Cela était
sans doute inévitable étant
données les politiques monétaires menées par les banques centrales. Mais
cela est rendu possible par le
manque de réforme du système financier depuis la crise de 2008 et les
nouvelles innovations. Et nous n’en sommes sans doute qu’au début…
Premiers
signes de bulles
Les
niveaux atteints par les bourses sont déjà une bonne indication. Toutes les
grandes bourses du monde ont doublé par rapport au point bas atteint début
2009, certaines, comme New York, ayant déjà battu leur record historique.
Mieux, si
on regarde le niveau des cours par rapport aux bénéfices des entreprises, nous
ne sommes que dans la moyenne historique, la globalisation ayant donné aux
multinationales de nombreux moyens de faire toujours plus de profits, au
point de même inquiéter The
Economist ! Il y a donc de la marge et on peut raisonnablement
croire que les bourses vont continuer de monter pour quelques temps encore. Le
prix de l’immobilier est reparti à la hausse dans les pays où les prix avaient
fortement baissé, avec
la chute des taux, qui réduit le coût complet pour ceux qui empruntent.
Mais de
nombreux signes devraient nous inquiéter, au-delà
du niveau du bilan des banques centrales, ou même de la dette des Etats. Les
récents records enregistrés sur le marché des œuvres d’art ou le
regain des opérations de fusions et acquisitions sont des signes classiques
de bulles. Et même si les records du passé sont battus ou en passe de l’être, la
question est de savoir jusqu’où cela pourrait aller et comment pourrait se
passer l’ajustement ? Un autre indicateur inquiétant est l’envolée de
l’endettement global de la Chine par rapport à son PIB, d’autant plus que la
richesse nationale du pays a beaucoup augmenté depuis: de
150% du PIB en 2008, il est passé à plus de 270% aujourd’hui selon une
estimation de McKinsey. Et les
innovations financières du prochain krach semblent déjà là.
A quand
le prochain krach ?
En fait, les
problèmes du néolibéralisme, par
la pression qu’il met sur les salaires des classes populaires et moyennes, en
ralentissant la reprise, prolonge le stimulus monétaire et provoque un
effet de ciseau entre la pression sur les salaires et les prix des biens et
services tout en nourrissant, comme toujours, le prix des actifs. Et pour que
la bulle grossisse de manière déraisonnable, il vaut mieux que les taux restent
bas le plus longtemps possible, avant qu’un nouveau choc sur les prix
(probablement venu des matières premières) ne pousse les taux à la hausse,
faisant s’effondrer le château de carte. Il
est bien sûr impossible de prévoir précisément quand cela arrivera mais il
semble probable que cela arrivera avant la fin de la prochaine décennie étant
donnés les déséquilibres déjà accumulés…
Les années à
venir ne sont pas écrites. Par nature, le système néolibéral est instable, et
il suffit de peu, comme
on a pu le voir avec le krach soudain de 2010. Mais je crois qu’aussi gonflée
soit déjà la bulle aujourd’hui, elle gonflera encore beaucoup pendant quelques
années avant d’exploser.
Je prédis (vous vous en souviendrez peut être) un crash économique et monétaire entre 2019 et 2022, suivi immédiatement d'une guerre civile avec extension dans toutes les parties monde.
RépondreSupprimerHum, hum ... perspective effrayante, mais possible dans la mesure où nous sommes gouvernés par des incapables bornés, cupides et incompétents et que la vie quotidienne devient de plus en plus dur et plus brutal dans la société et dans les entreprises. La question est bien de savoir ce qui va se passer quand le couvercle de la cocotte va sauter sous l'effet de la pression accumulée à l'intérieur ?
SupprimerDemOs
Une guerre civile ?
SupprimerMais une guerre de civils contre quels civils ?
Tout le monde contre tout le monde ?
Prévoir une date de Krach est toujours le meilleur moyen de se tromper. Il peut arriver pour une raison totalement inattendue et dans de plus brefs délais. Même la contagion de la crise grecque à l'ensemble de la zone euro peut entrainer une défiance généralisée vis-à-vis de la finance. Ce qui me semble certain c'est que plus la bulle monte plus la correction sera sévère quant à ses effets et conséquences. De plus de par sa nature les US seront plus en mesures d'apporter des mesures adéquates à la crise tandis que l'UE ne prendra, comme d'habitude, que des mesures trop faibles et trop tardives.
RépondreSupprimerEntre ceux qui n'auront plus d'accès à rien (suite crash monétaire et économique et perte de la confiance dans le système) et plus rien à perdre, et ceux qui auront encore accès à quelque chose (eau potable, alimentaire, énergie, soins) parce qu'ils seront encore un peu privilégiés pendant quelque temps... sans parler des "invasions" des pauvres hères du sud.
RépondreSupprimer(c'était une réponse à Abd_Salam)
SupprimerA-J Holbecq30 mai 2015 13:12
RépondreSupprimerVous oubliez que le système est bien plus résilient que dans les années 30, en raison des dispositifs de communications en place au niveau international.
Les invasions des hères du sud, ben voyons... il manque plus que les extra terrestres pour compléter le tableau.
Les gus qui annoncent les crises me font rigoler car ils se gardent bien d'en détailler les modalités précises. C'est juste une façon pour eux de se rendre intéressants et de faire leur malin, une forme de régression infantile.
Vu l'état de notre société, une prise de pouvoir E.T. serait peut être souhaitable :-)
Supprimer@ A-J H
RépondreSupprimerUn nouveau krach est quasi certain. L’horizon de temps me semble peut-être un peu lointain. J’ai l’impression que cela ira plus vite car les politiques monétaires pourraient se resserrer trop vite pour attendre autant. En revanche, je ne crois pas à une guerre civile. L’issue, ce sont des mouvements comme celui de Beppe Grillo, Syriza (s’il va jusqu’au bout de son programme) ou peut-être Podemos. Je crois à une issue démocratique et pacifique.
@ Anonyme
Bien sûr que cela est difficile, et hautement aléatoire, d’où l’intérêt des échelles de temps.
Et sur le mécanisme de la crise, vous avez des liens qui illustrent ce qui n’est qu’un scénario, qui vaut ce qu’il vaut.
Il n'est pas normal que les prix de l'immobilier réagissent aux fluctuations des taux d'intérêt.
RépondreSupprimerEst-ce que les tarifs des voitures neuves baissent quand les taux d'intérêt augmentent et inversement ? Non, et pourtant les voitures neuves sont généralement achetées à crédit. La réaction de l'immobilier aux variations du coût de l'argent n'a rien de normale, elle est pathologique.
Cela vient du fait que les normes d'urbanisme malthusiennes interdisent à l'industrie du bâtiment de satisfaire la demande quand elle devient solvable. Là où un constructeur auto augmentera la production pour satisfaire la demande, le marché immobilier n'a pas d'autre choix que de relever ses tarifs pour détruire la demande qu'il est interdit de satisfaire.
Inversement quand les taux d'intérêt augmentent le constructeur auto diminue sa production. Le bâtiment ne peut pas diminuer la sienne, vu qu'elle est déjà gelée par les pouvoirs publics, et comme les acheteurs sont en permanence au maximum de leurs capacités de financement, le marché ne peut réagir que par une baisse des prix de vente.
Voilà donc un marché où les baisses de taux d'intérêt ne profitent jamais à l'acheteur et où les hausses ne lui nuisent jamais non plus. Et tout le monde trouve cela normal, alors que cette aberration est un symptôme pathologique flagrant.
Ivan
@ Ivan,
SupprimerVous n'allez pas lâché l'affaire des normes qui ne vous plaisent pas.
Vous êtes pénible.
Comme si tout le problème se résumait à des vilains méchants qui veulent pas donner assez de permis de construire aux gentils bâtisseurs.
Là où Yvan a raison, c'est que c'est forcément le blocage de l'offre qui permet les bulles. Il n'y a en effet pas de bulle sur les voitures. Reste qu'il ne s'agit pas seulement de construire, mais qu'il s'agisse bien de logements occupés.
SupprimerL'immobilier est une valeur patrimoniale qui se valorise avec le temps. Alors que l'automobile est un bien de consommation qui se déprécie. La comparaison n'est donc pas du tout pertinente.
Supprimer@ J. Halpern,
SupprimerCe que je reproche à Ivan, c'est de résumer le problème à de soi-disant normes malthusiennes.
Surtout que ça ne m'étonnerait pas que les entreprises du BTP soient les premières à ne pas voir d'un bon oeil un "relâchement des normes de construction"... qui feraient baisser la valeur de leurs actifs !
Cela dit, on peut difficilement construire plus... là où c'est intéressant en tout cas.
Et construire plus loin des centres villes pour être encore plus dépendant des énergies fossiles ?
La réfexion sur la construction de logements doit prendre en compte des facteurs écologiques, sanitaires...
N.B. : des bulles pourraient se produire dans l'immobilier dans des pays où on construit avec frénésie...
Supprimer(c'était le cas en Espagne me semble-t-il)
Les bulles sont produites par des politiques de laisser-faire...
Au-delà des normes, des bulles et de tout le reste, il va falloir que nous répondions à la question de l'organisation de nos sociétés, question tu poses implicitement en parlant de "construire plus loin des centres villes" : le regroupement des activités humaines dans les zones urbaines qui posent des problèmes insolubles, espaces disponibles limités par exemple, générant des nuisances croissantes : pollution, bruit, fatigue et coûts liés aux déplacements ..., alors que des régions se désertifient. La vision court-termiste et productiviste laisse de côté les vrais enjeux humaines et environnementaux.
SupprimerDemOs
Cela demanderait une vaste réflexion, mais il me semble qu'un effort véritable dans les transports en commun rendrait accessibles de vastes zones périurbaines sans surcoût écologique.
SupprimerDans le cas de l'Espagne, la hausse des prix est surtout passée par le foncier, ce qui pose le problème aussi du rationnement à ce niveau. Et d'autre part, cette construction était partiellement destinée à autre chose que le logement : bureaux ou pure spéculation.
A long terme la construction freine l'inflation du logement, mais toutes les bulles immobilières ne portent pas forcément sur le logement.
@ Abd_Salam
RépondreSupprimerLe BTP est une industrie créatrice de richesse, ce qui ne veut pas dire que ses patrons sont tous des gentils. Ceux qui empêchent le BTP de travailler bloquent la création de richesse, stérilisent l'investissement, causent des bulles financières. Ce ne sont pas forcément des méchants au sens où ils peuvent être de bonne foi, mais leur action est nuisible.
Les normes que je dénonce sont vraiment malthusiennes :
"Le schéma directeur de la région d'Ile-de-France a pour objectif de maîtriser la croissance urbaine et démographique et l'utilisation de l'espace tout en garantissant le rayonnement international de cette région. Il précise les moyens à mettre en oeuvre pour corriger les disparités spatiales, sociales et économiques de la région, coordonner l'offre de déplacement et préserver les zones rurales et naturelles afin d'assurer les conditions d'un développement durable de la région"
(article L141-1 du code de l'urbanisme)
Maîtriser la croissance démographique c'est bien un credo malthusien. La rareté et la cherté du logement ne sont pas des effets indésirables de la "maîtrise de la démographie" (on disait avant uniquement maîtrise de l'urbanisme, mais tout le monde comprenait) mais bel et bien l'instrument choisi pour atteindre l'objectif, qui est malthusien.
"Cela dit, on peut difficilement construire plus... là où c'est intéressant en tout cas"
Si vous renoncez à construire les logements qui manquent là où ils manquent vous ne reverrez jamais la croissance ni le plein emploi.
"La réfexion sur la construction de logements doit prendre en compte des facteurs écologiques, sanitaires..."
Pendant que vous réfléchissez à tout cela des sans-abris meurent sur le trottoir, des ménages sont expulsées, d'autres ne nourrissent pas convenablement leurs enfants ou se privent de soins médicaux pour payer leurs loyers, etc
En Espagne c'est surtout l'immobilier touristique qui a souffert, car avec la crise de 2008 de nombreux touristes ont fait une croix sur leurs vacances. Les logements en ville, ceux dont le peuple espagnol a besoin, restent très chers.
@ Moi
"une valeur patrimoniale qui se valorise avec le temps"
Vous considérez le logement comme une valeur d'échange et non une valeur d'usage. Cette conception est incompatible avec le retour de la croissance et du plein emploi.
Et puis on ne peut pas considérer que cette valeur patrimoniale se valorise toute seule avec le temps. Les propriétaires en place l'aident beaucoup à se valoriser en bloquant toute tentative de construire des logements supplémentaires qui pourraient desserrer l'étau de la pénurie qui écrase les ménages non propriétaires, et soulager les pressions à la hausse sur les loyers.
D'ailleurs l'argument principal des associations de propriétaires riverains c'est toujours que les nouveaux logements envisagés dévaloriseront ceux qui sont déjà là.
Si vous parvenez à interdire l'installation de tout nouveau boulanger dans un rayon de 500 m autour de votre boulangerie vous verrez aussi cette dernière se transformer miraculeusement en une valeur patrimoniale qui se valorise avec le temps. Et ce sera aussi au détriment des ménages auxquels vous pourrez vendre le pain beaucoup plus cher, et au détriment de l'emploi bien entendu.
Ivan
@ Ivan,
SupprimerVous vous étonnez que l’immobilier réagisse aux fluctuations des taux d’intérêt alors que ce n’est pas le cas pour les automobiles qui, pourtant, s’achètent également à crédit.
L’explication est pourtant simple : une automobile, neuve, a une valeur précise qui est celle fixée par le fabriquant. Elle ne peut faire l’objet de plus-value à la revente. Vous ne trouverez jamais un acheteur qui vous la rachètera d’occasion plus chère que vous ne l’avez payée.
C’est même le contraire puisqu’elle a une durée de vie et qu’elle s’amortit en quelques années et finalement ne vaut plus rien. Une maison, elle, va prendre de la valeur sur le long terme (même s’il peut y avoir une baisse des prix à un moment donné en cas de crise immobilière).
Vous n’amortissez pas un bien immobilier alors que vous amortissez un véhicule. Si vous aviez quelques notions de comptabilité, vous sauriez cela.
@ Moi
SupprimerJ'ai fait un peu de comptabilité mais ce n'est pas un problème de compta.
Une voiture peut faire l’objet de plus-value à la revente, c'est une question d'offre et de demande. Les voitures qui coûtent plus cher d'occasion qu'elles coûtaient neuves existent, ce sont des voitures de collection.
Inversement il n'y a aucune raison que les logements prennent de la valeur sur le long terme dans tous les cas. Eux aussi se dégradent avec le temps, demandent de plus en plus d'entretien et de réparations.
Et surtout l'industrie du BTP fait chaque année des progrès qui lui permet de produire des logements moins chers pour la même qualité ou de meilleure qualité pour le même prix. Si l'industrie du BTP était libre de produire autant qu'elle veut l'ancien serait toujours moins cher que le neuf.
Dans l'ex-RDA la production d'automobiles était plafonnée autoritairement par l’État à un niveau insuffisant pour satisfaire la demande. A la fin il fallait s'inscrire 20 ans à l'avance sur la liste d'attente pour acheter une voiture neuve.
Du coup les voitures d'occasion se vendaient deux à trois fois plus cher que les neuves et c'était parfaitement normal. Une voiture tout de suite coûtera toujours beaucoup plus cher qu'une voiture dans 20 ans.
Le prix monstrueux des logements en France et le niveau inhumain des loyers s'expliquent de la même manière que le prix des voitures d'occasion dans l'ex-RDA.
La différence c'est que les pouvoirs publics de l'ex-RDA estimaient qu'on peut très bien vivre sans voiture et qu'elles avaient peut-être raison, là où les pouvoirs publics français savent parfaitement qu'on ne peut pas vivre sans logement.
Ivan
Autrement dit dans l'ex-RDA tout le monde considérait l'automobile comme un investissement qui prend de la valeur sur le long terme, et non comme un bien industriel dont le prix doit baisser au fur et à mesure des progrès de la technique.
SupprimerLa différence c'est que les citoyens de RDA savaient pertinemment que les choses ne se passaient pas du tout de la même manière en RFA, là où beaucoup de français ignorent que rien ne peut justifier les loyers et les prix du logement chez nous.
Ivan
@ Ivan
SupprimerVos arguments portent sur des cas très particuliers voire exceptionnels comme les voitures de collection ou la politique du logement dans les ex-pays communistes. Mais dans le cas général, ce que je dis n’est pas contestable.
Acheter un appartement est un investissement de long terme. Il est vrai que cet actif doit être entretenu, sinon effectivement il perd sa valeur. Mais cet entretien est une charge courante qui n’entre pas dans le prix de l’actif, sauf si vous faites des gros travaux qui augmente la valeur du bien.
Le BTP ne peut pas produire autant qu’il veut car il faut qu’il y ait des terrains disponibles. C’est le problème à Paris et dans la région parisienne, la surface disponible pour construire est limitée. Il y a ensuite la question démographique : un pays dont la démographie est faible va voir sa demande de logements se réduire et les prix vont baisser. On a vu cela en Allemagne (mais aujourd’hui, je crois que les prix remontent).
@ Moi
Supprimer"Le BTP ne peut pas produire autant qu’il veut car il faut qu’il y ait des terrains disponibles"
Nous voilà au cœur du sujet.
Les terrains disponibles existent mais leurs propriétaires n'ont pas le droit de construire dessus, ou presque rien.
Les collectivités territoriales édictent des règlements d'urbanisme qui interdisent aux propriétaires publics comme privés de construire les logements qui manquent sur leurs terrains et ensuite elles s’exonèrent de leurs responsabilités envers les victimes de la pénurie de logements en prétendant qu'elles manquent de terrains alors qu'elles ont elles-mêmes, délibérément, créé ce problème de toute pièce.
Cela est insupportable.
Ivan
@ Ivan
RépondreSupprimerCela n’est pas totalement injustifié car l’immobilier est un actif, et donc logiquement influencé par le coût de l’argent. Après, il y a un problème immobilier général. Le dossier est complexe, j’avais travaillé dessus en 2012. Il y a sans doute beaucoup à faire. C’est aussi lié à l’évolution des inégalités.
@ Abd_Salam
Sujet complexe. Je n’ai plus tout en tête car j’avais bossé dessus il y a plus de trois ans, mais il y a du vrai. De toutes les façons, globalement, le monde devient trop complexe, ce qui est un foyer à inégalités, la raison pour laquelle le CAC 40 paie beaucoup moins d’IS que les petites entreprises en proportion des profits par exemple
@ J Halpern
Vaste sujet passionnant, mais bien trop complexe et pas assez spectaculaire pour intéresser nos dirigeants
krach ? FACILE A PRÉVOIR
RépondreSupprimer======================
Depuis 25 ans ( 1973 ) les KRACH ont lieux EXACTEMENT à tous les SEPT ANS (...)
Donc... 2008 plus 7 = KRACH en 2015, octobre je penses.
SEPT ANS = le cycle boursier
SET = Dieu de la destruction religion d'Égypte
SET ( sept ) est devenu SATAN
Donc le vrai chiffre du diable n'est pas 666 mais 777
Je veux dire selon la religion des BANQUIERS ( sataniques ),
le VRAI DIEU est SATAN ( SET ; du chiffre sept ) = 777
ET LES CELLULES DE VOTRE CORPS SE DÉTRUISENT ET SE REFONT À TOUS LES SEPT ANS ( comme par hasard ? )
Le 5 juin, la Grèce doit rembourser 302,833 millions d’euros au FMI.
RépondreSupprimerLe 12 juin, la Grèce doit rembourser 340,687 millions d’euros au FMI.
Le 16 juin, 567,812 millions d’euros.
Le 19 juin, 340,687 millions d’euros.
Total : en juin, la Grèce doit rembourser 1,552 milliards d’euros au FMI.
Mais il y a un petit problème : la Grèce est en faillite.
Solution ( ? ) au problème :
Jeudi 4 juin, c'est-à-dire la veille de l'échéance fatale du 5 juin, la Grèce annonce qu'elle remboursera au FMI les quatre échéances EN UNE SEULE FOIS, le mardi 30 juin.
«Les autorités grecques ont informé jeudi le Fonds monétaire international (FMI) qu'elles allaient regrouper les quatre échéances de juin en une seule, qui est maintenant celle du 30 juin», a indiqué le porte-parole de l'institution, Gerry Rice, à Washington.
Question :
la Grèce sera-t-elle capable de rembourser 1,552 milliard d'euros au FMI le mardi 30 juin ?
Et, si oui, avec quel argent ?
Quel suspens !
Mais quel suspens !
(Rappel : au total, la Grèce doit rembourser 32,1 milliards d'euros au FMI.)
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