jeudi 19 mars 2015

Grèce : Tsipras passera-t-il des mots aux actes ?

En Grèce, la situation se tend à nouveau, verbalement au moins, entre le ministre grec qui menace de saisir les avoirs allemands et l’Allemagne, vent debout contre Athènes. Ce sera la priorité du sommet européen qui se tient à partir d’aujourd’hui. Mais jusqu’à présent, Tsipras parle beaucoup, mais agit peu.



Athènes aboie, la troïka passe

L’élection de Syriza fin janvier a suscité un grand espoir : la fin de la tutelle humiliante de la troïka, la fin de cette austérité inhumaine qui a plongé le pays dans une situation sociale et sanitaire honteuse. Et pendant la campagne et depuis qu’il a été élu, Alexis Tsipras et son équipe tiennent un discours dur. Il y a une semaine, le ministre grec de la Justice a menacé de faire une « saisie des avoirs allemands en compensation des dédommagements de la guerre par les nazis ». En 2014, le montant des réparations avait été estimé à 162 milliards d’euros ! Et la situation reste tendue en Allemagne, où la presse populaire est encore plus dure contre Athènes que Wolfgang Schaüble, le ministre des finances.


Tsipras dans une impasse

Au final, le refus de la rupture avec cette Union Européenne, qui n’écoute pas les souffrances et le message du peuple grec, semble pousser Alexis Tsipras à céder petit à petit face aux institutions qu’il a violemment dénoncées pendant la campagne électorale. S’il n’envisage pas un plan B au maintien dans la zone euro et dans l’Union Européenne, alors, dans le poker menteur des négociations avec la troïka, Syriza n’a pas le moindre atout. Voilà sans doute ce que Jacques Sapir a expliqué lors d’une conférence donnée à Athènes et organisée par The Economist. En outre, cette position n’est pas seulement utile à la négociation, c’est, comme je le soutiens depuis fin 2009, la solution pour la Grèce.

Du coup, la contestation commence à gronder en Grèce, malgré la popularité du gouvernement. La gauche de Syriza, et une partie de la droite, critiquent les reculs du gouvernement. Les plus optimistes pensent que Tsipras a a seulement gagné du temps, jusqu’en juin, pour parer à toute éventualité, et qu’il défendra alors l’intégralité de son programme. Mais plus le temps passe, plus il semble surtout qu’il se renie et qu’il trahit le peuple grec qui lui avait fait confiance. Bien sûr, alors qu’il est au pouvoir depuis moins de deux mois, il est encore beaucoup trop tôt pour le juger définitivement. Il faut espérer qu’il optera pour la solution imaginée par Jacques Sapir dans son dernier papier : l’état d’exception.


Le conseil européen qui démarre aujourd’hui nous donnera des éléments de réponse. Si la Grèce continuait à accepter les oukases européens sans véritable contre-partie, cela montrerait que cette Europe compte plus pour Syriza que le peuple grec. Mais que se passerait-il après ?

19 commentaires:

  1. Néanmoins, Tsipras a fait voter sa loi contre la crise humanitaire en Grèce malgré l'avis de l'UE.

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  2. @ Laurent Herblay.

    La plancher à billet comme Sapir; J'accepte à condition de l'utiliser comme catalyseur et très rapidement mettre au pilon cet émission de monnaie.


    Sauf être ‘’une personne qui a de la difficulté à comprendre’’: ‘’abruti’’ dans le Larousse, personne ne peut nier que le prix d’un bien ou un service se compose de trois monétisation.
     Monétisation des ‘’temps d’activités’’ pour ‘’efforts et compétences’’ des producteurs.
     Monétisation des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres).
     Monétisation des dépenses pour usages de biens et services mutuels et collectifs.
    Et sauf être ‘’abruti’’ : il n’y a pas d’autres composantes dans ce prix que ces monétisations. Ce qui fait que les 100% du PIB d’une nation se compose de ces trois monétisations qui deviennent des ressources pour :
     Pour les actifs physiques, intellectuels ou financiers (efforts et compétences durant leurs temps d’activité) (y compris pour payer le solde des usages mutualisés et collectivisés non comptabilisé dans la troisième monétisation).
     Pour les inactifs : retraités, chômeurs et autres inactifs (temps d’inactivité).
     Pour payer des usages en biens et services mutualisés et collectivisés.

    Sauf être ‘’abruti’’ : personne n’ignore que 100% des biens et services dans le PIB sont monétisés dans ces trois monétisations qui redistribuées, à 100%, aux actifs aux inactifs et aux caisses mutuelles et des collectivités vont permettre la consommation ou l’usage des 100% biens et services compris dans le PIB.

    Sauf à être un ‘’abruti’’ il est compréhensible que si nous échangeons des exportations contre des importations en valeur égales (balance commerciale équilibré comme la Grèce actuellement) 100% des valeurs de productions (les trois monétisations précédentes) sont égal à 100% des valeurs des consommations nationales (payés avec les trois monétisations précédentes) et dans l’année de référence du PIB nous avons produit et consommé la même quantité de biens et services et monétisé puis démonétiser pour un montant de même valeur. Nous avons donc les mêmes liquidités avant et après l’année d’exercice. Nous pouvons donc recommencer et perpétuer les cycles : production/consommation et Monétisation démonétisation.
    Nous n’avons donc pas besoin de faire tourner la planche à billet sauf si, partant du principe que personne ne peut ignorer : ‘’l’économie réelle’’ est une circulation de biens et de services en parallèle de la circulation de la monnaie monétisé par les trois monétisations :
     Monétisation des ‘’temps d’activités’’ pour ‘’efforts et compétences’’ des producteurs.
     Monétisation des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres).
     Monétisation des dépenses pour usages de biens et services mutuels et collectifs.
    La circulation de la monnaie (liquidité) s’arrête. Et comme le dit Sapir c’est ce qui se passe en Grèce. Cette circulation de monnaie se bloque dans l’EPARGNE. Et ce blocage de la monnaie bloque la circulation des biens et des services. Pour rétablir cette circulation des biens et des services il faut rétablir la circulation de la monnaie en injectant des liquidités pour compenser les liquidités captées par l’épargne.

    Mais là s’arrête ma convergence avec Sapir et ceux qui le vénèrent. Cette injonction ne doit que faciliter la circulation de la monnaie temps que l’épargne ne retourne pas dans le circuit et, à ce moment là, la monnaie injectée doit retourner au pilon.
    Si jusqu’à présent, toujours sauf à être abruti, ce qui est dit est compréhensible et admissible par tous. Il faut réfléchir davantage pour comprendre que quand l’épargne retourne dans le circuit nous avons deux démonétisations disponibles pour une seule monétisation de biens ou service et dans ce cas la deuxième démonétisation vient monétiser une production venant de l’importation et à nouveau un déficit de balance commerciale et une nation qui vit au dessus de ces moyens, c’est le retour à l’aggravation de la dette, ce que la Grèce avait réussit à éradiquer.

    Unci TOÏ-YEN

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  3. Et n'être pas d'accord avec Unci TOÏ-YEN, c'est être un "abruti"?
    Voilà qui permet le débat

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  4. La BCE vient de prêter 97,8 milliards d'euros aux banques privées européennes. Taux d'intérêt : 0,05 % !

    En clair : les banques privées empruntent 97,8 milliards d'euros à 0,05 %, et ensuite elles prêtent de l'argent aux ménages en leur faisant payer un intérêt de 2,8 % !

    Pour les banques privées, l'argent est gratuit !

    Lisez bien la dernière phrase de l'article : « Aucune autre sanction n'est toutefois prévue, pas plus qu'un contrôle de l'usage réel de ces fonds. »

    Conclusion : les banques privées empruntent de l'argent à 0 %, et ensuite elles font ce qu'elles veulent avec cet argent !

    Le système actuel est un système de banquiers, fait par les banquiers, pour les banquiers, et destiné à enrichir les banquiers.

    Quant aux classes populaires et aux classes moyennes, elles continuent à s'appauvrir.

    Les banquiers, à la guillotine.

    Jeudi 19 mars 2015 :

    Gros appétit des banques européennes pour un nouveau prêt géant de la BCE.

    La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi avoir alloué 97,8 milliards d'euros à 143 banques européennes, beaucoup plus qu'attendu, dans le cadre de son troisième prêt de long terme (TLTRO).

    Les prêts TLTRO sont très bon marché : leur taux, initialement fixé à 0,15%, a été ramené en janvier à 0,05% pour accroitre leur attractivité. Ce qui revient à dire que les banques peuvent désormais s'endetter quasiment gratuitement via ce mécanisme.

    http://www.romandie.com/news/Gros-appetit-des-banques-europeennes-pour-un-nouveau-pret-geant-de-la-BCE_RP/576499.rom

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    1. @ BA
      Vous dites que 100 milliards à 0,05% ont été prêté par la BCE à 143 banques.
      Résultat : les banquiers se gave en prêtant à 2,8%
      Si les ménages ont besoins de 97 milliards c’est bien qu’ils en profitent.
      Si c’est pour des investissements des entreprises c’est bien aussi.
      Si c’est pour d’autre ?
      Il en demeure pas moins que ces destinataires finaux en avait besoin sauf à les mettre dans une enveloppe pour les rendre plus tard il faut les retrouver et payer en plus les intérêts. En supposant que se soit 2,8% cela fait 2, 8 milliards dont 0,5 pour les frais de fonctionnement de la BCE qui distribué aux employés et directeurs sont une richesse dans le PIB avec le paiement de son lot de taxes, d’impôts, cotisations, frais d’entretien et autres ont ne peut pas dire que cela soit amoral.
      De mêmes les banques qui prêtent par petit bout ces prêt on bien trois plus de frais pour la gestions de ces prêts et en plus régler les contentieux 1, 5 milliards dont tout rentre dans le PIB et cela n’est pas amoral reste donc 0,8 milliards de super profit peut être taxable si par hasard le taux moyen n’est pas 2,8% mais moins 2,4 et que l’inflation soit O,3% en fin de remboursement où est le profit de l’intermédiaire entre BCE et utilisateur.
      Le seul problème dans cette affaire c’est l’usage qui est fait de ces prêts par les utilisateurs et là votre commentaire ne nous dit rien.

      Quand vous dites
      Ce qui revient à dire que les banques peuvent désormais s'endetter quasiment gratuitement via ce mécanisme. Ce n’est pas scandaleux : personnellement je me suis endetter gratuitement hormis peut être 100E pour des timbres et des photos copies.

      Unci TOÏ-YEN

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  5. Jacques Sapir évoque deux cas de sortie de la zone euro pour la Grèce. Une sortie concertée assortie d’un accord préalable sur la restructuration de la dette (extrêmement improbable) et une sortie non concertée avec défaut sur la dette sur laquelle il dit : « Ceci fait d’une sortie non négociée, le « GREXIT conflictuel », une hypothèse hélas bien plus probable. La Grèce ferait alors défaut sur sa dette (comme la Russie a fait défaut en 1998). Les pays de la zone Euro bloqueraient la circulation des « euros » grecs sur leur territoire et la Grèce se verrait obligée de la renommer drachme. Le problème de la stabilisation de la drachme se poserait alors, et la Grèce devrait très probablement avoir recours à l’un des grands pays des BRICS (la Chine ou la Russie) pour la constitution d’un fond de stabilisation. L’impact sur la zone Euro d’une sortie conflictuelle de la Grèce serait encore plus fort que dans le cas de la « sortie de velours ». Cette sortie conflictuelle serait un immense et flagrant aveu d’échec des institutions européennes. »

    http://russeurope.hypotheses.org/3627

    Pour « Le problème de la stabilisation de la drachme » Sapir fait probablement allusion à un effondrement du taux de change de la drachme accompagnée d’une grosse crise d’inflation (ce qui est arrivé à la Russie en 2014). La Grèce n’a pas une balance commerciale équilibrée contrairement à ce que je lis plus haut. De janvier à septembre 2013, elle exporte pour 20,9 milliards d’euros et elle importe pour 35,3 milliards d’euros. De janvier à septembre 2014, elle exporte pour 20 milliards d’euros, en baisse de 4% par rapport à l’année précédente, et elle importe pour 35,7 milliards d’euros, en hausse de 1% par rapport à l’année précédente. Ce qui signifie que sa balance commerciale continue de se dégrader dans une période récente :

    http://ec.europa.eu/eurostat/documents/2995521/6343572/6-16122014-AP-FR.pdf/863a16b7-e6d1-4809-84e4-b88d2fac25cf

    Il me parait assez évident que la Grèce n’obtiendra pas grand-chose en matière de restructuration de la dette, voir rien, ce qui implique qu’elle se soumette aux conditions d’un plan d’aide puisqu’elle ne peut pas retourner complètement sur les marchés financiers pour emprunter à cause du niveau d’endettement (180% du PIB à peu près) et de la situation économique bancale du pays. Il y a deux issues possibles à cette situation. L’une est le maintien de la Grèce dans la zone euro qui passe par une soumission quasiment complète aux conditions de la troïka, même si elle ne porte plus ce nom, l’autre étant la sortie conflictuelle de la zone euro de celle-ci avec défaut sur la dette.

    Saul





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  6. Pour conclure sur la planche à Billets.

    Excusez moi pour ‘’Abruti’’ c’était pour simplifier et ne pas dire ‘’personne qui à de la difficulté à comprendre’’ sinon je dépassai le nombre de mots requis pour le commentaire.

    En finalité : suite aux retrait de monnaie pour être stocker dans l’Epargne , l’usage de la planche à billet doit être limité à cet emploi limité dans le temps, afin ne pas freiner la circulation de la monnaie dans l’économie réelle pour que le flux financier reste le plus stable possible et qu’il n’y est pas d’incidence sur la circulation de biens ou services lors de leurs productions.
    Ce besoin de la planche à billets fait suite à une crise financière dont la cause ne peut être les finances mais une cause psychologique : le manque de confiance du futur qui pousse à l’épargne.

    Pour que l’épargne nationale ne soit pas cause d’une crise : il faut que l’épargnant mette son épargne à la disposition des emprunteurs et le flux de monnaie reste stable pour ne pas modifier le flux de productions. Puis quand l’emprunteur rembourse l’épargnant tout rentre en ordre sans que l’on s’en rende compte.

    La planche à billets ou l’emprunt ont les mêmes effets. Stabiliser à la fois la circulation de la monnaie et de la circulation des productions. Afin que la monnaie remise dans ‘’l’économie réelle’’ par la planche à billets ou l’emprunt deviennent les trois monétisations qui constituent le prix d’un bien ou d’un service.

    Mais quelquefois nous avons un disfonctionnement c’est quand cette monnaie issus de la planche à billets ou de l’emprunt vas monétiser une production importée et là : la nation vie au dessus de ses moyens : elle consomme plus qu’elle ne produit ; la monnaie ne peut plus retourner au pilon ou dans l’épargne nationale.

    L’usage de la planche à billets ou de l’emprunt, nécessite des précautions.
    En premier : l’obligation de veiller à l’équilibre de la balance commerciale, puis il faut vérifier que cette monnaie de la planche à billets ou de l’emprunts, ait pour effet une croissance qui soit obligatoirement, en temps utile, fiscalisé par l’Etat pour rembourser ses prêts ou mettre au pilon la monnaie émise, puis monétisé puis fiscalisé.

    Faire marcher la planche à billet et bien complexe quand le destinataire de la monnaie et le même que celui qui l’émet : juge et parti : il devient difficile de limiter son emploi et trouver le bon moment de fiscaliser pour mettre au pilon.

    Comment intellectuellement admettre que la monnaie émisse par la planche à billets doit passer au pilon ? C’est impossible à concevoir pour le commun des mortels !!!
    Pourquoi ?
    Parce que, comme 1+1 =2 l’économie réelle’’ est conventionnellement une économie d’équilibre : équilibre du budget, équilibre de la balance commerciale parce que ni l’Etat, ni la Nation, ni même une famille, ne doit vivre au dessus de ses moyens. Cette convention admisse on peut y ajouter sauf utilisation de l’épargne de l’autre qui vit au dessous de ses moyens.

    Reste possible les emprunts à partir de l’épargne publique, privé, pour l’Etat, les Familles, les investisseurs (personnes morales derrières lesquelles n’existe que des personnes physiques comme existe que des personnes physique dans les fonds d’investissements)

    Il est à se demander si la monnaie (finance), hors ‘’l’économie réelles’’ (monétisations / démonétisations) qui se stocke dans l’interface EPARGNE entre ‘’l’économie patrimoniale’’ et ‘’l’économie réelle’’ a une existence réelle ?

    Y a-t-il une circulation financière hors de la circulation de la monnaie en parallèle de la circulation des biens et des services de leurs productions à leurs consommations ?

    De telle circulations ne devrais pas exister.

    Unci TOÏ-YEN

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  7. "Tsipras passera-t-il des mots aux actes ?."
    Il n'existe que deux alternatives et pas une de plus : renverser la table en sortant de l'euro ou se soumettre. Moi, je prends le pari que le pouvoir grec choisira la seconde solution parce que, dans le fond, personne ou presque en Grèce ne veut sortir de cette situation dramatique pour sauter dans le vide. Si le système explose, il le fera parce qu'il sera en bout de course et impossible à sauver.

    DemOs

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    1. Vous avez raison. Entre vivre au dessus de ses moyens pour la mener après à l'austérité, la Grèce va préférer vivre de ses moyens pour ne plus laisser à ses enfants des dettes.
      Quant aux dettes présentes: les enfants de Grèce ne pourront en rembourser uniquement les intérêts puis au fils du temps obtenir des réductions.
      En tout cas la Grèce à une longueur d'avance sur nous, peuple de France, qui continuons à vivre au dessus de nos moyens qui, plus préoccupé par les conditions du travail, refusons de travail plus pour exporter davantage et moins importer. En fait: vivre de nos moyens sans avoir à passer par la casse austérité. Parce que plus d'impôts ou moins de dépenses publique ne nous fera pas exporter plus et importer moins pour ne plus vivre au dessus de nos moyens, ni le fait de changer de monnaie.

      Unci TOÏ-YEN

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    2. Oui, vous avez exactement résumé le problème de la France en une seule phrase :

      "En tout cas la Grèce à une longueur d'avance sur nous, peuple de France, qui continuons à vivre au dessus de nos moyens qui, plus préoccupé par les conditions du travail, refusons de travail plus pour exporter davantage et moins importer"

      C'est en plein çà !

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    3. @UniCitoyen.

      Et vous pouvez me citez une avancée sur les conditions de travail en France depuis la crise de 2008 ?

      Vouloir degrader les conditions de travail pour ne pas avoir à toucher au libre échange et à l'euro c'est juste abject en plus de n'avoir aucun sens.
      A quoi bon réduire le chomage d'un poullieme, si tous les salariés vivent de plus en plus mal ?

      Un pays n'est pas un ensemble homogène ou tout le monde vit au dessus ou en dessous de ses moyens. Jamais les riches français n'ont été aussi riches alors qu'il n'y a pas de croissance. Ils vivent pas " au dessus de leur moyens" eux ? En tous cas globalement ils gagnent largement au dessus de leur production de richesse réelle ca c'est sur.

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    4. @ TeoNeo,

      Laissez tomber avec Unci toï-Yen, c'est un être borné qui ne voit pas la véritable cause de nos malheurs économiques, et qui préfèrent croire que tout est de la faute des pauvres !

      Unci Toï-Yen fait parti des ces êtres abjects ou stupides -ou les deux-, à crâcher sur les pauvres, alors que ce sont les riches qui foutent la merde dans le pays -tous les pays- !

      Les riches sont devenus sans patrie fixe ! qui ne font que pousser au moins disant social.
      Ce sont des robin-des-bois-à-l'-envers, qui pronent de voler aux pauvres pour donner aux riches !

      La patrie des riches actuellement est leur compte en banque, en fait ; Unci Toï-Yen n'a pas compris ou ne veux pas comprendre que les patrons et les investisseurs en n'ont rien à fiche que la France importe ou exporte plus...

      C'est ce qu'ils amassent sur leurs comptes éparpillés mondialement qui est le seul indicateur valable à leurs yeux.

      Unci Toï-Yen nous écoeurent avec cette propagande naze des peuples qui vivent au-dessus de leurs moyens ; et ça m'étonnerait même pas qu'il ne soit pas un milliardaire qui profite réellement des politiques ultra-capitalistes (qui se prétendent libérales) !

      Le comble !

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    5. @ Teo Neo et Abd Salam.
      A propos du chômage qui baisserait, on ne voit rien venir, bien au contraire. J'ajoute que les politiciens se fichent complètement du niveau du chômage et des chômeurs, sans quoi ils feraient autre chose que de prendre des mesures qui l'aggravent. Les déclarations dans les médias ne sont que de la poudre aux yeux.

      Pour ce qui concerne Unci, il me semble surtout obsédé par une seule idée : "ne pas vivre au-dessus de ses moyens". C'est son alpha et son omega, sa raison de vivre, son Eldorado, son paradis sur Terre. Tout commence là et finit là. Rembourser, remboursons, remboursez ... et vous atteindrez le nirvana. Ainsi soit-il, Unci !

      DemOs

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    6. @ Téo néo
      Vous avez raison les conditions de travail doivent être des plus sécurisés.

      Mais se sont les emplois qui ne peuvent plus l’être en fonctions des conjonctures de la demande qui ne peut plus être pérenne et ne peut permettre une pérennisation dans le temps mais aussi en cours d’année des emplois.

      Il est donc nécessaire de tenir compte de cette réalité pour mettre en place d’autres systèmes qui soient sans effets sur la compétitivité, par une solidarité nationale par exemple et non interne aux outils de productions dont le seul objectif est de produire les besoins de tous dans des conditions de prix compétitif, puisque notre pouvoir de consommation de nous tous en dépend.
      Vous avez aussi raison sur l’absence d’homogénéité des familles dans la nation et qu’il existe des riches et des pauvres. Devons nous pour autant vivre dans la nation en consommant plus que nous produisons ?
      Non ! Nous avons un devoir de ne pas laisser de dette à nos enfants et il est anormal de devoir le faire pour que les pauvres soit moins pauvre, alors que la pauvreté peut être combattu non seulement par le partage mais aussi par plus de production pour que les pauvres soit moins pauvre.
      C’est ce qui est nécessaire de faire en produisant davantage pour exporter plus et importer moins. Ne pas le faire c’est accepter de se partager la pénurie. Pour y arriver il faut libéraliser les emplois.

      Si vous prenez au pied de la lettre les solutions Piketty s’en prendre au riche: les 10% de ménages les plus pauvres augmenterons leurs pouvoirs d’achat de 5% mais en levant du pouvoir de consommation des uns pour le donner aux autres vous créerez du chômage, dans des secteurs, sans en créer autant dans d’autres ce qui viendra à réduire cette embelli à quasi rien.
      Il va de soi que l’équité dans la récompense de l’effort de production est loin d’être exemplaire et que des efforts sont à faire dans ce domaine en parallèle de l’augmentation de notre richesse nationale à se partager.

      Il ne faut stigmatiser les opinions des uns et des autres

      Opposer pauvres et riches est inopérant.

      Unci TOÏ-YEN

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    7. @ Unci TOÏ-YEN

      Quand le pouvoir d'achat des pauvres augmente le gain est presque intégralement converti en consommation supplémentaire, donc en emplois. Les riches par contre peuvent jouer sur leur épargne pour amortir l'effet des variations de leurs revenus sur leur consommation.

      Autrement dit on gagne des emplois quand on transfère des revenus des plus riches vers les plus pauvres. Et on en perd quand on fait l'inverse, comme on peut le constater chez nous depuis 40 ans.

      Ivan

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    8. Vous n’avez pas tord sur le principe dans la mesure où il est certain que d’une année sur l’autre l’épargne en liquidité ait augmenté donc n’est pas servi d’emprunt pour d’autres et que le transfert consenti vers les plus pauvres se transforme en consommations supplémentaire d’importation.

      Il vous reste à le démontrer pour que vos affirmations soient, dans la réalité, vrais c’est-à-dire que les conditions ci-dessus soient vérifier.

      Par contre œuvrer pour produire davantage pour exporter plus et importer moins sera toujours bénéfique pour les plus pauvres.

      Toute fois vous avez raison de mettre sur la table votre analyse qui impose à ce que l’épargne soit remise sur le circuit pour ne pas freiner la circulation de la monnaie en parallèle de la circulation des productions et, dans ce cas, un prêt à autrui ou des investissements productifs, pour exporter plus et importer moins, sont préférable à l’impôt puisque la production monétise à la fois :
      --des ‘’temps d’inactivités’’ de citoyens (retraité, chômeur ou autres).
      --des dépenses pour usages de biens et services mutuels et collectifs.
      Pour un montant supérieur à l’impôt direct escompté.

      Tout n’est pas blanc ou noir.

      Seule l’efficacité à faire des pauvres moins pauvres est a retenir et non la volonté de faire des riches plus pauvres ce qui est structurellement pas possible, pas plus riche à la rigueur et comme dit ci avant : Pikety, dans sa proposition, ne rend que 5% de pouvoir d’achat de plus aux 10% ménages les plus pauvres.

      @ DemOs

      Mon credo n'est celui que vous me prêtez.

      Je le rappelle pour la Nième fois.

      C'est: dans notre société chacun produits les besoins des autres et je consomme les productions des autres.
      Au plus les autres produisent au plus j'en profite.

      Par équité je dois produire autant que je consomme pour que les autres satisfassent leur besoins.

      Au plus les biens et services produits sont jouissif et compétitifs au mieux je me porte.

      Unci TOÏ-YEN

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  8. Je suis d’accord avec « DemOs ». Alexis Tsipras ne veut pas sortir la Grèce de la zone euro. Il s’agit sans doute de sa part d’une décision politique et idéologique (pas seulement économique et sociale) qui devrait passer avant toute forme de considération. C’est pourquoi il devrait faire tout ce qu’il y a lieu de faire pour que cela ne se produise pas, même si ce qu’il devra faire lui déplaira, il le fera.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/resignee-grece-va-presenter-plan-reformes-bruxelles-atlantico-business-2048960.html?yahoo=1

    Comme la situation économique et sociale de la Grèce est appelée à s’aggraver avec une dette qui ne sera pas restructurée et une dévaluation interne qui ne marche pas, j’ai parlé du commerce extérieur de la Grèce dans mon précédent message, mais je pourrais citer d’autres chiffes, cela va amener progressivement un effondrement de la popularité de Syrisa dans l’opinion publique grecque.

    Saul


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  9. @ Moi

    Point positif. J’attends de voir la suite

    @ Un Citoyen

    Désolé, mais j’ai une famille et un travail, donc ce n’est déjà pas évident d’écrire tous les jours et je n’ai pas le temps de répondre en détail à vos très longs et nombreux commentaires. Si vous faites plus courts, nous pourrons reprendre les échanges.
    @ BA

    Merci pour l’information

    @ Saul

    Merci également

    @ Démos

    Malheureusement, je suis d’accord

    @ TeoNeo

    Bien d’accord

    @ Abd_Salam

    Il est très théorique et est donc sans doute en bonne partie coupé de la réalité

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  10. Lundi 23 mars 2015 :

    1- La Grèce est en faillite. Dette publique : 315,509 milliards d’euros, soit 176 % du PIB.

    2- Les banques privées grecques sont en faillite.

    3- La Banque centrale de Grèce est gavée d'obligations de l'Etat grec, mais ces obligations d'Etat ne seront JAMAIS remboursées. En clair : la Banque centrale de Grèce est en faillite.

    Seule solution pour tenir encore quelques semaines de plus, au moins jusqu'en juin :

    il faut que l'Union Européenne prête en urgence quelques milliards d'euros supplémentaires à la Grèce !

    Ce prêt supplémentaire rajoutera une montagne de dettes par-dessus les montagnes de dettes qui écrasent déjà la Grèce, mais c'est pas grave !

    Dans une lettre datée du 15 mars et révélée ce lundi par le "Financial Times", Alexis Tsipras « a averti Angela Merkel qu'il serait impossible pour Athènes d'assurer le service de la dette d'ici les prochaines semaines si l'UE ne distribuait pas à court terme une assistance financière au pays ».

    « Étant donné que la Grèce n'a pas accès aux marchés financiers et en vue des pics attendus dans nos échéances de dette au printemps et à l'été... il est clair que les restrictions particulières de la BCE combinées à des retards de versement rendraient impossible pour tout gouvernement d'assurer le service de sa dette », explique Alexis Tsipras dans ce courrier qui serait parvenu à la chancelière juste avant que celle-ci n'invite le Premier ministre grec à venir lui rendre visite à Berlin.

    http://www.boursorama.com/actualites/grece--certains-remboursements-impossibles-sans-aide-1c57eb8cdef241e3d9c59be38b4474fa

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