mardi 23 juin 2015

Uber, c’est bien l’invasion des barbares

C’est Franck Dedieu, co-auteur de livres rafraîchissants sur le protectionnisme et l’euro, qui a parfaitement résumé ce que représente l’irruption de certaines entreprises comme Uber, Airbnb ou Blablacar. Derrière le masque riant de l’économie collaborative, se cachent de vrais barbares de nos sociétés.



Ce qu’il y a de barbare en eux

Bien sûr, ces entreprises peuvent faire rêver. Elles fournissent des services intéressants pour les utilisateurs et elles ont révolutionné des pans entiers de l’économie, comme le savent les taxis ou les hôtels, au point qu’Uber compte déjà 5000 chauffeurs en France et Airbnb pas moins de 40 000 logements en Ile de France. Du coup, Uber vaut déjà plus de 40 milliards en bourse et Airbnb 13 ! Cette nouvelle économie bénéficie d’une bonne image, car elle peut sembler écologique, voir même sociale en fournissant à ceux qui offrent leurs services des revenus, et à ceux qui les utilisent des prestations généralement moins cher, sauf pour le Réveillon, comme s’en souviennent les utilisateurs d’Uber.

Mais derrière ce portrait idyllique se cachent de nombreux côtés obscurs. Comme le soulignent justement les chauffeurs de taxi, Uber leur mène une concurrence déloyale, payant moins de taxes, et ne requérant ni formation, ni coûteuse licence. En fait, le succès d’Uber doit moins aux innovations de son modèle d’affaire qu’au fait que l’entreprise a trouvé des failles légales lui permettant de concurrencer les acteurs historiques de manière déloyale, et en contribuant pas ou peu à la collectivité dont elle dépend. Et ces entreprises ne créent que très peu d’emplois, enrichissant principalement actionnaires et dirigeants, et précarisant tous les autres, apportant leur contribution à l’explosion des inégalités.

Barbaries à tous les étages

Uber est bien comme les barbares qui pillaient l’Europe à la chute de l’empire romain. Le plus incroyable est que beaucoup défendent ces pratiques, comme ce blogueur du NouvelObs pour qui les taxis ont bien mérité la guerre des VTC. Outre le fait qu’il oublie un peu vite certains abus tarifaires d’Uber, ses calculs sont un peu superficiels. Les tarifs plus bas ne viennent que d’une moindre contribution à la collectivité et d’un appauvrissement des taxis. En somme, il ne finance pas sa santé, son éducation ou sa retraite. Et il fait des économies sur le dos d’honnêtes travailleurs. Et les armées de l’ombre d’Uber ne bénéficient d’aucune protection, une forme ultime de précarisation du marché du travail.

Et même s’il faut le regretter (et le condamner), il n’est pas totalement surprenant que les taxis réagissent vivement contre cette entreprise qui vole un pain durement gagné, avec des scènes de traque qui semblent indiquer que la barbarie ne fait qu’appeler à plus de barbarie. Comme souvent, le gouvernement a tenté une forme de synthèse qui n’a rien réglé. Il est étonnant que la Californie soit plus interventionnistes que nous, en ayant « donné à un chauffeur le statut d’employé et non d’indépendant », une décision qui « pourrait obliger Uber à accorder des droits sociaux à tous ses chauffeurs ». Ce faisant, les juges pourraient bien casser le modèle économique déloyal de cette entreprise.


Voilà pourquoi je soutiendrai les manifestations de taxis contre Uber prévues jeudi. Aujourd’hui, cette entreprise n’est qu’un vautour de plus de notre société, qui ne profite qu’à une infime minorité, certes très habilement, et pour un prix bien plus élevé que la plupart ne l’imaginent.

73 commentaires:

  1. Un article fort. Vous n'êtes plus dans l'analyse mais la sentence idéologique et le déni.
    - Ce que vous appelez "abus tarifaire" est en réalité la résolution d'une contrainte entre demande et offre. Le cas que vous donnez est biaisé. Quid des autres solutions sous les mêmes contraintes ? L'anticipation est aussi de la responsabilité des clients ou de vos services officiels publics bien peu efficaces et couteux.
    - L'affectation d'autorité au statut de salarié plutôt que d'indépendant est intéressante. Que faites vous de tous les "faux employés" d'Acadomia, ces profs qui prétendent déjà bosser 40heures à préparer leurs cours ? Soit les VTCistes sont vraiment indépendants, soit ils ont au moins 2 activités. Ils peuvent aussi multiplier l'adhésion à plusieurs sociétés de services de réservation. Comment alors proclamer qu'une entreprise est l'employeur principal de ses clients ? Une banque est-elle alors aussi l'employeur de ses emprunteurs ? Encore une attaque sous lobbys de taxis qui s'effondrera sous risques de lever de nombreux cas identiques et parfaitement tolérés par les étatistes.

    Je constate que vous êtes parfaitement dans la même ligne que des purs gauchistes ? Ne serait-ce par une réaction instinctive commune de refus devant un phénomène qui vous dépasse tous les 2 ?
    http://sebmusset.blogspot.fr/2015/06/airbnb-uber.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+sebmusset+%28LES+JOURS+ET+L%27ENNUI+DE+SEB+MUSSET%29
    Amike

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. "Que faites vous de tous les "faux employés" d'Acadomia, ces profs qui prétendent déjà bosser 40heures à préparer leurs cours ?"

      N'impôôteheu quoi ! Comme si des professeurs statutaires allaient s'emmerder à donner des cours à des cancres pour 9 euros à la con de l'heure (quand cette sale boîte facture à 50 de l'heure). Quitte à faire la pute, autant le faire sans maquereau.

      Cette seule phrase - sur le sujet que je connais - me laisse imaginer la merde que vous racontez sur le reste...

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    3. Votre discours est une bouillie libérale insipide. Uber, c'est du travail au noir et une concurrence déloyale. C'est la négation même d'un système économique sain.
      Quant aux services publics, n'importe quel étranger résidant en France pourra vous en démontrer l'efficacité.
      Seul un cerveau malade peut encore débiter de telles sornettes avec un ton aussi docte Ah, si, il y en a un autre: Jacques Attali. Pardon ,ça fait deux cerveaux malades...

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  3. La propagande, sur ce sujet, fait rage. Sur Le plus du Nouvel Obs', il y a un type qui prétend qu'un taxi lui a demandé 70 € pour faire 5 Km.

    Justement, si c'est une profession réglementée c'est impossible et c'est sanctionné !

    Parfois, on ne sait plus quoi faire devant le flot de mensonge organisé probablement par la cellule Internet de Valls...

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  4. "Uber est bien comme les barbares qui pillaient l’Europe à la chute de l’empire romain."

    Fouyaya ! Quel peplum !

    Quand les voitures sans conducteur feront le job, vous proposerez aussi de les interdire ? Parce que non seulement il n'y aura plus besoin de chauffeurs de taxi, mais de moins en moins besoin d'auto écoles car plus besoin de passer le permis de conduire et de se faire arnaquer pour l'obtenir et plus besoin de payer des amendes en tous genres.

    Votre gentil état a intérêt à se réveiller, parce que son modèle ne tient plus face aux évolutions technologiques.

    Rien n'empêche par ailleurs les municipalités de mettre en place leur propre régie de taxi municipaux comme il y a des bus municipaux.

    Le modèle de licences de taxi aux prix exorbitants mis en place et maintenu par un état stupide est le vrai scandale, une véritable pyramide de Ponzi, c'est là qu'est le vrai problème.

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    1. La régulation est un problème, l'autorégulation une solution, la politique une misère, comme l'autodétermination de soi-même, et toute tentative d'indiquer qu'il existe autre chose que l'homo oeconomicus, matériel réduit à un calculateur rationnel de court et moyen terme, n'est rien d'autre qu'un blasphème. Voilà une synthèse du raisonnement habituel présidant à ce type d'intervention, telle la vôtre. Votre modèle c'est la jungle, et, malheureusement, il n'y jamais eu d'ordre spontané et de marché à l'équilibre hors de ce cadre primaire. La technologie est une idéologie comme une autre, la matérialisation d'une idéologie, voire même d'une anthropologie comme il y a une anthropologie libérale. Des milliers de pages ont été écrites sur le système technicien. Pascal parlait déjà de la "Machine" il y a longtemps. Est-ce utile de vous faire la liste des auteurs ayant écrit sur le sujet ?

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    2. Pauvre type, va prendre tes pilules et fais nous grâce de tes coliques élucubrantes.

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    3. @Anonyme23 juin 2015 11:47

      Je ne peux que constater que vous ne souhaitez pas produire de réponse sur le fond du débat. Cet échec argumentatif me semble avoir quelques résonances avec l'échec du libéralisme que vous semblez soutenir. En effet, dans le réel, le capitalisme absolu fait des dégâts considérables au point même que la multiplications des discours médiatiques chargés de détourner l'attention ou de produire un écran de fumée sur ce qui arrive, n'est plus efficace. Déjà au Chili, déjà en argentine, et dans bien d'autre pays, ces théories néo-libérales ont montré leur nocivité et le fait qu'elles ne servaient que les hauts intérêts économiques et financiers en place. En Europe, le constat est tout autant accablant. L'UE est vraiment une catastrophe politique, économique, institutionnelle, dérégulant sans cesse et semant sans cesse la misère, toujours dans le même esprit comptable, et face même à la détresse des peuples, ce jour le peuple grec. C'est un échec incroyable et historique. Ni le communisme ni le capitalisme mondialisé ne sont des systèmes pérennes pour les peuples et le monde. Il nous faut revenir vers la multipolarité. Stop aux "gendarmes" économiques du monde.

      Cordialement.

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    4. Errata

      @Anonyme23 juin 2015 12:46 répondant au post du 23 juin 2015 11:47

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    5. Anonyme 23 juin 2015 12:46

      Tu es démasqué, Mr Dugland. T'es payé à la ligne ou ça tient à une incapacité à ne pas écrire de conneries. Hein, Mr Dugland, c'est quoi ton problo ?

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    6. @Anonyme23 juin 2015 21:18

      Toujours aucune argumentation sur le fond. Je ne comprends pas ce que vous faites sur cet espace de débat ; le comprenez-vous vous même ?

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  5. Que d'absurdités dans cet article ! Ainsi vous refusez de voir le monde de demain. Il s'agirait peut être de dénoncer certains abus et de rétablir certaines vérités.
    https://transportslibres.wordpress.com/2015/06/22/uber-une-revolution-pour-mettre-fin-aux-abus/

    Olivier Maffre

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    1. L'idéologie du monde de demain. Y avait longtemps. Ce demain qui est la Vérité en acte, quoi qu'il arrive, seulement parce qu'il advient et que le capitalisme mondialisé est le sens de l'histoire. Fin de l'histoire droit devant. C'est un classique, démenti depuis la nuit des temps et tous les avenirs réunis à ce jour. On croirait avoir affaire au matérialisme dialectique, historique, tel qu'enseigné par les grandes voix du communisme. Que va t-il rester de cet autre économisme qu'est le capitalisme mondialisé, religion matérialiste telle le que fut le communisme soviétique ?

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  6. Bonjour,
    Quand on a un blog qui porte le nom d'un déserteur, je pense que tout est dit.
    Mike

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    1. Vous n'argumentez pas sur le fond et l'article en cause, ce qui signe la pertinence du propos à mon avis.
      Cordialement.

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    2. Vive ce genre de déserteurs et à bas les collabos de votre espèce, sinistre cuistre

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  7. Ils n'avaient pas réussi leur coup avec le plan Attali ,les libéraux ont enfin eu l'occasion de faire la nique aux taxi avec Uber.
    Et il sera dur de revenir en arrière , du fait de la course aux prix et de sa spirale déflationniste (j'ai moins d'argent depuis que je bosse dans une boite qui fait du low cost , donc je prends un taxi low cost) , de l'augmentation de la demande dans les métropoles , du sentiment revenchard de certains passagers qui se sont fait entubés une ou deux fois par un taxi.
    Le sujet sur lequel il faudrait insister c'est les cotisations sociales qui passent à l'as et les montages fiscaux dont profitent toutes ces boites merdiques.

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    1. Parce que un monopole qui de plus implique de devoir emprunter avec intérêts aux banques pour acheter une licence à un prix exorbitant ça vous parait sain ?

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    2. L'Etat vends les licences de taxi pas chères... mais il en vend peu.
      Du coup, il y a "spéculation" sur la rareté !

      Ce sont les chauffeurs de taxi qui revendent leur licence très chères !
      L'appât du gain non contrôlé... comme toujours.

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  8. Ca m'etonne qu'une licence ne soit pas exigée aux conducteurs...L'inaction du gouvernement est coherente avec la vision de Macron et autres sociaux démocrates.

    Bien que je sois globalement d'accord avec l'article, je pense aussi qu'il y'a beaucoup de choses à revoir chez les taxis traditionnels. Si le tarif correspondait réellement au cout, si l’accueil était meilleur il y'aurai moins de place pour les VTC et autres...

    Il suffirait peut être d'augmenter le nombre de licences, que ce nombre soit déterminée rationnellement par la population du département, le trafic de voyageurs etc...quitte à dédommager ceux qui l'avaient payée au prix fort avec les recettes des nouvelles licences.

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  9. Un peu bizarre cet article. Par exemple le fait de justifier le prix exorbitant des taxis en invoquant celui de la licence. Alors que ce système de la licence est aberrant et crée une sorte de monopole qu'il faut supprimer. Pourquoi pas la même chose dans toutes les activités commerciales pendant qu'on y est ? Les boulangers, plombiers, dentistes, épiciers, etc... ne devraient-ils pas aussi acheter une "licence" pour avoir le droit d'exercer ?

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    1. Je pensais comme vous que le prix des taxis parisien était élevé mais il n'en est rien en réalité, cf. cette intéressante article de La Croix http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Les-taxis-parisiens-sont-ils-moins-nombreux-et-plus-chers-qu-ailleurs-en-Europe-2014-02-13-1105920

      Après, clairement, le fait que les licences soient à ce niveau de prix montre qu'il y a un fromage derrière et que donc les taxis pourraient baisser leur prix.

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    2. Petite précision :
      L'Etat vends les licences de taxi pas chères... mais il en vend peu.
      Du coup, il y a "spéculation" sur la rareté !

      Ce sont les chauffeurs de taxi qui revendent leur licence très chères !
      L'appât du gain non contrôlé... comme toujours.

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    3. Ca c'est carrément pas normal. Pourquoi il ne s'agit pas de concessions ?

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  10. Un peu bizarre cet article. Par exemple le fait de justifier le prix exorbitant des taxis en invoquant celui de la licence. Alors que ce système de la licence est aberrant et crée une sorte de monopole qu'il faut supprimer. Pourquoi pas la même chose dans toutes les activités commerciales pendant qu'on y est ? Les boulangers, plombiers, dentistes, épiciers, etc... ne devraient-ils pas aussi acheter une "licence" pour avoir le droit d'exercer ?

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    1. L'article ne justifie pourtant pas le prix des taxis par le prix des licences, mais par le prix des cotisations sociales compris dans le prix de la course !

      Rappel : les licences de taxi ne coutent pas chères...
      C'est à la revente, que les chauffeurs de taxi font de la spéculation...

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  11. Comme beaucoup, j'ai reçu le message de fameux Maxime qui prétend avoir dû payer, en 2009, 70 euros pour faire le trajet Trocadéro-Bastille...

    Très franchement, je suis quasiment certain que c'est impossible. Cela correspond, si on prend le tarif horaire le plus élevé, à environ 2 heures de taxi http://www.taxis-de-france.com/professionnel/tarifstaxis.htm.

    Soit bien plus que la durée du trajet à pied pour aller de Bastille à Trocadéro (6 km tout de même). A mon avis, c'est un énorme hoax. Apparemment, le type a dû exagérer, et ne se souvient plus du prix réél de sa course.

    Je prends rarement le taxi, mais à chaque fois je suis tombé sur des types (et même une fois une femme) très sympas et je ne crois au mythe du chauffeur de taxi imbuvable versus le chauffeur VTC aux petits soins. Dans de telles professions, il y a de tout c'est juste une vérité statistique et les microtrotoirs (auquel je viens de me livrer) ne servent à rien.

    En revanche, ce qui est clair, c'est que le système des taxis en France n'est pas optimal, le prix (on parle de 200.000 €) des licences de taxis montre bien qu'il y a un problème : comment de tels prix délirants sont ils apparus? C'est bien la preuve que la concurrence est insuffisante et que certains se gavent.

    Et plutôt que de réformer ce système inique et inefficace, ce qui implique effectivement de heurter frontalement le "lobby" des taxis, par quelques mesures simples, on a l'impression que nos dirigeants laissent faire la jungle effectivement avec Uber (dont la valorisation délirante montre également qu'il y a un problème d'accès au marché). Une des mesures proposées était par exemple de doubler le nombre de licence de taxis, ce qui a l'avantage de ne rien coûter au contribuable et qui devrait dégonfler la bulle des licences tout en libérant la concurrence.

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    1. Un point qui m'a surpris dans ton article Laurent : tu sembles déplorer que les chauffeurs de VTC n'aient pas de "formation"... Et effectivement, j'ai découvert que les chauffeurs de taxis devaient tous avoir une formation entre 200 et 400 heures...

      http://www.officiel-taxi.fr/formation/la-formation-des-taxis-p4-r42.html

      Et c'est là où quand même, au bout d'un moment, il faut arrêter de déconner. Ce n'est pas enlever à la dignité des chauffeurs de taxis que de dire que leur métier n'est pas et n'a pas à être qualifié. Il faut juste savoir conduire et se repérer dans Paris, ce qui n'est pas donné à tout le monde, mais reste quand même des qualités largement répandues au sein de la population.

      C'est l'un des problèmes de la France d'aujourd'hui, cette espèce de course à la pseudo-qualification complètement bidon qui n'a pas d'autres résultats que de faire perdre leur temps aux hommes dans des formations inutiles tout en leur donnant de faux espoirs quant à leur montée en qualification.

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    2. D'accord avec Tythan

      Déjà j'ai du mal à croire nos politiques quand ils soutiennent que la formation est le remède miracle contre le chômage, mais quand en plus ils la rendent obligatoire on doit admettre qu'elle devient un obstacle à la lutte contre le chômage.

      Ivan

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  12. Uber n'aurait pas connu un tel succès s'il ne palliait pas les insuffisances flagrantes des taxis (du moins parisiens, les seuls que je connaisse) : tarifs les plus chers d' Europe, arrivée avec une somme au compteur impossible à prévoir, disparition aux heures de pointe ( essayez donc de trouver un taxi un vendredi soir : les numéros d'appel des grandes centrales -G7, Alpha, etc.- ne répondent même pas), amabilité pas toujours évidente...

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    1. Comme expliqué plus haut, non, les taxis parisiens ne sont pas les plus chers d'Europe.

      Quand vous commandez un taxi, vous payez un service, qui commence dès votre prise de commande. Et c'est tout à fait normal , vous payez quelqu'un dès qu'il commence à travailler pour vous, c'est à dire quand il se déplace pour venir se chercher.

      Franchement, ce principe me paraît difficilement condamnable. Et d'ailleurs, si Uber pratique un prix fixe, ce-dernier est calculé pour couvrir ce coût donc au final, cela devrait revenir au même (à coût horaire constant s'entend).

      De même, il est évident que pour les taxis comme pour d'autres services, il y a des heures de pointes : c'est exactement la même chose que pour les transports en commun.

      De même, la mauvaise réputation des taxis ne me semble pas reposer sur autre chose qu'un défouloir, un peu comme la SNCF, entreprise détestée de beaucoup de Français alors que son efficacité est reconnue par nos voisins...

      Pour moi, le succès d'Uber tient à un seul facteur : le prix, réputé moins cher que les taxis (et sur la base de ma modeste expérience, il semble que ce soit le cas).

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    2. "Et c'est tout à fait normal , vous payez quelqu'un dès qu'il commence à travailler pour vous, c'est à dire quand il se déplace pour venir se chercher. "

      Non, ce système n'existe nulle part ailleurs, et le taxi ne vous annonce pas " Mais, je vous préviens, j'arrive de Pontoise, ça vous fera environ tant de prise en charge".

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    3. Non : pour les heures de pointe, ils disparaissent purement et simplement, parce que ce n'est pas rentable pour eux de rouler dans les embouteillages.

      Et, d'une façon générale, ils préfèrent faire la queue ià Roissy ou à Orly pendant des heures, parce qu'une seule course Roissy-Paris est plus rentable pour eux que plusieurs courses dans Paris.

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    4. Elie Arié : il n'y a pas que Paris en France !
      Je n'ai, personnellement, jamais eu le moindre problème avec les taxis rennais, maubeugeois, carolomacériens entre autres.

      Je constate que, comme d'habitude (sur Marianne en général), vous jouez votre d'ancien "chevènementiste" devenu néoconservateur et défendant toutes les lubies technocratiques et néolibérales à la mode. A un moment, il va falloir afficher clairement votre camp.

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    5. Certains, qui écrivent ici, ne sont pas modernes, voire conservateurs, comme le dirait notre bien aimé président, dont Elie est le si fidèle défenseur.

      Concernant la méthode Uber, si on devait la transposer à toutes les professions, qui ne jouent toujours le jeu, il y aurait du pain sur la planche, mais, comme Macron et ses copains se contentent de subir et de "laisser faire le marché", les réformes sont un peu comme le Loto, il n'y a que ceux qui jouent (les lobbies, les multinationales), qui gagnent.

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    6. Moi, défenseur de Hollande ???

      Les taxis sont une profession protégée, ce qui ne se justifie que s'ils redent un service public - mais, du fait de leurs pratiques que je ne vais pas répéter, ce n'est pas le cas.

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  13. Le numerus clausus, même approche, des médecins a abouti à des problèmes similaires.

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    1. C'est plutôt le problème inverse à mon sens : à cause de la multiplication des déserts médicaux, beaucoup de médecins libéraux n'arrivent pas à revendre leur clientèle (euh pardon leur patientèle) puisque les nouveaux arrivants n'ont qu'à poser leur plaque pour voir affluer les rdv.

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  14. Si on veut libéraliser la profession il faut rembourser leurs plaques à ceux qui se sont endettés pour acheter le droit de travailler, car ce serait déloyal de les placer en concurrence avec d'autres chauffeurs qui n'auront rien payé pour avoir le droit de travailler.

    Comme cela coûterait cher le gouvernement compte plutôt utiliser Uber pour contourner le problème, et les taxis ont bien raison de ne pas se laisser faire. Pour ce qui est des cotisations sociales c'est la Californie qui a trouvé la solution.

    Quand on a plusieurs employeurs chacun doit payer les cotisations patronales sur le salaire qu'il verse. La distinction entre employeur principal et secondaire ne sert qu'à déterminer celui qui est responsable du franchissement de certains seuils au-delà desquels les taux de cotisations changent.

    Dans le cas d'un agent public la question ne se pose pas : l'employeur public est obligatoirement l'employeur principal.

    Ivan

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    1. Non,
      car ce qui fait monter le prix des licences est une recherche de plus-value des agents privés (comprenez : les chauffeurs de taxi) ; l'Etat ne vend pas chère les licences... mais en vends peu.

      L'Etat n'a donc pas à rembourser le fait que l'on spécule sur un bien public immatériel (les licences) pour un profit privé.

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    2. Intéressant...

      C'est le cas aussi pour les licences IV et les tabacs ?

      Ivan

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    3. Pour les licences 4, l'Etat impose une formation, mais ne facture même pas la licence en elle-même.

      Donc les licences taxi et les licences 4 ont un coût indirect -quelques centaines d'euros, mettant-, au regard de la loi une licence se transfert.

      C'est à l'occasion du transfert que les agents privés en profitent pour se prendre une jolie marge !

      C'est sans doute la même chose pour l'autorisation de vendre du tabac.

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  15. Il faut rappeler que la mairie de Paris a proposé aux taxis parisiens de leur racheter leur plaque au prix du marché, pour mettre fin à ce système, et qu'ils ont refusé, espérant que sa valeur continuerait à monter.

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    1. Dans ce cas ils ont commis une grave erreur car la voiture sans chauffeur est en route.

      Ivan

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    2. Sans oublier que les "plaques" ne coutent pas chères au départ... quand l'état crée et vend une licence, elle n'est pas chère.

      La collectivité n'a donc aucun devoir envers les chauffeurs de taxi... si la valeur des "plaques" s'effondraient !

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  16. Avec la Google car, le problème sera réglé.

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  17. Apparemment Uber est interdit chez notre modèle allemand.

    http://www.liberation.fr/economie/2015/06/23/l-ue-veut-legiferer-sur-uber_1335311

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  18. @ Amike

    Les tarifs du réveillon « la résolution d’une contrainte entre demande et offre » : votre vocabulaire ressemble à s’y méprendre à la novlangue des rédacteurs des nouveaux programmes scolaires. Je ne réclame qu’une concurrence loyale et une contribution juste à la collectivité.

    @ Anonyme 10h36 & 11h47

    Sur les voitures sans conducteur, pourquoi pas tant que le chômage est élevé, comme pour les caissières dans les supermarchés ou les employés des péages. La seule querelle qui vaille, c’est l’homme, pas le progrès, qui est un moyen, important certes, mais qu’un moyen, et pas une fin en soi.

    @ Olivier Maffre

    Un peu court… Et digne de 1984

    @ Anonyme 11h33

    C’est juste

    @ Abd_Salam

    Merci

    @ TeoNeo & Toutatis

    Il y a sans doute des problèmes avec le mode de fonctionnement actuel. Les VTC ont aujourd’hui un avantage de coût irrattrapable. Il y a bien d’autres raisons à l’égard de coût que les licences. Merci pour l’info sur l’Allemagne

    @ Tythan

    Merci pour tes commentaires ! Très juste sur les 70 euros. Ce n’est pas forcément vrai. Bien d’accord sur les taxis : je n’ai pas le souvenir de mauvaises expériences depuis très longtemps. Les licences posent problème en effet. D’accord sur le fait qu’il ne faut pas non plus faire de la formation pour faire de la formation, mais ce que je voulais surtout noter ici, c’est que c’est un avantage compétitif des VTC sur les taxis de n’avoir pas besoin d’en faire.

    @ Elie Arié

    Pour voyager pas mal en Europe, et un peu en dehors, nos taxis ne me semblent pas si chers et pas si indisponible que cela (et je ne suis jamais passé par Uber). Après, le problème des embouteillages vient aussi des règles absurdes (couloirs de bus), qui ont ralenti la circulation dans Paris et par forcément réduit les bouchons puisqu’il y a des croisements…

    @ Rodolphe

    Je sais qu’Internet peut chauffer le sang, mais pourquoi attaquer de la sorte Elie Arié. Il argumente de manière calme et posée. Pourquoi l’agresser comme le font les trolls éurolibéraux ?

    @ Ivan

    En effet.

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    1. Le GPS a rendu la formation des Taxis caduque

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    2. Désolé Laurent... Disons que j'ai déjà un passé mouvementé sur Marianne avec M. Arié.

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  19. Au fait : qu'en pense Agnès Saal, qui semble avoir une bonne expérience en la matière ?

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  20. Les voitures sans conducteur ne s'imposeront que quand elles auront prouvé être 10 ou 100 fois moins dangereuses en terme de morts et blessés. A ce moment là l'argument des emplois menacés dans les auto-écoles et les compagnies de taxi ne sera pas jugé recevable.

    Le gouvernement a bien l'air d'en être conscient puisqu'il préfère faire faire passer les épreuves du permis à des employés de la poste que recruter de nouveaux inspecteurs.

    En attendant il fait tout pour dégoûter les jeunes qui seraient encore assez riches pour passer leur permis de le faire. Désormais un jeune curé frais émoulu du séminaire envoyé dans une paroisse rurale avec plusieurs églises est en infraction après le premier verre de vin de messe, alors qu'il est censé en célébrer plusieurs dans sa journée.

    Ivan

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  21. Si vous voulez interdire les caisses, les péages automatiques et prochainement la voiture sans conducteur, pourquoi ne pas interdire aussi les tracteurs dans les champs, les machines à commande numérique et autres robots pendant que vous y êtes ? Votre approche de l'évolution numérique est complètement aberrante, à la limite de la démence. Ce qui est extraordinaire, c'est que vous n'avez même pas conscience du ridicule de vos pseudos solutions. Ça sent bon son dirigisme complètement obtus, borné et satisfait de lui même. C'est grâce à des olibrius de votre genre que l'économie française est en train de se faire dépasser dans de nombreux domaines.

    D'ailleurs vous devriez critiquer NDA qui a truffé sa ville de caméras de surveillance au lieu de mettre des policiers.

    L'avantage de vos élucubrations grotesques, c'est de pouvoir se dire que finalement on pourrait avoir encore pire que nos gouvernements actuels et récents. C'est aussi de montrer à quel point les souverainistes sont d'une bêtise stupéfiante concernant à peu près tous les sujets qu'ils abordent.

    Grâce à vous, on peut se réveiller tous les matins et se dire que malgré tout on l'a échappé belle, mais que le pire n'est pas loin non plus.

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    1. Je suis quand même étonné du degré de rejet que peut susciter chez certains le simple questionnement des méthodes d'Uber.

      Le lien que vous faites entre l'évolution numérique et Uber est à vrai dire tout à fait faux : technologiquement, les appli légales de taxis (moi, j'ai G7) sont très proches de celle d'Uber en permettant de faire le lien entre consommateurs et chauffeurs. Bref, vous utilisez un faux argument.

      Le problème que pose Uber, c'est celui de la concurrence déloyale, on est en plein dedans et vous ne le mentionnez même pas.

      Là où vous avez raison, c'est qu'il sera très difficile, compte tenu de l'ampleur du phénomène, de contrôler Uber ou même simplement supprimer ce qui rend la concurrence déloyale.

      Mais si on lit bien le post de Laurent, il ne donne pas de pistes sur les solutions, donnant juste les données du problème. Et ce problème existe, et ne même pas le mentionner ruine la crédibilité de votre commentaire.

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    2. On peut vous objecter, avec la même vulgarité agressive, que votre vision du progrès se résume au tout technologique sans aucun projet de société: le néant. C'est dire à quel point les européistes sont des billes, des technos sans cervelles. Il suffit de leur coller un smartphone entre les mains pour qu'ils entrent en transe, pensant toucher le corps du Christ.Grâce à vous,on peut constater que le pire est déjà notre pain quotidien.


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  22. "coûteuse licence"
    la licence ne coute rien,
    rien a branler que des speculateurs prennent un bain.

    et le but d'Uber ce sont les taxis 100% autonomes ( donc super optimises/ plus besoin de parkings/ roulant 24/7) ils investissent a fond dedans, 10 ans max, cela va venir vite)

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    1. @Lowcarber24 juin 2015 04:04

      "la licence ne coute rien,
      rien a branler que des speculateurs prennent un bain."

      Hubris ?

      Je reste étonné du ton employé par les tenants, parmi les commentateurs, de la dérégulation et du marché total. Y aurait-il un lien entre civilité, cordialité, politesse, et régulation ? La preuve n'est-elle pas ici donnée de ce que l'absence de règle rend les échanges impossibles, par suite la vie impossible ? N'est-ce pas ce que suggère d'ailleurs le titre de l'article de LH ?

      Cordialement.

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    2. visiblement la politesse va avec le support du parasitisme des speculateurs de plaques (qui ne sont pas les pauvres conducteurs).

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    3. @Lowcarber24 juin 2015 09:38

      "visiblement la politesse va avec le support du parasitisme des speculateurs de plaques"

      J'avoue ne pas comprendre votre phrase. J'indique qu'il se peut tout à fait que cette dernière passe mes facultés de compréhension.

      Cordialement.

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    4. la quasitotalite des conducteurs louent les plaques a des proprietaires qui se font des couilles en or grace a l'etat, sans apporter la moindre valeur, bien au contraire.

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    5. @Lowcarber

      Les abus, de quelque côté qu'ils soient, doivent être réglés. Mais il ne me semble pas qu'anéantir toute règle au motif que la règle n'est pas respectée de l'autre côté, soit un positionnement politique, et même économique, viable. Enfin à mon avis.

      Cordialement.

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    6. Les regles sont respectes, les parasites veulent juste continuer a profiter de leur rente de situation, comme jadis les marechaux ferrant. Les plaques ont ete le meilleur investissement des 30 dernieres annees ( achete 200euros revendue 200,000), sur le dos des conducteurs (qui les louent 50% de leur revenus), des clients, de l'etat.Ce sont eux qui meuglent.

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    7. Je peux entendre ce que vous dites. Je connais mal voire pas le milieux des taxis.Il reste que le modèle Uber ne m'apparait pas comme un modèle économique viable dans une société soucieuse d'un certain équilibre sociale nécessairement en lien avec des pratiques commerciales loyales et régulées.

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    8. " Je viens de me faire tabasser par une bande de facteurs pour avoir envoyé un e-mail au boulot. Ce pays part en vrille"

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    9. Il s'agit d'une société, dont vous êtes salarié, et dont l'objet social est l'envoi de courriers et de colis ? C'est cela ? Sinon, La poste envoi des courriels avec une tarification sur le modèle du timbre, c'est ça ? Je ne comprends plus.

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  23. @ Ivan & anonyme

    Pas faux, mais le progrès n’est qu’un moyen au service d’une fin, la condition humaine, et s’il provoque la mise au chômage de millions de personnes, alors on doit se poser des questions :

    http://www.gaullistelibre.com/2012/09/faut-il-interdire-les-caisses.html

    @ Tythan

    Merci

    @ Lowcarber

    Merci pour l’information pour les plaques. En effet, il y a des dysfonctionnements

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  24. @ Laurent Herblay

    Je vous propose une autre analyse :

    http://www.marianne.net/elie-pense/taxis-contre-uber-monde-tort-100234833.html

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    1. Petit précision, il est hors de question que les mairies ou l'Etat rachète les "plaques" de taxi au prix du marché
      (comme proposé dans l'article de Marianne)

      Une "plaque" de taxi vendu par l'Etat coûte dans les 200 à 600 euros de frais de dossier et de frais de formation imposée...
      L'argent public n'a pas à venir à la rescousse d'une spéculation privée !

      Encore et toujours la même blague sous-jacente : privatisation des profits ;
      collectivisation des pertes ?

      Quand on veut spéculer, il faut prendre les deux conséquences possible en charge : hausse des prix, et baisses des prix.

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  25. @ Elie Arié

    Beaucoup de points justes (sur Uber, sur les violences, sur les limites du système de plaques ou l'investissement). En revanche, attention à ne pas tomber dans la caricature sur le reste : je suis un usager exclusif des taxis standards, et il ne faut pas exagérer). Et le succès d'Uber vient essentiellement de ses tarifs artificiellement bas.

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  26. Une certaine propagande idéologico-économique issue des USA tente de présenter actuellement le cocktail ultralibéralisme/nouvelles technologies comme la panacée à tous les défis sociétaux contemporains.
    Si dans certains domaines, cette recette porte ses fruits, dans d’autres, elle se révèle manifestement inadaptée.
    Un exemple flagrant de cette non-validité apparaît dans la problématique de la mobilité urbaine soulevée par les récents évènements concernant la société Uber, made in USA.
    Voici le discours tenu ce 14 octobre par le responsable d’Uber Europe sur le plateau télévisé du JT de la télévision belge RTBF, suite à une décision judiciaire suspendant la légalité du service de sa société :
    "Dans une ville (Bruxelles) qui est la deuxième ville la plus congestionnée d’Europe, il faut avoir la concurrence, il faut des solutions modernes".
    De toute évidence, ces propos sont aberrants !
    Une telle libéralisation va, au contraire, augmenter le trafic routier et la congestion.
    Il va de soi qu’en stimulant la création d’emplois de chauffeur de véhicule individuel au détriment de l’usage des transports en commun, cela ne va pas régler mais plutôt aggraver ce problème de mobilité. Cette personne voulait peut-être parler de la "congestion piétonnière des trottoirs et des quais de métro" !?
    Outre la confrontation avec les chauffeurs de taxis s’organisant syndicalement pour contrer cette nouvelle concurrence sauvage, le développement de ce nouveau service d’inspiration ultralibérale annonce en effet de sérieux problèmes.
    L’augmentation de l’offre de transport individualisé entraînerait une chute des tarifs. Cette chute nuirait non seulement à la viabilité de la profession des taximen mais aussi à celle des transports en commun (peut-être une certaine gestion de l’Etat y voit-elle pourtant un soulagement budgétaire ... à la sauce de l’oncle Sam).
    Cette libéralisation sauvage de l’offre de transport individualisé irait donc à l’encontre de toute politique intelligente contemporaine de la mobilité urbaine : une diminution des transports en commun et une augmentation de la circulation des véhicules privés.
    Le problème ne se résumerait pas à une augmentation du trafic routier et à un accroissement de cette "congestion" urbaine (contrairement aux affirmations abusives du responsable Uber) mais comporterait conjointement un bilan écologique catastrophique.
    Sous un autre regard, une start up de la Silicon Valley sent, comme ses voisines, généralement le souffre (sacré occultisme de Palo Alto !).
    Rappelons aussi que cette start up a levé en janvier dernier 1,6 milliardsde dollars chez ... Goldman Sachs. Détail très rassurant.
    Il s'agit assez probablement d’un outil aux mains des lobbies ultralibéraux et de toute la bande d’escrocs californiens cherchant à saper toute législation européenne opposée à la barbarie du grand capital.

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  27. UBER est l'antipode de la démocratie, de la vie en société et de la solidarité. Sous son air avantageux il appauvri et précarise non seulement ses concurrents mais aussi et surtout pour ses chauffeurs ses clients. Le coût réel pour les chauffeurs et clients est incommensurablement plus élevé que tout autre mode de transport car il renoncent en utilisant Uber à toute protection social, à tout financement des voiries à toute vie en société.
    Ceux qui croient devoir défendre Uber ne défendent en réalité que leur intérêts strictement immédiat et leur propre chute à moyen terme. Défendre Uber c'est être atteint de cécité.

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