Nous
devrions savoir dans deux semaines si
la Grèce reste encore dans la zone euro. Jamais
le pays n’a semblé aussi proche de la sortie tant les négociations sont
bloquées entre demandes irréconciliables. Mais toute la question qui se
pose est de savoir quand et comment cela pourrait avoir lieu.
Le
scénario d’une sortie rapide
Dès la fin
2009, je pointais que, pour la Grèce, « la
seule solution serait une dévaluation, qui permettrait de rendre le pays plus
compétitif et de dynamiser les exportations, mais le corset qu’est la monnaie
unique ne rend pas possible cette solution. La seule voie possible serait de
pratiquer une déflation compétitive (…) mais une politique serait extrêmement
brutale et aurait sans doute des conséquences sociales violentes ».
Aujourd’hui, entre
des créanciers qui insistent pour couper plus encore des retraites pourtant
déjà essorées et veulent un excédent budgétaire primaire à l’effet dépressif
sur un pays qui a déjà perdu 25% de son PIB, alors même qu’encore un quart de
la population est au chômage, et un gouvernement récemment élu pour mettre fin
à ces politiques, un accord pourrait ne pas être trouvé.
Dans ce cas,
la
Grèce pourrait choisir de suivre le chemin de l’Argentine, faire défaut sur sa
dette et quitter la monnaie unique européenne. Outre le fait de pouvoir
reprendre le contrôle de sa banque centrale pour financer la transition, Athènes
pourrait également s’appuyer sur Moscou, qui serait trop heureux de prendre
position dans l’Europe occidentale. Bien sûr, les créditeurs subiraient une
forte perte, mais, ce ne serait pas la première fois et le montant de pertes
serait gérable pour la zone euro. En outre, les banques européennes se sont
largement protégées et ne sont quasiment plus exposées à la dette publique grecque.
Il faudrait quand même sauver le système bancaire grec.
Deux
scénarii pour une sortie retardée
Mais dans
ces deux scénarii, les parties prenantes ne feraient qu’acheter un peu de
temps. Si
Syriza venait à céder plus que de raison et renier son mandat, le pays
poursuivrait son chemin de croix et nul doute que sa majorité exploserait en
vol, son aile gauche dénonçant alors la capitulation du gouvernement. De
même que Nouvelle Démocratie et le PASOK ont été sanctionnés pour leur
soumission à la troïka, Alexis Tsipras le serait aussi. Et
si l’UE cédait, nul doute que les autres pays de la zone euro sous tutelle
réclameraient une révision de leur plan, déclenchant une vague de renégociation
d’autant plus insurmontable qu’il faut aussi obtenir l’accord des pays
créanciers. Mais on peut aussi arriver à un intermédiaire entre ces deux
scénarii, créant donc les germes du
démontage de l’euro des deux sens.
L’interminable
crise Grecque, commencée
fin 2009, est insoluble dans le cadre de la zone euro, qui créé les crises et
empêche leur résolution. Mais les résistances grecques comme européennes
pourraient prolonger la crise. Cependant, l’issue sera, tôt ou tard, le
démontage de cette aventure irresponsable.
Faudra expliquer à vos lecteurs que si la Grèce fait défaut, ce sont eux qui payeront l'ardoise car la plus grande partie de la dette grecque est détenue directement ou indirectement par les états membres de l'Euro dont les contribuables devront essuyer les plâtres du défaut grec.
RépondreSupprimerSi votre solution c'est que tous les états de l'Euro fassent défaut sur leur dette, je vous laisse imaginer le séisme financier et économique mondial que ça entrainera et j'attends de voir la tête de vos groupies à ce moment où ils pourraient vite ravaler leur chapeau.
Ce n'est pas à l'auteur de justifier ses dires. Par contre, il faudra que les banquiers qui ont vendus des assurances vie en Euros expliquent pourquoi ces fonds euros ont été mutualisés entre tous les pays.
SupprimerEn effet, précision importante, il est impossible de trouver des fonds de pension euros investis en dette française. Par conséquent, un fonds franc n'a pas été transformé en fonds euros ! Fond Franc = Dette de l'Etat français, fonds euro = Dettes hybride du mix de dette de tous les Etats européens. Vous pouvez avoir un fonds investi à 80% en dette grecque sans le savoir. Cela s'appelle une escroquerie
Les banquiers ont vendu des rémunérations indues en mixant des dettes greques (bcp) avec des dettes allemandes (peu). Cette surrémunération est donc un risque cqfd, s'il y a surgain, il y a potentiellement surperte. Il n'y a aucune épargne sûr hors Livret A, cash et or. Bienvenu dans la réalité, les baquiers ne sont pas vos amis !
"Ce n'est pas à l'auteur de justifier ses dires."
RépondreSupprimerAh bon, l'auteur serait donc un irresponsable ?
Herblay préconise pour la Grèce la sortie de l'Euro et le défaut sur ses dettes. Ensuite, il préconise pour la France une sortie de l'Euro mais pas de défaut sur la dette. Donc selon lui la dette grecque est illégitime et la dette française serait légitime ?
Les grecs ont élu démocratiquement des gouvernements qui ont surendetté le pays, et maintenant ils devraient se laver les mains de leur dette ?
Je vous signale que les partis souverainistes des autres pays de l'Euro ne se priveront pas de mentionner à leurs électeurs qu'ils devront payer pour le défaut grec, c'est du velours pour eux. Le FN l'a déjà signalé...
Je peux vous garantir qu'en cas de défaut de la Grèce, celle ci sera mise au ban des pays de l'Euro pour un bon moment et c'est pas Poutine emmêlé dans ses carabistouilles géopolitiques qui sortira la Grèce de son bourbier.
Comparer la situation de la Grèce à la situation de l'Argentine début des années 2000, c'est tout simplement n'importe quoi, ces 2 pays ont des caractéristiques économiques complètement différentes, et de plus l'Argentine se porte assez mal près de 15 ans plus tard avec une inflation hors contrôle, au point que les argentins qui le signalent se font embastiller, sacrée exemple et performance.
Nous avons déjà payé près de 40 milliards pour le désengagement des banques allemandes et françaises (ça vous dérangeait ou pas ?) , nous allons repayer une nouvelle fois pour le haircut.
SupprimerQuand cela arrivera nous devrons nous poser des questions sérieuses sur la viabilité du bidule.
Et je suis sûr qu'on pourra compter sur vous quand le moment viendra.
L'auteur n'est pas responsable des choix politiques des gouvernements de la zone euro !
SupprimerVous êtes d'une mauvaise foi ahurissante, mélanger ainsi les tenants et les aboutissants de chaque parti (gouvernants ou critiques) !
Monsieur Herblay ne fait que constater que ça ne peut pas continuer...
Tandis que les responsables de l'U.E. comprennent bien qu'ils ne peuvent pas se permettre de lâcher du lest à cause des pertes et parce que ça encouragerait les autres pays à demander à lâcher du lest !
Mais le problème, c'est que quoi qu'il arrive, c'est mauvais pour les dirigeants de l'U.E.
La Grêce est dors et déjà mise au ban des pays de la zone euro...
Ils sont marrants les ultra-libéraux qui infligent des horreurs en disant qu'il y aurait des horreurs si on les écoute pas !
Monsieur Herblay l'irresponsable préconise de faire payer le hair cut grec par le contribuable français, tout simplement...
SupprimerC'est vous qui êtes d'une mauvaise foi et d'une stupidité ahurissantes.
"En effet, précision importante, il est impossible de trouver des fonds de pension euros investis en dette française."
RépondreSupprimerLes particuliers, détenteurs indirects
Ce sont d’ailleurs également des banques et des investisseurs institutionnels (principalement les fonds d’assurance vie) que l’on
retrouve parmi les principaux détenteurs résidents de la dette publique française. L’État français emprunte donc environ un tiers de sa
dette aux banques et sociétés financières nationales. 20 % sont détenus des compagnies d’assurance, qui "achètent" des titres de
dette française pour les placements d’assurance vie. Les particuliers sont donc indirectement détenteurs d’une partie significative de
la dette publique française. Les banques françaises en détiennent environ 11 %. C’est moins que dans les autres pays européens.
www.lafinancepourtous.com/content/view/pdf/21848
Herblay, c'est comme le mec qui sort bourré du bar qui dit "même pas peur" au volant de sa voiture et qu'on retrouve encastré dans un mur 200 mètres plus loin. Ça peut convaincre les pochetrons franchouilles qui voient pas plus loin que le bout de leur nez... mais après faudra pas se plaindre des dégâts.
La Grèce ne peut plus payer , faut le dire en quelle langue ?
SupprimerTiens Tiens...
SupprimerL’État français fait financer son déficit par les fonds de retraite par capitalisation, et après on s'étonne qu'il démolisse la retraite par répartition.
Ivan
"Et je suis sûr qu'on pourra compter sur vous quand le moment viendra."
RépondreSupprimerPas vraiment, car c'est pas moi qui préconise le hair cut, mais Herblay, donc posez lui la question.
"La Grèce ne peut plus payer , faut le dire en quelle langue ?"
Mais la Grèce ne paye déjà presque plus rien jusqu'en 2023, l'accord est signé.
"Le rapport annuel du Mécanisme européen de stabilité (MES) note qu'après diverses modifications intervenues ces dernières années sur les conditions d'octroi de l'aide financière, la Grèce n'a plus que des obligations de remboursement très réduites jusqu'en 2023."
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0Z43NG20150618
Varoufakis propose une dette non remboursée, "éternelle", mais avec paiement des intérêts, sachant très bien qu'un hair cut ferait de la Grèce un paria pour des décennies.
Un Grexit aurait des conséquences multiples pour les Français (notamment une ardoise de 68 milliards d’euros). Lire :
RépondreSupprimerhttp://www.france24.com/fr/20150620-grexit-aurait-consequences-multiples-francais
Avant de créer la monnaie unique il fallait bien évidemment évaluer ce qui se passerait si un pays en difficulté économique quittait l’union monétaire, ce que les « génies » qui ont conçu l’euro n’ont pas pensé à faire. Il semblerait que l’oligarchie européenne ait menée, ces derniers jours, une action concernée, incluant la banque centrale grecque, présidée par un ministre du précédent gouvernement grec afin d’inciter le gouvernement grec à se soumettre et éviter le Grexit. Voir : « Grèce : comment les créanciers utilisent le Bank Run dans la négociation » :
http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-comment-les-creanciers-ont-utilise-le-bank-run-dans-la-negociation-485761.html
Cela dit rien n’indique, pour le moment, que le gouvernement grec va se soumettre. Je me demande même, au vu des contacts qu’il multiplie avec Moscou, s’il n’a pas déjà choisi secrètement la sortie de l’euro, même s’il prétend le contraire. En tout on a sera plus dans les jours qui viennent. Bien évidemment une capitulation de dernière minute ne peut pas non plus être exclue.
http://www.lemonde.fr/energies/article/2015/06/19/la-russie-et-la-grece-font-bande-a-part-sur-le-gaz_4658031_1653054.html
http://ici.radio-canada.ca/breve/19073/moscou-pret-a-examiner-un-soutien-financier-a-grec
Saul
Ce qui est farce, c'est que Herblay se prétend souverainiste démocrate, prétend défendre l'intérêt des français et propose rien moins que de leur faire payer le défaut grec de leur poche. Herblay est très généreux avec l'argent des contribuables français...
RépondreSupprimerComme tout gaulliste, il aime les référendums donnant la voix au peuple français. Alors pourquoi ne propose t il pas un référendum aux français leur demandant si ils sont prêts à mettre la main à la poche pour payer la dette grecque à la place des grecs ? Ou bien alors que seuls ceux des français favorables au hair cut grec payent de leur poche l'addition par impôt spécial cuvée, par exemple.
Vu comment les français sont heureux de payer des impôts, un peu plus pour la Grèce ne devrait pas les gêner, non ?
Mais vu que nombre de souverainistes considèrent qu'ils payent trop pour l'immigration, je suis pas sûr qu'ils soient ravis de devoir en plus payer pour les grecs dont les gouvernements, qu'ils ont élus, ont creusé le trou de leur dette. Les électeurs souverainistes sont en général contre les interventions militaires ou autres concernant d'autres pays, je ne vois pas pourquoi ils seraient pour solder les comptes grecs au détriment de leur portefeuille souverain.
Vous devriez lire Jacques Sapir sur son carnet "russeurope.hypothèses.org" cela vous changerait de votre conformisme économique.
SupprimerMais ouais, Sapir le prophète avec ses prévisions burlesques.
SupprimerSi considérer que le défaut grec revient à faire payer les francais, allemands, espagnols... est conformiste, alors oui je suis conformiste. Si être conformiste c'est voir la réalité en face, alors je suis conformiste.
Si être non conformiste c'est raconter n'importe quoi et partir droit dans le mur, alors je vous laisse à votre non conformisme stupide.
Sapir est un triste clown qui n'a jamais produit un seul clou, n'a jamais usiné ou moulé une seule pièce de sa vie, n'a jamais travaillé dans l'industrie qu'il prétend connaitre. Ce pauvre guignol ne sait rien de ce qu'est la production réelle de valeur ajoutée industrielle. C'est avec des ignares imbéciles de son genre qu'on coule un pays.
SupprimerFuyez les élucubrations de ce débile mental mythomane, c'est le meilleur conseil que je peux vous donner.
Et pourquoi ce serait pas les seuls élus politiques français qui ont eu la brillante idée de prêter encore davantage à la Grèce, et de se porter garant en cas de défaut qui devraient payer seuls la dette ?
SupprimerSi vous regardiez la réalité en face justement, vous critiqueriez cette politique qui a consisté a faire les pires choix pour maintenir la Grèce dans l'euro...
(prêter encore plus, et se porter garant)
Qui entraine qu'aujourd'hui, ce serait encore plus lourd et plus cher de laisser la Grèce guérir en sortant de l'euro.
Plutôt que de blâmer ceux qui font le constat amer que la course en avant vers l'austérité ne fait que plomber toujours plus l'économie grecque et empêche par là-même la Grèce de se désendetter.
Vous êtes tellement peu réaliste que vous en êtes à blâmer ceux qui étaient contre la "solution" imposée à la Grèce ! et qui ne font que dénoncer l'impasse.
Vous êtes tellement aveugle que vous ne voyez pas qu'une partie des grecs ont su maintenir leurs avantages et que ce n'est qu'une partie des grecs qui a été sacrifiée pour sauver les clientèles politiques et fiscales.
SupprimerLe trou sans fond de la Grèce c'est son système fiscal complètement défaillant qui n'a toujours pas été réformé, c'est Syriza lui même qui le dit.
La sortie de l'Euro de la Grèce ne changera rien au problème fiscal de la Grèce, bien au contraire.
"Je me demande même, au vu des contacts qu’il multiplie avec Moscou, s’il n’a pas déjà choisi secrètement la sortie de l’euro, même s’il prétend le contraire."
RépondreSupprimerDans le jeu de domino, si la France sortait de l'Euro, la question de la dette grecque détenue par la France reste entière. Si la France considère la dette grecque illégitime, alors elle devra dès sa sortie de l'Euro faire défaut sur au moins le montant de la dette grecque qu'elle détient et financée par des obligations françaises vendues à des instituts privés comportant de l'épargne de français.
Bon nombre de gens, ici et ailleurs, ne connaissent pas l'origine de la dette grecque - il faudrait le leur rappeler ou qu'ils se documentent - et ils ne connaissent pas plus les mesures désastreuses et malhonnêtes prises par la Troïka qui ne font qu'aggraver la situation de ce pays.
RépondreSupprimerLa situation est d'ailleurs comique quand on voit l'un ou l'autre réagir comme si les Grecs s'en prenaient à leurs petites économies. L'occasion de se rendre compte que l'UE a vraiment créé l'unité et développé les solidarités entre Européens.
DemOs
DemOs
RépondreSupprimerL'origine de la dette grecque ce sont les gouvernements grecs élus par les grecs, point barre.
La méchante Troika a permis depuis 2011 de délester la Grèce de 70% de ses dettes à l'égard des méchants investisseurs privés. Ce Private Sector Involvement a donc du subir ce hair cut, il a perdu 70% de sa mise, ça te va ? Pas mal de pays aimeraient être aussi mal traités.
C'était la condition imposée au secteur privé pour que la Troika prenne le reste de la dette.
Maintenant, si t'es prêt à payer de tes impôts le défaut grec, vas y... Tu peux même commencer maintenant en envoyant un chèque au gouvernement grec, témoignant de ta solidarité.
Vous, Laurent Herblay et votre mouvement politique "Debout La France" étiez absent de la manifestation de soutien au peuple grec et à son gouvernement. C'est très dommage de ne laisser ainsi le champs libre qu'à la gauche et l'extrême-gauche qui ne peut comprendre le cas grec parce qu'elle ignore ou est hostile à la souveraineté nationale malgré le soutien qu'elle est censée lui apporter. Je déplore aussi l'absence du MRC ainsi que de toute la mouvance républicaine-patriotique. Un drapeau national et un drapeau grec peuvent suffire en sus d'une présence physique.
RépondreSupprimerMoi-même et mes amis de la Nar ont vivement regretté ces absences.
Coralie Delaume prétend que ce sont les contribuables européens qui ont renfloué les créanciers privés de la Grèce. C'est un énorme mensonge, les créanciers privés ont du renoncer à l'essentiel de ce qu'ils ont prêté à la Grèce. La dette grecque actuelle correspond à des nouveaux prêts dont les créanciers sont les contribuables de l'Euro.
RépondreSupprimerCording, vous trouvez normal en tant que souverainiste de demander aux français de payer la dette grecque ? Si jamais ça arrive, alors vous aurez contribué à la montée des partis d'extrême droite en Europe, car eux rappelleront aux électeurs qu'ils auront payé la dette grecque et le plafond de verre du FN aura explosé. Vous êtes un dangereux irresponsable.
En peu de mots vous étalez votre ignorance de la situation, votre vision des choses est très conformiste. Vous devriez vous interroger sur l'origine, le comment et pourquoi et à qui a vraiment profité l'argent prêté aux Grecs. Depuis le début tous les prêteurs n'ont jamais voulu savoir l'état réel des finances grecques même avant son entrée dans la zone euro, les comptes grecs ont été certifiés par Mario Draghi alors responsable de la division Europe à la mégabanque US Godman Sachs, trafiqués par la patron de la Banque de Grèce Luca Papademou que l'Europe a imposé comme dirigeant temporaire du pays. Tout l'argent prêté depuis la crise financière n'a servi qu'à sauver les banques privées victimes de leurs errements, à des taux d'intérêt exorbitants pour sauver aussi une monnaie si mal conçue, l'euro. Les peuples n'ont pas à payer les fautes des banques privées! Si elles sont mal gérées qu'elles déposent leur bilan comme toute entreprise mal gérée !
SupprimerQuand un prêteur ne s'assure pas de la solvabilité de son créancier il ne mérite pas d'être remboursé. Quand vous devez 1000 euros à votre banquier c'est lui qui vous tient, mais quand un pays doit 320 milliards d'euros à des organismes financiers européens et FMI ce sont eux qui ont des problèmes, c'est lui qui tient son banquier par un rapport de force bien compris. Ils ne se sont jamais assurés de la solvabilité de la Grèce donc ils ne méritent pas d'être remboursés! D'autant plus que notre pays, notamment, a gagné de l'argent sur le dos de la Grèce puisque nous lui avons prêté de l'argent à un taux largement supérieur à celui que nous avons emprunté.
D'ailleurs une commission d'enquête parlementaire a conclu au caractère illégal et illégitime des dettes grecques comme l'Equateur l'a fait il y a environ 10 ans pour refuser le remboursement.
"Bon nombre de gens, ici et ailleurs, ne connaissent pas l'origine de la dette grecque - il faudrait le leur rappeler ou qu'ils se documentent"
RépondreSupprimerTu ferais bien de te renseigner, parce que tu m'as complètement ignorant, pauvre clown qui demande aux français qu'il méprise de régler l'addition grecque.
"La situation est d'ailleurs comique quand on voit l'un ou l'autre réagir comme si les Grecs s'en prenaient à leurs petites économies."
Démos est tellement bête qu'il en arrive à totalement décrédibiliser les souverainistes en se moquant des français moyens qui auraient un peu d'épargne et devraient selon lui s'en délester pour sauver la Grèce.
Démos, tu crois que c'est qui qui va payer si la Grèce fait défaut ? Les extraterrestres peut être... Ça serait d'ailleurs le second défaut grec en moins de 5 ans, car la Grèce a déjà fait défaut avec le Private Sector Involvement, et pas qu'un peu mon neveu.
Hé, le comique, si tu étais crédible, on s'en rendrait compte ! Quand tu poses la question qui tue : qui paye ? Rappelle-nous qui sont ceux payent les conséquences des exactions de la finance dans l'affaire des subprimes, depuis combien d'années et pour combien de temps ? A propose de la Grèce, quel a été le rôle de Goldman Sachs dans l'entrée de la Grèce dans l'Europe ? Complicité avec les politique ou respect des règles et de la déontologie ?
SupprimerConcernant les dettes des Etats, chacun sait - pas toi a priori - qu'elles sont une manne pour les financiers, qui s'enrichissent tant qu'elles donnent lieu à des remboursements, mais qu'elles s'en débarrassent quand se pointe le risque d'un défaut de paiement. T'as pas vu, ça, comme tu n'as pas vu que la méthode permet de détruire les systèmes sociaux en place pour faire baisser les salaires et les prestations sociales, credo des ultra libéraux.
Pour les recettes budgétaires, tu auras certainement noté que le pouvoir a, depuis plusieurs dizaines d'années en France, baissé les impôts pour les plus riches, citoyens et multinationales - encore une mesure qui explique le déséquilibre des comptes - tout en allongeant la liste des cadeaux fiscaux et autres aux adhérents du CNPF.
Enfin, ce que nous aurons à payer éventuellement pour le défaut de la Grèce ne sera jamais qu'une faible pourcentage des milliards donnés en pure perte par Hollande aux patrons, milliards qui vont tomber dans les poches des actionnaires et des dirigeants.
DemOs
Cording
RépondreSupprimer"Tout l'argent prêté depuis la crise financière n'a servi qu'à sauver les banques privées victimes de leurs errements, à des taux d'intérêt exorbitants pour sauver aussi une monnaie si mal conçue, l'euro. Les peuples n'ont pas à payer les fautes des banques privées!"
Vous vous foutez de la gueule du monde et c'est vous l'ignorant, doublé d'un escroc.
Les créanciers privés de la Grèce ont largement payé leurs erreurs, ils ont perdu l'essentiel de leur mise, car la Troika le leur a imposé pour qu'ils ne perdent pas tout.
Les taux accordés à la Grèce avant la crise ont de plus été extrêmement bas grâce à l'Euro, et quand la Troika est venue, elle a permis le financement des dépenses de fonctionnement de l'état grec à des taux que la Grèce n'aurait jamais trouvés sur les marchés et encore pire si la Grèce était sortie de l'Euro.
Vous délirez complètement en prétendant que les créanciers privés ont été sauvegardés. C'est précisément l'inverse qui s'est passé, les créanciers privés se sont pris une gigantesque branlée à travers le Private Sector Involvement :
"The world's biggest debt-restructuring deal,[3] affecting some €206bn of bonds, was finalized in February 2012, when the Eurogroup finalized a second bailout package for Greece.[4] EU member-states agreed to a new €100 billion loan and a retroactive lowering of the bailout interest rates, while the International Monetary Fund would provide "a significant contribution" to that loan.[4] Part of that deal was a PSI agreement, whereby private investors were asked to accept to write off 53.5% of the face value of Greek governmental bonds they're holding, the equivalent to an overall loss of around 75%."
https://en.wikipedia.org/wiki/Private_sector_involvement
Non seulement les créanciers privés ont prêté à des taux très bas pendant des années, mais en plus ils se sont fait roulés dans la farine par la Troika qui leur a littéralement tordu le bras pour qu'ils effacent la majeure partie de la dette privée grecque.
Alors ferme ton clapet au lieu de raconter n'importe quoi sur la dette grecque dont tu n'as aucune connaissance de l'historique.
La vérité c'est que la Grèce est un état complètement déconnant depuis des années, que presque tout le monde y truande le fisc. Il n'y a qu'à voir le nombre de maisons pas finies, mais habitées, pour ne pas payer l'impôt. Même pour des sommes de 50 Euros, les grecs n'acceptent que le liquide de la part des touristes, aucun paiement par carte bancaire n'est accepté.
Un rêve pour tout libéral qui ne veut jamais payer d'impôts.
Les grecs et leurs politiciens foireux ont souverainement creusé leur tombe, tout comme les allemands quand ils avaient approuvé Hitler avaient signé leur cauchemar, tout autant de manière souveraine.
Les grecs ne veulent pas sortir de l'Euro, car ils savent que leur prétendue souveraineté les a menés au chaos et que la sortie de l'Euro les ferait replonger dans la dictature qu'ils ont déjà connue.
"Nous avons déjà payé près de 40 milliards pour le désengagement des banques allemandes et françaises (ça vous dérangeait ou pas ?) , nous allons repayer une nouvelle fois pour le haircut."
RépondreSupprimerNous n'avons pas payé pour le désengagement des banques allemandes et françaises, ce sont elles qui ont payé cher pour se désengager et nous avons payé pour renflouer l'état grec toujours en train de couler. Il faudra un jour arrêter de nous emmerder avec la Grèce alors que ce pays bénéficie de crédits à bas taux auxquels participent des pays dont le niveau de vie est bien plus bas que celui de la Grèce.
Non le FMI et le BCE ont aussi participé , à votre avis ou partait l'argent prêté aux Grecs ?
SupprimerOn nous emmerde avec leux car certaines personnes avaient des billes a récupérer et qu'aujourd'hui c'est tout un ensemble (plutôt assemblage) monétaire et politique qui risque de s"éffrondrer.
L'argent partait dans le fonctionnement de l'état grec totalement mal géré. Ceux qui avaient des billes à récupérer étaient les créanciers privés qui ont perdu 70% de leur mise.
Supprimer"whereby private investors were asked to accept to write off 53.5% of the face value of Greek governmental bonds they're holding, the equivalent to an overall loss of around 75%."
RépondreSupprimerVoilà le "renflouement" des créanciers privés de la Grèce contrairement à ce que raconte cette pauvre péronnelle de Coralie Delaume qui est totalement ignare et malhonnête, tellement imbue de sa petite personne prétentieuse et insignifiante.
C'est un cadre du FMI ; Paolo Batista qui l'expliquait.
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=3-kWcvaDh9g
Et renflouement ne signifie pas recupération des pertes mais remise en état de marche , le sauvetage a bénéficié aux banques pas à la Grèce.
Toujours a coté de la plaque notre eurotroll.
Anonyme21 juin 2015 00:49
RépondreSupprimer"Et renflouement ne signifie pas recupération des pertes"
Donc tu reconnais que les créanciers de la Grèce se sont retrouvés en slip et tu as le culot de dire sans complexe que " le sauvetage a bénéficié aux banques pas à la Grèce.".
J'en conclus que tu es un superbe crétin digne de figurer au Guinness des champions de la stupidité phénoménale.
Quand les créanciers privés perdent 70% de leur mise, tu appelles ça un renflouement. Tu as vraiment un gros tas de merde dans la tête à la place du cerveau. Tu mérite amplement d'aller bouffer du foin tellement t'es con.
Les grandes banques n'ont rien perdu, voire ont gagné de l'argent grâce à la dette grecque. De plus, le pays aurait dû être déclaré insolvable par le FMI, ce que l'inénarrable DSK n'a pas fait pour tirer les grandes banques privées françaises et allemandes du guêpier dans lequel elles s’étaient engagées. Philippe Legrain, ex-conseiller économique de José Manuel Barroso, vient de le confirmer devant les membres de la commission de la dette grecque. Ceux qui paient dans l'affaire sont les petits porteurs grecs.
SupprimerTu devrais te renseigner, dugland, au lieu d'écrire n'importe quoi.
" à votre avis ou partait l'argent prêté aux Grecs ?"
RépondreSupprimerDans le trou sans fond du système grec, nulle part ailleurs.
De même, la désindustrialisation française a pour origine la mentalité complétement naze des entreprises françaises, il n'y a pas d'autre coupables aux échecs grecs et français que les grecs et français.
Chercher ailleurs, chez les autres, la source de ses problèmes est une erreur, une faute grave qui coûte cher. La Grèce déconne complètement tout comme la France.
Et cette chère UE, elle, n'a rien à voir dans l'affaire, elle qui avait pour objectif dès sa création (CECA) de spécialiser les régions. Les incohérences et risques étaient à l'époque clairement identifiées (voir le discours de Mendès en 1954). Aujourd'hui, il n'y plus de sidérurgie française alors qu'elle se porte bien en Allemagne. Question de mentalité chez les ... dirigeants, qui marchent dans les pas de leurs prédécesseurs défaitistes et serviles, dont un certain maréchal. Les Français, eux, n'y sont pour rien, ils paient les pots cassés.
Supprimer@ anonyme de 21h03
RépondreSupprimerSi vous me lisiez attentivement ce que je conteste c'est que de l'argent public serve à sauver des intérêts privés! Si ces derniers ont perdus de l'argent c'est bien fait pour eux parce qu'ils l'ont prêté à mauvais escient. Cependant rassurez-vous comme ce sont des gens puissants tous les autres puissants sont venus à leur secours partiellement parce qu'il vaut mieux n'être qu'en partie remboursé que pas du tout.
Oui les créanciers privés ont subi une réduction de 70% de leurs créances qu'ils ont accepté pour la raison sus-dite mais déjà à l'époque il était évident que cela ne suffirait pas, seulement pour éviter à la Grèce de couler, pour lui maintenir la tête au-dessus de l'eau. Il y a eu un transfert de dettes du privé au public imposé par la Troïka avec laquelle rien n'était négociable. Si l'on vous imposait la politique que ladite Troïka a imposé à la Grèce vous ne seriez pas du même avis, une politique des plus rétrogrades sous la férule allemande.
Depuis vos amis les banquiers ( BCE-FMI ) et la Commission européenne ont exigé que le transfert des dettes du privé au public ce qui est inacceptable comme je le disais. Actuellement hormis le service de la dette le budget grec est excédentaire donc le gouvernement grec peut se passer de "l'aide" européenne.
Penser que 10 millions de Grecs puissent un jour rembourser une dette de 320 milliards d'euros est une vue de l'esprit que seuls des bureaucrates ou des idéologues peuvent avoir. Pas des gens sains d'esprit et réalistes.
Acquérez une culture économique et financière millénaire et planétaire vous saurez que beaucoup de pays et à plusieurs reprises ont fait défaut sur leurs dettes cela n'a pas empêché le monde de tourner, il n' y a pas de raisons que ce soit toujours les mêmes qui paient pour sauver une monnaie si mal conçue dès le début et l'histoire est remplie de ruptures d'unions monétaires.
De toutes les façons quoique vous dites ou pensiez on s'achemine vers un défaut grec et c'est tant mieux ! L'intransigeance européenne y a largement contribué au cours de ces 5 mois de négociations, il y avait une bonne dose de naïveté des dirigeants grecs pour penser arriver à un accord avec des gens qui n'en veulent pas.
Transférer la dette grecque sur les institutions européennes permet à ces dernières de mettre la pression sur l'Etat grec avec deux avantages évidents :
Supprimer- ces institutions peuvent se permettre de poursuivre l'Etat grec, ce que n'auraient pas pu réaliser des banques ou des particuliers,
- cela présente de plus l'avantage incomparable de se servir de la dette comme d'un levier pour faire exploser le système politique et social au profit des ultra libéraux dogmatiques. Cette histoire va également servir d'exemple (épouvantail) pour les Européens qui auraient dans l'idée de refuser l'austérité.
Sans compter que ce choix répond à la logique ultra libérale : privatiser les profits et socialiser les pertes.
Eh bien Varoufakis a proposé une dette grecque éternelle, pas un défaut. Si la Grèce était sortie de l'Euro en 2011, elle serait dans un chaos complet.
Supprimer"Les grandes banques n'ont rien perdu, voire ont gagné de l'argent grâce à la dette grecque."
RépondreSupprimerDucon Lajoie, les banques ont perdu 70% de leurs créances et t'appelles ça gagner de l'argent ? T'es vraiment un gros débile doublé d'un menteur.
"ces institutions peuvent se permettre de poursuivre l'Etat grec, ce que n'auraient pas pu réaliser des banques ou des particuliers,"
RépondreSupprimerEncore un idiot stupide, les créanciers privés peuvent tout à fait poursuivre l'état Grec tout comme ils l'ont fait avec l'Argentine, renseigne toi ignare.
Qui espères-tu convaincre, dugland, avec tes élucubrations ?
SupprimerDans le dossier de la dette grecque, les institutions de l'UE et les financiers ont démontré ce qu'ils étaient : des voyous, et quel que soit le résultat, ils ont perdu toute crédibilité en démontrant ce qui nous attend si on ne siffle pas la fin de la partie : la domination du monde par la finance avec des Etats croupions à son service.
Malheureusement pour aux et pour les gugusses comme toi, nous allons bientôt siffler la fin de la partie et faire disparaître le boulet de la monnaie unique. Pour commencer.
"Qui espères-tu convaincre, dugland, avec tes élucubrations ? "
RépondreSupprimerPas toi, t'es tellement con que t'es irrécupérable. Va voter FN et fait pas chier.
"Aujourd'hui, il n'y plus de sidérurgie française alors qu'elle se porte bien en Allemagne."
RépondreSupprimerL'Allemagne est dans l'Euro comme la France, c'est donc que la France ne sait tout simplement pas gérer son industrie et ça sera pareil si elle sort de l'Euro. La sortie de l'Euro ne rendra pas la France et son élite de bras cassés plus intelligents.
Les souverainistes prouvant jour après jour leur bêtise, le jour où ils seront au pouvoir, la fin des haricots sera actée.
@ Anonyme 11h36
RépondreSupprimerVotre point sur les conséquences du défaut grec est suffisamment important pour que j’y consacre un papier entier. Vous aurez une réponse détaillée demain matin. Je n’ai jamais dit que ma solution était que tous les Etats de la zone euro fassent défaut. Je reviendrai aussi sur la situation de la France et de la Grèce. J’avais bien noté que le FN réclame le remboursement de la dette Grecque.
Sur l’Argentine, je tiens un discours équilibré (problème d’inflation notamment) :
http://www.gaullistelibre.com/2014/02/argentine-venezuela-russie-entre-modele.html
Malgré tout, la rupture du lien avec le dollar début 2002 a permis au pays, qui avait enchainé 4 années de crise (1998 à 2001) avec des plans comparables à ceux que la Grèce a suivis, s’est largement redressé à partir de 2003, avec une croissance proche de 8% par an pendant quelques années, une division par trois du taux de chômage.
Les créanciers privés auraient sans doute perdu encore plus si les Etats n’avaient pas pris leur relais. Coralie a raison et elle se documente auprès de nombreux économistes.
@ Abd_Salam
Merci. J’apporterai une réponse détaillée demain matin
@ Ivan
Bien vu !
@ Démos
Merci
@ Cording
Je ne fais plus partie de DLF. Je n’étais pas au courant de cette manifestation. Je me suis donc contenté d’apporter mon soutien au gouvernement grec par mes écrits. Bien d’accord avec vos réponses suivantes.
@ Anonyme 00h49
Merci pour votre réponse à l’eurotroll. En effet, il doit faire partie de la brigade des institutions européennes
@ Anonyme 12h23
Bien vu
Ben oui, je suis payé par la commission par la commission européenne dans le délire parano d'Herblay.
RépondreSupprimerDelaume a une cervelle de moineau et ne comprend pas grand chose de ce qu'elle lit. Elle prétend que les créanciers privés de la Grèce ont été renfloués, ce qui est complètement faux.
Les états ont pris le relais que sur 30% de la dette privée contractée, et la Grèce a vu grâce à la Troika un effacement de 70% de sa dette privés tout en ayant accès à des lignes de crédits.
Si la Grèce était sortie de l'Euro, plus personne ne lui prêtait, elle était morte, Varoufakis le sait, ne veut pas sortir de l'Euro et est autrement plus compétent que cette gourde de Delaume.
Si la Grèce était sortie de l'euro, elle aurait retrouvé le contrôle de sa banque centrale. Le cas du Japon montre que cela est déterminant.
RépondreSupprimerVotre ton en dit long sur vous et vos idées.
Je ne savais pas que vous aviez quitté DLF. Vous êtes toujours le bienvenu pour fréquenter ce cadre de réflexion politique, à nul autre pareil, ouvert à tous les Politiques que sont les Mercredi de la Nar. J'aurais le plaisir de vous y rencontrer.
RépondreSupprimer"Le cas du Japon montre que cela est déterminant."
RépondreSupprimerComparer la Grèce au Japon, c'est juste complètement débile, ces pays sont complètement différents en taille et structure, rien à voir avec la choucroute. C'est aussi stupide que de comparer une maison de 2 étages avec un building de 100 étages.
De plus, le Japon est loin d'être sorti des ronces.
Le ton péremptoire et borné de vos réponses en dit long sur votre crasse ignorance de prétentieux. Vous n'avez aucune idée, et pire encore, vous n'avez aucune aptitude à la réflexion.
"Si la Grèce était sortie de l'euro, elle aurait retrouvé le contrôle de sa banque centrale. Le cas du Japon montre que cela est déterminant."
RépondreSupprimerVotre problème Herblay, c'est que vous êtes un robot programmé pour résoudre des équations à 2 inconnues quand les problèmes posés sont à au moins 6 inconnues, donc forcément vous racontez des conneries, surtout quand vous comparez des pays dont les organisations et les économies n'ont rien à voir entre elles. C'est comme ça que l'industrie et l'économie françaises se prennent des murs dans la face, avec des guignols qui simplifient n'importe comment.
Heureusement que vous n'êtes pas ingénieur, les ponts et les immeubles de votre cru se seraient tous écroulés.
@ Cording
RépondreSupprimerMerci pour l’invitation. J’essaierai de passer un jour
@ Anonyme pas du tout péremptoire, borné ou prétentieux
Le point concernant le Japon, c’est que ce pays monétise massivement sa dette publique, ce qui soulage la pression des marchés
"ce pays monétise massivement sa dette publique, ce qui soulage la pression des marchés"
RépondreSupprimerQuand un pays de la taille économique du Japon monétise sa dette, ça peut avoir un effet temporaire, toujours à confirmer, même les US sont en situation très fragile malgré leur monnaie et leur taille. Quand un nain économique comme la Grèce monétise sa dette à coups de drachme, tout le monde s'en moque, ça n'a aucun impact systémique.
Vous ne comprenez rien aux effets liés à la dimension des économies.
Ce qui peut tenir pour une grosse économie peur être catastrophique pour une petite économie.
Herblay, c'est Harry Potter qui se raconte des formules magiques avant de s'endormir encore plus en se tirant la nouille sous les draps. Il s'imagine que ses recettes sont valables pour tous les temps et tous les pays.
RépondreSupprimerLes QE US, BCE ou Japon ont à peine modifié la trajectoire et il s'imagine qu'un QE grec en Drachme ça va le faire. Franchement...plus con tu meurs.