samedi 5 septembre 2015

L’idée effarante de quotas de migrants




Mais pourquoi a-t-on besoin de quotas ?

Bien sûr, tous ceux qui oseront critiquer cette idée devront sans doute subir un procès en inhumanité, pour ne pas dire autre chose. Malgré tout, quand on parvient à dépasser l’émotion, cette idée devient effarante. D’abord, quel est le besoin de ces deux chefs d’Etat de demander un quota de migrants obligatoires à l’UE ? Ne pourrait-il pas bien plus simplement dire qu’ils s’engagent à en recevoir un certain nombre, sans devoir passer par des quotas obligatoires ? N’aurait-il pas été plus simple que les chefs de l’Etat qui le souhaitent se réunissent, annoncent tous un chiffre, dont la somme totale aurait montré que l’Europe prend sa part à l’accueil des réfugiés ? Pourquoi donc les deux pays les plus importants ont besoin de passer par un quota fixé par l’UE, soit, en fait, en bonne partie par eux-mêmes ?

Bien sûr, on peut dire que c’est le moyen d’imposer à ceux qui ne le souhaitent pas d’accueillir des réfugiés, mais, dans le contexte actuel, on ne voit pas comment cela pourrait davantage les pousser à le faire. La seule chose que cela risque de produire, ce sont de nouvelles discussions sans fin et acrimonieuses, sur un sujet où cela n’est peut-être pas ce qu’il y a de mieux. Alors qu’il suffirait que les chefs d’Etat se réunissent aujourd’hui et donnent chacun un chiffre, ce qui serait un geste fort. L’idée même d’un quota obligatoire est révoltante car elle va dans le sens d’un monde dirigé par un droit qui dépasse les volontés démocratiques des peuples, comme l’avait bien analysé Jacques Sapir. Enfin, dans un espace Schengen sans frontières, n’est-il pas un peu illusoire de fixer des quotas par pays ?

Humanisme et démocratie

Malheureusement, il semble impossible de débattre de ces choses, comme l’illustrent malheureusement un peu les commentaires sur les papiers écrits à ce sujet. Voilà pourquoi il est rafraîchissant de lire le papier de Joseph Macé-Scaron dans Marianne, qui demande « est-ce déplacé de relever que l’Allemagne vieillissante vivant une crise démographique a un besoin structurel en main d’œuvre ? L’impéritie de nos gouvernants ne doit pas masquer le sens berlinois de l’intérêt bien compris ». Il dénonce également la confusion entretenue entre les migrants et les réfugiés. Bien sûr, la France peut contribuer à l’accueil, temporaire, de réfugiés de guerres, surtout quand elles sont en partie le fruit des interventions occidentales, quand il y a une véritable urgence humanitaire, ce qui est sans doute le cas en Syrie.

En revanche, cela ne remet pas en cause la présence de frontières ou leur volonté de les faire respecter, comme veulent le faire les Hongrois, soumis à un flux totalement disproportionné par rapport à la taille du pays. Ne peut-on pas peut accueillir des réfugiés sans laisser ses frontières totalement ouvertes ? En fait, c’est le débat qui ne fontionne pas, entre excommunications réciproques de ceux qui semblent souhaiter vouloir accueillir tout le monde et ceux qui le refusent. FigaroVox a publié un papier intéressant sur l’écart entre l’opinion publique et l’émotion médiatique, marqué pour les électeurs de droite et du FN, et dans les classes populaires. Cela pose des questions sur ses injonctions venues de haut à accueillir les migrants et les réfugiés, marqueur d’une vraie fracture de la société.


Bien sûr, la France peut accueillir des refugiés de Syrie. Mais cela ne doit pas nous exonérer d’une capacité à en débattre. Car les injonctions venues d’en haut, fussent-elles humanistes, quand elles se coupent trop des citoyens, versent dans une forme d’autoritarisme, certes bienpensant, mais pas moins autoritaire.

25 commentaires:

  1. Il semble que la famille concernée était présente en Turquie depuis 3 ans :

    http://www.wsj.com/articles/image-of-syrian-boy-washed-up-on-beach-hits-hard-1441282847

    et que ce sont en fait des immigrés économiques.

    Si tel est bien le cas, la réaction médiatique est encore plus grave : comment peut-on se laisser déconnecter de la réalité à ce point ? On ne peut pas diriger un pays de cette manière.

    Enfin, il est indispensable de rappeler qu'aucun des pays pétroliers arabes (Arabie Saoudite, Koweit, Quatar, EAU) n'accueille le moindre migrant.

    Les européens sont vraiment devenus des pigeons. ça risque de très mal se finir si on continue à se laisser marcher sur les pieds comme ça. Le niveau de vie européen, la sécurité qui y existent ne sont nullement garantis, et la marge d'avance technologique s'est largement érodée.

    Il ne faut donc pas se laisser aller à la facilité de dire qu'il faut qu'on accueille.

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  2. A propos de ce thème, il est bien de se faire un aperçu complet de la situation en ce qui concerne la France, pays où je vis....:..à chacun de se faire son opinion en dehors de toute hypocrisie, de tout tiroir politique dès lors qu'on n'émet pas une idée non conforme aux canons médiatiques...etc...etc...

    – en France il y a en gros 15 % de la population qui est dans la merde, la vraie, entre petits boulots qui ne réussissent même plus à payer un loyer …..et plus de boulot du tout, sans trop d’espoir d’en retrouver

    – les hébergements sont pleins, les hôtels sont pleins, les contrats aidés à durée limitée d’insertion sont au taquet, entre jeunes sans expérience et sans diplômes, vieux sans diplômes mais avec une expérience qui ne sert plus à rien, et qui voient l’âge de la retraite s’éloigner…cette double contrainte fait qu’ils iront à la retraite avec une base de salaire de contrat aidé…c’est à dire quasi rien…..la merde va donc durer…

    – la situation économique est à pleurer, contrairement à ce qu’annoncent les fanfaronnades de plus en plus débiles de politiques qui n’ont plus qu’à raconter des conneries, ou être dans le déni, à longueur d’année.
    Allez voir les PME des environs et demandez leur niveau de trésorerie, l’état de leur planning et les perspectives. (de nombre de secteurs d’activité) …..etc….dés lors, l’insertion n’insère plus grand chose…

    – la première vague (si je puis dire) d’intégration (irakiens, africains, balkans, pays de l’est) est en insertion, avec un français si approximatif qu’il faut parler avec les doigts, des dessins ou des mimiques pour se faire comprendre, ces gens intégrés ne voient pas forcément d’un bon œil non plus les suivants arriver alors qu’ils ne sont pas installés….du tout même avec leur pécules…

    – les politiques de restrictions budgétaires sont en train de nettoyer les aides sociales, les subventions à l’insertion viennent de prendre entre 10% et 30% de baisses dans la gueule, ce qui oblige, coquetterie de l’histoire, à monter des dossiers FSE (donc européens)en catastrophe pour chercher le pognon qui manque, fric qui arrive deux ans plus tard. Autant dire que des assocs d’insertion vont crever cette année….avec le lot de gens à insérer. La noyade devra être aussi regardée à terre….

    – les bailleurs sociaux sont à la limite de la rupture avec des impayés de plus en plus nombreux, un portefeuille de logements en ruine et un programme de construction à pleurer. Sans compter que les « personnalités qui s’indignent à la télé » ne sont pas forcément enclines à vouloir voir poindre des logements sociaux à leur proximité, ni n’ont envie de se méler dans un quartier de dits « cas soss » (une famille cas soss est une famille qui emmerde de manière générale. )

    Bref …..

    Puisque l’accueil de premier niveau et l’insertion risquent d’être en panne, que le boulot manque, que les aides sociales fondent, il va donc falloir prévoir de partager plus les quelques miettes de la politique de ruissellement qu’on nous concocte aux petits oignons depuis la crise…

    Bonne nouvelle quand même….

    – les CICE et pacte (45 milliards) ont réussi enfin à faire remonter les bénéfices des groupes internationaux qui investissent de moins en moins…..et ailleurs ; l’emploi à 250 000 balles (1 balle = 1 euro) n’est pas encore sûr, il suffira juste de coller les emplois pour raisons incertaines à l’effet des CICE et pactes et l’affaire sera jouer.

    Toutefois, on ne pourra que s’en réjouir de la hausse des dividendes, des rachats d’action à coup de milliards pendant qu’il ira royalement quelques millions pour une belle action humanitaire souhaitée et pleurée devant les caméras….

    Alors voilà, partager, s’émouvoir, sauver le monde, c’est super, c’est magnifique et je suis d’accord…..
    Mais l’image qui me vient toujours lorsqu’il s’agit de faire face aux dégâts d’un désastre : vous avez quelques médecins en état d’opérer et des arrivées massives de blessés plus ou moins graves, d’agonisants mourants…par qui faut il commencer pour être sûr de sauver tout le monde ?.

    PS : l’hiver arrive…

    Stan

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    1. Pour résumer : on préconise d'accueillir, dans un pays qui a prouvé son incapacité à réaliser le plein emploi, une plus large partie de la misère du monde, en même temps que l'on revendique ouvertement le démantèlement de l'État-providence. Nous n'allons pas tarder à réaliser, preuves concrètes à l'appui, que ces deux objectifs sont incompatibles.

      YPB

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  3. quant à l'allemagne, il va lui manquer 6 millions environ d'habitants dans moins de 15 ans...

    peut être ne faut il donc pas confondre cœur et portefeuille dans la mesure où le SMIC teuton n'a rien à voir avec le français.

    Ce qui signifie en clair, qu'une intégration massive et rapide d'étrangers dans le système productif deutsch, stratégie très fine , va tirer vers le bas les coûts salariaux, ce qui va encore inévitablement renforcer le processus de dévaluation interne des autres pays de la zone euro...dont la France fatalement.

    Demandez donc aux éleveurs de porcs qui ont déjà un aperçu de la situation.
    C'est juste pour causer, parce que de là où je suis, je dirais un peu comme Confucius " que faut il faire ? c'est comme ça"

    Stan

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  4. Ce genre de déclaration commune à du mal à masquer la vassalisation de la France. Je me demande si un seul mot de cette déclaration est autre chose qu'une simple traduction de l'allemand.
    Comme ils reçoivent les plus fortes proportions de migrants il n'est pas difficile d'imaginer que Merkel cherche à en expédier vers la France.

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    1. J'ajoute que si Hollande était le président d'un pays indépendant il ferait remarquer à Mme Merkel qu'on a déjà des jeunes à insérer, contrairement à l'Allemagne qui se dépeuple. Donc que repartir le fardeau à égalité n'est pas pertinent. Mais pour ça il faut être un vrai président pas un parasite politique.

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  5. La question de la répartition des migrants et/ou réfugiés sera réalisée en fait par eux-mêmes avant l'instauration des dits quotas. Ils savent où ils veulent aller: là où ils savent qu'ils seront le mieux accueillis et avec les meilleures perspectives d'avenir.
    Je suis surpris par ton manque de réalisme et d'audace intellectuelle auxquels tu m'avais habitué. Par exemple tu devrais savoir que le fait de quitter son pays, l' émigration est un droit inscrit dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948 en son article 13. A cet effet je t'invite à lire le grand article paru en pages centrales de Royaliste n°1067 du 6 au 19 décembre 2014, il est lisible sur le site de la NAR et ses archives. C'est très dérangeant mais très lucide, rédigé sous pseudonyme par un diplomate de carrière.

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    1. On ne peut pas les retenir dans leur pays s'ils ont l'accord d'un autre pays pour les accueillir.

      Bon, et quel rapport avec la question qui nous occupe, où nous ne voulons pas qu'ils viennent chez nous ? Aucune.

      Quelle audace intellectuelle, cording...vous osez tout.

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    2. personnellement, la déclaration universelle des droits de l'homme, je m'en tape, tout comme d'ailleurs les 3/4 de la planète

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    3. L'argument juridico-philosophique du droit à la migration me semble particulièrement captieux.

      En situation de crise humanitaire, il y a certes priorité à sauver la vie des populations menacées, à moins d'assumer le risque de la non-assistance à personne en danger. Mais l'émigration ne peut devenir un droit absolu que lorsqu'elle est la condition sine qua non manifeste de la survie des personnes en danger. La seule existence d'un risque ne peut pas suffire à fonder un droit absolu. À supposer qu'une population soit en danger d'extermination totale dans son pays d'origine, il y aurait bien un devoir du reste de la communauté internationale à assurer les conditions de son départ et de son accueil à l'étranger. Mais on ne saurait appliquer le même raisonnement à l'existence d'un simple danger et expliquer aux pays d'accueil qu'ils ont l'obligation absolue de recevoir des étrangers chez eux au prétexte qu'une épidémie, une guerre ou une crise économique place ces personnes en situation de risque.

      Hors le cas tout à fait particulier d'un génocide en cours de réalisation, qui revêt effectivement un caractère d'urgence absolue, constater que l'émigration est un droit pour tout être humain n'implique donc pas un devoir absolu pour les pays vers lesquels s'orientent les flux de les accueillir indépendamment de toute considération relative à l'intérêt et à la volonté de leurs habitants. On ne peut pas soutenir aux populations des pays d'accueil que leurs propres droits de citoyens occupent une place subordonnée, dans l'ordre moral et juridique, au droit absolu à la migration des étrangers qui souhaitent pénétrer chez eux. Ce n'est pas seulement absurde d'un point de vue de droit abstrait. Le fait est que les citoyens soumis à une telle dépossession politique ne l'accepteront pas, alors même que leur consentement est ce qui conditionne la possibilité concrète d'un accueil humain et pérenne des populations migrantes.

      YPB

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    4. @ cording
      "Par exemple tu devrais savoir que le fait de quitter son pays, l' émigration est un droit inscrit dans la Déclaration universelle des Droits de l'Homme de 1948"

      Et alors ? Cela ne donne aucun droit de rentrer dans un autre pays ! Au moins qu'on ne soit pas réfugié. C'est d'ailleurs pour cela des nombreuses demande sont réfusé par tout dans le monde. Cet article a été écrit pou les etats genres communistes qui INTERDISAIENT l'émigration de leurs peuples. La déclaration des droits de l'homme interdit d'expulser une personne qui serait menacé dans son propre pays, mais pas une personne qui émigre pour des raisons économiques.

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    5. La D.U.D.H s'impose à tout pays signataire dont le nôtre.
      Logiquement quand on quitte un pays c'est forcément pour entrer dans un autre. La seule condition c'est d'être en règle avec les lois du pays qui vous accueille et/ou de mettre en règle.

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    6. @cording

      Sauver des étrangers en danger de mort qui frappent à notre porte est un devoir moral auquel je ne souhaite pas que mon pays se dérobe. Mais l'hospitalité comme principe absolu n'est pas quelque chose qui peut être imposé de l'extérieur. Encore une fois, est-ce trop compliqué de comprendre que le consentement des populations d'accueil est la condition même de la viabilité d'un droit international des migrations fondé sur la générosité ? La contrainte en la matière, y compris sous forme d'un chantage moral, est le meilleur moyen de renforcer la xénophobie là où elle existait déjà, de la faire apparaître là où elle était inconnue.

      Allez donc expliquer aux gens que la haine obsessionnelle qui dresse une communauté religieuse contre une autre à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux ou que les conséquences des conflits civils dans un pays réduit à l'anarchie doivent obligatoirement devenir leur problème matériel et moral et peser sur le fonctionnement de leur société, sans qu'à aucun moment la question de leur consentement ne soit posée, sous prétexte que des principes transcendants sont en jeu.

      Que nous puissons avoir, par les maladresses de notre politique étrangère, une responsabilité dans cette situation n'y change rien : cela signifie seulement que les équilibres que notre politique a contribué à détruire doit être reconstruits par une politique plus pertinente.

      On est en fait en train de nous expliquer qu'il n'y a pas de choix démocratique contre la religion des Droits de l'Homme, comme on nous a dit récemment qu'il n'y en avait pas contre les traités européens… Cette tentative de surresponsabilisation morale contrainte, comme toutes les démarches de ce type, ne débouchera in fine que sur un affaiblissement des formes de moralité dans les relations entre peuples.

      YPB

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    7. On ne peut rien expliquer à des gens qui ont une haine obsessionnelle de quoique ce soit parce qu'ils sont hors du champ de la raison. Il faut attendre qu'elle retombe. En tout cas il ne faut pas répondre par l'anathème, l'exclusion.

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    8. On ne peut rien expliquer à des gens qui ont une haine obsessionnelle de quoique ce soit parce qu'ils sont hors du champ de la raison. Il faut attendre qu'elle retombe. En tout cas il ne faut pas répondre par l'anathème, l'exclusion.

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    9. @ cording
      "Logiquement quand on quitte un pays c'est forcément pour entrer dans un autre. La seule condition c'est d'être en règle avec les lois du pays qui vous accueille et/ou de mettre en règle. "

      Ce que vous êtes en train de dire ça n'a strictement aucun sens. Parce que si les lois du pays en question disent que par exemple vous ne pouvez entrer dans le pays qu'à condition d'obtenir un visa bien vous ne pouvez pas rentrer STOP et d'ailleurs la DUDH se réfère aux réfugiés et à ce qui prétendent au droit d'asile. Mais il n'est écrit nullement que les frontière sont interdite et que tout le monde a envie d'aller où bon lui chante. Je trouve ça d'ailleurs étrange de la part de quelqu'un qui se plaigne tout le temps comme vous du communautairsme.

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    10. Je signale par ailleurs que cording était un actif soutient de la politique étrangère turque. Soit très exactement celle qui a permis à Daesh de s'armer qui bombarde les kurdes. Il voulait même forcer l'union de chypre puisque "seul les chypriotes ont dit non" sans blaglue on impose à un peuple de se faire coloniser, là via le non respect d'un référendum populaire, ici via l'émigration.

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    11. Je vous prie de bien vouloir m'indiquer où j'ai exprimé un " actif soutien ( sans t ! ) à la politique étrangère turque".J' ai souvent exprimé mon soutien à l'intégration de la Turquie au sein de l'UE pour des raisons géopolitiques pour rééquilibrer vers le sud du continent européen. Pas le procès d'intention que vous ne faites !

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    12. Comme pour tout le reste la question de Chypre est trop complexe pour se réduire à se ce que vous en dites.

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  6. Les réfugiés en Hongrie n'ont pas l'intention d'y rester, ce pays n'est qu'un lieu de transit. Ensuite, comparativement à d'autres pays, les demandes pour la France sont très faibles, en gros les réfugiés ne sont pas intéressés de venir en France, ils savent qu'il n'y a plus grand chose à attendre de ce pays. Avec internet et autres moyens d'information, ces réfugiés sont informés concernant les pays les plus propices pour les recevoir.

    Par ailleurs, cet évènement serait le bon moment pour dire à l'Allemagne, qui se veut tout d'un coup généreuse, d'abandonner ses conneries austéritaires et qu'elle s'implique un peu plus militairement contre les islamistes. En ce moment, c'est plutôt la France qui s'implique militairement contre les islamistes, l'armée allemande est sous équipée.

    Je pense qu'il est temps de taper du poing sur la table face à l'Allemagne mercantiliste et de la mettre face à ses responsabilités.

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  7. L'Allemagne fait coup double , elle repond a un déficit démographique -faut pas oublier qu'elle accueille aussi plein de migrants venus d'Europe - et redore partiellement un blason entaché par la gestion de la crise grecque (les étrangers sont souvent utilisés pour se racheter une morale).
    Itele a diffusé un reportage sur la mobilisation pro réfugiée en Angleterre en concluant que les britanniques étaient prêts à accueillir les syriens , les irakiens qui fuyaient la guerre mais restaient inflexibles sur les autres types de migration.
    En France on est plus crispé , car tout est mélangé : immigration économique , réfugiés politiques , de guerre , immigration familiale...

    http://www.itele.fr/monde/video/au-royaume-uni-mobilisation-sans-precedent-pour-venir-en-aide-aux-refugies-136111

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    1. Mais c'est n'importe quoi. Les dirigeants anglais sont tout à fait opposés aux quotas et à une migration plus importante, Cameron a dit hier, sous la pression, qu'il était d'accord pour en accueillir "quelques milliers" mais il ne va pas ouvrir les vannes.

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    2. un reportage montrant des immigrationnistes dans un pays n'implique pas que la totalité du pays, ou même la majorité partage leurs idées.

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  8. @ Tous

    On peut aussi rappeler que les Etats-Unis pourraient prendre leur part concernant les réfugiés d’Afghanistan ou d’Irak, pays qu’ils ont laissés dans un sale état

    @ Stan, TeoNeo & YPB

    Merci pour vos interventions

    @ Cording

    Merci pour l’information. J’essaierai de lire, sans le garantir

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  9. A Lire : le dernier article de Panagiotis Grigoriou, qui voit sont pays détruit par le haut et par le bas (le mémorandum et les immigrés illégaux), et qui finit par constater que la principale chose à reconquérir pour son pays, c'est la souveraineté (influence de Jacques Sapir ?)

    http://www.greekcrisis.fr/2015/09/Fr0461.html#deb

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