Dans
quelques années, quand les économistes se pencheront sur le cas du Japon, Shinzo
Abe a toutes les chances d’être présenté comme celui qui a réussi à casser le
cercle vicieux déflationniste dans lequel il était plongé. Nouvel indice de
son succès : le
premier excédent commercial depuis trois ans.
Un
produit des Abenomics
Historiquement,
le
Japon était un pays en excédent commercial puisqu’il avait basé sa croissance
sur les exportations, tout en protégeant très fortement son marché intérieur,
ce que les néolibéraux myopes tendent toujours à oublier. Mais Fukushima a
provoqué une remise en cause complète de la politique énergétique, la fermeture
des centrales nucléaires, remplacées par des centrales thermiques nécessitant
l’importation d’hydrocarbures, qui ont plongé le pays en déficit. Bien sûr, le
retour à un solde positif s’explique en bonne partie par la baisse de 51% de la
facture de pétrole et de 12% de celle de gaz, provoquant un recul global de
14,5% des importations, sans quoi le pays serait resté en déficit.
Mais ce
résultat n’est pas seulement le fait de la (forte) baisse des importations
d’hydrocarbures consécutive au recul de leurs prix. En effet, les
exportations ont également progressé de 8,5%, soit une hausse de plus de 540
milliards de yens, plus que les 230 milliards de yens d’excédent. Si les
exportations étaient restées stables, le pays aurait encore affiché un déficit
de 310 milliards de yens. Or, il est clair que les exportations ont beaucoup
progressé du fait de la baisse du yen et des
choix radicaux de politiques monétaires du pays. D’ailleurs, en
Europe et en France, la très forte baisse de l’euro soutient fortement les
exportations, ce qui contrebalance fortement le
discours des masochistes de l’euro cher.
La
monnaie : un outil politique
Ce que
démontrent Shinzo Abe et le Japon depuis deux ans, c’est
que la politique monétaire est politique et qu’elle permet de se libérer de
contraintes financières qui semblent totalement insurmontables pour les
pays qui ont abandonné leur monnaie à des technocrates austéritaro-monétaristes
dogmatiques. En effet, il
faut rappeler ici que malgré une dette publique au-delà de 200% du PIB et un
déficit budgétaire de 10% du PIB, Shinzo Abe a conçu un plan de relance de
l’économie, permis par un rachat massif de dette publique par la banque
centrale (plus de 6% du PIB) ! Cela a fait baisser le yen et Shinzo
Abe a aussi appelé les entreprises à monter les salaires. De quoi faire rêver
les européens aujourd’hui…
Merci
donc à Shinzo Abe et au Japon de démontrer qu’il y a bien une autre voie que la
folle direction qui conjugue austérité et baisse des salaires en Europe pour un
pays dit développé. Quand on se protège et que la monnaie est du ressort du
gouvernement, on peut même vouloir monter les salaires !
Tout a fait d'accord avec votre conclusion et il en sera de même en Islande où le gouvernement reprend la main sur sa monnaie et non pas les bamques
RépondreSupprimerEncore le mythe du protectionnisme japonais...
RépondreSupprimer"Une étude intéressante du National Bureau of Economic Research (NBER) a analysé le boum Japonais d’après-guerre. Selon eux, le protectionnisme Japonais a nuit à son développement à l’époque, c’est-à-dire que le boum s’est produit « en dépit » du protectionnisme, et non grâce à celui-ci. Les quotas sur les importations ont réduit l’accès des entreprises Japonaises à des équipements et machines qui auraient contribué à améliorer leur compétitivité. Selon Rodrik (1999), cité dans l’étude : « nous n’avons aucune preuve empirique qui porterait à croire qu’un dollar d’exportations contribue plus ou moins à une économie qu’un dollar d’une quelconque autre activité productive »."
https://minarchiste.wordpress.com/2013/03/01/est-ce-quun-pays-doit-proteger-ses-industries-naissantes-pour-se-developper/
Par ailleurs, démontrez donc que la baisse du yen a plus influé sur les exportations que la baisse du prix du pétrole qui intervient dans la baisse de coûts intermédiaires de production.
Certains néolibéraux sont impayables !
RépondreSupprimerThe Economist, fondé il y a plus de 2 siècles contre le protectionnisme, est moins dogmatique que vous. Quand même, le protectionnisme ne devait pas être un gros frein vu la rapidité du développement du Japon. Je vous renvoie au lien qui parle du livre d'un économiste qui montre que le protectionnisme est un facteur clé de succès des pays asiatiques.
Sur les exportations du Japon, il ne vous aura pas échappé que tous les exportateurs du monde profitent de la baisse du prix du pétrole. Mieux, cela profite moins à ceux dont la monnaie baisse, comme le Japon.
Vous devriez cesser d'affubler ridiculement du terme "néolibéral" ceux qui disent que le protectionnisme ne fonctionne pas.
SupprimerDe nombreux économistes non néolibéraux soutiennent aussi que le protectionnisme ne fonctionne pas. Trouvez moi par exemple un seul article de Stiglitz ou Krugman, que vous citez souvent, qui prône le protectionnisme...
Imposer le protectionnisme serait une erreur, parce que vous importez et vous exportez. Si vous n’importez plus, les autres pays ne vont pas acheter vos biens. Donc ce n’est pas la bonne direction à prendre.
http://rue89.nouvelobs.com/rue89-politique/2012/09/13/joseph-stiglitz-la-fin-de-leuro-ne-serait-pas-la-fin-du-monde-235315
Vous retardez un peu. Krugman a un ton bien plus mesuré sur la question depuis 2009 :
Supprimerhttp://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2009/11/28/les-conversions-de-paul-krugman.html
Et accessoirement, entre le libre-échange sans la moindre limite et l'autarcie complète, il y a beaucoup de nuances. Ce que les néolibéraux dogmatiques comme vous ne voient pas dans leur monde en blanc et noir.
Sans oublier que seuls l'Europe pratique l'ultra "libre-échange"...
SupprimerLes pays asiatiques ne laissent entrer que des produits qui ne mettent pas en danger leur économie !
Les pays asiatiques ne laisseraient pas entrer sur leur sol des quantités de bien aussi phénoménales que l'Europe - que l'U.E. soit ultra anti-protectionniste ou pas.
Hors de question de laisser leurs industries mourir.
Le Japon est-il en guerre? Bonne journée à vous
RépondreSupprimerHerblay est impayable, il cite les articles de The Economist quand ça l'arrange. Joe Studwell n'est pas un économiste, c'est un journaliste qui ne démontre nulle part que le protectionnisme est à l'origine du développement du Japon, il se contente de citer en vrac toutes sortes de mesures, ça ne permet pas de savoir dans quel sens ces mesures jouent.
RépondreSupprimerActuellement le Japon est très peu protectionniste, loin de vos contes de fées :
En ce qui concerne les droits de douane, la Corée est encore l'Etat le plus protectionniste, avec un taux moyen de 7,5 % pour les produits non agricoles et de 45,5 % pour les produits agricoles, alors que l'Union européenne et les Etats-Unis ont un taux moyen de 4,2 % pour les produits non agricoles et 5,9 % pour les produits agricoles. Si le Japon est un peu plus protectionniste que ces derniers dans le cas des produits agricoles, avec un taux de 7,1 %, pour les produits non agricoles il est en revanche moins protectionniste, avec un taux de seulement 2,7 %.
http://www.senat.fr/rap/r06-017/r06-01721.html
Le Japon, très peu protectionniste ? Quelle est la part des véhicules importées dans les ventes de voitures au Japon ?
RépondreSupprimerLe protectionnisme n'est pas uniquement tarifaire, il peut être normatif par exemple...
Laurent,
RépondreSupprimerTu déclares que "quand la monnaie est du ressort du gouvernement, on peut même vouloir monter les salaires" ou inversement les baisser, comme le font les gouvernements européens, qui se servent de la monnaie comme d'un levier au service du libéralisme. La fameuse dévaluation interne.
D'ailleurs, si cette question n'était pas centrale, pourquoi ceux qui ont fondé l'UE, n'est-ce pas VGE, auraient-ils voulu une BCE indépendante du pouvoir politique, tuant par là même la démocratie, et pourquoi l'euro serait-il cette vache sacrée, l'alpha et l'omega de cette UE pourrie ?
DemOs
Globalement le Japon n'est pas protectionniste, votre focalisation sur un seul produit, les voitures, est débile. On n'évalue pas le degré d'ouverture d'un pays sur un seul produit, c'est ce que vous faites, c'est une escroquerie de procédé ainsi.
RépondreSupprimerEt alors Stiglitz qui est contre le protectionnisme est donc un néolibéral selon vos classements ridicules. Vous êtes grotesque et totalement incompétent.
L'Allemagne est non-protectionniste, exportatrice et sa dette publique est largement inférieure à celle du Japon qui est dans une situation calamiteuse. On se demande bien pourquoi le Japon qui serait protectionniste se trouve dans une telle situation.
Les normes ne sont pas un protectionnisme, encore une idiotie de votre part. Les normes n'empêchent pas d'importer des produits étrangers du moment qu'ils respectent les normes du pays importateur. Un pays qui établirait des normes incompatibles avec ses marchés étrangers condamne ses producteurs à avoir des chaines de fabrication pour chaque norme, donc une augmentation de ses coûts de fabrication, donc une perte de facteur d'échelle.
Le Japon s'est développé grâce à l'innovation produits, méthodes de fabrication, de contrôle qualité, robotisation... au point que les européens ont longtemps été largué sur ces points, avant de rattraper le retard concernant ces méthodes SPT, KANBAN, Taguchi, 5S...
Les voitures japonaises sont encore celles qui le meilleur niveau de qualité, même devant les allemandes.
Tout ça n'a rien à voir avec le protectionnisme qui est une idiotie.
Le jour où la France mets des barrières aux produits chinois, elle peut dire adieu à ses exportations de luxe et d'alcool. Faudra que vous expliquiez aux salariés du luxe et aux vignerons pourquoi ils perdent les marchés qui leur fournissait leur boulot.
D'ailleurs, les syndicats français sont pas fous, ils ne réclament pas de protectionnisme, Gérard Filoche non plus, donc vous allez aussi toujours aussi bêtement traiter les syndicats et Filoche de néolibéraux ?
C'est le seul mot que vous ayez à la bouche face à vos contradicteurs, c'est vraiment d'un ridicule pathétique.
C'est très bien de citer Stiglitz comme étant contre le protectionnisme, mais cela n'a aucun sens si tu n'expliques pas qu'il est pour le libre échange avec une harmonisation financière, une harmonisation fiscale, une harmonisation des dettes dans la zone euro, voire la sortie de l'euro, conditions qui ne sont pas réunis aujourd'hui.
SupprimerDans les conditions actuelles, le libre échange est tout simplement suicidaire et la plupart des gouvernants, en dehors des imbéciles qui dirigent l'UE, n'en veulent pas. Il n'y a qu'à observer les choix des USA, qui n'ont qu'une obsession : signer des traités avec les pays du Pacifique et avec l'UE pour se placer en position de force en dehors de cette soit disant concurrence libre et non faussée. Ceux qu'on présente comme l'exemple -type du libéralisme font tout pour y échapper.
DemOs
Sans oublier que les USA ont annulé un appel d'offre...
SupprimerParce que Airbus avait gagné.
Donc, on recommence jusqu'à tant que... le champion nationale gagne : Boeing.
Le Japon s'est développé en proposant des produits à bas prix qui ont tué certaines industrie en Europe -notamment l'industrie photo- ; ensuite ils ont remonté les prix étant les seuls fabricants...
SupprimerL'innovation n'est possible qu'avec des prix qui sont pas écrasés.
Jamais Tsipras ou Varoufakis n'ont évoqué de pratiquer le protectionnisme, ce sont eux aussi des néolibéraux ?
RépondreSupprimerVous voyez bien que vos anathèmes ne tiennent pas une seconde la route.
L'économie est une matière passionnante.
RépondreSupprimerAbd_Salam
RépondreSupprimerA terme les produits baissent de prix en raison des évolutions technologiques, c'est pas le protectionnisme qui l'empêcherait.
Boeing fait travailler des entreprises françaises qui fabriquent des composants pour Boeing... Quelle est la part d'un avion Boeing fabriquée aux USA ?
Le traité transatlantique est déjà bourré d'exceptions et les négociations sont d'être terminées... Il est probable qu'il ne soit finalement réduit à presque rien, ça donnera seulement l'occasion aux chefs d'états de se faire mousser avec une belle photo de groupe le jour de la signature. Une pure opération de com.
@ Démos
RépondreSupprimerC’est juste, mais c’est indirect, puisque nos dirigeants ont confié la gestion de la monnaie à la BCE. Ce que je voulais souligner c’est que le Japon, un pays très développé, en gardant le contrôle de sa monnaie dans les mains des poltiiques, peut aujourd’hui vouloir monter les salaires. Si la BCE est indépendante, c’est le fruit de la domination idéologique d’une époque et des choix allemands, imposés à ses partenaires pour sacrifier le mark. Merci pour la réponse à l’anonyme.
@ Anonyme
Parler d’un produit, c’est donner un exemple. Mais l’automobile est un exemple intéressant car il s’agit sans doute du produit industriel qui pèse le plus lourd, ce qui le rend plus significatif qu’un autre. Ce n’est pas en répétant que le Japon n’est pas protectionniste que cela en fera une vérité. The Economist rapporte souvent des exemples sur le protectionnisme asiatique, disponibles sur le blog. On peut citer le riz au Japon, protégé par des droits de douane très important.
Je n’ai jamais dit qu’une personne qui ne se dit pas protectionniste est néolibérale. Je vous l’applique car vous êtes bien plus dogmatique que The Economist, ce qui n’est pas peu dire… L’Allemagne est protectionniste également. Demandez à de nombreux industriels le rôle joué par les normes DIN. Visiblement, vous ne connaissez rien à l’industrie, et vous ne faites que répéter votre foi. Les normes, quand elles sont distinctes de tout le reste du continent, qu’elles peuvent changer et sont conçues avec les industriels locaux, sont une forme de protectionnisme remarquablement efficace.
Le Japon propose bien sûr des produits de qualité et a beaucoup innové, mais cela a été permis par le protectionnisme, qui donne du temps. L’industrie automobile japonaise dégageait des profits énormes sur son marché, protégé, où il n’y a jamais eu plus de 10% de véhicules importés, ce qui a permis d’investir, mais aussi de conquérir les marchés étrangers par des prix artificiellement bas au début, puis remontés dans le temps. La Corée fait la même chose.
Que la Chine mette des barrières. Elle a 20 Mds d’excédent commercial avec nous. Elle a bien plus à perdre que nous… Et soit dit en passant, nous nous laissons faire : la Chine a imposé aux constructeurs automobiles de construire les voitures qu’ils vendent en Chine localement, par du protectionnisme, et des droits de douane qui atteignaient 100% il y a plus de 10 ans.
Les néolibéraux, ce sont qui ne font que parler de leur foi en assenant des contre-vérités plutôt que de la regarder.
@ Abd-Salam
Merci
Herblay est tellement dans les cordes, n'ayant plus aucun argument, il censure pour pas déranger sa petite secte d'ignares.
RépondreSupprimer"Que la Chine mette des barrières. Elle a 20 Mds d’excédent commercial avec nous."
RépondreSupprimerCet indicateur ne vaut rien, car il ne donne aucune idée de la part réelle de valeur ajoutée chinoise dans les produits qu'exporte la Chine.
Seul 5% d'un iphone correspondent à de la valeur ajoutée chinoise, donc 95% de sa valeur ajoutée est produite ailleurs qu'en Chine.
Il est en de même pour quasiment tous les produits industriels dont les composantes ne viennent quasiment jamais d'un seul pays, donc arrêtez d'utiliser un indicateur qui ne signifie rien. Le made in China est, comme pour tous les autres pays, l'étiquette finale du produit finit qui ne dit nulle part l'origine de ses composants.
Le seul domaine qui correspond en général à 80% de valeur ajoutée produite dans un pays, ce sont les végétaux produits agricoles.
Si vous surtaxez les importations de produits chinois, c'est pas seulement la Chine qui bloquera les produits français importés en Chine, mais aussi tous les autres pays dont les entreprises fournissent les entreprises chinoises et il y en a un paquet, un énorme effet domino.
RépondreSupprimerMais comme ne regardez pas plus loin que le bout de votre nez, vous êtes incapable de voir qu'il s'agit d'un système en réseau. Donc votre proposition d'intervenir avec vos doigts boudinés et un tournevis protectionniste dans l'économie aboutira à un monumental gadin avec des licenciements de masse à la clé et des mouvements sociaux musclés dans les rues.
@ Anonyme
RépondreSupprimerJe n’ai pas censuré le moindre commentaire. L’honnêteté n’est pas le fort des néolibéraux dogmatiques. Au moins The Economist est honnête.
Mais les pièces détachées rentrent aussi dans le commerce… Donc les excédents et déficits commerciaux prennent en compte cela. Les écrans ou composants japonais ou allemands des IPhone assemblés en Chine apparaissent dans les importations chinoises. Les soldes conservent donc un sens.
Et pourquoi les Etats-Unis peuvent bloquer les importations d’acier ou de pneus chinois sans conséquences majeures, comme la Chine, le Japon ou la Corée avec les voitures, ou les pays d’Amérique du Sud, le Brésil ou l’Argentine, qui ont mis en place de fortes barrières.
Pour la route :
http://www.gaullistelibre.com/2013/05/quand-le-protectionnisme-devient.html
Je reitere mon conseil car les commentaires deviennent penibles à lire.: Si vous imposez d'avoir un compte pour poster des commentaires je pense que ca limitera le spam.
SupprimerCessez donc de lui répondre, vous voulez bien, la réalité ne l'intéresse pas.
RépondreSupprimerIl réarrange les éléments de manière à se donner raison...
"Les écrans ou composants japonais ou allemands des IPhone assemblés en Chine apparaissent dans les importations chinoises. Les soldes conservent donc un sens."
RépondreSupprimerEh ouais... sauf que non, car les composants allemands ou japonais nécessitent à leur tour des composants, matériaux ou machines de fabrication issus d'autres pays, c'est un jeu de poupées russes...
Le protectionnisme US sur les pneus est une fumisterie largement démontrée. C'est Obama qui comme tout politicien roublard a appliqué une mesure symbolique pour attraper une niche électorale de gogos comme Abd_Salam qui croient dur comme fer au protectionnisme.
Obama sait parfaitement que c'est une connerie et que ça coûte du blé à l'économie US mais ça lui permet de récupérer des votes, c'est ce qui compte pour lui. Si ça marchait vraiment, il aurait appliqué ces mesures à grande échelle, les problèmes de la balance commerciale US et du chômdu auraient été résolus, que du bonus pour Obaba.
Les chinois ont râlé, mais Obaba leur a dit en off qu'il lui faut ça pour soutenir sa côte de popularité et choper quelques niches électorales, mais en contrepartie il a promis aux chinois de ne pas recommencer et de leur faire des faveurs dans d'autres domaines. Les politicards chinois sont aussi roublards qu'Obama, ils l'ont très bien compris et râlent pour rassurer leur population.
NDA ou MLP font pareil, ils promettent des trucs idiots auxquels ils ne croient pas une seconde, mais ça leur apporte des voix de dire des conneries qu'ils ne feront jamais. Hollande fait pareil, il a promis des tas de trucs et fait l'inverse. Politicard c'est un métier de marchand de tapis.
Si il y avait un marché électoral de ceux qui croient que les illuminatii contrôlent le monde, pas de problème, un politicard récolterait des voix en disant qu'il lutterait férocement contre les illuminatii. Peu importe la pignouferie promise du moment que des crétins votent pour.
La majorité des économistes peuvent être en désaccord sur de nombreux sujets, mais ils sont d'accord pour dire que le protectionnisme est une connerie.
Herblay est comme les libéraux qui nient l'origine humaine du réchauffement climatique quand la majorité des scientifiques sont d'accord pour dire que les activités humaines produisent le réchauffement climatique. Deux domaines différents, mais le même type d'obscurantisme.
Autre parade pour contourner vos ridicules rustines protectionnistes.
RépondreSupprimerSi vous bloquez les importations chinoises, les entreprises chinoises monteront des unités de fabrication dans d'autres pays à bas coûts salariaux non bloqués par le protectionnisme français, Vietnam, Roumanie, Inde, Afrique... sans créer un seul emploi en France.
Donc rebelote, il faudra que la France bloque aussi les importations venues de ces pays qui à leur tour bloqueront leurs importations venues de France.
Vous voyez bien que votre protectionnisme est sans fin, vous vous mettez un premier pays à dos et c'est tout un ensemble de pays, une coalition de pays, qui ont des relations économiques avec ce premier pays, que vous vous mettrez à dos.
Et ça, c'est pas une offensive protectionniste US peut-être ?
RépondreSupprimerhttp://www.ladepeche.fr/article/2015/04/24/2093342-airbus-espionne-services-renseignement-allemands-compte-etats-unis.html
Ivan
@ TeoNeo
RépondreSupprimerBonne idée. Je pense que je vais faire suite
@ Anonyme
Bien sûr que ce sont des poupées russes, mais au final, cela mesure toujours la balance commerciale.
Protectionnisme US sur les pneus fumisterie largement démontrée ? Quelles sources ?
Soit dit en passant, je n’ai jamais nié l’origine humaine du réchauffement climatique. Mais vous n’êtes plus à un arrangement avec la vérité près.
Sur les importations chinoises. Et pourquoi la Chine laisse faire le protectionnisme des USA sur les pneus ou l’acier, celui de la Corée ou du Japon sur les voitures, celui du Brésil sur le matériel informatique. Vous essayez de peindre en noir et blanc une réalité qui est en nuances de gris, par dogmatisme théologique maladif.
Merci de démontrer le caractère détestable de votre courant idéologique.
@ Ivan
Merci
Allons, allons, c'est vous qui êtes dogmatique et faites dans le manque de nuances avec vos simplismes primaires. J'ai déjà répondu à vos questions concernant les pneus et cité les sources, vous le savez très bien et faites semblant de ne les avoir pas lues, vous êtes d'une parfaite malhonnêteté et imbécilité. La balance commerciale ne produit pas d'information précise concernant les véritables flux de valeur ajoutée, je vous l'ai déjà expliqué, mais vous êtes complètement bouché et hermétique, un vrai cancre...
RépondreSupprimer