Cette
semaine, la
ministre de l’éducation nationale a présenté sa réforme du collège. Face à la
crise de notre système éducatif, elle
répond par un projet qui propose toujours plus du même, ignorant les
critiques professées par Hervé Le Bras, Natacha Polony ou Jean-Paul
Brighelli.
Des
réponses totalement hors sujet
On retrouve
dans les propositions de la ministre tout le gloubi-boulga pédago-mondialiste
qui a fait tant de mal à un système éducatif qui était pourtant une fierté de
notre pays. Il
n’est plus aujourd’hui que dans le ventre mou de l’OCDE selon l’étude PISA,
tout en étant devenu particulièrement inégalitaire. Au menu du ministre, parce
que les collégiens s’ennuieraient au collège, la
création d’enseignements pluri-disciplinaires pour donner du sens à ce qu’ils
apprennent, et plus d’accompagnements personnalisés. Il est tout de même
effarant que la ministre fasse de l’ennui des élèves le problème du collège alors
que le niveau en lecture, en mathématiques ou en sciences n’est pas
satisfaisant !
On
reste dans cette logique pédagogiste selon laquelle tous les problèmes de
l’éducation reposeraient sur un mauvais traitement de ces pauvres enfants,
qui devraient pouvoir faire épanouir leur personnalité dans cette éducation
nationale devenue un grand centre-aéré. La transmission de repères, d’une
culture, d’une identité ne semble plus la priorité aujourd’hui. Il est tout de
même effarant de faire de l’école le responsable de l’échec scolaire parce
qu’elle serait trop dure (les
notes, la discipline), ou que le sens de l’apprentissage ne serait pas
donné. Par quelles monstruosités de tels raisonnements ont-ils pu s’imposer,
alors même que de nombreux autres facteurs apparaissent mais sont ignorés ?
L’oubli
des professeurs
Semblant
complètement ignorer ce constat, Najat
Vallaud-Belkacem décide de consacrer toute la hausse des effectifs à
l’apprentissage d’une seconde langue étrangère dès la cinquième… Même si
cela est utile (encore que cela ne le soit pas directement à la grande majorité
de la population), n’y aurait-il pas d’autres priorités à avoir que
l’apprentissage d’une seconde langue étrangère dès la cinquième ou, comme
Najat Vallaud-Belkacem l’a défendu sur Europe 1, une première dès le
primaire ? On ne parvient plus à apprendre le français qu’on étend
l’enseignement d’autres langues, principalement destiné aux classes
supérieures, et alors
que les inégalités scolaires ne cessent de se creuser !
comme l'a bien remarque l'OCDE, ce n'est pas l'ecole le probleme mais les eleves, 48% des enfants d'immigres sont en difficultes ( n'atteignent pas le niveau 2 pisa) ( tres majoritairement les garcons)).
RépondreSupprimerM'est avis que les "chances pour la France" n'ont pas un grand desir d'apprendre la culture des Kafir
Encore du nivellement par le bas.
Allez donc voir le "nivellement par le bas" ici :
Supprimerhttp://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1458&id_rubrique=156&id_groupe=10&id_mot=82
Votre "argumentation" :"M'est avis que les "chances pour la France" n'ont pas un grand desir d'apprendre la culture des Kafir" est totalement crétine ! Ce qui me fait dire que le problème n'est pas tellement les élèves que certains de leurs parents !
Billet faible en argumentation, fondé sur l'opposition pédagogistes / républicains qui n'est pourtant pas la question.
RépondreSupprimerLes comparaisons internationales (eh oui, il est utile de se comparer aux autres, l'auteur le fait d'ailleurs en examinant la situation des profs, la question des effectifs) montrent que l'élève français n'ose pas. Quand le traitement d'une question mérite un peu de complexité, il préfère se taire.
Quoi d'étonnant ? Ce constat correspond à notre système : un prof, une matière, une heure, une salle, avec de la communication verticale.
Le tout avec la caverne de l'implicite qui fait que ceux qui ont l'éclairage avancent tandis que d'autres ne comprennent pas les finalités, les liens.
Il s'agit donc de répondre à cet échec cuisant, en croisant les disciplines, en faisant travailler ensemble profs et élèves. Ce qui se fait partout où les systèmes mettent les élèves en réussite.
Nous sommes bien loin de la réponse à un supposé ennui, une présentation cherchant à enfumer le non spécialiste des questions éducatives.
"Ce qui se fait partout où les systèmes mettent les élèves en réussite."
SupprimerY a une différence entre "un élève qui réussit" et "un élève qui est mis en réussite"?
voyons bip, il faut se mettre à la page des pédagogos! y a des termes à connaître pour paraître moderne ET intelligent! on ne dit d'ailleurs pas élève mais apprenant. On ne dit plus ballon mais "référent bondissant", et tout à l'avenant. Sinon, c'est que vous êtes un vilain réac'.
SupprimerNous avons en France une grande habitude de la "logique pédagogiste", après avoir subi "les maths modernes", "les nouvelles méthodes d'apprentissage de la lecture", l'effondrement du niveau du bac, rien ne doit nous étonner tant que l'enseignement sera géré par des pédagogues-gourous, non représentatifs des français et qui n'ont pas encore compris que "nouveau" ne signifie pas "amélioration". GV
RépondreSupprimerCe qu'on a appelé "les maths modernes" n'avait rien à voir avec une lubie pédagogique, c'était une introduction à la théorie des ensembles, qu'on n'imagine pas sortie du cerveau brumeux des pédagogues, mais bel et bien de celui clair et rationnel des mathématiciens du groupe Bourbaki.
SupprimerC'était une excellente réforme, mais le très nuisible lobby des parents d'élève a fini par avoir sa peau. Les parents, particulièrement ceux des milieux favorisés, étaient furieux de ne pas pouvoir faire les devoirs de leurs enfants, ce qui les mettait à égalité avec les classes populaires, ce qu'il n'ont jamais accepté.
J'ai eu la chance d'être formé aux maths modernes avant cela, et je ne le regrette pas. Ceux qui sont arrivés après moi n'ont jamais appris à raisonner logiquement.
Ivan
L'enseignement traditionnel français est devenu un archaïsme pas du tout adapté aux besoins de l'époque, car il privilégie la compétition interne entre élèves pour faire émerger une petite "élite" de la nation destinée aux prépas, grandes écoles, ENA...générant des demi-savants arrogants et prétentieux se croyant sortis de la cuisse de Jupiter en sortant de leur école, n'ayant jamais rien prouvé sur le terrain mais se prenant pour des cadors.
RépondreSupprimerC'est comme ça que quelques grandes écoles, type Polytechnique, squattent la direction d'organismes ou entreprises para étatiques comme le CEA, Areva... Le nucléaire français étant en train de se révéler un fiasco économique, et espérons pas écologique le jour où une centrale nous pètera au nez.
Le type d'éducation nécessaire doit privilégier le travail en commun des élèves par groupes, pas la compétition sordide et stupide entre élèves, car c'est comme ça que fonctionne le monde réel, en réseaux coopératifs. Cet enseignement à la française est très préjudiciable à l'encadrement dans les entreprises françaises, bien trop autoritaristes.
Ce clivage grandes écoles français entraine que peu de docteurs en sciences sont embauchés dans les entreprises, au profit des grandes écoles. Situation que l'on ne trouve pas dans les autres pays où les 3 ème cycles universitaires ont toute leur place dans le secteur privé.
Cher Anonyme - c'est vrai qu'il vaut mieux avancer masqué pour proférer de telles énormités...-,
RépondreSupprimervotre message dégouline littéralement de haine mal contenue à l'égard des élèves "prétentieux" pour qui l'école n'a pas été exclusivement un lieu d'humiliation et d'ennui. Ce sentiment biaise tout votre argumentaire véhément et prouve par A + B l'hypocrisie risible qu'est la vôtre lorsque vous évoqué le "réseau coopératif" du monde réel. Ah oui, vous faites un bien bel exemple de la célèbre Fraternité qui partout illumine l'action de tous les citoyens de France... Vous avez donc mille fois raison de vouloir préparer ces chers pioupious à tant de douce société!
"Le "monde réel", compétitif, "élitiste", "sordide"? Point, messire! Tout le monde sait que dans notre société libérale tous les jeunes et les travailleurs se donnent la main dans la joie et l'allégresse, à l'exception de ces honteux énarques, polytechniciens et intellectuels "arrogants" qui vivent grassement sur leur dos... Qu'on les pende donc! ou, à défaut, qu'on empêche ABSOLUMENT à tout enfant qui aurait pu s'illustrer, pour lui-même, voire son pays (sait-on jamais, qu'un binoclard dans toute la masse ne soit finalement pas un sale parasite et, par accident, se rende utile à ses compatriotes... on est jamais à l'abri d'un mouton noir, parmi cette nocive élite!), par la passion de la connaissance, de la recherche, de la transmission, et faisons en sorte que, inapte à s'épanouir jamais dans les nuées de l'intelligence il croupisse, comme les autres, comme nous tous, dans la médiocrité la plus égalitaire! Coupons les têtes! C'est vrai, quoi, à quoi ça sert de savoir le latin ou le grec, à part se la péter? Quoi, la culture humaniste? Quoi, la philosophie? Quoi, la quête du sens de la vie humaine? Toutes ces choses futiles que la culture gréco-latine SEULE a laissé au monde pour que les méchants intellos se la pètent, QU EST CE QU ON EN A FOUTRE TANT QUE PLUS PERSONNE NE PEUT NOUS HUMILIER PARCE QU IL EN SAIT PLUS QUE NOUS?"
Ai-je bien retranscrit le fond de votre pensée? Sinon, ne le mettez que sur le dos de ma "demi-science"... Ce n'est pas comme si, pour payer mes études, j'avais du travailler 3 ans à temps plein dans l’hôtellerie ou la grande distribution, il est vrai que je ne connais rien à la vie... Pardonnez-moi, cher anonyme! Heureusement qu'à l'avenir les larves de mon acabit, thanks to Mme Vallaud-Belkacem, ne pourront plus vous nuire...
"Ai-je bien retranscrit le fond de votre pensée?"
SupprimerNon, vous n'avez rien compris pour pondre autant de conneries débiles. Comme quoi, vous avez beau avoir fait des études, ça ne vous aura servi à rien, vous avez perdu votre temps et êtes la démonstration du type de monstre mental que peut produire l'éducation nationale.
En plus, je ne m'adressais pas particulièrement à vous que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam, et que je ne tiens pas à connaitre non plus. Passez votre chemin et continuez à barboter dans vos délires.
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RépondreSupprimer@Anonyme13 mars 2015 13:10
je soutiens votre discours. Vous avez bien noté que celui qui vous répond sort de ses gonds, ce qui est un indice...
@Alexis Martin13 mars 2015 13:47
Je note que vous criez (utilisation abusive de capitales), invectivez la personne plutôt que de développer une position posée et argumentée. Ce qui vous dessert.
Et quant à moi je note que je n'obtiens évidemment aucune réponse quant au fond de mon propos mais des jugements et des critiques ad hominem. Somme toute la vulgate des personnes dépourvues d'arguments mais qui pense ne pas avoir besoin de démontrer la supériorité de leur pensée tant elle est, par essence, supérieure à celle d'autrui. Vous êtes en cela de dignes représentants des maux que vous prétendez dénoncer... CQFD
RépondreSupprimerVotre propos n'a aucun fond, c'est un gloubi boulga informe et inarticulé pour lequel aucune réponse n'est possible.
SupprimerLes propos d'Herblay sont dans la ligne du FN, tout était mieux avant...
RépondreSupprimer"Contrairement à la droite ou à la gauche qui, chacune à leur manière, tiennent un discours de changement social, le discours de Marine Le Pen se réduit à un discours de conservation de l’ordre ancien. Tout fonctionnait bien dans un passé récent idéalisé. Tout fonctionne mal désormais dans une France envahie par les immigrés et les économies étrangères."
http://www.telos-eu.com/fr/vie-politique/marine-le-pen-ou-lexteriorisation-du-mal.html#sthash.YA74uJkw.dpuf
Ce n'est pas un mystere qu'il etait plus facile d'enseigner a des Francais de souche en classe de 35-40.
SupprimerL'ecole a beaucoup de mal a se substituer aux parents, c'est une tache ridicule.
Vous me faites rire avec votre français de souche, l'immigration ne date pas d'aujourd'hui. Les maghrébins immigrent en France depuis les années 60, il y a eu des vagues d'immigration venant de Russie, Pologne, Espagne, Italie, Portugal...
SupprimerPar ailleurs, ce n'est que récemment que la majorité va jusqu'au bac et beaucoup font des études post-bac, c'était beaucoup moins le cas dans les années 60, beaucoup moins de bac et diplômés du supérieur. Avec peu d'études, les gens trouvaient un travail, désormais peu d'études fait peser un fort risque de chômage, si clivage il y a entre chômeurs et non-chômeurs c'est lié au niveau d'études.
Immigration massive est tres recente, et concernant les maghrebins comme vous dites, leurs enfants (le gros probleme, enfin les garcons) ne sont en classe que depuis les annees 80-90.
Supprimerles vagues precendentes n'avaient rien de comparable, insignifiantes a cote.
"majorite va justqu'au bac " , principalement car les brevets et certificats sont maintenant appeles bac, du bidon.
Oui la desindustrialisation massive de la france ( merci Franc Fort & Euro + mepris de la formation professionelle ) a pauperise massivement en excluant les non diplomes (de diplomes souvent bidons (uni)) meme des boulots le plus souvent inutiles/assistes.
L'ecole n'est pas la reponse et n'est pas le probleme.
Mon dieu, vous ne voyez même pas l'énormité du sophisme bas-du-front sur lequel repose toute votre argumentation :
Supprimerproposition majeure : Laurent Herblay pense que certaines choses (dont l'Ed Nat) marchaient mieux avant
proposition mineure : or Marine le Pen pense que tout était mieux avant
conclusion : Laurent Herblay est fasciste/lepéniste/fait le jeu du FN - rayez les mentions inutiles
avec pour présupposé évident : Marine le Pen a forcément tort (et d'ailleurs si elle affirmait demain que la terre est ronde, il faudrait bien s'accorder à dénoncer les errements crypto-fascistes de Galilée!)
Vous n'avez toujours pas compris que c'est précisément ce sophisme, rebattu depuis 20 ans, qui a mécaniquement fait grimper le vote FN alors même que d'autres voix, plus crédibles ou plus légitimes, pouvaient être porteuses du même discours mais se retrouvées ipso facto réduite ad hitlerum par l'argument repoussoir de Le Pen père ou fille. De fait, vous avez par ce mécanisme fait place nette précisément au FN en disqualifiant toute alternative politique (Séguin, Chevènement, de Villiers, Dupont-Aignan et j'en passe) répondant à ce discours du reste légitime de la population. De fait ce sont les innombrables propagateurs de ce sophisme (dont vous êtes) qui sont les responsables directs de l'impasse politique dans laquelle se trouve
aujourd'hui le peuple de France. Et oui, ce discours est légitime, quoi que vous puissiez en penser, cher anonyme, parce que je vous mets au défi de me prouver que, entre bien d'autres choses, l'emploi, l'éducation ou la sécurité des classes pauvre et moyenne n'étaient pas meilleures il y a seulement 10, 15 ou 20 ans. Je ne vous parle ni des trente glorieuses ni de la 3ème république, hein...
Ca vous va, ça, comme "gloubi-boulga" auquel répondre, monseigneur, où je ne suis pas encore digne de converser avec vous (on se demande après qui est orgueilleux et méprisant, au passage)?
@ Alexis Martin
Supprimer"je vous mets au défi de me prouver que, entre bien d'autres choses l'emploi, l'éducation ou la sécurité des classes pauvre et moyenne n'étaient pas meilleures il y a seulement 10, 15 ou 20 ans.Je ne vous parle ni des trente glorieuses (...)"
Vous pouvez aller jusqu'à 40 ans, toujours sans mordre sur les "30 glorieuses" (une expression que je n'aime pas car elle ratifie la réduction en parenthèse de ce qui aurait dû rester la normalité)
Ivan
"Les collégiens s’ennuieraient au collège." C'est à mourir de rire. Quand on est père ou mère d'un collégien et qu'on voit la charge de travail qu'il (elle) a, on est effaré de lire de telles inepties. Avant de retirer les notes, on peut mettre zéro sur vingt à quelqu'un d'aussi stupide que Vallaud-Belkacem.
RépondreSupprimerPour ce qui concerne les revenus des profs, les socialos se moquent de manière générale comme d'une guigne des fins de mois des Français. Alors, les profs, vous pensez ! Pendant qu'ils te parlent d'éducation, de culture, ils pensent fric, vacances à Courch', grandes écoles pour leurs enfants ...etc ...etc ...
Je le re-redis : ce sont des incapables aussi cyniques que répugnants et Vallaud-Belkacem n'échappe pas à la règle. Aux suivants, dehors les socialos !
DemOs
Les enfants de profs pourront ainsi continuer à obtenir les meilleurs résultats (merci aux cours particuliers de papa/maman), suivis des enfants dont les revenus des parents leur permettront de sortir de l'école publique.
RépondreSupprimerPendant ce temps là, on apprendra à dire "réchauffement climatique" en espagnol aux enfants de pauvres en 5ème.
Si avec ça, ils ne se retrouvent pas armés pour concurrencer les autres...
Alexis Martin13 mars 2015 18:10
RépondreSupprimerBen oui, vous dites des bêtises, il n'y a pas tant de désindustrialisation en France, la France produit beaucoup en volume de produits industriels, mais l'industrie s'automatise et a de moins en moins besoin de main d’œuvre peu qualifiée et plus besoin de diplômés. De plus le marché des produits industriels est quasi-saturé en France, les gens ne vont pas acheter tous les ans une machine à laver et une voiture neuve.
Les pays émergents fabriquent pour leurs marchés qui ne sont pas saturés encore de produits industriels, vous voulez leur interdire de fabriquer chez eux ce dont ils ont besoin ?
Le chômage important en France date des années 70, le premier choc pétrolier, soit près de 40 ans, donc les classes populaires le subissaient déjà.
Dupongnangnan est ridicule avec son protectionnisme intelligent, son parti ne représente rien et ses prestations clownesques ne servent qu'à faire rigoler. Sa seule "utilité" est de renforcer le FN dont la représentante est assez astucieuse pour rafler des voix en reprenant les idioties de Dupongnangnan et d'autres tristes clowns.
Les problèmes de la France vient de ses castes, capitalisme de connivence et corporations que le protectionnisme ne fera que renforcer.
Très cher, que vous dire... Vous semblez vous gausser du moindre protectionnisme (vous êtes donc un libéral) et dans le même temps vous vous plaignez des abus du capitalisme (celui-là même que le libéralisme renforce chaque jour, non?). Faire des études m'aura au moins permis d'apprendre quelques citations : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes." (Bossuet) Je ne peux que vous conseiller de lire les ouvrages de Jean-Claude Michéa, prof de philo de Montpellier (et oui, encore un de ces parasites...) qui vient (d'après ce que je devine de vos "convictions") du même bord politique que vous, ayant grandi dans une famille communiste. A la lecture de livres aussi éclairants et brillants qu'Impasse Adam Smith ou L'empire du moindre mal, où il démonte savamment d'autres sophismes ou doubles langages politiciens par le biais de la plus pure analyse marxiste, vous pourrez gagner un semblant de cohérence politique minimale, car le vernis de doxa qui vous en tient lieu craquèle de tous côtés. A bon entendeur, salut.
Supprimer@ Lowcarber
RépondreSupprimerQuand on met trop peu de professeurs mal considérés (et donc d’un moins bon niveau car le statut n’attire plus), avec les mauvais programmes et une déconstruction de la discipline, alors la raison des problèmes est bien plus l’éducation nationale que les élèves
Et non, l’immigration de masse n’est pas très récente. D’abord, elle n’est pas de masse (bien moins forte que dans les autres grands pays européens) et la France en a connu d’autres.
@ Jack
J’imagine que les élèves se taisent de moins en moins. Le problème est que cela ne semble pas améliorer la situation, mais la déteriore.
@ Anonyme
Il n’y avait pas besoin de l’ENA ou de l’X pour faire Enron… Et n’oubliez pas non plus que notre système reste tout de même bien plus doux que certaines pratiques asiatiques. Ou préférez-vous la sélection par l’argent des Etats-Unis ?
@ Anonyme 16:41
Reductio ad hitlerum. Facile pour éviter le débat. Malheureusement, cela ne marche pas pour ceux qui connaissent un tant soit peu mes positions claires et fermes à l’égard du FN…
@ Alexis Martin
Merci pour l’analyse du sophisme bas de plafond
@ Démos
Bien d’accord
@ Anonyme 18:55
La France produit juste deux fois moins de voitures environ qu’il y a 10 ans !
"Et non, l’immigration de masse n’est pas très récente. D’abord, elle n’est pas de masse (bien moins forte que dans les autres grands pays européens) et la France en a connu d’autres."
SupprimerN'importe quoi.
L'immigration de masse date pour l'essentiel de l'après seconde guerre mondiale (c'était un peu le cas avant, mais à des niveaux moindres, dans l'entre deux guerre par exemple).
S'agissant de l'immigration extra-européenne, il y a eu deux périodes importantes : les années 1970 avec le regroupement familial ; et depuis les années 2000. On est donc en plein dedans, contrairement à ce que vous dites.
L'Allemagne a un flux plus important en ce moment, mais :
- il s'agit en partie de migration depuis les pays d'Europe du Sud, sous fort chômage suite à sa politique de rigueur budgétaire ;
- le stock est plus faible
- le stock de musulmans est le plus élevé en France parmi les pays européens, et de loin.
- la politique allemande de gestion de la nationalité a été et reste beaucoup plus raisonnable que la politique française, largement fondée sur un blocage sur des dispositifs datant de la fin du XIXe et introduits pour d'autres raisons.
Contrairement à ce que vous dites :
- la France est à présent dans une phase où l'immigration, en stock comme en flux, est plus importante qu'à aucune autre époque de son histoire ;
- et elle est le pays le plus concerné par l'intégration qui pose problème à l'heure actuelle, celle des musulmans, avec 8% de sa population contre 4% pour le pays suivant d'Europe de l'Ouest.
Enfin, il est important de noter que dans l'entre deux guerres et dans l'immédiate après guerre (ordonnances de 1945 prises sous de Gaulle), il était explicitement prévu de s'en tenir à des populations intra-européennes hors Allemagne (cf Ralph Schor, histoire de l'immigration en édition universitaire).
En bref, monsieur le gaulliste libre, il faut revoir votre argumentaire politiquement correct...
"Il n’y avait pas besoin de l’ENA ou de l’X pour faire Enron´"
RépondreSupprimerSauf que pas mal de matheux de polytech ont été embauchés pour pondre des produits financiers merdeux à souhaits. Les matheux français sont formés aux frais du con-tribuable pour produire des merdes systémiques payées à prix d'or.
La France produit 2 fois moins de voitures parce que les français n'achètent pas une voiture tous les ans et que les pays émergents produisent eux même leurs voitures, peu importe la marque.
Arrêtez de faire croire que l'industrie va créer des emplois en France, c'est criminel de faire croire ce genre de stupidité, vous êtes un dangereux idiot et mériterez de passer devant un tribunal pour proférer autant d'inepties. Vous ne connaissez rien à l'industrie, alors fermez la.
Il ne faut pas longtemps pour que les masques tombent et qu'on voie enfin qui est "arrogant" et "prétentieux", hein? Tu me fais doucement rire avec tes certitudes et ta virulence, tu ferais mieux de commencer par te maitriser et respecter un peu les gens. Ah non, pardon, excuse-moi, c'est réservé aux personnes qui ont le courage minimal de sortir de leur anonymat de planqué pour discuter entre adultes... Et après ça veut traîner les autres au tribunal!
SupprimerLe drame c'est que nos meilleurs mathématiciens sont embauchés par le secteur de la finance pour produire pendant le reste de leur vie active des montages financiers qui ne servent à rien, sinon à enrichir une minorité au détriment de la population dans son ensemble.
SupprimerAlors qu'ils devraient être embauchés par l'industrie pour préparer les richesses de demain qui pourraient profiter à tous, mais comme nous avons de moins en moins d'industrie...
Un indice qui ne trompe pas : beaucoup de ces génies de l’ingénierie financière se reconvertissent une fois fortune faite, entre 30 et 40 ans, dans des métiers tels que la viticulture ou l’ébénisterie, et ne veulent plus rien avoir à faire avec la finance.
Ivan
"Malheureusement, cela ne marche pas pour ceux qui connaissent un tant soit peu mes positions claires et fermes à l’égard du FN…"
RépondreSupprimerVos positions claires et fermes, on s'en fout de vos postures d'instituteur borné. Le fond de ce que vous dites nourrit le FN, vos "théories" économiques sont stupides, c'est ça le problème. Vous croyez benoîtement apporter des solutions, mais de façon irresponsable et criminelle vous envenimez la situation en croyant amener du mieux, mais vous êtes dans l'erreur complète.
@Laurent Herblay13 mars 2015 20:05
RépondreSupprimerUne phrase lapidaire dans laquelle vous semblez dénoncer le bavardage, qui ira en augmentant. C'est cela votre propos ?
Oui, les élèves bavardent, beaucoup. Ce parasitage n'est certainement pas inné (sauf pour les filles - je blague -) : il répond au fait que les élèves sont le plus souvent passif. Si ennui il y a, c'est celui-là.
Je précise à ce stade que je défends l'ennui comme valeur constructive. Mais pas celui-là alors qu'il y a tant à faire, à construire en classe.
Donc, faire travailler ensemble, ce n'est pas pour causer dans le vide. Il me semble que les apports de la coopération vous échappent : c'est bien dommage pour quelqu'un qui se propose de parler "système éducatif". Mais nul n'est contrait à ne pas progresser dans la connaissance.
Pour celles et ceux qui "aiment" les bonnes notes allons dans ce sens.
RépondreSupprimerClassement de Shangaï : une seule de nos "super grandes écoles" dans les 100 premiers mondiaux (ENS Paris) !!! Par contre, 3 "vulgaires" universités : Pierre et Marie Curie (Paris), Paris-Orsay et Strasbourg (chic : "mon" université d'origine). La meilleure pseudo-grande école est classée au-delà de la 400è (!!!) place : Polytechnique ! Derrière 14 universités Françaises !
http://www.leparisien.fr/societe/interactif-classement-de-shanghai-4-universites-francaises-dans-le-top-100-15-08-2014-4066315.php#xtref=http%3A%2F%2Fwww.google.fr%2Furl%3Fsa%3Dt%24rct%3Dj%24q%3D%24esrc%3Ds%24source%3Dweb%24cd%3D6%24cad%3Drja%24uact%3D8%24ved%3D0CEUQFjAF%24url%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.leparisien.fr%252Fsociete%252Finteractif-classement-de-shanghai-4-universites-francaises-dans-le-top-100-15-08-2014-4066315.php%24ei%3DMXQDVcf7ApPkatnLgugG%24usg%3DAFQjCNEXA5GNND2NCwipuz5xNx8DSB-9TA%24bvm%3Dbv.88198703%2Cd.d2s
Bien entendu, ce classement (pourtant très libéral) est très largement relativisé par Fioraso, ancienne secrétaire d'État, qui a usurpée un certain nombre de ses diplômes.
Comme la majorité des professeurs des universités sont sortis des ENS ou de l'X (sciences dures)...
Supprimeret comme le classement en question se base sur la taille des établissements...
on peut en conclure que vous ne connaissez rien à rien.
Ceci dit, n'oublions pas non plus :
RépondreSupprimer- en 35 ans, du CP à la terminale (pour celles et ceux qui ont suivi ce cursus), les élèves ont perdu 800 heures de cours de Français par rapport à leurs parents !!! Il m'est avis qu'effectivement, au lieu d'imposer une seconde langue dès la 5è il serait plus judicieux de ré-instaurer ces 800 heures de Français sur les 12 ans de formation scolaire (CP-Terminale) Comprendre le Français, savoir lire et écrire sa langue maternelle revient à posséder bien plus d'atouts pour comprendre les maths, la SVT, l'Histoire,la philosophie... et les autres langues (que vos parents soient profs ou non : les miens n'étaient que de simples ouvriers, même pas d'origine française; pourtant, comme représentant d'une emmerdeuse association de parents d'élève, lorsque j'ai cité Pascal (le Jésuite du "je pense donc je suis") devant quelques élèves de première S, tous m'ont regardé avec des yeux exorbités de poisson asphyxié ! Mais qui est donc ce "Pascal" ? Je leur ai également parlé de La Boétie (sachant qu'ils sont élèves dans un lycée Montaigne dont l'un des bâtiments est nommé, heureux hasard, "La Boétie" et l'autre "La Renaissance" !!!)... Aucun ne savait que Montaigne et La Boétie étaient "potes" ; d'ailleurs, ils ne savaient pas qui était ce "La Boétie" et avaient une vague idée concernant Montaigne... Bref.
- en 50 ans, le nombre d'heures disponibles pour l'apprentissage de l'orthographe et la grammaire a été réduite de 50% (sur le créneaux CP-3è et sur la baisse de 800 heures précédemment indiquée) !!! Je ne compte même pas les effets catastrophiques engendrés par le passage par la case SMS !
- la Finlande, 1è au classement PISA : il n'existe pas d'école privées (TOUT le système scolaire est totalement public), et les élèves ne commencent à apprendre la lecture qu'à partir de l'âge de 7 ans ; les notes n'y apparaissent que, et très progressivement, à partir de notre équivalent du collège ! Vous me direz : la Corée du Sud est seconde dans ce classement. Vrai ; seulement, le taux de suicide des enfants, adolescents et jeunes adultes en Finlande est infinitésimal (surtout comparé aux chiffres sud-coréens)
- les classes préparatoires aux grandes écoles ? Génial ! Maintenant on en a PARTOUT (des classes prépa) : pour entrer en écoles de formation de soins infirmiers, pour entrer aux Beaux-arts, pour entrer en écoles de formation aux métiers sociaux (éduc spé, éduc jeunes enfants, assistant(e)s social(e)s, etc), etc... Sans être un vulgaire homme du passé et encore moins sympathisant FN, il y a encore 10-15 ans, pour entrer dans ces mêmes écoles, il fallait un bac. Plus un concours. Point. Maintenant, c'est un bac, plus une classe prépa, plus un concours.Du grand n'importe quoi ! je remarque également que chez nos voisins, (Allemagne, pour les fanatiques du système allemand ; Belgique ; Italie, Espagne ; etc) il n'existe pas de classes préparatoires. Pourtant, leurs ingénieurs, leurs vétérinaires, leurs économistes, leurs médecins ne sont ni plus cons ni plus mauvais que leurs homologues Français ! (Je pourrais vous parler de l'exmple de ma toubib de famille, Allemande et formée à l'université de médecine de Fribourg en Brisgau. Un peu long, mais édifiant !!! Juste un petit exemple : pour se payer ses études de médecine, elle a travaillé en tant que secrétaire médicale et serveuse en restauration les 4 premières années ; essayez donc de faire la même chose en France...). Enfin, plus on prolonge la durée des études, plus les classes populaires ont du mal à suivre, non pas intellectuellement parlant, mais financièrement parlant !
"la Finlande, 1è au classement PISA"
SupprimerVous retardez un peu : 12ème en maths, 5ème en sciences et 6ème en lecture (au dernier test de 2012).
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_PISA#R.C3.A9sultats_2012)
- HEC, notre "super grande école" est l"école privée la plus assistée, et de loin, de France : les subventions publiques en direction de cette "école", pourtant privée je le rappelle, est sans commune mesure avec l'argent que l'État verse aux universités, publiques (la "grande école" de la plèbe et/ou des "neuneu"), de notre pays ! Et pourtant, l'inscription et les droits de scolarité, pour UNE seule année, s'élèvent à 16000 euros !!! Hors logement, hors alimentation, hors achat de matériel, hors transports, etc ! Et il y a 4 ans à ce tarif ! ET HEC, d'où sortent pourtant nos "élites", dans le classement de Shangaï, n'est même pas dans les 400 premiers !!!
RépondreSupprimer- Dernier point : les programmes scolaires : AUCUN, je le répète, aucun enseignant ne fait parti des commissions qui mettent en place les programmes scolaires !!!!! Ils ne sont JAMAIS conviés, ni à la réflexion sur ces programmes, ni à leur préparation, ni au développement des programmes scolaires. Ils sont TOUJOURS le fait de HEChistes et d'énarques et de quelques "vieux" "inspecteurs" qui n'ont plus vu un élèves depuis au moins 30 ans. Exclusivement !!! Les profs n'ont QUE le droit de les appliquer. Et c'est comme ça que le diplômé en marketing, Luc Chatel, a imposé, par exemple, l'enseignement de l'Histoire, non plus de manière chronologique, mais de manière thématique !!! Du coup, lorsque, par exemple, on aborde De Gaulle et la 5è république plus aucun élève ne sait d'où sort ce "gugusse" (et d'abord, pourquoi "5è", la République ?) ! Ce même Chatel qui, alors qu'il était déjà ministre de l'EN a eu l'un de ses fils qui entrait en seconde et avait dit au Monde :"Je saurai enfin comment fonctionne un lycée" ! Si lui même l'avoue...
@ Anonyme
RépondreSupprimerCe qui est amusant, c’est que vous affirmez que nous subissons une immigration de masse sans le moindre chiffre. En général, je n’affirme jamais quelque chose sans m’être renseigné et je persiste donc. Dans les années 2000, le solde migratoire annuel était d’1 pour 1000 en France contre 2,1 en Italie, 2,3 au Royaume Uni, 2,5 en Allemagne et 9,7 en Espagne… Après, je pense néanmoins qu’il faut tendre vers un solde nul aujourd’hui du fait du chômage et des problèmes d’assimilation. Mais je refuse de travestir la réalité :
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2011/04/13/immigration-la-realite-chiffree.html
Sur la part des musulmans, la France serait à 7,5%, contre 6% en Belgique, 5,5% aux Pays-Bas, 5% en Allemagne et 4,6% au Royaume-Uni. Vous travestissez la réalité pour servir vos idées :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nombre_de_musulmans_par_pays
Monsieur l’anonyme, étudiez sérieusement la question avant d’écrire de telles choses.
@ Anonyme 21:15
Je ne crois pas qu’il y avait beaucoup d’X chez Enron. Juste en revanche sur la finance. Si nous produisons moins, c’est parce que nous importons sans contrainte alors que nos concurrents mettent des restrictions et que le niveau de nos salaires est bien plus élevé.
Notre solde commercial industriel démontre au contraire que nous pouvons nous réindustrialiser. Cela a été un des leviers principaux de la croissance de l’Argentine après 2002 (et non les matières premières).
@ Anonyme 22:18
Mes théories sont documentées et argumentées, contrairement aux vôtres
@ Jack
A force de se soucier de l’ennui des élèves, on finira par faire de l’école une garderie avec des projections de films et des consoles de jeux…
@ CanluCat
Un grand merci pour toutes ces précisions. C’est un chiffre que je vais retenir, qui démontre bien la folie des orientations de la ministre, qui sont malheureusement celles de tous ceux qui l’ont précédé depuis Chevènement sans doute.
Merci pour la précision concernant les programmes. J’ignorais que les professeurs n’étaient pas conviés. Une aberration de plus dans le système. J’imagine que la technostructure de la rue de Grenelle veut garder le contrôle. Après sur HEC (et nos écoles de commerce), elles sont très bien classées dans de nombreux classements (même s’il est vrai aussi qu’elles évoluent dans le sens des universités étasuniennes, avec un brassage social de plus en plus limité).
@Laurent Herblay15 mars 2015 15:27
RépondreSupprimerA force de se soucier de l’ennui des élèves, on finira par faire de l’école une garderie avec des projections de films et des consoles de jeux…
Vous vous obstinez à ne pas répondre et à utiliser une formule creuse toute faite. Ce que je disais dès le début.
Cette phrase est une citation de votre discours, bien entendu :
Supprimer"
A force de se soucier de l’ennui des élèves, on finira par faire de l’école une garderie avec des projections de films et des consoles de jeux…"
Le moteur de ce forum est une horreur. Il va assez bien avec le contenu, remarquez.
Pour que les élèves ne s'ennuient pas, il existe une autre solution que la récréation: les classes de niveau. L'ennui dont je me souviens à l'école vient de la lenteur des cours, et non de leur difficulté. C'est tout le contraire.
SupprimerIl suffit de prendre exemple sur les jeux : si la difficulté est trop faible, alors le jeu n'est pas intéressant, si la difficulté est trop forte, alors on perd pied, mais si la difficulté est bien adaptée, alors on ne décroche pas facilement. C'est le principe au coeur d'un jeu vidéo comme CandyCrush pour ceux qui connaissent.
Lelien
Juste pour vous signaler que, ancien personnel de direction, j'ai écrit: "Education Nationale: le naufrage tranquille"', (chez Edilivre). Paru en 2014, il est ignoré. C'est bien dommage, je crois pointer l'essentiel et je trace des pistes de "sortie de crise" comme on dit aujourd'hui. Mme Belkacem n'est pas la pour résoudre quoi que ce soit. Et, par exemple, je considère les enquêtes PISA comme une fumisterie. On ne peut simplement pas prendre en charge une population "scolaire" aussi hétérogène avec un seul instrument éducatif supposé plus ou moins adapté à tous les jeunes. Mais souligner les fractures sociales et scolaires paraît aujourd'hui tabou. Ca continuera donc tant qu'un gouvernement plus habile que les autres ne coupera pas les crédits au nom de l'"efficience" ou de la "compétitivité", ce qui paraît être le projet subliminal de l'Etat depuis au moins les années 90. Sachez également que les établissements sont des "entreprises apprenantes" pour nos technocrates du ministère. Le "management" y est à l'honneur, avec le succès que l'on constate. Et l'"insertion professionnelle" y est obsessionnelle, toujours avec le succès que l'on constate. Bon, je dis tout cela dans mon bouquin. A votre disposition pour d'éventuels commentaires.
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