La
très large victoire d’Alexis Tsipras lors du référendum renforce
considérablement sa main. Et
dès lundi matin, il a sacrifié Yanis Varoufakis, dans un geste d’apasiement
qui semble indiquer qu’il souhaite vraiment négocier. Le
conseil européen d’aujourd’hui a-t-il seulement une chance d’aboutir ?
Prélude à
la sortie de la zone euro ?
Les
plus de 60% réunis par le premier ministre dimanche ont représenté une sacré
douche froide pour les créanciers de la Grèce. Avec un tel soutien, sa
position sort largement renforcée, Syriza ayant fait le vide. Mais dès dimanche
soir, l’Allemagne a répliqué par sa propre douche froide, le
ministre de l’économie, du SPD, Sigmar Gabriel, jugeant alors que les
négociations sur un nouveau plan d’aide étaient « difficilement concevables ». Hier, il est allé plus loin
en affirmant que « la Grèce
doit présenter de nouvelles propositions qui aillent au-delà des précédentes,
si elle souhaite se maintenir dans la zone euro, en ajoutant qu’Athènes
risquait de se retrouver prochainement en état de faillite ».
En outre, si
la BCE a prolongé l’aide aux banques Grecques, en réalité, elle a gardé le même
plafond, tout en ajustant les décotes sur les garanties présentées par ces
dernières. En outre, une partie grandissante des élites européennes prone
désormais la sortie de la Grèce de la zone euro, entre
VGE et une partie des Républicains. D’ailleurs les
marchés parient désormais majoritairement sur la sortie de la Grèce de la zone
euro. Bref, entre de nombreux pays de la zone euro où il semble très
aléatoire de faire passer le moindre relâchement de la saignée de la Grèce et
une tendance perceptible à la résignation devant la sortie de la Grèce, on
pourrait penser qu’il s’agit du scénario le plus probable.
Le
compromis reste-t-il possible ?
D’ailleurs,
Alexis Tsipras a fait un geste fort dès lundi matin avec
l’annonce du départ de Yanis Varoufakis, unanimement dénoncé par ses
partenaires européens. Sa tête représente un
vrai geste en direction des créanciers du pays. Et même si les opinions
publiques et une partie importante des élus d’une partie des pays de la zone
euro refusent absolument tout compromis, il reste aussi la possibilité de
trouver un accord qui parviendrait à satisfaire tout le monde : pas de
vraie réduction de la dette Grecque, mais un étalement supplémentaire de son
échéancier et / ou une baisse des taux, contre une augmentation de l’excédent
primaire d’Athènes et de nouvelle coupes ou hausses d’impôt…
Parce que les
intentions et les préférences des parties prenantes ne sont toujours pas
claires, il est difficile de savoir comment évoluera la situation. Les
ouvertures d’Athènes et les déclarations très dures de Berlin continuent
d’entretenir une situation aussi instable qu’imprévisible.
Il y a un fait passé sous silence mais relevé par Romaric Godin dans le site en ligne "la tribune.fr" du 6 juillet dans un article intitulé "les options de la BCE" qu'en même temps que la démission de Varoufakis il a été décidé de l'émission de titres de créances de l'Etat ayant valeur monétaire ( l'acronyme IOU pour I OWE / JE VOUS DOIS) qui ne sont rien moins qu'une monnaie parallèle. C'est donc un début de sortie de l'euro si la BCE refuse d'apporter aux banques grecques les liquidités nécessaires, une monnaie de remplacement temporaire en attendant la drachme mais on sait que ce genre de situation ne dure guère. Il y a toujours une monnaie qui disparait par manque de confiance. Ce pourrait être l'euro.
RépondreSupprimerDans Le meme temps la BCE cree a partir de rien 60milliards d euros par mois pour acheter à prix d or les actifs foireux des banques et injecter du cash, l équivalent de toute la dette grecque en 6 mois
RépondreSupprimerMerci de préciser, votre intervention est passionnante et à développer...
Supprimerhttps://www.ecb.europa.eu/press/pr/date/2015/html/pr150122_1.en.html
SupprimerC'est marrant, mais les anti-euros sont exactement comme les pro-euros austéritaires, ils se croient les seuls à connaitre la vérité. Il faut rappeler à Herblay que Tsipras n'a rien à voir avec ses idées souverainistes, qu'il se rentre ça dans le crane une bonne fois pour toutes...
RépondreSupprimerpro-euro austéritaire est un pléonasme.
SupprimerIl n'y a pas de maintien de l'euro sans austérité. Euro = austérité.
Et tous les traités qui fondent l'U.E. sont des machines à austérité.
Vous êtes le seul à penser que Monsieur Herblay croit que Tsipras et Herblay ont les mêmes idées politiques.
Pourriez-vous s'il vous plaît définir : souverainiste ?... merci d'avance.
Pas la peine d'user son clavier...
Supprimer"Il n'y a pas de maintien de l'euro sans austérité. Euro = austérité."
SupprimerStupidos !
Herblay est plus lucide que vous ne pensez. Sachez que le gouvernement d'Alexis Tsipras comporte un parti dénommé Anel qui est l'équivalent grec de DLF, un parti de droite souverainiste.
SupprimerComparer Anel à DLF, quelle blague...
SupprimerPanos Kammenos a fait l’essentiel de sa carrière politique dans les rangs de Nouvelle Démocratie. Ministre de la marine de 2006 à 2008, c’est lui qui a notamment négocié la concession du port du Pirée aux Chinois, en 2008.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/26/panos-kammenos-l-encombrant-allie-d-alexis-tsipras_4563889_3214.html
http://www.conspiracywatch.info/L-alliance-Syriza-Grecs-independants-le-facteur-complotiste_a1356.html
Pour les IOU, il me semble que ça reste du domaine du possible. De ëme que la nationalisation des banques qui à été évoquée par Valoufakis. Celui ci reconnais mëme que les IOU aurraient dût être mis en place depuis le lundi ou les banques ont été fermés.
RépondreSupprimerhttp://www.telegraph.co.uk/finance/economics/11719688/Defiant-Greeks-reject-EU-demands-as-Syriza-readies-IOU-currency.html
Mais pour le coup, qu'attendent ils pour le mettre en place au lieu de laisser asphyxier les entreprises greques ?
Une des clés du comportement de Tsipras (qui peut sembler curieux) se trouve dans le livre de Yanis Varoufakis "le minotaure planétaire" publié en février 2015. Romaric Godin (cité plus haut) en avait fait une critique élogieuse dans la Tribune.
RépondreSupprimerVaroufakis est le "mentor financier" de Tsipras et ils savent très bien tous les 2 que le système financier mondial est devenu une poudrière qui peut exploser à tout moment sur une simple étincelle. Ses interlocuteurs de la "Troïka" le savent également mais eux ont tout à perdre dans l'explosion alors que son dénuement rend la Grèce pratiquement immune.
Peut-être que la sortie de la Grèce ne sera pas cette étincelle, mais rien n'est sûr. En tout cas, la peur n'est pas vraiment du coté de la Grèce et Tsipras cherche à en tirer avantage.
De fait, la sortie de la Grèce de l'euro pose deux questions : 1) Sortie ou non, bien sûr mais surtout (et c'est presque aussi important pour les acteurs politiques) 2) dans quelles circonstances et qui en portera la responsabilité.
RépondreSupprimerExcellente description de la position allemande par Romaric Godin : http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-pourquoi-angela-merkel-refuse-de-parler-de-la-dette-grecque-490094.html
Emmanuel B
@ Herblay
RépondreSupprimerDans le précédent blog du O6 juillet : Je me suis peut être engagé trop vite en disant que Tsipras a mis fin à l’embellie qui, elle, est réelle et les éléments de cette embellie demeurent (croissance de la balance des biens et services) donc d’après vous c’est le FMI qui était trop optimiste sur les grecs, pour que 2015 leurs soit mieux.
Pour revenir à l’après référendum : comme vous l’avez admis dans le précédent bloc une dévaluation de 25% entraine mécaniquement une insuffisance financière de 12,5% du PIB pour les comptes grecs.
Vous me dites alors que les 12,5% de finances manquantes en cas de dévaluation de 25% (chiffre Sapir) vont quasi automatiquement se ponctionné par une réduction des exportations (40% des exportations en moins est- ce possible ?) Si c’est le cas c’est car même une réduction de pouvoir d’achat de 12,5% pour les Grecs donc de l’austérité qui reproduit d’année en année.
Votre dévaluation entraine mécaniquement d’abord de l’austérité. Ce qui est contraire à l’objectif qui prévoyait que la dévaluation permettait de sortir de l’austérité.
Ne pas vouloir cette austérité c’est alors produire ces 12,5% de financement correspondant à la production qui n’est plus importée.
C’est donc que les grecs pour ne pas sombrer dans l’austérité a cause de la dévaluation se force au travail :
- soit à travailler 12,5% de son temps actuel en plus pour retrouver la perte financière de 12,5% manquant après dévaluation et ne pas importer moins, ni exporter plus.
- Soit à travailler 17% en plus pour vivre au même niveau qu’avant la dévaluation pour exporter plus et ne pas moins importer.
C’est-à-dire s’oblige de travailler entre 12,5 et 17% en plus qu’actuellement
Résultat, pour enlever l’aspect mécanique reproché, si vous aviez réfléchit un temps soit peu, vous seriez arrivé à nous dire : le grecs, avec une dévaluation, de 25% travailleras entre12,5 et 17% de plus que son temps actuel et pour 50% de dévaluation entre 25 et 50% de plus de son temps présent pour avoir le même pouvoir d’achat avant dévaluation.
Dites moi entre la solution de travailler entre 12,5 % fois plus et 17% fois plus et
1° faire une dévaluation de 25% seulement. Si ce n’est pas 50% et avoir le même pouvoir d’achat.
2° ne pas faire de dévaluation et avoir un pouvoir d’achat qui augmente entre 12,5% et17%.
Quel est votre choix.
Tsipras a choisit le 2° et vous le 1° qui est le meilleur ?
Quand le peuple Européens dit au peuple Grec nous ne voulons plus vous aider à consommer plus que produit, mais vous aider à produire plus : Tsipras dit : référendum et le peuple grecs dit non.
Résultat à force de tergiverser le peuple grecs n’est pas aidé à produire plus et la croissance prévisible ( 2,5%) s’il n’y avait pas eu tergiversions n’est pas là en 2015.
Si en 2015 la croissance Grecque n’est pas là est ce à cause
- des prévisions du FMI
- de Tsipras qui demande à refuser les aides Européennes pour produire plus ou encore
- du peuple grecs qui par fierté refuse de travailler plus et demande aux peuples européens à le faire à leurs place ?
Il y a qu’une chose de censé que vous dites : « Avec des monnaies nationales, nous n’aurions pas eu ces problèmes ».
C’est certain nous ne serions pas là pour parler comment faire pour aider la Grèce qui faute d’Etat et de gouvernance adulte avec une fiscalité identique aux autres Etat, un cadastre, une absence de corruption, serait un pays en sous développement.
Ils ne le sont pas aujourd’hui grâce à l’Euro qui avec les aides, plus l’inflation , plus des emprunts ont permis d’embaucher des fonctionnaires dans un Etat inorganisé, et grâce à des augmentations inconsidérés de salaire donne plus de pouvoir d’achat qui permette la préférence à importer plus que produire l’euro grecs et l’euro allemand à la même valeur.
Vous avez raison il fallait qu’il reste un peuple sous développer avec leurs monnaie.
Quelle honte ! Quelle mentalité ! Vous me faites avoir.
Unci TOÏ-YEN
il n'y aura pas de compromis, je crois qu'après une joie légitime d'un début de commencement de re-démocratie, nous mésestimons largement la dinguerie du système bruxellois devenu tout puissant et n'ayant pas suffisamment de contre pouvoir en face de lui..
RépondreSupprimern'oublions pas que la plupart des états sont en désaccord entre eux et qu'ils ont laissé leurs instruments de pouvoir à l'UE...comme la plupart des gouvernements sont vendus au marché, il y a de forte chance que la grèce crève toute seule avec l'euro ou s'en sorte avec l'indépendance....
1° les projections qui sont faites sont purement mathématiques, on néglige très souvent la volonté d'un peuple qui veut s'en sortir et qui se met à l'ouvrage collectivement pour s'en sortir. Il n'y a pas d'équation pour cela.....
2° l'argent et l'avidité du capital fait que la grèce peut devenir très vite attractive dans les domaines d'excellence qui sont les siens. Les multinationales peuvent frapper à la porte du pays pour venir faire sous traiter produits et services. aux portes même de l'ouest de l'Europe...
et enfin, en ce qui concerne les importations, il est possible d'imaginer que la russie puisse fournir à moindre coût au pays de quoi passer la première année, le temps du redémarrage..
les bruxellois et la troïka vont l'avoir profond dans l'os, ils veulent mettre à genou un pays, sans se rendre compte dans leur folie qu'ils risquent de voir se recomposer un nouveau système...à l'est..
ce n'est même plus une question de fric puisque je précise quel'endettement parhabitant est moindre que celui de l'Irlande, de la Belgique, de l'italie entre autres......
Stan
Si il n'y a pas d'accord entre l’Allemagne et la Grèce, c'est la mort de la vision française de l'union européenne (ben oui, l'UE a avant tout été construite par des français de centre droit ou gauche) qui se voulait un grand état fédéral.
RépondreSupprimerC'est la vision anglo-saxonne (reprise par l'Allemagne) qui est en train de triompher : l'Europe n'est qu'une zone de libre échange. Point.
Face à cela, les français (le peuple) risque de perdre leurs dernières illusions sur l'UE.
Dans ce cas, la porte est grand ouverte pour Marine Le Pen en 2017.
Car sans la foi européenne pour les soutenir, Hollande et/ou Sarkozy ne peuvent gagner.
Je sais que cela ne t'enchante pas, mais la situation actuelle renforce énormément le vote pour Marine, car des pans entiers d'électeurs de centres droit et gauche français vont perdre leur foi en l'UE.
L'UE, telle que les français la voyait, va (peut-être) s'effondrer sous nos yeux : les conséquence sur leur vote va (peut-être) être radicale.
Mélenchon restant ultra-immagrationniste (alors que la situation de la France nécessiterait une pause pour assimiler les personnes déjà présentes) et Dupont-aignan étant toujours incapable de construire un parti (tu connais mieux que quiconque son foutu caractère...), les Français vont sans doute massivement (51% au 2e tour ?) aller vers Marine lors de prochaines élections...
Et la sortie de la France fera exploser ce "machin" pour le meilleur et pour le pire...
Laurent MICHEL
La fin de l'euro, souhaitable depuis des années, devient probable. L'échéance est peut-être proche, et la France n'a aucune force politique crédible pour y faire face. Ce qui arrive est l'échec de toute la classe dirigeante depuis 30 ans, pas seulement les politiques, mais aussi les journalistes, les hauts fonctionnaires, les dirigeants économiques etc.
RépondreSupprimer@ Cording,
RépondreSupprimerEn effet, on pourrait penser que la Grèce entame une sortie de l’euro au ralenti : défaut la semaine dernière, IOU, pas de proposition aujourd’hui alors que la BCE serre la corde… A moins que…
@ Lowcarber
Très juste
@ Anonyme 10h01
Ai-je jamais prétendu l’inverse ? Il me semble avoir bien précisé plusieurs fois que c’était le cas, d’où le malheureusement de ce papier.
@ Abd_Salam
Merci
@ Raphaël
Est-ce un argument pour la négociation ou une préparation en bonne et due forme de la sortie ?
@ Cliquet
Merci pour ces précisions
@ Emmanuel B
Très juste. Merci pour le lien. En effet, chacun semble vouloir faire porter la responsabilité à l’autre
@ Un Citoyen
Non, je n’ai pas admis ce que vous dites que j’aurais admis. Vous oubliez de prendre en compte deux choses, en cas de dévaluation :
- les importations baissent et les exportations montent
- les prix montent moins que la théorie ne le suggère car les importateurs rognent sur leurs marges : avez-vous constater une hausse proportionnelle des prix importés de la zone dollar avec le passage de l’euro de 1,35 à 1,1 dollar ?
La dévaluation ne produit pas forcément de l’austérité, surtout dans le cas de la Grèce, qui a un budget primaire en équilibre. Le Japon montre qu’en cumulant dévaluation et relance budgétaire on peut compenser les effets court terme négatifs d’une dévaluation. Votre raisonnement est abstrait, déconnecté de la réalité, et infirmé par la réalité. Vous avez un exemple qui vérifie votre théorie.
@ Stan
Je continue à craindre un compromis, même si le cours des évènements contribue à réduire cette crainte. Et si Tsipras avait compris qu’il ne pourrait sortir qu’en y allant très progressivement ? Cela expliquerait bien des choses.
Bien d’accord, tous les mécanismes de blocage sont là, mais on ne sait jamais. Les Grecs peuvent préférer ne pas quitter la zone euro et la zone euro peut préférer ne pas entamer son démontage…
@ Laurent Michel
Pas d’accord sur MLP. Car elle n’en reste pas moins incompétente, extrémiste et trop démagogue (d’ailleurs, sur la Grèce, son discours a été très contradictoire) pour attirer quiconque du centre. Je pense que Hollande la battre en 2017
@ Jacques
Cela approche
Article intéressant de Frédéric Lordon intitulé "le crépuscule d'une époque" sur son site "la pompe à phynance" dans lequel il analyse les mécanismes en action au-delà des discours moralisateurs aussi grotesques que décalés actuels.
RépondreSupprimerLa chronique d'une mort annoncée.
DemOs
Ne peut-on pas interpréter le NON à un mandat pour la rupture ?
RépondreSupprimerCar même si il était bien précisé que l'euro n'était pas la question, que déduire d'autre d'un rejet d'une proposition présentée comme "der des der" ?
J'ai le sentiment que s'il est effectivement possible que Tsipras obtienne quelque compromissions qu'il pourra tourner comme une victoire de sa part, son soutient populaire risque de s'éroder suite à un accord bancal avec l'eurogroupe.
Quant aux IOU, effectivement, peut être est-ce une simple menace adressée à la troika.
Mais, je n'en sait rien, mais laisser l’économie se faire asphyxier n'est il pas plus risqué que de prendre l’initiative d’émettre une monnaie complémentaire à l'euro ?
Le problème est que Tsipras cherche l'apaisement... il veut négocier.
SupprimerTsipras veut rester dans l'euro.
Tsipras ne fera des mouvements dans le bon sens que parce qu'il en sera contraint et forcé.
Facile de dire "si j'étais à la place de Tsipras" , mais si c'était le cas
RépondreSupprimer- je nationaliserai définitivement la Banque Centrale (actuellement en Société Anonyme de 19000 actionnaires)
- je nationaliserai temporairement les 4 grandes banques, en garantissant les dépôts
RépondreSupprimerExcellent papier. J’en parle demain.
@ Raphaël & Abd_Salam
Je n’arrive pas à lire le jeu de Tsipras, d’où ma conclusion…
@ A-J Holbecq
C’est bien évidemment la bonne voie