lundi 1 juin 2015

Juppé, Sarkozy : deux nuances d’impasse

Samedi, les militants de l’UMP ont validé le changement de leur nom en Les Républicains. L’occasion pour les deux principaux rivaux de l’élection primaire qui devrait avoir lieu en 2016 de s’affronter par discours et média interposés, samedi et dimanche. Une impasse pour la France.



Deux variantes de l’eurolibéralisme

Comme le note Maxime Tandonnet sur le Figarovox, les deux hommes sont très proches idéologiques. Bien sûr, ils n’ont pas toujours fait les mêmes choix, comme en 1995, encore qu’Alain Juppé s’était dessiné une position gagnante quel que soit le vainqueur. Mais sur la plupart des sujets de fond, leurs choix ont été les mêmes. Les deux ont voté pour le traité de Maastricht, le TCE et le traité de Lisbonne. Ce dernier choix est une contradiction cinglante avec les propos tenus par les deux protagonistes samedi et dimanche où ils ont prétendu défendre la souveraineté et la nation, alors qu’ils les ont trahis en ratifiant un traité copie conforme de celui que nous avions rejeté il y a 10 ans, le 29 mai 2005.

Malgré tout, parce qu’il faut bien se positionner, les deux hommes ne défendront pas la même chose. Sur Europe 1, Alain Juppé a annoncé qu’il ne reviendrait pas sur la loi du mariage pour tous et se positionne comme plus modéré, tout en n’oubliant presque aucune clientèle ou attente des électeurs de droite. Nicolas Sarkozy se positionne un peu plus à droite, notamment sur les questions de société. Mais au final, ce qui est frappant, derrière la critique sans nuance du gouvernement, c’est la superficialité de l’analyse des deux rivaux, qui se contentent de relayer les mêmes idées qui les ont mené à la défaite en 1997 et en 2012. En fait, élus, ils ne remettraient pas grand chose en cause.

Deux variantes de l’ambition personnelle

Finalement, derrière le discours de ces deux candidats à la candidature, on ne sent que des postures sans véritable réflexion, et ce qui les différencie est bien plus leur caractère. Dans un débat politique toujours plus superficiel, cela correspond bien à notre époque, comme l’illustrait l’interview d’Alain Juppé sur Europe 1 dimanche matin. Les questions portaient plus sur la tactique ou les petites phrases, sans jamais rentrer dans le dur des sujets. L’ancien premier ministre a pu développer son histoire, sans le faire explicitement, vantant la réflexion, et le refus de réagir sans réfléchir. Il se construit l’image d’un homme réfléchi, responsable et posé, rassurant, même s’il ne fait que survoler les sujets.

En face, Nicolas Sarkozy a essayé de jouer sur tous les tableaux. Samedi, son discours était offensif, très dur à l’égard du gouvernement, ne s’embarassant par pour dénoncer des politiques que lui-même avait pourtant mené au pouvoir, et parlant comme le président d’une formation politique depuis longtemps dans l’opposition. Mais dimanche soir sur France 2, le président des Républicains s’est fait plus doux, sans doute pour corriger son image face à un Alain Juppé favori des sondages, ayant l’à propos et l’ironie de répliquer que les sondages n’étaient pas forcément des indicateurs très fiables, comme ils l’avaient alors montré pour le duel entre Edouard Balladur et Jacques Chirac.


Le duel qui s’annonce est une nouvelle scène de cette vaine comédie du pouvoir avec des dirigeants qui n’ont eu de cesse de confier leurs pouvoirs à d’autres (banque centrale, UE, cours diverses et variées). Le salut de la France et des Français ne viendra pas plus des Républicains que de l’UMP…

32 commentaires:

  1. "Le salut de la France et des Français ne viendra pas plus des Républicains que de l’UMP…"

    il ne viendra pas du FN non plus.

    Mais pendant ce temps, on ouvre des écoles privées musulmanes en France.

    Comment ne pas penser au cas britannique :

    http://www.telegraph.co.uk/education/educationnews/11157116/Trojan-Horse-just-the-tip-of-the-iceberg.html
    "Six schools were placed in “special measures” last term as a result of the plot, with their governors and some head teachers removed. Mr Clarke’s report, commissioned in April and delivered in July, found clear evidence of “coordinated” action by Islamist hard-liners to impose an “intolerant and aggressive Islamic ethos” on pupils."

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    1. "Et pendant ce temps on ouvre des écoles musulmanes"
      Et? Soit on ouvre des écoles musulmanes sous contrat (donc obligées par contrat de mettre en place les programmes officiels, l'état ne payant les enseignants que pour ces temps d'enseignements, charge au famille de financer les temps d'éducation reliigieuse), ou bien on met fin à la liberté pédagogique en supprimant toutes les écoles privées, catholiques, juives, protestantes, mais aussi montsouris, etc, en n'oubliant pas non plus de mettre fin à l'instruction à domicile.

      En bref, ou bien on ouvre des écoles musulmanes au mépris de l'avis outré des petits soldats du FN, ou bien on commence à dicter aux citoyens comment leur enfants devront être éduqués, en n'oubliant pas que durant quelques années, le temps de recruter les enseignants, c'est 1/5 des classes qui n'auront pas de professeur.

      Choisis ton camp, camarade!

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  2. Sarkozy ou Juppé, 2 oligarques au service de la dictature européenne. Ils prennent leurs ordres à Bruxelles, Berlin et Washington.

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  3. En attendant, le budget européen est de 1% seulement, la fiscalité dépend des gouvernements nationaux, comme abandon de souveraineté on a vu mieux... Vous savez très bien que c'est le manque de moyens communs et de gouvernance commune via le parlement européen qui fait défaut. Mais les menteurs de votre style se gardent bien d'en parler.

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    1. On a abandonné le droit décisif de tout pays souverain : celui de battre monnaie qui lui plaît et de la quantité, également. Heureusement que les réalités nationales ont pu empêcher tout transfert de fiscalité. Votre ignorance est la raison de vos propos.

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    2. C'est vous l'ignorant, battre monnaie ne définit pas lui seul la souveraineté. Le manque d'harmonisation et de transfert de fiscalité est bien le problème qui crée la compétition de tous contre tous au lieu d'une union. Si vous revenez aux monnaies nationales, c'est la guerre des monnaies, le rêve des libéraux comme vous.

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    3. @ Anonyme1 juin 2015 12:15

      Le transfert de fiscalité et l'harmonisation fiscale, ce dans le mouvement d'intégration en cours, conduit de fait à l'abandon de la souveraineté, par suite à celle de la démocratie. Ce que vous n'arrivez pas à comprendre c'est que les concepts de l'économie politique sont bien trop courts pour permettre une réflexion globale sur les libertés politiques. Je souhaite pour ma part que nous puissions être un peuple libre, décidant pour lui-même, ce sans que les intérêts économiques et financiers ne viennent dire au peuple ce qu'il faut penser. L'harmonisation fiscale je n'en ai rien à faire. S'il y a un problème sur ce point il est du fait de la spirale infernale créée par les traités et la méconnaissance de la souveraineté des peuples. Depuis plus de 15 siècles la France et les pays européens font sans l'UE. Notre principal problème en Europe, c'est la soumission à l'UE et aux intérêts américains. En revenant aux monnaies nationales nous revenons à la liberté et à l'autonomie, par suite à des outils de gestion démocratique de pleine souveraineté. Pas d'harmonisation, une sortie nette des traités, fin de l'UE, de l'euro, sortie de l'Otan et du Conseil de l'Europe. Rééquilibrage de nos intérêts vers l'Eurasie. Il y a 2500 ans que l'on pense la politique et la liberté sans les outils techniciens et de parti pris de l'économie politique. L'économie politique n'est pas une voie de connaissance approfondie du concept de liberté politique. L'économie politique est l'avatar pseudo-scientifique du capitalisme, il ne peut qu'exprimer ce que le capitalisme veut, porter ce qu'il porte.

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    4. "Depuis plus de 15 siècles la France et les pays européens font sans l'UE. Notre principal problème en Europe, c'est la soumission à l'UE et aux intérêts américains."

      On pourrait remonter à néandertal aussi...

      Vous croyez que vous serez moins soumis aux US en sortant de l'UE ? Votre monnaie nationale vous soumettra aux marchés carry trade, rien de moins. Vous vous imaginez vivre sur une île ? Bercez vous d'illusions en vous gargarisant de mots auxquels vous ne comprenez rien.

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    5. @ Anonyme1 juin 2015 13:39

      Vous êtes à mon sens enfermé dans des notions d'économie qui pour beaucoup sont sans lien au réel. Vous semblez par ailleurs méconnaître la notion de souveraineté, sa signification même. En effet, l'action de la souveraineté induit la possibilité de rompre avec les mécanismes qui brident l'Etat dans ses prérogatives de puissance publique, ce notamment sur les sujets dit régaliens. En tout état de cause, ces mécanismes (traités, accords...) ne sont pas des entités ex nihilo, elles dépendent également d'Etats, avec lesquels nous pouvons parfaitement négocier, voire rompre si notre liberté est en jeu. Mais peut-être que la liberté vous indiffère, qu'elle n'existe pour vous que selon les modalités économiques ? Remarquez c'est un point de vue, une certaine vision du monde, mais ce n'est certainement pas la mienne. Maintenant, vous pouvez m'indiquer que le marché est en dehors du droit, en dehors de toute forme de régulation démocratique, dictant sa loi au nom du seul profit et de ceux qui le maîtrise, et que c'est bien comme cela. Qu'au final ne peut rien. Qu'il n'y a pas d'alternative. Qu'il faudra boire le calice libéral, néo-libéral, absolu, jusqu'à la lie, abandonnant nos libertés avec un large sourire de satisfaction. Vous pouvez également souhaiter que les peuples ne soient pas libres de se déterminer par eux-mêmes, force restant au marché, quoi qu'il arrive. Certaines personnes sont effectivement attachées à la libre détermination de soi-même, à la libre détermination de son peuple, d'autres non manifestement, ou moins. Si nous sommes libres, nous pouvons demain tout arrêter (UE, OTAN, CEDH...). Ce que le peuple a fait il peut le défaire. Quand cela n'est plus le cas, il n'y a plus de démocratie. Que comprenez-vous au fond du mot liberté, quelle définition lui donnez-vous ? Voilà une question à laquelle vous ne manquerez pas de répondre.

      Cordialement.

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    6. La liberté est toujours très relative, il ne suffit pas de la proclamer pour faire n'importe quoi et de ne pas tenir compte du réel. Ça peut vous plaire à vous de croire qu'une sortie de l'UE c'est la liberté, d'autres pensent tout à fait autrement, voyez vous ?

      C'est un peu facile de faire croire que seriez le défenseur de la liberté. Le gouvernement actuel met en oeuvre des moyens de surveillance numérique, c'est pas l'UE qui le demande. Il pénalise le cannabis, ce qui est une réelle atteinte à la liberté, soutenue par des souverainistes réactionnaires comme Herblay, c'est pas l'UE qui impose la pénalisation du cannabis.

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    7. @ Anonyme1 juin 2015 18:09

      "La liberté est toujours très relative".

      La liberté philosophique, intérieure, c'est effectivement très compliqué à appréhender, et diffère pour chacun. Pour ma part je ne parle que de la liberté politique, citoyenne - droit et institutions politiques. Cette (ces) liberté(s) là ne me semble pas être relative, en tout cas selon nos standards en France. "Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »" (article 2 C.).
      Je ne soutiens pas le gouvernement actuel, pas plus que le précédent. LH répondra pour lui-même, mais il ne me semble pas qu'il soit un soutien du gouvernement en place et de la politique qu'il mène. Par ailleurs, il me semble important de renforcer le rôle du référendum dans notre système institutionnel et de renforcer le contrôle de toutes les autorités très régulièrement, par voie "d'audits démocratiques", les citoyens étant en droit de demander des comptes précis sur les politiques publiques mises en oeuvre et ceux qui en auront concrètement bénéficié. Les élus ne sont pas assez contrôlés quant à la mise en oeuvre de leur prérogatives d'élus. Un examen systématique du patrimoine avant et après un mandat, de niveau nationale à tout le moins, devrait mis en oeuvre, peut-être même pendant le mandat.

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    8. @ Anonyme1 juin 2015 11:07

      T'as raison, bouffi ! Avec un gouvernement commun, on aurait l'heure de travail payé un euro en France et la protection sociale de la Roumanie. T'a vraiment tout compris : un gouvernement commun avec des règles du jeu complètement différentes Ca nous fait rêver, alors on attend ça avec impatience. En attendant, on continue à en baver grâce à l'UE. Merci l'UE.

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  4. Moins de 75% au premier tour hier pour le FN au Pontet. Le plafond de verre résiste.

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  5. Juppé : 70 ans aujourd'hui, 72 ans en 2012, 77 ans à la fin de son potentiel mandat de président.

    Sans faire du "jeunisme", on peut quand même s'inquiéter d'un pays dont l'espoir s'incarne dans une figure de cet âge. Difficile de développer une politique d'investissement, d'innovation, de pari sur l'avenir plutôt que de préservation des rentes lorsque l'on a l'essentiel de sa vie derrière soi.

    Bruno Lemaire me semble ainsi un meilleur candidat pour le centre-droit. Cela donnerait au moins une impression de renouvellement sur la forme, à défaut de révolution sur le fond.

    Talisker.

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    1. Lire "72 ans en 2017" et non pas en 2012

      Talisker.

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    2. Il n'y a bien qu'en politique et en copinages qu'on n'est pas un "vieux" au-delà de 45 ans ! Par contre, pour trouver un vrai boulot de vrai travailleur ou employé ou cadre, après 45 ans, tintin !

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  6. Un parti, en l'occurrence "Les Ripouxblicains-UMP" qui prétend vouloir redresser la France alors que ses propres finances en font un parti au bord de la faillite (au point qu'on met en place un sarkothon, payé à 66% par les deniers publics : les dons sont déclarables à hauteur de 66% des impôts !!! Mais il reste encore plus de 60 millions d'euros à trouver... A ma connaissance, il s'agit du parti politique le plus mal géré, et de loin !)... Belle preuve d'une évidente capacité de gestion saine ! Et ça veut "redresser la France"...
    Le changement de nom en "Les Républicains" est eau bénite pour le FN : nous n'aurons plus droit à l'UMPS, mais au RPS... sinistrement proche du RPR... Une belle preuve de la "continuité dans le changement" (s'il en fallait encore une, de preuve)... MDR.
    Sarkozy, la semaine dernière, nous a une nouvelle fois montré que ses qualités de gestionnaire financier demeurent intactes (avec un parti, qu'il soit LR ou UMP, au bord de la faillite et qui aurait certainement disparu sans les millions d'euros de fonds publics !!!)... En tout cas pour sa petite personne lorsqu'il s'agit de dépenses financières qui ne se font pas sur ses propres deniers !
    En effet, la semaine dernière, Môssieur s'en est allé de Paris au Havre en avion privé (entre 3000 et 4000 euros tout de même, au frais de LR-UMP. Soit, une distance d'environ 195,8 kilomètres par l'A13, soit 195800 mètres. Cela aurait pu se faire en voiture, non ?
    Ah ben non, car sa voiture (privilège d'ancien roi de la République française) payée par NOS deniers, dans le même temps, est partie A VIDE de Paris pour rejoindre Le Havre pour récupérer Môssieur à l'aéroport du Havre. Puis, idem, dans l'autre sens : pendant que l'Ancien petit Roi de la République française s'en est retourné dans la capitale (toujours 195,8 kilomètres par l'A13) à bord de son carrosse volant, sa voiture à rejoint, toujours à vide, son petit palais parisien privé financé sur fonds publics.
    Ca me rappelle étrangement le cas Balladur, lorsqu'il fut nommé Premier Sinistre de Mitterrand : il prenait le train de Paris vers la Province, pour "faire peuple", tout en envoyant les avions du GLAM à vide pour le récupérer une fois arrivé à destination... Ou L'Autre Pays du Chômage (plus 26200 inscrits à PE en avril juste en catégorie A, soit +0,7% et +1% si on ajoute la B et la C, ça vient de tomber) qui va voter à Tulle avec tout un cortège de véhicules et d'agents à NOS frais alors qu'il aurait pu (et du) se faire domicilier à Paris !)...
    Nos déficits publics ont encore de très beaux jours devant eux !
    Au fait, qui sont les assistés ?

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  7. et encore, l'article ne présente que la façade, un illusionniste de haute volée et un cheval de retour, de plus de 70 ans, comme l'écrit si bien un des intervenants....

    si vous allez jeter un coup d'œil à l'intérieur du magasin, ou vous vous mettez en apnée, ou vous n'oubliez pas de vous munir d'un mouchoir..

    le vrai problème est qu'il n'y a plus grand chose au rayon politique nulle part, ils vont tous à la soupe en ayant d'abord bien pris soin d'avoir laisser leurs responsabilité et leurs outils de pouvoir à bruxelles...

    concernant les républicains de la bananeraie UMP, après toutes les péripéties du règne de Sarkozy, et celle de l'association, en général, je me demande quelles sont les motivations profondes des supporters de ce parti...

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  8. @ l"anonyme de 12h15
    Si vous n'aviez bien lu : j'ai dit "décisif" de tout pays souverain est de battre monnaie mais pas exclusif puisqu' aussi bien nous avons perdu notre souveraineté en acceptant la primauté du "droit européen" sur le droit national voté par un Parlement élu par le peuple, tout le contraire des bureaucrates de l'UE. Le traité de Lisbonne entérine un nouveau recul démocratique voulu par l'oligarchie soumise de son plein gré à l'UE et aux US.

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  9. Anonyme1 juin 2015 19:08

    Les Corses ou basques vous rétorqueront que les lois votées au parlement français ne leur plaisent pas.

    Et la souveraineté se marie très bien avec les oligarchies capitalistes comme aux USA, en Russie ou en Chine. Le FN au pouvoir quittant l'Euro mènera une politique tout autant oligarchique capitaliste, tout comme la France du XIX ème siècle était menée par une oligarchie capitaliste. Si vous croyez que battre monnaie suffit à enrayer les oligarchies, vous vous mettez le doigt dans l’œil jusqu'au coude.

    Votre "souverainisme" n'a jamais empêché le capitalisme, pas même en URSS, donc faudra trouver autre chose...

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  10. Chômage en avril 2015 : record historique battu.

    Chômage : catégories A, B, C, D, E :

    France métropolitaine :

    5 997 800 inscrits à Pôle Emploi. Record historique battu.

    France entière, y compris l'outre-mer :

    6 327 700 inscrits à Pôle Emploi. Record historique battu.

    Variation sur un mois : + 0,8 %

    Variation sur un an : + 5,7 %

    http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-LJ23SM.pdf

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  11. Anonyme1 juin 2015 19:08

    Regardez la Russie si chère au FN et autres souverainistes. La Russie est une pure oligarchie capitaliste dont les richesses produites sur le sol du pays fuient dans des paradis fiscaux comme Chypre ou Londres et s'investissent dans de l'immobilier sur la côte d'Azur.

    Faut vraiment être un idiot comme Sapir pour nous vendre la Russie comme un modèle de souverainisme exemplaire qui contrôlerait si bien ses flux de capitaux en faveur de la population russe.

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    1. Quelle est la différence avec ce qui se passe chez nous?

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    2. Allez vivre en Russie, on en reparlera.

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    3. @ Anonyme2 juin 2015 13:33

      Le Président russe n'a pas été élu ?
      Le Président russe n'est-il pas soutenu par la population russe ?
      Le Président russe a-t-il une cote de popularité inférieure à celle de Hollande ?
      Souhaitez-vous importer un Russie le mode de vie américain et la mentalité américaine, par suite la vision du monde américaine ?

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  12. S'ils ne sont pas cons-ignés, il faut les amener de toute urgence à la déchetterie du coin avec les produits périmés "le changement, c'est maintenant". Je suis pas sûr que ça fera du bon compost, mais, en tout cas, on respirera mieux après. Pas vrrrai, mon gars ?

    DemOs

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  13. Il ne faut pas oublier non plus que lors du naufrage moral du sarkozisme, dont l'apogée fut atteint entre les deux tours de l'élection présidentielle de 2012, Juppé était au premier rang avec NKM, Le Maire et les autres. Ils ne se sont jamais dissociés des discours maurassiens alors prononcés en toute impunité (cf. https://cincivox.wordpress.com/2015/06/01/les-forfaitures-de-la-droite/ ). Voler aujourd'hui le concept de République qui appartient à tous est d'autant plus une forfaiture.

    Cincinnatus
    https://cincivox.wordpress.com/

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    1. @cincinnatus

      Je n'en fini pas de m'étonner de l'utilisation de notions à propos d'éléments de fait non circonscrits avec précision et de l'utilisation d'expressions, références, dont il ne nous est rien dit de plus. Qu'est-ce qui dans le discours du Sarkozy de 2012 relève du maurrassisme ? Les éléments en cause - lesquels ? - sont-ils d'ailleurs exclusivement représentatifs du maurrassisme ? Quand bien même il serait fait état de l'évocation de questions communes, s'agirait-il là pour autant d'une adhésion à tout une doctrine ? Par ailleurs, comment définissez-vous le maurrassisme ? Le débat ne gagnerait-il pas à se faire sur des éléments précis ?

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    2. "Eléments de fait non circonscrits". Soyez poli, mon vieux, ou on vous attaque pour avoir tenu des propos antisémites ! En plus, on n'y entrave rien à votre laïus.

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  14. @ Anonyme 9h48

    Il ne viendra pas du FN non plus. Bien évidemment, on ne doit pas autoriser d’écoles qui ne respectent pas les lois de la République

    @ Anonyme 11h07

    Je vais répéter mon exemple Tchécoslovaque : après 70 ans d’intégration complète, les deux parties du pays n’étaient toujours pas devenus une Zone Monétaire Optimale. Alors, à l’échelle de la zone euro…

    Et on a abandonné la monnaie, ainsi que bien de notre pouvoir législatif.

    @ Anonyme répondant à l’anonyme euro-libertaire

    Merci pour vos réponses

    @ CanluCat

    Très juste. Les finances de l’UMP sont une démonstration de l’incompétence crasse de ce parti et de son président, qui les a plongés dans cette situation

    @ Anonyme 19h26

    Il est bien évident que le souverainisme permet justement de mener des politiques très différentes, ce qui est tout son intérêt

    @ BA

    Merci pour ce rappel complet

    @ Anonyme 23h23

    La Russie n’est pas un modèle pour moi

    @ Cincinnatus

    Le problème avec Sarkozy, c’est qu’il y a beaucoup de points bas, et qu’il trouve toujours le moyen de descendre

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  15. IL N'Y-A qu'une solution; les foutre TOUS DEHORS et à PÔLE-EMPLOI
    NETTOYONS, Décrassons.
    << http://jean-meyer.blog4ever.com >>

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  16. L'auteur raconte n'importe quoi. Dieu sait que je n'aime pas Juppé,mais il n'a pas voté pour le Traité de Lisbonne. D'ailleurs je crois qu'il n'était même pas député à l'époque.

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