix de nos productions, en donnant la perspective d’une logique
Qui pousse vers une vie sociétale plus d’humaniste
Unci TOÏ-YEN
@ Unci TOÏ-YEN
RépondreSupprimer"Ne faut-il pas se demander si en raccourcissant nos ‘’temps d’activité’’ et augmentant nos ‘’temps d’inactivité (...)’’
Cette idée n'a de sens qu'on période de plein emploi. En période de plein emploi, quand toute la population active est occupée et qu'il reste des postes à pourvoir, on peut vraiment allonger les temps d'activité en allongeant les durées de cotisation et récolter plus de croissance et de production de richesses.
Cette idée n'est plus qu'une vue de l'esprit en période de chômage de masse. Comme il n'y a pas de poste vacant, quand vous allongez la durée de cotisation vous n'obtenez plus aucune augmentation de la durée d'activité réelle : vous ne faites que remplacer des retraités par des chômeurs.
Ivan
En gros quand vous tournez le volant à droite ou à gauche, cela n'a pas le même effet selon que vous vous êtes en marche avant ou en marche arrière.
SupprimerEn période de plein emploi, vous allongez la durée de cotisation, vous obtenez un allongement réel de la durée d'activité moyenne de la population, donc une création de richesses supplémentaire. Si vous réduisez la durée de cotisation, vous obtenez une réduction réelle de la durée d'activité moyenne de la population, et donc de la création de richesses.
En période de chômage de masse, vous allongez la durée de cotisation, vous n'obtenez aucun allongement réel de la durée d'activité moyenne de la population, aucune création de richesses supplémentaire, seulement une modification vers le pire du partage entre les années de chômage et les années de retraite. Si vous réduisez la durée de cotisation, vous n'obtenez aucune réduction réelle de la durée d'activité moyenne de la population, ni donc de la création de richesses, seulement une modification vers le mieux du partage entre les années de chômage et les années de retraite.
Ivan
Les actifs boursiers et l'immobilier sont probablement surévalués, des surprises de ce côté pourraient venir perturber les gentilles prévisions d'éclaircies.
RépondreSupprimerPersonne ne sait ni prévenir les bulles, ni amortir les effets de leur éclatement, sans compter les cadavres cachés dans les placards des banques et banques centrales, comme en Autriche en ce moment.
@ Ivan 13h48
RépondreSupprimerVotre vue d’esprit est très restrictive elle se limite à la ‘’période de plein emploi’’ ou à la ‘’période de chômage’’ c’est-à-dire aux températures d’un thermomètre.
Dans la réalité les citoyens d’une nation, actifs, retraité, chômeurs ou autres ont des besoins à satisfaire. Tant que ces citoyens n’auront pas satisfait la totalité de leurs besoins matériels ou ludiques et qu’existe des chômeurs ou en cas de manque de qualification, des retraités disponibles, personnes n’a à dire qu’il n’existe pas des emplois à pourvoir.
L’emploi n’est pas fixé par l’offre mais par des dispositions de poste à produire les besoins non satisfaits où des productions de biens et de services pour ne pas être des esclavagistes envers les nations émergeantes (suppression du déficit de la balance commerciale).
S’il nous manque quelque chose c’est les conditions pour créer des postes de production de nos besoins en manque ou pour réduire le déficit de la balance commerciale.
Sujet qui attend vos propositions et de ceux qui attendent patiemment jusqu’a présent la providence.
Unci TOY-EN
@ Unci TOÏ-YEN
Supprimer"Tant que ces citoyens n’auront pas satisfait la totalité de leurs besoins matériels ou ludiques et qu’existe des chômeurs ou en cas de manque de qualification, des retraités disponibles, personnes n’a à dire qu’il n’existe pas des emplois à pourvoir"
Allez donc dire cela à Pôle Emploi !
Votre position ne tient pas, c'est comme si vous souteniez que tant qu'il reste des bêtes assoiffées et un pasteur disposé à tourner la manivelle le puits ne peut pas être à sec. Oui il reste des bêtes assoiffées, oui la main-d’œuvre nécessaire pour tirer l'eau est disponible et pourtant le puits est à sec. Oui il reste d'immenses besoins à satisfaire, oui la main-d’œuvre ne manque pas, et pourtant il n'y a pas de travail.
"S’il nous manque quelque chose c’est les conditions pour créer des postes de production de nos besoins en manque ou pour réduire le déficit de la balance commerciale.
Sujet qui attend vos propositions et de ceux qui attendent patiemment jusqu’a présent la providence."
Là vous êtes injuste avec moi. Je me tue à répéter qu'il faut abolir les normes d'urbanisme malthusiennes, et cela ne plait pas à tout le monde, d'ailleurs.
Ivan
@Unicitoyen "Sujet qui attend vos propositions"
SupprimerAttention de ne pas perdre du temps et de l'energie à réinventer la roue. Cette question est deja posée depuis fort longtemps.
En informatique les tentatives de reinventer la roue sont un écueil courant de se casser la tête sur tout un tas de choses qui ont deja étés réfléchis et solutionnés par des sommités de ce domaine. D'ou l'importance de se documenter et d'avoir une attitude humble vis a vis de la complexité de la question.
Ceci est valable pour d'autres domaines. Les propositions vous pouvez les trouver tout seul, les économistes, les partis politiques comme DLR ont les leurs.
@ Ivan 20h19
SupprimerVotre exemple n’est pas approprié. Vous considérez uniquement une pénurie de matière première naturelle, l’eau, mais il peut se créer des emplois pour capter la rosée, ou filtrer l’eau de mer pour donner à boire aux ânes et pour pouvoir travailler la terre, mettre sur le marché des légumes pour ceux ont produit l’eau des ânes et peuvent monétiser le travail de l’agriculteur avec la monétisation qu’il a reçu de l’agriculteur.
Ce principe n’est pas celui de pôle emploi mais celui d’entreprenant qui se font rencontrer des producteurs et des consommateurs qui s’entendent sur la chose et le prix que le consommateur soit dans la nation ou dans d’autres (exportation).
Bien entendu le domaine où créer ces rencontres entre producteurs et consommateurs est illimité tant que chacun n’a pas satisfait ses besoins.
D’ailleurs vous l’avez très bien compris. Il n’y a aucun désaccord entre nous. Ce sont bien les conditions de ces rencontres qu’il faut développer, comme votre exemple : la modification des règles d’urbanisme. Il y a comme cela bien d’autres règles qui sont des freins à ces rencontres en plus de nos monétisations aberrantes qui constituent le prix de nos exportations pour ne pas être compétitifs comme les monétisations pour financer les ‘’temps d’inactivité’’ retraité, chômeur et autres, ou encore pour financer des dépenses mutuelles ou collectives qui s’appliquent que sur nos consommations produites chez nous et non celles qui sont importées, rendant ces importations plus attractives et supprimant des postes d’emploi chez nous.
@ Teo Neo
DLR ont les leurs ? lesquelles ?
@ Anonyme17 mars 2015 13:57
RépondreSupprimerNous écrit :
« actifs boursiers et l'immobilier surévalués, des surprises pour nos prévisions .
on ne sait prévenir les bulles, ni amortir les effets »
C’est un quasi consensus.
Sauf :
confusion, entre ‘’monnaie’’ et ‘’monétisation’’.
La monnaie n’est qu’une matérialisation de la monétisation. Sans monétisation la monnaie ne peut pas circuler. L’économie réelle c’est avant tout des monétisations/démonétisation qui se produisent à chaque changement de main d’un bien ou d’un service. Sans cette transaction de biens ou de services la monnaie est passive et inutile.
confusion entre « Economie Patrimoniale » (circulation des actifs non monétaire) et « Economie Réelle » (circulation des biens et des services).
Dans « l’Economie Patrimoniale » le besoin de ‘’monnaie’’ n’est que furtif (acheteurs vers vendeurs) c’est un passage de monnaie provenant des monétisations (composantes des prix des biens et des services) dans « l’économie Réelle » et, de ce fait, « l’économie Patrimoniale » n’a pas d’influence sur « l’économie Réelle ».
Quand à prévoir l’éclatement des bulles et amoindrir ses effets cela relève de la psychologie de la résilience à des situations : la confiance ou l’absence de confiance.
En résumé pour Allais le boursicotage c’est des épargnants qui se plument et déplument entre eux. Ce que l’un gagne l’autre le perd. Mais quand il y a euphorie boursières ou déconfiture, cela joue sur le psychisme des gens qui passe de l’optimiste au pessimisme et, dans un cas, on est poussé vers l’avenir noir et c’est l’épargne et, dans l’autre, l’espoir et l’épargne ressort. C'est une accélération ou une décélération de la vitesse de la monnaie, des monétisations de productions, qui influent sur les consommations et le thermomètre de la croissance/décroissance ou du chômage. Nous avons là les effets de la confiance ou de la défiance qui en 2008 nous a provoqué une crise en Europe proportionnelle à la puissance de la sinistrose dans chaque nation.
Pour les retombées mondiales de la crise Etatsunienne ( perte des épargnant) c’est encore cette défiance au boursicotage qui est cause de cette sinistrose et aux effets variant dans les nations.
Pour la crise Etasunienne, là tout prend naissance quand les monétisations ne sont plus une des trois monétisations acceptables pour constituer les prix des productions et deviennent des monétisations de promesses de remboursement par monétisation de ‘’temps d’activités’’ ou de ‘’temps d’inactivité’’ ce que nous appelons communément ‘’Emprunt’’.
L’emprunt révolving servant alors à rembourser l’emprunt précédent pour ne pas tenir la promesse de rembourser par une monétisation de ‘’Temps d’activité’’ ou de Temps d’inactivité.
Cela marche jusqu’au jour où le prêteur perd confiance (crise de confiance après confiance euphorique) et ne renouvelle pas son prêt révolving. L’emprunteur avait gagé sans maison il se trouve dehors et le préteur ou l’épargnant qui a acquit des titres de promesse de remboursement par des monétisations de ‘’temps d’activité’’ ou des temps d’inactivité est floué et tous ont perdus.
S’en suit une sinistrose qui impacte le marché de la consommation puis celui de la production: chômage.
C’est alors que les banques adulées pour leur prêt faciles deviennent des diables qui bouffent tous sur leurs passages.
Après cela ne venez pas dire que la psychologie individuelle mais surtout collectives n’est pour rien dans l’évolution de l’économie, au point d’oublier que notre vie sociétale est de satisfaction nos besoins, lesquels sont produits par les autres et, dans ce cas, nous avons obligation de produire les besoins des autres.
Faire des promesses de remboursement n’est ce pas profiter de biens et de services avant d’avoir monétisés des ‘’temps d’activité’’ ou des ‘’temps d’inactivité’’ ?
Ne pas monétiser ces promesses de ‘’temps d’activité’’ ou de ‘’temps d’inactivité’’ n’est ce pas refuser de produire pour d’autres alors qu’il a été consommé la production des autres ?
N’est-ce pas de l’incivilité à condamner ?
RépondreSupprimer@ A-J H
Bien d’accord, ou minime. La forte baisse du prix des matières premières et de l’euro peuvent quand même avoir un petit effet sur l’emploi
@ Ivan
Toutes les périodes sont bonnes pour les accélérer (cf CICE et Pacte de Compétitivité). Merci pour vos réponses à Un Citoyen
@ Anonyme
La dette peut devenir un problème mineur quand on monétise comme au Japon. On reste loin des 80% de dette rachetée, si ce n’est peut être à l’échelle d’une semaine…
@ Lowcarber
C’est le début de la fin en effet. L’euro a des chances de rester faible car la Fed va monter ses taux bien avant la BCE
@ TeoNeo
Pas faux, mais les austéritaires se saisissent de la crise pour dire qu’on est pas assez rigoureux comme ils se saisiront de la reprise…
@ Abd_Salam
Juste
@ Anonyme
L’austérité tend à augmenter le poids de l’Etat du fait de l’effet multiplicateur, comme on l’a vu en Grèce. Et sur les 57%, nous avons en réalité une part de service public dans l’économie équivalente aux Etats-Unis, sauf qu’ils sont allés beaucoup plus loin dans la privatisation de ces services publics
http://www.gaullistelibre.com/2013/09/56-du-pib-de-depenses-publiques-et-si.html
@ Red2
Merci
@ Moi
Pas faux. Mais Artus, pour une fois, a peut-être le nez trop prêt du gidon
@ Anonyme
Je pense que la bulle va encore gonfler
Avoir le nez près du guidon, c'est plutôt une qualité si l'on considère tous les prévisionnistes qui se sont trompés en annonçant la reprise depuis 2008 par excès d'optimisme. Les prévisions sont de toute façon chose difficile, surtout lorsqu'elles concernent l'avenir...
SupprimerVous oubliez juste deux choses:le grexit et ..la guerre.
RépondreSupprimerThe World on the Brink of WWIII
http://sputniknews.com/analysis/20150313/1019469397.html
“A full-scale war with Russia may begin in April or May”–Lutsenko
http://fortruss.blogspot.be/2015/03/a-full-scale-war-with-russia-may-begin.html
L’OTAN est mort, le dollar l’a tué (Jim Willie)
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2015/03/17/lotan-est-mort-le-dollar-la-tue-jim-willie/
Bank of England director: 'Greece will not in any realistic scenario repay its debts'
Alex Brazier, executive director for financial stability strategy and risk, says political pressure means Greece will never run a budget large enough to repay its debts
http://www.telegraph.co.uk/finance/bank-of-england/11477188/Bank-of-England-director-Greece-will-not-in-any-realistic-scenario-repay-its-debts.html
NOT GOOD - #Germany To Send 500 Troops To Drill in #Lithuania
http://www.defensenews.com/story/defense/international/europe/2015/03/17/germany-send-500-troops-drills-lithuania/24914375/
@ Laurent Herblay
RépondreSupprimerVotre commentaire @ Ivan : « Toutes les périodes sont bonnes pour les accélérer (cf CICE et Pacte de Compétitivité). Merci pour vos réponses à Un Citoyen » est curieux : Ivan ne parle pas d’accélération, si ce n’est qu’il n’y croit pas, et vous dites elles existent exemple : CICE et Pacte de responsabilité.
Vous ne pouvez nier que 100% du prix payé par un consommateur est composé des monétisations suivantes :
Monétisation des ‘’temps d’activités’’ ‘’d’efforts et compétences’’ des producteurs.
Monétisation des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres)
Monétisation des dépenses pour usages mutuels et collectifs, des biens et services.
Le CICE diminue la Monétisation des dépenses pour usages mutuels et collectifs, des biens et services, (pourcentage de coût de main d’œuvre, en déduction d’impôt d’entreprise).
Donc moins d’usage de biens et de services faits mutuellement et collectivement qui ne sont plus à produire : n’est pas égal à du chômage ?
Pour le pacte de responsabilité : consistant à une baise des charges sur salaires et une baisse de l’impôt sur les sociétés : c’est une baisse de la monétisation des dépenses pour usages mutuels et collectifs, des biens et services et là encore :
Donc moins d’usage de biens et de services faits mutuellement et collectivement qui ne sont plus à produire : n’est pas égal à du chômage ?
Sauf qu’il y a une contre partie : celle d’emploi par l’entreprise qui a fait des économies en charge et impôt. Vas-t-il se créer dans les entreprises plus d’emplois perdu dans la production de biens et services pour usage mutuels ou collectifs perdus ?
Ce transfert d’emploi d’une production où les mesures, CICE et PACTE, créent du chômage vers des emplois nouveaux (lesquels) a-t- il était anticipé ?
Si nous cherchons de la compétitivité il SUFFIT, dans le prix de nos exportations, de ne pas monétisé la :
Monétisation des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres)
Monétisation des dépenses pour usages mutuels et collectifs, des biens et services.
Puisque ces monétisations sur le prix de consommations sont des financements aux profits de nos seuls citoyens (notre modèle social souverain) et il devient débile que ces monétisations n’impactent pas les consommations importés dont les usages sont aussi financé par des ‘’temps d’inactivité‘’ par des ‘’temps d’activité’’ et des finance mutualisée ou collectivisée. Bien entendu ce retour au bons sens doit être anticipé par la transformation des outils de production pour accueillir les emplois qui permettent d’exporter plus et moins importer.
De plus ce bon sens permet de lever les conditions du recours à l’optimisation fiscales et de la délocalisation par les entreprises.
Pourquoi faire simple et efficace (modification de la fixation du prix de nos exportation et du prix des consommations provenant d’importation) plus tôt que compliquer et inutile : CICE et PACTE que vous approuvez.
Vous dites aussi : « Je pense que la bulle va encore gonfler ».
C’est exact. Cela durera temps que des épargnant continueront à jouer à se plumer et déplumer. Mais c’est sans incidence sur ‘’ l’économie qui nous fait vivre. Voir : @ Anonyme17 mars 2015 13:57