mercredi 8 juillet 2015

Les outrances effarantes des « Républicains » sur la Grèce

Cela est sans doute un élément de langage, tant les dirigeants des Républicains, à quelques exceptions près, canardent les Grecs et leurs dirigeants. Mais dans cette opération de communication dérisoire, ils cèdent à des outrances et des contradictions plus ridicules les unes que les autres.



Le grand n’importe quoi


Les deux gâchettes de Sarkozy osent dénoncer le manque de réformes de Tsipras, en seulement cinq mois, au bord du défaut ! Ils ont aussi entonné le refrain paresseux sur les méchants grecs, au fonctionnement archaïque, corrompus… Sauf que, comme l’a déniché Alternatives Economiques, les chiffres même de la Commission Européenne montrent que la Grèce est, avec le Portugal, le pays qui a fait le plus gros effort d’ajustement budgétaire de 2010 à 2014, soit 8,3% du PIB (3,1% en France, 2,4% en Allemagne, 2% au Royaume-Uni). En outre, Joseph Stiglitz et Paul Krugman, deux « Prix Nobel d’économie », ont soutenu le « non » et jugé que c’étaient les créanciers qui étaient irresponsables.

Déni de démocratie bien peu républicain

Mais ce qui ressort des jugements des « Républicains », c’est aussi un déni de démocratie caractérisé. Il est tout de même effarant de qualifier un référendum de « chantage », surtout dans un parti qui se présente comme un lointain héritier du Général de Gaulle, qui consultait régulièrement les citoyens. Mais pour Eric Woerth,  « on ne peut rester dans l’euro avec ses propres conditions, en faisant cavalier seul. Ou alors les 18 autres pays de la zone euro ne comptent pas démocratiquement ». Mais les traités n’impliquent pas une abdication de toute autonomie des Etats, et même dans ce cas, un peuple pourrait toujours s’en libérer. Et, il est juste démocratique de tenir compte du vote de dimanche.

Et que penser de Nicolas Sarkozy, qui se glorifiait il y a peu du fait d’avoir fait pression sur la Grèce pour ne pas tenir un référendum fin 2011 ! Mais fallait-il attendre quoique ce soit de la part du président qui a piétiné le résultat du référendum de 2005 en faisant adopter quasiment le même texte trois ans après ? D’ailleurs, Marianne a souligné la divergence entre l’ancien président et son ancien conseiller, Henri Guaino, qui fait partie des rares à ne pas flirter avec la grécophobie de ses compagnons, avec Dominique de Villepin, qui a rendu un hommage rafraîchissant à Alexis Tsipras. Outre un manque de respect pour la démocratie et la Grèce, ils montrent aussi que l’UE, c’est la loi du plus fort.


Eric Woerth a tort : ce n’est pas la Grèce qui se ment à elle-même. Au contraire, ce sont ces dirigeants européens, qui ont donné leur accord pour des plans dont il n’était pas difficile de prévoir qu’ils seraient des échecs. Et ceci inclut tous ceux qui étaient dans la majorité à l’époque de ces plans…

38 commentaires:

  1. Le problème est que Tsipras cherche l'apaisement... il veut négocier.
    Tsipras veut rester dans l'euro.

    Tsipras ne fera des mouvements dans le bon sens que parce qu'il en sera contraint et forcé.

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    1. Quels mouvements ? Ceux rétrogrades de ces créanciers irresponsables !

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  2. Au fait, à quand un vote des autres pays pour savoir si ils veulent bien du plan grec ?

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    1. Le seul "plan" des grecs est de souligner que les dettes sont insoutenables.

      Aucun pays de l'U.E. ne peut payer sa dette... pas même la sacro-sainte Allemagne.

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    2. Dis pas de bêtises, fin de la 2WW, les dettes étaient bien importantes et le monde ne s'est pas écroulé.

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    3. Oui en effet : plan Marshall et effacement de la dette....

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    4. Effacement de la dette pur et simple... et sans condition.

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  3. Au lieu de gagner en crédibilité dès le début de son mandat en répartissant mieux l'effort vers les plus nantis, qu'à t il donc fait ?

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    1. Les eurocrates ont refusé les propositions de Tsipras qui justement tendaient à répartir mieux l'effort...

      Les fanatiques eurocrates ont refusé notamment les propositions qui consistaient à augmenter légèrement les impôts sur les profits, à établir un impôts exceptionnels sur les profits de plus de 500 000 euros, et il y avait la proposition de taxer le jeux/paris en ligne, qui ont été retoqués au prétexte que ça tuerait la croissance.

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    2. Quelles réformes a t il fait pendant 6 mois ? Quasiment rien.

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    3. C'est vrai, quel con ce Tsipras ! qui n'a quasiment rien fait avec l'argent qu'on refuse de lui prêter...

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    4. Ah bon, donc il n'y a eu aucun prêt fait à la Grèce depuis 6 mois ? Adoul, t'es vraiment un clown effrayant.

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    5. Les réformes exigées à Tsipras et son gouvernement ne sont que des régressions économiques et sociales, inutiles et inefficaces. Du Laval en 1935, du Brüning entre 1930-1932 qui a permis l'arrivée d'Hitler au pouvoir.

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    6. Il est là depuis 5 mois et passe son temps à se battre contre l'ex Troika pour avoir les coudées franches, or celle-ci lui refuse toute les réformes (sous peine de ne pas débloquer les liquidités) par pure idéologie (le but est de faire tomber Tsipras). Les 2 partis en présence n'ont pas la même vision politique et idéologique, la Troïka c'est ultra libéralisme et austérité, Tsipras c'est rééchelonner la dette pour respirer dans un premier temps. Ensuite il pourra dérouler son programme, pour l'instant il n'a pas pu faire grand chose. Question : qu'a fait Hollande les 5 premier mois de son mandat alors qu'il n'avait aucune pression ? à part le mariage gay ? (qui pour l'économie ne change pas grand chose).

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    7. La dette grecque est déjà en moratoire jusqu'en 2025.

      De nombreuses réformes auraient pu être menées sans aucun blocage des créanciers.

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  4. Ils sont fous

    A mesure que le blocus des grecs va etre plus visible, le parti de Sarko et le PS vont se mettre la population a dos ( ayant ete bloque illegalement de Target2, ils ne peuvent plus acheter de matiere premiere, livrer leur produits, mettre du fuel dans les camions en europe, les resto ne peuvent plus acheter de nourriture en pleine saison touristique, plus d'import de medicaments, les containers restent a moisir car les fournisseurs ne peuvent plus etre payes).

    Le FN va s'amuser de tous ceux qui vont prendre conscience que l'EU se fait contre eux et qu'ils pourraient bien etre les prochains sur la liste.Il va falloir reprendre le controle de la situation, revenir au Franc, car la droite et le PS ne sont que des sous fifres de Berlin/Frankfurt

    J'espere que la Grece va signer ce que les eurocrates veulent le temps d'ouvrir les banques, et vont preparer le retour du drachme en douce, sortant de l'euro par surprise au prochain (tres proche) trouble du systeme financier.Cela laissera ces psychopathes eurocrates avec une monnaie morte.

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  5. Bien sûr très juste mais allez donc voir de l'autre côté du spectre politique le texte incandescent d'indignation de Frédéric Lordon : http://blog.mondediplo.net/2015-07-07-Le-crepuscule-d-une-epoque

    Un texte qui fera date!

    Emmanuel B

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  6. Anonyme8 juillet 2015 11:50

    L'Allemagne a du se plier aux conditions :

    http://www.slate.fr/story/104075/piketty-tort-comparer-dettes-grece-allemagne-1953

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    1. Quelle belle escroquerie que ce texte bien orienté !

      On a effacé la dette de l'Allemagne sans condition. On a d'abord effacé la dette de l'Allemagne.
      Et on lui a bien évidemment demandé de bien gérer son économie. C'était purement symbolique, mais normal de le noter dans le traité d'apurement.
      Cette "note" n'avait aucun pouvoir contraignant sur l'Allemagne ! on aurait jamais ré-institué la dette si l'Allemagne n'avait pas bien géré son économie ; cela dit avec une dette d'au moins 80 pourcent de son PIB, heureusement !
      On a surtout effacé la dette de l'Allemagne pour s'en faire un allié contre l'URSS (et un allié solide).

      Bien sur que l'on a procédé à des réformes des structures politiques en Allemagne : la dénazification !
      En quoi comparer ça avec les réformes imposées à la Grèce ?

      Et la cerise sur la gâteaux, on peut effacer les dettes de l'Allemagne, car cet argent n'était dû à personne.
      Soi-disant l'Allemagne ne faisant pas partie d'un groupe il n'y avait pas d'impact sur les interactions entre les membres du groupe. Ouais, bôf.
      C'est vrai qu'effacer la dette de l'Allemagne n'avait aucune conséquence fâcheuse pour les créanciers. Ben voyons.
      (certes, une partie des dettes étaient de l'extorsion de fonds que l'on appelle payer un tribut, mais quand même)

      L'Allemagne a payé un montant symbolique, une fraction misérable sur l'ensemble des dommages de guerre...
      Sachant que l'on avait évalué uniquement les réparations pour les pays d'Europe de l'Ouest. Le "rideau de fer" a du bon.

      Bref, un joli torchon bien orienté pour justifier de ne pas accorder à la Grèce ce qui a été fait pour l'Allemagne.

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    2. P.S. : l'Allemagne a une dette qui correspond au moins à 80 pourcent de son PIB...
      ça fait pas style qu'elle a bien géré son économie.

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  7. Le seul des "Républicains" à avoir une position et analyse sérieuse est Henri Guaino. Tous les autres ne font qu'étaler leur ignorance, inculture et préjugés, la voix de leur maitre.

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    1. Et D de Villepin ....

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    2. je ne voudrais pas foutre la merde mais les "R.... bananiers" devraient regarder comment rembourser la dette de leur association de 60 millions avant de se pencher sur celle de la grèce.
      En effet, ceux qui suivent, sauront que ce sont les banquiers qui porte cette fameuse dette depuis de longs mois et que sarko n'a pas de solution parce que le PIB de l'UMP est de 20 millions......il a le bon goût de négocier secrètement, la presse est donc absente..

      Stan

      les donneurs de leçons ...etc...etc..

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  8. Sarkozy a été un des principaux responsables du choix fait en 2010 de sauver les banques françaises et allemandes, en forçant Papandréou à renoncer à son référendum. Le désastre grec en découle directement. Ce type devrait avoir disparu de la vie politique. C'est effarant qu'il reprenne la direction du parti de droite.

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  9. Il y a une confusion sur la dette grecque.

    On mélange:

    -les dettes contractées par des emprunts sur les marchés, comme celles de l' Allemagne ou de la France, dont personne n'a jamais imaginé qu'elles seraient remboursées un jour, mais dont il faut payer totalement les intérêts si on veut pouvoir continuer à faire des emprunts à faible taux ;

    -et la dette grecque auprès des institutions qui sont venues à son secours ( FMI-BCE-UE) lorsque les marchés n'ont accepté de lui prêter qu'à des taux prohibitifs parce qu'ils ont jugé qu'elle serait incapable de rembourser ses intérêts, et cette dette auprès de la troïka (qui vient s'ajouter à ses dettes auprès des marchés) doit être remboursée sous peine de voir s'arrêter cette aide qui n'a rien d'obligatoire.

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    1. (suite)

      À cet égard, le référendum grec n'a rien changé:


      -les Grecs ont refusé les conditions posées par la troïka pour continuer son sauvetage : c'était leur droit;

      -dans ces conditions, la troïka, et, tout particulièrement, les autres Etats de l' UE peuvent mettre fin aux mesures de sauvetage : c'est également leur droit.

      Le référendum grec avait le droit de refuser les conditions mises par la troïka pour continuer à lui apporter son aide, mais il n'avait pas le droit d'imposer aux autres Etats l'obligation de continuer à sauver la Grèce.

      On peut même dire que si l' Allemagne continuait à participer au plan de sauvetage de la Grèce, ce serait en allant à l'encontre de l'opinion de la grande majorité des Allemands...et que ce serait donc un acte parfaitement antidémocratique !

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    2. @ Elie Arie
      Bravo, encore bravo ! Tu illustres à merveille la sublimation* de certains, qui, après été à gauche, deviennent les pires réactionnaires et justifient les méthodes de voyou des dirigeants et financiers. Etre devenu le promoteur des idées de Thatcher est une belle évolution que je salue. Chapeau bas.

      * sublimation : passage de l'état solide à l'état gazeux

      DemOs

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    3. @ arié,

      Mais arrêtez donc !
      Personne n'aide la Grèce !

      On prête de l'argent à la Grèce - ce sont des prêts. Prêts.
      Cet argent DOIT -on dit bien DOIT- être utilisé pour rembourser les banques privées que chaque Etat membre de l'U.E. ne peut pas sauver.
      Chacun cherche à sauver son système bancaire nationale.

      Au final, la Grèce aura toujours ses dettes propres, auxquelles s'ajoutent les dettes que sont les soi-disants "secours" de l'U.E.

      Personne n'est là pour sauver la Grèce.
      La Grèce a refusé de continuer à être saignée... c'est son droit.

      Les autres membres de l'UE. sont obligés de sauver leur système bancaire, c'est leur "droit".
      Voilà la formulation correcte, arié.

      Le mensonge, c'est pas anti-démocratique, sombre personnage ?

      Le peuple grec avait le droit par référendum de refuser que l'on détruise son économie...
      En prétendant sauver le peuple grec !

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  10. Les "ripoux-blicains" Laurent, t'es trop gentil...

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  11. Elie Arié8 juillet 2015 21:31

    Sur plan du droit, c'est plus compliqué que vos assertions niaises :

    http://www.mediapart.fr/article/offert/86c629dfef9f2a22faf6cc1b21b0ee14

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  12. @ Abd_Salam

    Je finis par ne plus savoir lire du tout dans le jeu de Tsipras. Je n’ai aucune idée de la conclusion de ce chapitre, comme indiqué dans mon papier d’hier.

    @ Anonyme 10h11 et après ?

    Merci de pointer le problème de cette construction. Sans euro, tout était quand même beaucoup plus simple, avec de simples dévaluations…

    Tout le monde sait que la Grèce ne pourra pas payer sa dette dans les conditions actuelles

    D’abord, il s’agit de 5 mois et pas de 6 (élection fin janvier). On lui demande beaucoup en peu de temps pour un chef de gouvernement qui a récupéré un pays au bord du défaut, avec des créanciers qui ont renié leur parole de restructurer la dette, ce qui lui a pris beaucoup de temps. Et il a beaucoup proposé (et accepté aussi).

    Je tends à penser que les créanciers auraient refusé l’augmentation du SMIC que Syriza avait dans son programme…

    @ Lowcarber

    Pas sûr, la position du FN sur la Grèce est shyzophrénique, en exigeant le remboursement…

    @ Emmanuel B

    Excellent en effet le dernier Lordon

    @ Stan

    Bien vu !

    @ Anonyme 19h15

    Ce n’est pas l’objet du débat. Je supprime car il est trop facile de le détourner de la sorte

    @ Jacques

    Bien vu

    @ Elie Arié

    Pour être complet, il faudrait ajouter que bien des pays (USA, GB, Japon, Suède) utilisent leur banque centrale pour contrôler les taux auxquels ils empruntent et alléger fortement la facture

    Sur la Grèce, la dette auprès de la troïka n’a servi qu’à rembourser dans des conditions meilleures que ce qu’elles auraient normalement du être, les créanciers privés, pour aider les banques allemandes et françaises. Et la troïka a fait un plan irresponsable et inresponsable et parce qu’il est de la responsabilité d’un créancier de prêter de manière responsable, la Grèce peut parfaitement faire défaut

    Bien sûr, la troïka peut mettre fin à son plan. Et la Grèce peut aussi se mettre en défaut (ce qu’elle a fait le 30 juin, soit dit en passant). Comme l’a bien souligné Lordon, l’argent des plans ne sert qu’à sauver les créanciers de la Grèce, et non la Grèce. Et oui, il y a sans doute une contradiction avec l’Allemagne, comme le reconnaît Lordon aussi, ce qui montre que le système de la monnaie unique est mal conçu et dysfonctionnel par nature.

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    1. Monsieur Herblay,

      ça ne vous met pas en colère que ce sombre arié soit capable de dénaturer la vérité à ce point ?...

      ça ne vous insupporte pas les calomnies et le mensonge ?

      Que l'on vienne dire des vérités, même des vérités qui plaisent pas ! je suis d'accord.
      Mais que l'on vienne nous chier les foutaises ultra-libérales dans les bottes ; je dis : mais pourquoi accepter ça ?

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    2. Du calme quand même, pas la peine de reporter sa morgue envers les trolleurs anonymes sur Elie qui lui ne se cache pas.

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    3. @ Raphael,

      Marrant comment vous imaginez les choses !
      Je reproche à arié uniquement ses propres propos.

      Mais vraiment marrant, votre manière d'additionner des faits en mon nom (trolleurs + arié).

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    4. Apparemment, vous ne supportez pas des analyses différentes des vôtres (en partie partagées, d'ailleurs, par Lordon, comme le signale Laurent Herblay) , et votre seule réponse consiste à exiger qu'on les censure.

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    5. arié, tu appelles tes chiures, des analyses ? lol

      tu oses vomir à présent que tes mensonges seraient partagés en parti par Lordon ?

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  13. http://www.les-crises.fr/etats-font-jamais-defaut/

    Mr Herblay, je me permets de porter à la connaissance des lecteurs, ce point sur les dettes de l'histoire sur le site de berruyer "les crises"

    finalement l'UE n'a rien inventé.

    Il restera dans l'histoire que les grecs lambdas ont été victime d'une vaste entourloupe organisée et des participants notoires sont encore aux commandes aujourd'hui : les draghi, juncker et autres banquiers qui se remplissent les poches depuis des années sur le compte des citoyens de TOUS les pays

    1° l"euro surévalué (1.3 à 1.4 dollar) depuis des années a liquidé des pans industriels entiers dans les pays de l'ouest européens, on ne le souligne jamais assez

    2° un budget comporte deux colonnes : recettes et dépenses, les libéraux financiers et leurs valets médiatiques ont réussi à faire oublier la colonne recette depuis des années. Or qu'observe t'on ? (en France en particulier

    - que le taux de la dette a pesé sur nombre de pays, du fait de la rétraction ou tassement du PIB en 2008 et suivants
    - que les dépenses publiques sont souvent maitrisées depuis des années mais que c'est bien la colonne recettes qui ne cesse de rétrécir depuis des décennies sous l'effet des lois fiscales accomodantes nationales au plus riches et du braquage luxembourgeois organisé par juncker facilitant l'évaporation massive des bénéfices des groupes internationaux

    et enfin, que chacun aille regarder les chiffres des dettes privées qui font paraitre celles des états comme une aimable plaisanterie
    les groupes se sont endéttés massivement lors de LBO payés démesurément pour atteindre la taille critique ; on observe aussi des pratiques ou les dividendes sont payés par endettement, ce qui peut paraitre incroyable mais ça existe...

    quel rapport avec la dette nationale ?

    la possibilité pour les multinationales de consolider mondialement et celle de pouvoir reporter fiscalement les pertes d'une année sur les suivantes....ce qui prive les états de rentrées très importantes..

    l'histoire fera le compte de tout ce braquage et, in fine, du délestage sur les peuples, de toute cette gabegie autorisée, par démission complète des dirigeants politiques qui ne régulent plus rien...c'est la jungle...




    Stan

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  14. @ Abd_Salam

    Quand on n’est pas d’accord avec quelqu’un de poli, le mieux me semble être de débattre

    @ Stan

    Un grand merci

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