Hier, avait lieu une
marche mondiale contre Monsanto, à Paris et dans d’autres villes.
L’occasion de faire un point sur une situation préoccupante, où, alors
que l’OMS a classé l’actif du Roundup comme cancérogène probable, peu
après, l’UE
a autorisé 11 nouveaux OGM de Monsanto…
L’histoire
effarante de Monsanto
Monsanto, c’est
un peu comme le chef des dealers après la dépénalisation des drogues. Ses
produits sont hautement addictifs puisqu’il vend un herbicide (le Roundup)
auquel résistent certaines de ses semences OGM, programmées pour ne pas donner
de semences ensuite, imposant par conséquent de racheter année après année ses
semences. Outre la privatisation du vivant, on rentre dans un système
totalement fermé, et très profitable, puisque son
chiffre d’affaire est passé de 5 à 16 milliards de dollars depuis 2003, et son
résultat de 0,1 à 2,7 milliards. Le niveau de marge en dit long sur le
modèle d’affaire de l’entreprise, et il est effarant que
Monsanto espère aujourd’hui racheter Syngenta.
Outre cette
position de prédateur capitaliste, qui devrait interroger aussi les vrais
libéraux qui défendent un minimum de compétition, l’autre problème posé par
Monsanto, ce sont les nombreux scandales sanitaires qui l’ont éclaboussé, comme
le rapportait Le Monde dans un papier
effarant il y a trois ans. Le
professeur Séralini avait déclenché une énorme polémique en pointant le danger
du Roundup. Il trouve ses travaux confirmés par l’avis
de l’agence de l’Organisation Mondiale de la Santé le 20 mars qui a classé le
Roundup comme « cancérogène
probable ». Quand on pense que Monsanto faisait la publicité de ce
désherbant en disant qu’il ne posait aucun problème pour l’os du chien !
Pour une
interdiction complète
Malheureusement,
comme
je le soulignais dès 2008 en France, ou
en 2013 aux Etats-Unis, Monsanto est très efficace pour défendre ses
intérêts auprès des gouvernements. Le
Monde termine son papier sur l’étude de l’OMS en notant que « l’interdiction
du glyphosate, réclamée par plusieurs ONG, n’est pas pour demain (…) le tiers
des membres du comité (de l’agence allemande) sont directement salariés… par
des géants de l’agrochimie ou des biotechnologies ». Il revient
donc aux politiques d’agir car aujourd’hui, en laissant faire la vente du
Roundup, ils ne portent pas assistance à personne en danger, à savoir tous les
citoyens du pays, qui peuvent être exposés aux cochonneries de Monsanto.
Le manque
d’action des politiques, après tant d’études scientifiques est effarant. Mais,
quite à déplaire, plus qu’interdire le Roundup, on peut se demander s’il ne
faudrait pas carrément interdire tous les produits de la multinationale, et
même tous les aliments exposés à ses produits.
"Monsanto, c’est un peu comme le chef des dealers après la dépénalisation des drogues."
RépondreSupprimerHerblay ose tout, c'est à ça qu'on le reconnait. Des raccourcis et des amalgames complètement grotesques. Sa bêtise est infinie...
Moi, je ne vois pas où sont les raccourcis, ni les amalgames, mais je sais où se trouve celui qui ose tout, comme l'écrivait Audiard, et qu'on a tous reconnu : c'est toi.
SupprimerLa citation exacte dans les tontons flingueurs : "les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît."
Allons, le chef des dealers après la dépénalisation des drogues, c'est Al Capone et Lucky Luciano ruinés quand la prohibition de l'alcool a été rapportée.
SupprimerIvan
Comment répondre à un pareil tissu de conneries....Séralini....pitié pas lui...
RépondreSupprimerSe réclamer gaulliste et abandonner le principe de subsidiarité pour celui du principe de précaution ? Étonnant...
RépondreSupprimerAmike
L'explosion des résultats de Monsanto doit tout aux Bush, père et fils, qui ont fait la promotion des OGM. C'est une entreprise défendue par le pouvoir, qui est inattaquable comme le montre une décision de la Cour suprême : les agriculteurs, dont les champs sont contaminés par les cultures transgéniques continueront à être attaqués par la Firme. Il faut aussi rappeler les catastrophes produites par elle, aux Etats-Unis (Virginie) notamment, et les pratiques abusives de cette multinationale qui contraint les agriculteurs à lui racheter chaque année des semences, pratiques qui ont conduit à la ruine et à la mort des milliers d'agriculteurs en Inde. Au final, la morale de l'histoire est qu'une entreprise peut se comporter en voyou en toute impunité quand elle est soutenue par le pouvoir politique.
RépondreSupprimerDemOs
Anonyme24 mai 2015 11:33
RépondreSupprimerEffectivement, Audiard avait raison, toi et Herblay en êtes la démonstration et toi tu gobes toutes les âneries d'Herblay.
Quelle démonstration ? Celle que tu ferais en injuriant ceux avec lesquels tu n'es pas d'accord plutôt que de donner des arguments ? Monsanto est un danger pour la société qu'il méprise et l'environnement qu'il dévaste. Ce ne sont pas deux imbécilités tapées sur ton clavier qui cacheront la réalité, les faits.
SupprimerDemOs
Citer Séralini pour combattre Monsanto, Monsanto ne pouvait pas espérer mieux. Les études de Séralini sont complètement bidonnées et il est plus ou moins lié à des mouvements new age sectaires.
RépondreSupprimerDemOs
RépondreSupprimerHerblay ferait mieux de se taire, car il arrive même à pourrir des bonnes causes tellement il raconte de sottises. Assimiler le débat sur Monsanto avec la légalisation du cannabis, là on atteint des summums de connerie, voire même de malhonnêteté nauséabonde. Ce qui est invraisemblable, c'est qu'il y a des clowns comme toi avalent ses billevesées.
Chacun est libre de faire les rapprochements et les comparaisons qu'il souhaite sans être insulté. Par ailleurs, tes propos apportent la réponse à la question de savoir "qui est le clown ?", le clown triste et pitoyable.
SupprimerDemOs
Laurent,
RépondreSupprimerUn article intéressant, qui offre un autre regard sur l'histoire contemporaine sur le site l'arène nue : "Grèce : les réparations allemandes, une histoire qui vient de loin".
Demos
DemOs
RépondreSupprimerComme clown borné et effrayant, t'en fais un beau.
Cher Laurent,
RépondreSupprimerJe pense que vous cédez malheureusement aux délires paranoïaques de la sphère écolo qui a fait de Monsanto son épouvantail, alors que c'est loin d'être la seule structure produisant et commercialisant des OGM. Je vais tenter de répondre aux points qui me semblent les plus faibles :
1) Le brevet du glyphosate (substance active du Roundup) est dans le domaine public depuis 2000. Monsanto n'a donc pas le monopole de la production d'herbicides type Roundup. Il n' y a donc nulle "addiction" nécessaire aux produits de Monsanto.
2) Contrairement à la légende urbaine, les semences OGM de Monsanto ne sont nullement programmées pour être stériles. Si les agriculteurs doivent racheter les semences chaque année, c'est parce qu'ils se sont engagés (volontairement et en toute connaissance de cause) auprès de Monsanto à ne pas replanter les graines issues des semences brevetées, ce qui découle directement du concept de propriété intellectuelle. On est pour ou contre, mais on ne peut pas reprocher ça à Monsanto. Plus fondamentalement, on ne peut quasiment jamais replanter directement des semences de deuxième génération sans perdre une partie des caractères des plants parents en raison des mécanismes de croisement entre différents plants qu'on peut rarement éviter. La sélection des semences est un gros travail en soi. Depuis que les semenciers existent, il est beaucoup plus simple pour les agriculteurs de racheter chaque année des semences sélectionnées que de faire eux-même la sélection. C'est juste la division du travail, c'est plutôt un progrès...
3) L'étude de Séralini et co sur le maïs OGM était complètement bidon. Les critiques sont très nombreuses, par exemple : http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1945.
4) Le dernier classement du Roundup par le CIRC comme "cancérogène probable" (catégorie 2A) doit également être relativisé. Cette catégorie signifie qu'il existe des preuves suffisantes de cancérogénicité en laboratoire (mais pas en contexte d'utilisation réelle) et que les effets chez l'homme se résument à de simples indices. Il faut noter que dans la première publication du CIRC, seuls quatre études étaient citées, et que plusieurs études récentes n'ont pas identifié de lien entre exposition au glyphosate et incidence de cancer. De plus, il n'entre pas dans les attributions du CIRC de quantifier le risque associé à une source probable de cancer, ce qui est quand même l'essentiel !! Nous utilisons tous les jours un grand nombre de substances et d'objets "probablement cancérogènes" sans que personne ne s'en émeuve... Les conclusions du CIRC divergent d'ailleurs des avis des agences sanitaires de nombreux pays et ont aussi fait l'objet de vives critiques notamment dans la blogosphère états-unienne. Une traduction à lire : https://latheierecosmique.wordpress.com/2015/03/29/trad-glyphosate-et-cancer-que-disent-les-donnees/
Oui, nous utilisons au quotidien et nous vivons au milieu d'un nombre incroyable de substances cancérogènes comme l'explique Fabrice Nicolino dans son livre "pesticides, révélations sur un scandale français". Alors que la méconnaissance des produits et les risques encourus - ne m'opposez pas cette tarte à la crème qu'est le principe de précaution, devraient imposer un travail de recherche, les multinationales, les politiques et les scientifiques rémunérés font tout pour faire taire ceux qui s'opposent à leur toute-puissance. Il n'est que de voir le règlement REACH de l'UE, qui concerne toutes les substances chimiques, produites ou importées, existantes ou nouvelles, à partir d'un volume annuel supérieur à une tonne, soit 30 000 substances (parmi les plus de 100 000 utilisées en Europe) et vise à protéger la santé humaine. Ces études avancent très lentement et dans la plus grande opacité. Maintenant, il est inutile de nous ressortir comme argument décisif que des gens préféraient la bougie à l'électricité. Pour finir, votre propos sur l'interdiction de la voiture et du nucléaire est tout à fait pertinent. Il est effectivement temps de se poser certaines questions sur le sens de ce que nous faisons de notre environnement et de nos vies. Nous avons le choix entre fermer les yeux et dénigrer ceux qui pensent (comme le font les politicards) ou accepter de mesurer les impacts de nos actions.
SupprimerDemOs
Mais ce travail de recherche a lieu, les produits sont évalués, les risques sont quantifiés à partir des méthodes à notre disposition. Il existe de nombreuses publications accessibles en ligne. Je ne vois pas vraiment l'opacité dont vous parlez. Que voulez-vous de plus ?
Supprimer(suite de mon commentaire)
RépondreSupprimer5) Comme souligné très justement par un commentaire précédent, l'utilisation abusive du "principe de précaution" est très dangereuse. On ne peut raisonnablement interdire une substance que si l'on a des certitudes suffisantes sur les risques associés, et que ces risques sont jugés trop grand par rapport aux bénéfices espérés. C'est loin d'être le cas pour le glyphosate, qui est très utilisé par les agriculteurs à juste titre, car il présente un bon profil toxicologique comparé à d'autres herbicides comparables.
6) Vous reprenez le détail de l'article du Monde sur la composition du comité d'experts "Pesticides" de l'agence sanitaire allemande. En effet, il est préférable que ce genre de comités soit bien constitué de vrais "experts" et en général on les trouve parmi les professionnels du secteur, ça tombe sous le sens. En plus, l'accusation à peine camouflée de conflits d'intérêt est à côté de la plaque puisque les experts en question sont salariés d'entreprises qui n'ont pas de lien particulier avec le glyphosate.
7) Votre conclusion paranoïaque est effrayante. A quand l'interdiction de la voiture, du nucléaire, et de toute l'industrie chimique, qui présentent des risques graves pour la santé autrement mieux avérés que les OGM et consorts.
Dommage qu'un troll vienne troubler un site où les commentateurs étaient plutôt polis et intéressants, même quand ils n'étaient pas d'accord.
RépondreSupprimerIci je suis plutôt d'accord avec l'article, et je vous pose la question de l'aveuglement des gouvernements face à de telles nuisances. Fanatisme scientiste, corruption ?
J'y verrais assez une fuite en avant causée par un millénarisme moderne. Tuerie de 14, camps d'extermination, bombe atomique et catastrophes écologiques nous ont amené à intégrer consciemment ou inconsciemment l'idée d'une fin du monde proche (http://www.les-crises.fr/clive-hamilton-requiem-pour-lespece-humaine/).
Prendre des précautions pour s'assurer un avenir est ainsi ressenti comme absurde par beaucoup de monde. Et quand quelqu'un se présente comme persuadé d'avoir le truc pour sauver le monde, pour nourrir l'humanité demain, on adopte son truc, même si ça va dans le sens de la catastrophe, trop content qu'on nous vende l'illusion d'échapper à notre angoisse de la mort.
Guadet
@ Guadet
SupprimerVous savez, l'argument qui consiste à ridiculiser ceux qui parlent du principe de précaution est ni plus, ni moins qu'un point Godwin. Aujourd'hui, le moyen le plus courant pour ne pas répondre aux arguments de ceux qui s'opposent est de les décrédibiliser : des pauvres naïfs arriérés, peureux pour le nucléaire ou les OGM ou de créer une polémique : des racistes dans le cas de la réforme des collèges ... La communication est aujourd'hui un métier en croissance, tant dans la société civile, qu'en politique et dans l'entreprise qui veille à ce que les citoyens-consommateurs-salariés que nous sommes soient toujours très bien informés. In-formés comme le souhaite le pouvoir, cela va de soi. Dans la mesure où les contradicteurs n'accèdent pas aux médias, il est dès lors impossible de se faire entendre, ce qui n'entame pas notre détermination à résister. Aujourd'hui sur un blog, demain autrement.
DemOs
Un dernier mot sur ces commentaires de ce Cadmoslao qui a l'air d'en connaître un rayon quand on lit son discours : "le dernier classement du Roundup par le CIRC comme
Supprimer"cancérogène probable" (catégorie 2A)""le glyphosate, qui présente un bon profil toxicologique".
Je pose la question : quel est le job de Cadmoslao. Est-il employé de Monsanto, d'un laboratoire indépendant ou d'une agence de com'. Hein, Cadmoslao, à quel titre interviens-tu ici ?
Enfin, deux dernières remarques sur l'argument imparable qui dit que "les critiques sont très nombreuses sur l'étude de Séralini". A ton avis, combien y-a-t-il de critiques des OGM ? Plus ou moins que de critiques sur l'étude de Séralini ? Et j'adore la remarque qui rappelle que "le produit est cancérogène en laboratoire, mais pas en contexte d'utilisation réelle". Il ne reste plus qu'à faire avaler du Roundup à des volontaires humaines et à faire des tests. Merci pour tout, Cadmoslao.
DemOs
Je suis doctorant en sciences de la Terre dans une université publique et ma bourse de thèse est ma seule source de revenus. Et toi, quel est ton job ? Es-tu employé par une agence de lobbying anti-OGM, par le CRIIGEN, par une ONG écologiste ? A quel titre interviens-tu ici ?
SupprimerJ'interviens ici parce que j'adhère globalement aux objectifs politiques et à la pensée de Laurent et que je trouve son blog intéressant. Et je trouve dommage que le courant souverainiste, qui est déjà confronté à un mauvais rapport de force, se décrédibilise par des propos paranos non fondés sur les OGM ou d'autres innovations techniques.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point votre interrogatoire sur mes possibles conflits d'intérêts est offensant et dégrade l'atmosphère du débat. Je me fiche de l'identité des gens qui interviennent ici, seuls leurs arguments et les faits qui les soutiennent m'intéressent.
Les critiques des OGM sont omniprésentes dans les médias et sur internet. Je n'ai pas fait le compte par rapport aux critiques de Séralini, mais je ne vois pas l'intérêt de comparer des carottes et des bananes. Où voulez-vous en venir ? Qu'avez-vous à répondre aux critiques de l'étude de Séralini ?
Pour finir, vous falsifiez mes propos puisque la citation que vous m'attribuez est différente de ce que j'ai écrit. Je ne comprends pas votre point. Le Roundup ne s'utilise pas en le buvant mais en le pulvérisant sur des plants donc je ne vois pas l'intérêt de faire le test que vous proposez (en plus, les résidus de pesticides sur les produits vendus sont insignifiants). Je vous signale aussi que la compilation des différentes études sur le sujet ne semble pas indiquer de lien solide entre exposition au glyphosate et incidence de cancer. Je vous conseille de lire l'article que j'ai mis en lien, si ce n'est déjà fait.
Bravo pour votre engagement contre Monsanto !
RépondreSupprimer@ Anonymes qui défendent Monsanto
RépondreSupprimerTrès intéressante et révélatrice façon de débattre. Pas la moindre source factuelle, alors que mon papier en compte de nombreuses. Au fond, vous démontrez que le néolibéralisme est une religion intolérante et assez irrationnelle. Le débat sur l’étude de Séralini est est justifié mais quand lui est transparent sur ses sources de financement, ceux qui le contredisent ne révèlent pas s’ils sont financés par l’agribusiness. Et le jugement de l’OMS apporte de l’eau à son moulin…
@ Cadmoslao
1- Le fait que le glysophate soit dans le domaine public ne change rien aux problèmes sanitaires qu’il pose. Et vous ne donnez aucun fait sur la position de Monsanto sur ce marché (après tout, ils peuvent vendre cette molécule à très faible marge pour barrer la route des concurrents et faire leur profit sur les OGM qui lui résiste. Votre raisonnement est un peu superficiel
2- Soit sur la programmation. J’ai peut-être mal compris l’argument que vous donnez dans la deuxième partie, dont l’effet est in fine proche, même si le mécanisme est fondamentalement différent
3- Sur Séralini, je vous renvoie au papier en lien, qui comporte de nombreuses sources contradictoires. Le manque de transparence des opposants et leur coordination peut laisser penser qu’ils agissent en service commandé, et qu’ils y sont financièrement intéressés, ce qui fait relativiser leur jugement
4- Le papier de Terraeco souligne que le glysophate est classé 2A, soit cancérogène probable, plus dangereux encore que des substances classées 2B, soit cancérogène possible. Enfin, l’avis des agences de contrôle est soumis à question étant donné que bon nombre de leurs membres ont été ou sont rémunérés par ceux qu’elles doivent contrôler, comme même The Economist, guère suspect d’opposition bornée aux OGM, le dénonce.
5- Le principe de précaution très dangereux ? C’est plutôt le manque de précaution qui l’est.
6- Argumentation un peu naïve : les uns aident les autres et vice-versa
7- Détournement de débat caractérisé
@ Démos
En effet. Merci pour votre soutien et la mention du papier de Coralie
Bien vu sur Cadmoslao. Après, l’UE a ses trolls. Pourquoi pas Monsanto ? A moins que ce soit les mêmes ?
@ Guadet
Merci pour votre soutien. Avec des dirigeants qui restent à la surface des choses, on arrive à cela
1) En effet, mon point ne portait pas sur les effets sanitaires du glyphosate. Votre propos donnait l'impression que les agriculteurs étaient victimes d'un système verrouillé par Monsanto, or je dirais plutôt qu'ils sont parties prenantes et bénéficiaires du système. Concernant l'état du marché, je n'ai pas trouvé de données détaillées mais j'ai lu que Monsanto produit 50% du glyphosate au niveau mondial. C'est important mais ça en laisse pas mal aux nombreux concurrents. Bref, on est pas obligé d'acheter chez Monsanto.
Supprimer2) Oui, aujourd'hui l'immense majorité des agriculteurs ne fabriquent pas eux-mêmes leurs semences et les rachètent chaque année aux semenciers, OGM ou pas OGM.
3) Vos suspicions concernant l'intégrité des scientifiques ayant critiqué l'étude de Séralini ne se fondent sur rien de bien concret, à part vos propres convictions. Si les scientifiques ne disent pas qu'ils sont payés par Monsanto, c'est forcément qu'ils le sont ? S'ils semblent "coordonnés", c'est parce qu'ils ont été commandés (on frise le complotisme) ? Moi, j'aurais plutôt dit que c'est parce qu'ils ont lu l'étude à peu près au même moment, comme tout le monde... En plus, vous retournez la charge de la preuve : c'est aux accusateurs d'apporter la preuve du conflit d'intérêt. Enfin, je trouve curieux que vous jugiez la validité d'un énoncé uniquement à partir de l'identité de son auteur. La vérité d'une thèse scientifique s'évalue en considérant les faits qui la confirment ou non, indépendamment de qui est son auteur.
4) Oui, le glyphosate est sans doute plus dangereux que d'autres produits. Mais on ne peut pas aller bien loin avec cela. A quel niveau s'élève le risque ? Quel est le lien observable avec l'incidence de cancer pour les agriculteurs exposés, et pour les consommateurs ? A ce jour, le lien n'est pas suffisament démontré pour qu'on doive s'affoler. Pour les agences de contrôle, on en revient au débat sur la transparence et les conflits d'intérêt. Je pense qu'il est difficile de trouver des gens compétents qui ne soient pas soupçonnables de conflit d'intérêt surtout avec vos critères très exigeants.
(suite de la réponse)
Supprimer5) Vous caricaturez ma position en me faisant passer pour un chantre de l'absence de précaution. J'ai l'impression que nous n'avons pas la même définition du principe de précaution : cela va beaucoup plus loin que juste "prendre des précautions", ce qui est du bon sens. Il s'agit, par exemple, de ne pas autoriser une substance tant qu'on a pas démontré qu'elle ne présente aucun danger pour la santé/l'environnement. Or il est impossible de démontrer une telle chose. Le principe de précaution condamne donc à l'immobilisme et c'est pour cela qu'il est dangereux. Prendre un risque est parfois moins dangeureux que l'éviter à tout prix. Connaissez-vous la position de Chevènement sur ces sujets ?
6) Excusez cette question "naïve" mais...pourquoi ? Ne sont-ils pas concurrents ? Sérieusement, quel intérêt ont BASF et Bayer à interdire ou pas le glyphosate ?
7) Vous avez compris que c'était une boutade, mais plus sérieusement : on débat chaudement de l'interdiction d'un herbicide dont le lien avec le cancer est loin d'être avéré, et des OGM, connus depuis plus de trente ans, utilisés pour fabriquer nos médicaments et nourrir notre bétail, consommés directement par des millions de gens depuis vingt ans, et sans qu'il y ait aucune preuve sérieuse de danger pour la santé à ce jour. En comparaison, on sait que la plupart des produits utilisés dans les industries de synthèse sont extrèmement nocifs pour l'environnement, et pourtant on n'en parle jamais. Avouez que ça laisse songeur...
L'insulte n'apporte rien au débat, et pour votre gouverne, je suis plutôt eurosceptique. Venant de vous, ce genre d'amalgame m'étonne. Songez que le rassemblement des républicains et souverainistes que nous appelons de nos voeux comprendra nécessairement des gens en désaccord sur de nombreux sujets. Si vous traitez de "troll" le premier contradicteur venu, on ne s'en sortira pas.
Ah ben voilà, on signale que l'étude de Séralini est bidon, C Villani directeur de l'Institut Henri-Poincaré le dit aussi, et donc on est on est un libéral. Herblay est toujours aussi pauvre d'esprit, un neuneu infantile.
RépondreSupprimerHerblay est un farceur menteur, car les problèmes sanitaires et écologiques français ne doivent rien à l'UE qui au contraire a souvent pointé du doigt les politiques franco-francaises.
RépondreSupprimerL'amiante, le nuage de Tchernobyl, les algues vertes, l'eau imbuvable en Bretagne et ailleurs, l'affaire du Mediator, les prothèses PIP, les pilules de 3e et 4e génération ... c'est Bruxelles qui est responsable ?
@ Demos
RépondreSupprimerJe pense comme vous que Cadmoslao a tort mais ce n'est pas lui que je traitais de troll : il n'avait pas encore publié ses messages quand j'écrivais le mien. Il a du moins le mérite de rappeler les arguments de Monsanto, ce qui permet de vérifier leur insuffisance.
Celui que j'appelais le Troll, c'est celui qui se contente d'attribuer des qualificatifs insultants à notre hôte sans rien apporter à l'échange.
Guadet
Guadet
RépondreSupprimerIdiot...
@ Anonym 22:36 & 10:15
RépondreSupprimerVotre argumentation vole haut. Je n’ai jamais dit que Bruxelles est responsable de tout. A croire que vous êtes les spammeurs payés par l’UE.
bonjour et merci a cadmoslao pour votre argumentaire édifiant.
RépondreSupprimerj'espere que les gens qui voient le diable dans les produits phytosanitaires ou les ogm, sont des non fumeurs et non buveur d'alcool,(ce qui est assez rare dans le milieu baba bio antitout) car les pires toxiques cancérogénes ce sont la clope et la binine pas le glyphosate. Et c'est pas les clopes de Seralini qui ont plutot faussé l'étude???
Si vous avez des questions concernant le domaine de plomberie ou si vous avez besoin des informations supplémentaires, vous pouvez joindre notre entreprise à tous moments. Nous sommes toujours à votre disposition : plombier asnières sur seine et plombier asnières sur seine
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