Le Dow Jones
plus haut qu’en 2007, le Nikkei,
au-delà de 20 000 points et au plus haut depuis 2000, le CAC 40,
au-delà de 5200 points, au plus haut depuis 2007 : si l’envolée des
bourses reflète la spéculation et les politiques des banques centrales, elle
souligne aussi les rapports de force économiques actuels.
Les
actionnaires rois du monde
A première
vue, on
pourrait se dire que le niveau actuellement atteint par les bourses du monde
est délirant et qu’il ne représente qu’un nouvel épisode de spéculation
irrationnelle et exubérante nourri par les choix des banques centrales, entre
taux au plus bas et création monétaire. Bien sûr, ces éléments expliquent
en partie les niveaux atteints dernièrement. Cependant, les choses sont plus
compliquées que cela. En effet, quand on examine le niveau des cours par
rapport aux profits, le niveau actuel n’est pas déilrant (selon
The Economist, la capitalisation
boursière représente 15,3 fois les bénéfices contre une moyenne de long terme
de 16,6 fois). En fait, il semble même y avoir du potentiel de
croissance !
C’est que
notre système économique atteint de nouvelles extrémités. Depuis
3 ans, The Economist, pourtant guère
prédisposé à remettre en cause notre système économique, s’inquiète régulièrement
du niveau des profits, qui a dépassé les plus hauts historiques atteints
avant la crise de 1929. Aujourd’hui, les grandes multinationales arrivent à
tirer toujours plus de profits de leurs activités, révélant un rapport de force
qui leur est forcément favorable. Mais
il y a plus fort qu’elles : leurs actionnaires, qui sont la raison
pour laquelle elles concentrent toute leur énergie à augmenter sans cesse leurs
profits, pour leur en redistribuer une part toujours plus forte, sous la forme
de dividendes ou de
rachats d’action.
Le retour
des féodalités
Ce sont de
moins en moins les peuples, qui représentent souvent les coûts que ces
actionnaires veulent couper, qui choisissent la direction de l’humanité, mais
bien ces actionnaires, qui ont obtenu le sauvetage de leurs excès par les Etats
pendant la crise financière, qui
ont obtenu les effarants tribunaux d’arbitrage qui leur permettent, comme
Philip Morris en Australie, de poursuivre d’égal à égal les Etats. Le
problème est que ces actionnaires ne recherchent qu’une rémunération, toujours
supérieure, et qu’il est bien évident qu’il ne peut pas être sain que nos
sociétés tournent autour de ces objectifs, qui
expliquent en bonne partie pourquoi les inégalités ne cessent de progresser.
Le plus
effarant, c’est la déconnexion entre la rémunération des actionnaires (et des
dirigeants des grandes entreprises, aux intérêts alignés sur ces derniers, comme
Carlos Ghosn, et ses 400 SMICs) et le destin de la grande majorité de la
population. Un tel écart ne sera pas durable.
Un peu de hors sujet :
RépondreSupprimerhttp://www.telegraph.co.uk/news/obituaries/11552650/Bob-Maloubier-SOE-agent-obituary.html
@ L HERBLAY
RépondreSupprimerUne fois de plus le sujet développer par vous est vide, c’est de la littérature pour convaincus aux mêmes dogmes que les vôtres.
Vous n’apportez aucun argument pour ce que vous affirmez, si ce n’est se référencer à des auteurs de la religion qui est la votre.
Vous jetez les noms de vos boucs émissaire : aujourd’hui c’est Carlos GHOSN, certes ses salaires me paraissent disproportionner mais ne croyez pas que changer ce salaire vous changerez la pauvreté dans le monde.
D’abord son salaire annoncé est avant impôts et charges et même en les supprimant complète cela représente par salarié 61E33 par ans et 0E pour les employée des concessions.
Il faudrait, aussi, que ces salariés déduisent les prélèvements sur salaire et leurs impôts sur le revenu car il faut compenser les impôts supprimés à Carlos GHOSN.
Maintenant pour que ce soit les payeurs qui profitent du volontariat de Carlos GHOSN à la place des salariés cela représente 2E66 par voitures mais il faut penser à déduire sur ces 2E66 l’augmentation pour compenser les prélèvements que payait Carlos GHOSN.
Alors pensez-vous qu’avec vos convictions vous aller changer le monde.
Oui Mais il y a le prix des actions qui augmente c’est une spéculation inacceptable. Me direz-vous. C’est votre opinion certes : mais ne savez vous donc pas que le boursicotage ce n’est que des épargnant qui se plument et se remplument entre eux sans incidence sur l’économie réelle ? Si vous êtes l’un deux qui jouait à ce jeux c’est que vous êtes un économiste qui ne comprend rien, j’espère que vous n’êtes pas dans ce cas ?
La redistribution des bénéfices aux actionnaires ? Allez-vous déclamer.
C’est peut être exagérer mais pour le démontrer il ne faut pas se contenter de clameurs comme vous le faites mais de nous dire, exemple à l’appui, combien la suppression de ces dividendes (avant impôts) va rapporter à chacun des employés de la firme après déductions des prélèvements et impôts pour compenser les prélèvements qui ne font plus sur les actionnaires ou de quels pourcentage le prix des productions de cette firme peut baiser et de combien il faut les augmenter pour compenser les prélèvements qui ne sont plus fait sur les actionnaires.
Après nous débattrons utilement pour trouver les meilleures solutions.
Unci TOÏ-YEN
Monsieur a besoin de courbes, de graphiques, de diagrammes, d'histogrammes, d'infographies ... etc ... etc ... pour comprendre comment fonctionne l'économie.
SupprimerPremièrement, n'importe quel ignare peut trouver ces informations tant les publications sont nombreuses.
Deuxièmement, j'aimerais savoir ce que veut dire "débattre utilement". Est-ce que cela va consister à se demander si Ghosn doit gagner 400 smics ou 350 par an ou si le rachat d'actions est favorable à la croissance ou au pouvoir d'achat des chômeurs de longue durée en Ile de France. Hein, c'est quoi débattre utilement, surtout dans un pays comme la France où la démocratie n'existe plus depuis qu'elle a été bafouée par le pouvoir politique. C'est quoi ?
DemOs
Débattre utilement c'est se focaliser sur les vrais problèmes et non sur ces courbes qui ne font que prendre la température d'un pays comme la France où la démocratie n'existe plus depuis qu'elle a été bafouée par le pouvoir politique à cause de l'ignorance générale en économie de ceux qui les mettent au pouvoir et de ceux qui sont incapable
Supprimerde proposer autre choses que s'en prendre à des boucs émissaires.
Débattre utilement, c'est admettre que la finance a toujours raison.
SupprimerEn tout cas, selon l'idéologie bornée de "un citoyen".
Débattre utilement, c'est remettre en question tout, absolument tout, sauf les exigences et désidératas de la finance.
Facile à comprendre.
@ Demos
RépondreSupprimerau lieu d'écrire des lignes inutile, et ne pas débattre, pouvait vous nous dire quel est le montant des versements fait a la totalité des actionnaires par salarié ou par nombre de véhicule vendu.
Unci TOÏ-YEN
@ Anonyme23 avril 2015 01:07 et Mister Unci.
RépondreSupprimer"Débattre utilement", c'est, pour moi, échanger publiquement, discuter, écrire ici et ailleurs, dans une société ouverte et libre pour que les choses changent. Cela nécessite que les citoyens puissent être pris en compte et, donc, qu'ils contrôlent le pouvoir politique, qui n'est que sa représentation. Or, c'est exactement le contraire qui se passe : les citoyens, ceux qui votent, signent un chèque en blanc à des politiciens bonnets blancs et blancs bonnets, qui font ensuite ce qu'ils veulent, comme ils veulent et qui, cerise sur la gâteau, contrôlent les citoyens.
C'en est risible, enfin, quand on aime l'humour noir.
DemOs
@ Demos
SupprimerJ’adhère à 100% à votre dernière réponse. Il n’en demeure pas moins que le sujet traité sur les revenus des patrons et des actionnaires, vos boucs émissaires, sont scandaleux que si, en supposant, que ces patrons ou actionnaires redistribuaient leurs revenus à leurs salariés ou aux consommateurs de leurs productions : salariés ou consommateurs peuvent mettre du beurre dans les épinards et pas seulement leurs en montrer la couleur.
Dans le cas contraire, si ce n’est pas scandaleux, ce n’est qu’immoral sauf si ces patrons ou actionnaires utilise ces revenus immoraux pour permettre des emplois qui ne pourraient exister sans cela ou finance des associons caritatives, ou encore font des investissements pour le futur.
L’on voit que ce n’est pas le revenus qui importe le plus c’est l’usage qui en est fait.
Unci TOÏ-YEN
@ Un Citoyen
RépondreSupprimerPourtant, contrairement à votre prose, je cite des faits, y compris de journaux qui ne défendent pourtant pas mes idées. C’est vous qui n’apportez aucun argument. Libre à vous de penser qu’il est juste qu’un homme puisse gagner 400 SMICs x 2 (avec Nissan). Je pense que cela est excessif, et que les équilibres de notre vie passée, pendant les Trente Glorieuses, étaient bien plus raisonnables.
Tout ceci pose un problème, comme on le voit dans les nombreux livres qui traitent des inégalités.
@ L Herblay
RépondreSupprimerPeut être avez vous des difficultés à me comprendre , et le défaut de considérer des faits contre des arguments. Je vous soumets à nouveau mon opinion afin que vous compreniez la différence entre scandaleux et immoral afin qu'au lieu de faire des litanie de faits sans liens de causalités vous nous fassiez des propositions sérieuses pour mettre du beurre dans les épinards au lieu de promesse.
Il n’en demeure pas moins que sur le sujet traité: les revenus des patrons et des actionnaires, vos boucs émissaires, sont scandaleux que si, en supposant, que ces patrons ou actionnaires redistribuaient leurs revenus à leurs salariés ou aux consommateurs de leurs productions : salariés ou consommateurs peuvent mettre du beurre dans les épinards et pas seulement leurs en montrer la couleur.
Dans le cas contraire, si ce n’est pas scandaleux, ce n’est qu’immoral sauf si ces patrons ou actionnaires utilise ces revenus immoraux pour permettre des emplois qui ne pourraient exister sans cela ou finance des associons caritatives, ou encore font des investissements pour le futur.
L’on voit que ce n’est pas le revenus qui importe le plus c’est l’usage qui en est fait.
Unci TOÏ-YEN